Est-il permis de féliciter les non-musulmans pour la nouvelle année chrétienne, ainsi que le nouvel an de l'hégire, et l'anniversaire du Prophète صلى الله عليه وسلم ?
Réponse :
Les félicitations à ces occasions ne sont pas permises, car leur commémoration n'est pas légiférée.
Et c'est Allâh qui accorde la réussite, et qu'Allâh couvre d'éloges et salut notre Prophète Mohammad, ainsi que sa famille et ses compagnons.
«quiconque leur ressemble jusqu’à sa mort, sera parmi eux le jour de la résurrection»
Attirmithi a rapporté que le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«il n’est pas de notre communauté celui qui ressemble aux autres, ne ressemblez ni aux juifs ni aux chrétiens, la salutation des juifs est de faire un geste avec les doigts et la salutation des chrétiens est de faire un geste avec les mains»
At tabarani a ajouté :
«ne rasez pas la partie haute de la tête, taillez court les moustaches et laissez pousser les barbes»
et parmi les conditions de ‘Omar رضي الله عنه aux gens non musulmans sous sa protection, ils devaient raser la partie supérieure de la tête pour les distinguer des musulmans, et celui qui fera ça sera comme eux.
Et dans les deux livres authentiques le Prophète صلى الله عليه وسلم :
«a interdit le qaza’ - al qaza’ c’est le fait de raser la tête en y laissant une touffe de cheveux.»
(ce qu’on appelle aujourd’hui coupe au bol)
D’après ibn ‘Omar –concernant la tête- le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«rase-la en entier ou laisse-la»
rapporté par Abou Dawoud
Le rasage de la nuque n’est pas permis pour celui qui ne rase pas sa tête en entier, sauf en cas de besoin, parce que c’est une pratique des Majouss (secte non musulmane) et celui qui ressemble à une communauté, il lui appartient.
Ibn ‘Assakir a rapporté d’après ‘Omar رضي الله عنه :
«le rasage de la nuque, excepté pour la saignée (hijama) est une pratique des Majouss».
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وروي عن ابن عمر
من تشبه بهم حتى يموت حشر معهم
وروى الترمذي أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال
ليس منا من تشبه بغيرنا لا تشبهوا باليهود ولا بالنصارى فإن تسليم اليهود الإشارة بالأصابع وتسليم النصارى الإشارة بالأكف
زاد الطبراني
ولا تقصوا النواصي وأحفوا الشوارب وأعفوا اللحى
وفي شروط عمر على أهل الذمة أن يحلقوا مقادم رؤوسهم ليتميزوا من المسلمين، فمن فعل ذلك فقد تشبه بهم، وفي الصحيحين
أنه صلى الله عليه وسلم نهى عن القزع وهو حلق بعض الرأس وترك بعضه
وعن ابن عمر - في الرأس
احلقه كله أو دعه
رواه أبو داود، وحلق القفا لا يجوز لمن لم يحلق رأسه كله ولم يحتج إليه؛ لأنه من فعل المجوس، ومن تشبه بقوم فهو منهم، وروى ابن عساكر عن عمر رضي الله عنه
حلق القفا من غير حجامة مجوسية
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Que doit-il faire celui qui est touché par une flèche parmi les flèches empoisonnées d’Iblîs ?
Réponse :
Celui qui est blessé par l’une des flèches empoisonnées doit faire en sorte d’extraire le poison et de guérir la blessure au moyen d’un antidote et d’une pommade.
Celui nécessite plusieurs affaires :
-De cela il y a : le fait de se marier ou de prendre une concubine [Tassarâ].
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
« Lorsque l’un d’entre vous voit une femme qui lui plaît particulièrement, qu’il revienne à son épouse et qu’il ait un rapport avec elle. Cela est avec elle. »
Rapporté par Muslim, Abû Dâwoud, at-Tirmidhî et Ahmed
Ceci est ce qui diminue les désirs et affaiblit l’amour ardent [‘Ichq].
-Deuxièmement : le fait d’être assidu à ses cinq prières, d’invoquer et d’implorer au moment de l’aube.
Que tu fasses la prière avec un cœur présent et la crainte.
Et que tu invoque beaucoup avec ces paroles :
« Ô Celui qui détient les cœurs, confirme mon cœur sur ta religion. Ô Celui qui fléchit les cœurs, tourne mon cœur vers ton obéissance et l’obéissance de ton Envoyé. »
Rapporté par at-Tirmidhî et Ahmed
Lorsqu’il est assidu aux invocations [d’Allâh] et aux implorations, [Allâh] détourne son cœur de cela.
Comme Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :
« Ainsi [Nous avons agi] pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus. »[Coran, 12/24]
-Troisièmement : s’éloigner de la demeure de cette personne et de fréquenter ceux qui la fréquentent, afin de ne pas entendre d’information d’elle, de ne pas tomber ni sur elle ou une trace [qui amène à elle].
L’éloignement est une forme de détournement.
Et quand le souvenir s’amoindrit, la trace faiblit dans le cœur.
Qu’il accomplisse donc ces affaires, et qu’il constate sa nouvelle situation.
Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 32/7
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Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah -الشيخ الإسلام بن تيمية
Quelles sont les normes qui régissent la nécessité qui autorise ce qui est interdit ?
Et qu’Allâh vous rétribue du bien.
La réponse :
Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu'Allâh a envoyé comme miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Ceci dit :
La nécessité est le cas qui arrive à la personne, tels que le danger ou la gêne extrême de sorte qu’elle craint qu’il lui arrive un mal ou qu’une atteinte soit portée à son âme, à l’un de ses organes, à son honneur, à sa raison ou à ses biens ; C’est-à-dire que si cette nécessité n’est pas prise en considération, la personne risquerait de perdre ses intérêts essentiels, car la nécessité a un rapport direct avec le mal qui est, en principe, illicite.
Il est, alors, permis à la personne ayant une contrainte de faire ce qui est religieusement interdit, à l’instar de commettre un acte illicite ou de laisser un devoir [religieux] ou le retarder par rapport au temps qui lui est assigné en vue de repousser le mal qui peut fort probablement se produire ; et ceci dans le cadre des restrictions et des normes de la charia qui seront citées ultérieurement.
Afin de lui épargner la gêne, la personne ne supportera pas de péché à l’égard d’Allâh.
Néanmoins, le fait d’indemniser les autres des dommages qu’ils ont subis restera toujours revendiqués, pour leur éviter l’embarras.
Les restrictions et les normes de la charia sont comme suit :
● Premièrement : la nécessité doit réellement exister et ne doit pas être imaginée, attendue ou prévue, car il n’est pas permis de fonder les jugements d’atténuation sur la prévision ou l’imagination.
● Deuxièmement : la nécessité doit être contraignante de façon qu’on craigne la détérioration de l’âme ou la perte des intérêts essentiels qui résident dans la préservation des cinq nécessités primordiales : la religion, l’âme, les biens, la raison et l’honneur.
● Troisièmement : la personne contrainte ne doit pas avoir d’autres moyens qui sont permis afin de repousser le mal ; sauf les moyens qui dérogent à la charia, en délaissant les obligations ou en commettant les interdits.
● Quatrièmement : la personne contrainte doit restreindre l’usage de la nécessité à ce qui est uniquement permis pour repousser le mal ; c’est-à-dire le minimum [de ce qui est permis].
C’est pour cela que la règle énonçant : «La nécessité autorise ce qui est interdit» est restreinte par une règle secondaire : «La nécessité doit être limitée au besoin».
● Cinquièmement : la durée de l’autorisation doit être restreinte au temps que dure l’excuse ; car si l’excuse prend fin, l’autorisation et la permission de même prennent fin ; conformément à la règle «Si le danger a cessé, l’interdiction est rappliquée» ou la règle : «Si l’empêchement a cessé, ce qui n’est pas permis est rappliqué» ou l’autre règle : «Ce qui est permis en raison d’une excuse, n’est plus permis dès que l’excuse prend fin».
● Sixièmement : Le mal contenu dans l’interdit, qu’il est permis de commettre, doit être moins que le mal contenu dans le cas de nécessité.
Toutefois, si le mal contenu dans le cas de nécessité était inférieur ou pareil ; alors, il n’est pas permis [de commettre l’interdit] ; à l’instar de la personne qui est contrainte à tuer ou à commettre la fornication ; dans ce cas, il ne lui est pas permis de commettre ces deux interdits parce qu’ils contiennent un préjudice plus grave, car l’âme de la personne qui tue et son honneur ne sont pas prioritaires par rapport à l’âme et l’honneur de celle qui est tuée.
De même qu’il n’est pas permis d’exhumer un mort, qui a été enterré sans linceul, afin de l’envelopper dans le drap mortuaire, car le préjudice qui est produit par le fait de violer le caractère sacré de la personne morte est plus grave que le préjudice de ne pas l’ensevelir dans le linceul que la tombe a remplacé.
● Septièmement : La contrainte ne doit pas causer l’annulation des droits des humains, puisque «Le mal ne doit pas être éliminé par un mal pareil» et «Le mal doit être éliminé sans causer de mal» ainsi que «La contrainte ne doit pas annuler le droit d’autrui» ; Bien qu’il est obligatoire d‘indemniser les autres des dommages qu’ils ont subis.
● Huitièmement : La personne contrainte ne doit pas opposer les principes et les règles générales de la charia islamique, tels que la préservation des fondements du dogme, l’établissement de la justice et la restitution des dépôts.
Ainsi, tout ce qui oppose les règles de la charia, la nécessité n’y est pas considérée ; car la personne contrainte ne doit opposer que quelques jugements de la charia et non pas ses règles générales.
Et pour que l’usage de la règle énonçant : «La nécessité autorise ce qui est interdit» soit valable, il faudrait respecter ces conditions et ces restrictions afin de pouvoir déroger aux jugements d’interdiction ou d’obligation en se référant à cette règle.
Le savoir parfait appartient à Allâh, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Alger, le 25 Dhou El-Hidjah 1427 H, correspondant au 14 Janvier 2007 G.
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في ضوابط قاعدة : الضرورات تبيح المحظورات
السؤال:ما هي ضوابطُ الضرورةِ التي تُبيحُ المحظورَ؟ وجزاكم الله خيرًا
الجواب:الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاةُ والسلامُ على مَن أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصَحْبِهِ وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمّا بعد
فالضرورةُ هي الحالةُ التي تَطْرَأُ على العبد من الخطر والمشقَّة الشديدةِ بحيث يخاف حدوثَ ضَرَرٍ أو أذًى بالنفس أو بعُضْوٍ من أعضائه أو بالعِرْض أو بالعقل أو بالمال، أي: إذا لم تُرَاعَ خِيفَ أن تضيع مصالِحُه الضروريةُ؛ لأنّ الضرورةَ ذاتُ صِلة مباشرةٍ بالضرر الذي الأصل فيه التحريم، فيجوز للمضطرِّ الإقدامُ على الممنوع شرعًا كارتكاب الحرام أو ترك واجب أو تأخيرِه عن وقته دفعًا للضرر عنه في غالب ظنِّه ضِمْنَ قُيُودِ الشرع وضوابطه الآتية البيان، ويسقط عنه الإثمُ في حقّ الله سبحانه دفعًا للحرج عنه، ولكن يبقى تعويض حقّ غيره على ما لحقهم من ضرر قائمًا رفعًا للحرج عنهم.
وقيـودُ الشرع وضوابطُهُ تتمثّل فيما يلي
أولاً: أن تكون الضرورةُ قائمةً بالفعل لا مُتوهَّمةً ولا مُنتظَرةً ولا مُتوقّعةً؛ لأنّ التوقُّعَ والتوهُّمَ لا يجوز أن تُبنى عليهما أحكامُ التخفيف
ثانيًا: أن تكون الضرورةُ مُلْجِئَةً بحيث يُخشى تلفُ نَفْسٍِ أو تضييعُ المصالحِ الضروريةِ وهي حِفظ الضرورياتِ الخمسِ: الدِّين، النفس، المال، العقل، العِرْض
ثالثًا: أن لا تكون للمضطرِّ لدفع الضرر عنه وسيلةٌ أخرى من المباحات إلاّ المخالفات الشرعية من الأوامر والنواهي
رابعًا: أن يقتصر المضطرُّ فيما يُباح للضرورة على القدر اللازم لدفع الضرر، أي: الحدّ الأدنى فيه، لذلك قُيّدت قاعدة الضَّرُورَاتُ تُبِيحُ المَحْظُورَاتِ بقاعدةٍ متفرِّعةٍ: تُقَدَّرُ الضُّرُورَاتُ بِقَدَرِهَا
خامسًا: أن يكون وقتُ الترخيصِ للمضطرِّ مقيَّدًا بزمنِ بقاءِ العُذر، فإذا زال العذرُ زَالَ الترخيصُ والإباحةُ، جريًا على قاعدة: إِذَا زَالَ الخَطَرُ عَادَ الحَظْرُ أو قاعدةِ: إِذَا زَالَ المَانِعُ عاد المَمْنُوعُ أو قاعدةِ: مَا جَازَ لِعُذْرٍ بَطَلَ بِزَوَالِهِ
سادسًا: أن يكون الضررُ في المحظور الذي يَحِلُّ الإقدامُ عليه أنقصَ من ضرر حالة الضرورة، فإن كان الضررُ في حالة الضرورة أنقصَ أو يساويه فلا يُباح له كالإكراه على القتل أو الزِّنا فلا يباح واحد منهما لِمَا فيه من المفسدة الراجحة إذ ليس نفسُ القاتل وعِرضُه أولى من نفسِ المقتول وعِرضِه
ومن ذلك لا يجوز نَبْشُ قبرِ الميِّت -الذي لم يُكفَّن- لغَرَض تكفينه؛ لأنّ مفسدةَ هَتْكِ حُرمته أشدُّ من مفسدةِ عدمِ تكفينه، الذي قام القبرُ مقامَه
سابعًا: أن لا يكون الاضطرارُ سببًا في إسقاطِ حقوق الآدميّين؛ لأنّ الضَّرَرَ لاَ يُزَالُ بِمِثْلِهِ، إذ الضَّرَرُ يُزَالُ بِلاَ ضَرَرٍ ولاَ يَكُونُ الاِضْطِرَارُ مُبْطِلاً لِحَقِّ الغَيْرِ فما لَحِقَ الغير من أضرارٍ يلزمه تعويضُها عنهم
ثامنًا: أن لا يخالفَ المضطرُّ مبادئَ الشريعةِ الإسلاميةِ وقواعدَها العامّةَ من الحِفاظ على أصولِ العقيدة وتحقيق العدل وأداء الأمانات، فكلُّ ما خالف قواعدَ الشرع لا أَثَرَ فيه للضرورة؛ لأنّ المضطرّ يُخالف بعضَ الأحكامِ الشرعيةِ لا قواعدَ الشريعةِ العامّةَ
وحتى يصحّ الأخذ بقاعدة: الضَّرُورَاتُ تُبِيحُ المَحْظُورَاتِ فلا بدّ من مراعاة هذه الشروط والقيود لتخطّي أحكام التحريم والإيجاب بسببها
والعلمُ عند الله تعالى، وآخر دعوانا أنِ الحمد لله ربِّ العالمين، وصلى الله على نبيّنا محمّد وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلّم تسليمًا
الجزائر في: 25 من ذي الحجّة 1427ﻫ
الموافق ﻟ: 14 يناير 2007م
Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss -الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس
Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) se soignait seul et le commandait à ceux de sa famille ou ses Compagnons frappés par la maladie.
Mais, ni lui ni ses Compagnons n’avaient recours à ces remèdes composés, dits pharmacologiques.
Leurs remèdes étaient la plupart du temps uniques, et ils pouvaient y ajouter ce qui pouvait le renforcer ou au contraire réduire sa force.
C’est là la médecine de la plupart des communautés, de toutes ethnies : arabes, turcs, et bédouins.
Seuls les byzantins et grecs utilisaient des remèdes composés.
Enfin la plus grande partie de la médecine d’Inde se base sur des remèdes uniques.
Les médecins sont d’accord pour dire que s’il est possible de se soigner par la nourriture, on ne délaisse pas cela pour un médicament.
Et s’il est possible d’utiliser un remède unique, on ne délaisse pas cela pour un remède composé.
Ils ont dit: « Pour toute maladie qu’on peut vaincre par la nourriture et la diète, on ne doit pas essayer de la vaincre par les médicaments. »
Ils ont également dit : « Le médecin ne doit être passionné par la prescription de médicaments. »
Car si le médicament ne trouve dans le corps aucune maladie à dissiper, ou trouve une maladie à laquelle il ne convient pas, ou s’il convient mais que son dosage est trop important ou que l’administration n’est pas bonne; le médicament s’attaque à la santé et la détruit.
Les médecins experts ne soignent généralement leurs malades que par les remèdes uniques, et ils constituent l’une des trois parties de la médecine.
Cela s’explique par le fait que les remèdes sont du même genre que la nourriture, et dans les communautés ou groupes dont la nourriture est essentiellement composée de plats uniques, les maladies sont très rares, et leurs remèdes sont eux aussi uniques.
Alors que les habitants des villes dont la nourriture est généralement composée de plats composés (multiples), auront besoin de remèdes composés en raison du fait que leurs maladies sont souvent composées, donc les remèdes composés seront plus efficaces pour eux.
Les maladies des bédouins et habitants des déserts sont uniques et on peut les soigner par des remèdes uniques.
Et c’est une preuve pour le corps médical.
Nous disons : il est un autre point qui est que la médecine des docteurs en comparaison de la sienne est comparable aux remèdes de grand-mères et aux remèdes coutumiers vis-à-vis de leur médecine, et cela a été reconnu par leurs experts et pontes.
Ce qu’ils possèdent de science de la médecine provient pour certains d’entre eux de l’analogie, d’autres de l’expérience, d’autres encore d’inspirations, de rêves et d’intuitions justes, et enfin d’autres encore disent qu’ils en ont pris beaucoup des animaux : en constatant que lorsque les chats dévorent des bêtes venimeuses, ils se dirigent vers la lampe et lapent l’huile afin de se soigner, ou comme les serpents qui sortent de terre les yeux recouverts, se dirigent vers les feuilles Ar-Râziyânj [Nom perse qui désigne les plants d’anis vert] pour y frotter leurs yeux, ou encore comme l’oiseau qui s’injecte de l’eau de mer quand sa disposition naturelle est obstruée, et bien d’autres exemples mentionnés dans les principes de la médecine.
Que dire de ceci et d’autres exemples similaires face à la Révélation faite par Allah à Son Messager de ce qui est bénéfique et nuisible ?
Leur médecine en comparaison de la Révélation est comparable à ce qu’ils possèdent de science face à ce qu’ont apporté les prophètes.
Plus encore, on trouve des remèdes qui guérissent des maladies, auxquels les plus grands médecins ne sont pas parvenus malgré leurs sciences, leurs expériences et analogies.
Ce sont les remèdes du cœur et de l’âme, la force du cœur, le fait qu’il se fie à Allah, ait confiance et se tourne vers Lui, la servilité, l’humiliation devant Lui, l’aumône, l’invocation, le repentir et la demande de pardon, la bienfaisance envers les créatures, le secours porté à l’affligé, et le soulagement du malheureux.
Ces remèdes ont été expérimentés par des communautés de religions et voies différentes, et ils ont constaté une influence sur la guérison à laquelle ne parvient pas le plus savant des médecins, même avec son expertise et son analogie.
Nous-mêmes, et d’autres, avons expérimenté nombre de ces choses, et avons constaté qu’elles produisent ce qu’aucun remède matériel ne produit.
Et plus encore, ces remèdes matériels en comparaison des remèdes prophétiques sont semblables aux remèdes coutumiers face à la médecine.
Cela suit la loi de la sagesse divine et n’en sort pas, mais les causes diffèrent.
Lorsque le cœur parvient au Seigneur de l’univers, au Créateur de la maladie et du remède, et Celui qui administre et gère la nature comme Il le veut, il obtiendra des remèdes autres que ceux des cœurs éloignés de Lui et qui s’en écartent.
On sait que si l’esprit est fort, de même que l’âme et la nature, ils s’entraident pour repousser et vaincre la maladie.
Comment nier que celui dont la nature et l’âme sont fortes, et se réjouit de leur proximité vis-à-vis de leur Créateur, de Sa compagnie, de leur amour pour Lui, et se délectent de Sa mention, Lui attribuent toute force, se tournent vers Lui, cherchent aide auprès de Lui et placent leur confiance en Lui, que tout cela comptera parmi les plus grands remèdes, et lui apportera la force de repousser totalement le mal. Ne nie cela que le plus ignorant des hommes, au voile le plus épais, à l’âme la plus dense, et qui est le plus éloigné d’Allah et de la réalité humaine.
Nous mentionnerons – si Allah le veut – la cause par laquelle la lecture de Al-Fâtihah a dissipé le mal de celui qui fut piqué [par un scorpion] et qui fut soigné par cette lecture et se leva comme s’il n’avait jamais eu aucune convulsion.
Ce sont là deux formes de médecine prophétique dont nous parlerons – par la volonté d’Allah – en fonction de nos efforts, capacités, et de notre science insuffisante, connaissances légères et marchandise modique.
Mais nous demandons à Celui qui possède tout le bien, et nous puisons de Sa grâce, Il est certes le Puissant et le Donateur suprême.
Jâbir Ibn ‘Abd Allah rapporte que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit :
«Toute maladie a un remède, si on applique le remède sur la maladie vient la guérison par la permission d’Allahتعالى. »
[Muslim (2204)]
Abû Hurayrah rapporte que le Messager d’Allah (salallahu’ alayhi wasalam) a dit :
«Allah n’a pas fait descendre une maladie, sans faire descendre son remède.»
[Al-Bukhârî (5678)]
Usâmah Ibn Sharîk (t) rapporte :
« J’étais auprès du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) lorsque des bédouins arrivèrent et dirent : « Ô Messager d’Allah ! Devons-nous nous soigner ? »
Il répondit : « Oui, ô serviteurs d’Allah, soignez-vous, car Allah n’a pas fait une maladie sans y donner un remède, à l’exception d’une seule. – Qu’elle est-elle ? – La sénilité. »
[Sahîh Abû Dâwud (3855)]
et sous une autre formulation :
« Allah n’a pas fait descendre une maladie sans en faire descendre un remède, connu par certains et ignoré par d’autres. »
[Ahmad (4/278)]
Abû Khizâmah rapporte :
« Je dis, ô Messager d’Allah ! Les incantations que nous faisons, les remèdes que nous appliquons, et les moyens de protection que nous utilisons repoussent-ils quoi que ce soit de la prédestination d’Allah ? »
Il répondit : « Ils font partie de la prédestination d’Allah. »
[At-Tirmidhî (2066), cette chaîne de transmission est qualifiée de faible par Al-Albânî]
Ces hadiths impliquent de confirmer l’existence des causes et conséquences, et de déclarer caduque l’avis de ceux qui les nient.
On peut penser que sa parole « Toute maladie a son remède » est à considérer de manière globale, et qu’elle comprend également les maladies mortelles, et les maladies qu’aucun médecin ne peut soigner.
Allah a fait des remèdes pour les soigner, mais Il les a cachés aux hommes et ne leur a pas donné le moyen d’y parvenir, car les créatures ne connaissent que ce qu’Allah leur fait connaître.
Ainsi, le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a lié la guérison à la rencontre du remède et de la maladie, car tout créature a un contraire, et toute maladie a un remède opposé qui en guérit.
Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a lié la guérison à la compatibilité de la maladie avec le remède, cela est un degré supérieur à sa simple existence, car si le remède dépasse la maladie dans l’application ou la quantité prescrite, il la déplace vers une autre maladie.
Et si la quantité est insuffisante, il ne peut la combattre, et le traitement sera insuffisant.
Si on ne donne pas le remède adéquat ou si le remède n’est pas appliqué sur la maladie, la guérison n’aura pas lieu.
De même, si le moment ne convient pas à ce remède, il ne sera d’aucune utilité, ou si le corps n’accepte pas ce remède, qu’il est trop faible pour le supporter, ou qu’il existe quelque chose qui l’empêche d’agir, la guérison n’aura plus lieu, faute de rencontre [entre la maladie et le remède].
Mais lorsque la rencontre se produit, la guérison arrive nécessairement – par la permission d’Allah – et c’est là la meilleure manière de comprendre le hadith.
La deuxième interprétation consiste à dire que le général désigne le particulier, surtout que les sens inclus dans les termes sont beaucoup plus nombreux que les sens visés, et cela est usité dans toutes les langues.
Donc le sens serait : Allah n’a pas fait une maladie à laquelle on peut appliquer un remède sans avoir donner ce remède. Donc sont exclues les maladies auxquelles on ne peut appliquer aucun remède.
De la même manière qu’Allah dit du vent qu’Il a envoyé sur le peuple de ‘Âd (traduction rapprochée) :
« Détruisant tout, par ordre de son Seigneur » [Al-Ahqâf, v.25]
C’est-à-dire toute chose pouvant être détruite et que le vent peut détruire, et les exemples similaires sont très nombreux.
Celui qui médite la création des contraires dans cet univers : leur opposition, répulsion et domination mutuelles constatera la perfection de la puissance du Seigneur, Sa sagesse, Sa maîtrise parfaite de ce qu’Il a fait, et Son unicité dans la Seigneurie et la domination, alors que tout en dehors de Lui a un contraire et un opposé.
Il est-il le riche par essence, et tout en dehors de Lui est dans le besoin par essence.
Dans les hadiths authentiques, on mentionne l’ordre de se soigner et le fait que cela n’est pas contraire à la confiance en Allah, de la même manière que le fait de combattre les maux de la faim, la soif, la chaleur, et le froid par leurs opposés. Plus encore, la réalité de l’Unicité n’est réalisée parfaitement qu’en considérant les causes créées par Allah pour impliquer leurs conséquences, dans l’univers et la Législation.
Les nier est un dénigrement de la confiance en Allah, de même que l’Ordre et de la sagesse.
Cela l’affaiblit, car celui qui renie [le recours aux remèdes] pense que le fait de les délaisser est signe d’une confiance en Allah plus forte.
Mais les délaisser est une faiblesse qui s’oppose à la confiance en Allah dont la réalité consiste à ce que le cœur s’appuie sur Allah pour obtenir ce qui sera utile au serviteur d’Allah, dans sa religion et sa vie d’ici-bas, et repousser ce qui nuira à sa religion et sa vie d’ici-bas.
Cet appui sur Allah doit être accompagné de la mise en pratique des causes, sinon il reniera la sagesse et la Législation.
Donc le serviteur ne doit pas considérer sa faiblesse comme une forme de confiance en Allah, ni sa confiance en Allah comme une faiblesse.
C’est là une réfutation de ceux qui rejettent le traitement et disent : « Si la guérison est prédestinée, le traitement est inutile ; et de même si elle n’est pas prédestinée. » Ils disent aussi : « La maladie est arrivée par la prédestination d’Allah, et celle-ci ne peut être ni repoussée, ni rejetée. »
C’est cette question qui fut posée par les bédouins au Messager d’Allah (salallahu’ alayhi wasalam), et sache par Allah, Sa sagesse et Ses Attributs, que les nobles Compagnons n’auraient pu poser cette question.
Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) leur a répondu d’une manière convaincante et suffisante en disant : Ces remèdes, incantations et moyens font partie de la prédestination d’Allah, rien ne sort de Sa prédestination, et on repousse Sa prédestination par Sa prédestination.
Ce repoussement fait partie de Sa prédestination, et il n’y a aucun moyen de sortir de Sa prédestination, au même titre que le fait de repousser le mal de la faim, la soif, la chaleur, et du froid par leurs contraires, ou de repousser l’ennemi par le djihad.
Que ce soit ce qui repousse, ce qui est repoussé ou le repoussement lui-même, tout cela fait partie de la prédestination d’Allah.
On dit à celui qui pose cette question : cela t’impose de pratiquer une cause par laquelle tu obtiendras un bénéfice ou repousseras une nuisance, car si le profit et la nuisance sont prédestinés, il n’est pas impératif qu’ils se produisent ; et s’ils ne sont pas prédestinés, il n’y a aucun moyen qu’ils se produisent.
Cela signe la destruction de la religion et de la vie d’ici-bas, et la corruption du monde.
Ne dit cela que celui qui repousse et s’oppose à la vérité, et qui mentionne la prédestination pour rejeter l’argument de celui qui voit juste à ce sujet, à l’image des polythéistes qui dirent (traduction rapprochée) :
« Si Allah avait voulu, ni nous ni nos ancêtres n’aurions associé » [Al-An’âm, v.148]
« Si Allah avait voulu, nous n’aurions pas adoré quoi que ce soit en dehors de Lui, ni nous ni nos ancêtres » [An-Nahl, v.35]
Ils dirent cela pour rejeter la preuve d’Allah contre eux par l’envoi des prophètes.
On peut répondre à celui qui interroge de la sorte en disant : Il existe une troisième partie que tu n’as pas mentionnée et qui est qu’Allah a prédestiné telle et telle chose par cette cause.
Ainsi, si tu mets en pratique cette cause, cela se produit, sinon non.
S’il objecte : « S’Il me l’a prédestiné, je le ferais ; sinon, je ne saurais le faire. »
On lui répond : Acceptes-tu cette argumentation de ton esclave, de ton enfant ou de ton servant, s’il rejette ton ordre ou ton interdiction, en s’appuyant sur la prédestination, et te désobéit ?
Si tu l’acceptes, ne blâme pas celui qui te désobéit, prend tes biens, diffame ton honneur, et ne respecte pas tes droits.
Et si tu ne l’acceptes pas, alors comment peux-tu l’accepter pour rejeter les droits d’Allah sur toi ?
On rapporte dans un récit des Gens du Livre que Ibrâhîm l’ami privilégié d’Allah dit : « Seigneur ! D’où provient la maladie? – De Moi. – Et le remède ? – De Moi. – Alors quel est le rôle du médecin ? – C’est un homme à qui on a confié d’ordonner le remède. »
Sa parole : « Toute maladie a son remède » renforce l’âme du malade et du médecin, et incite à demander et rechercher ce remède. Car si le malade sent que sa maladie a un remède qui la dissipe, son cœur s’attachera à l’espoir, l’ardeur du désespoir diminuera, et la porte de l’espoir s’ouvrira devant lui.
Et lorsque son âme se renforce, sa température naturelle jaillit, et cela renforce les âmes animales, spirituelles et naturelles.
Et lorsque ces âmes se renforcent, les forces qu’elles portent se fortifient et elles vainquent et repoussent la maladie.
De même, si le médecin sait que cette maladie a un remède, il peut le demander et le rechercher.
Les maladies du corps sont semblables aux maladies du cœur, et Allah n’a pas créé une maladie du cœur sans créer sa guérison par son contraire.
Si le porteur de la maladie le connaît et l’emploie, il l’applique sur la maladie de son cœur et le guérit, par la permission d’Allah.
Source : L’authentique de la médecine prophétique copié de salafs.com
Imam Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Elle a besoin d’un rein et m’a demandé de lui donner l’un des miens.
Est-ce qu’il est donc permis par la charia de faire don de rein ?
La réponse :
Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh a envoyé comme miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Ceci dit :
En principe, les organes de l’humain ne lui appartiennent pas ; ils sont par contre la propriété d’Allâh, et on a besoin d’une permission par la charia (pour en disposer).
Néanmoins, il n’a pas été rapporté dans les textes de la charia ce qui démontre que cet acte est permis.
En revanche, il y a parmi les versets coraniques ce qui ordonne à l’homme de préserver son corps d’une façon absolue, ainsi que celui d’autrui.
﴾Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction﴿ [El-Baqara (La Vache) :195]
Ce verset indique l’interdiction de se jeter où le danger est probable, et signale aussi l’obligation de préserver le dépôt qu’on confie à la personne, Allâh dit :
﴾Nous avions proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes la responsabilité (de porter les charges de faire le bien et d’éviter le mal). Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur, alors que l’homme s’en est chargé ; car il est très injuste (envers lui-même) et très ignorant﴿ [El-Ahzâb (Les Coalisés) :72]
Pour ce, il n’est pas permis que la personne porte atteinte à soi-même ou à l’un de ses organes sauf par un droit reconnu par lacharia; comme dans le cas où elle commetrait un délit qui impliquerait l’application du talion par la mort, ou l’exécution d’une sentence par l’amputation, ou le blessement.
Le gouvernant, alors, lui fera subir le jugement qu’elle aura mérité.
Du reste, Allâh a honoré les fils d’Adam ; ce qui implique la préservation de leurs corps tel que la charia l’a ordonné.
Par ailleurs, les opinions des savants contemporains diffèrent concernant la transplantation d’une partie stable du corps humain sur un autre corps en cas de nécessité.
À mon avis, l’opinion la plus correcte est celle qui est pour l’empêchement absolu de prendre les organes de l’humain pour les transplanter ; Sauf dans le cas où les organses sont déjà stockés et préservés dans les hopitaux et ont été pris avec l’agrément du possesseur en étant vivant ou après sa mort, suivant les fatwas qui autorisent ou celles qui sont bien détaillées.
En l’occurence, il est permis en cas de nécessité de transplanter le rein sur le corps du malade afin d’éviter sa mort ; car il est inutile de garder l’organe sans l’utiliser.
Le savoir parfait appartient à Allâh, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète , ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
La Mecque, le 23 Ramadâne 1427 H, correspondant au 16 octobre 2006 G.
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في حكم نقل كليةٍ من صحيحٍ وزرعها في جسمِ مريضٍ
السؤال: لي أختٌ شقيقة مريضة طريحة الفراش في المستشفى تحتاج إلى كلية، وقد طلبت مني أن أعطيها إحدى كليتيّ، فهل التبرّع بالكلية جائز شرعًا؟ وجزاكم الله خيرًا
الجواب:الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمّا بعد
فالأصل أنّ أعضاء الآدمي ليست مِلْكًا له، بل هي مِلك لله، ويحتاج إلى إذن، ولم يَرِدْ من النصوص الشرعية ما يدلُّ على أنّ الفعلَ مأذونٌ فيه، بل وردت من الآيات القرآنية ما تأمر العبدَ بالمحافظة على بدنه مطلقًا سواءً لنفسه أو لغيره، منها: قوله سبحانه وتعالى
، لذلك لا يجوز أن يَجْنِيَ على نفسه أو على عضو من أعضائه إلاّ بحق ثابت شرعًا، كما لو وقع في جريمة ارتكبها توجب قصاصًا كالقتل أو حدًّا كالقطع أو الجرح فيقيم الحاكم عليه الحكم بما يستحقه، والله تعالى كرّم بني آدم وذلك يقتضي المحافظة على أبدانهم على نحو ما أمر الشرع
هذا، والعلماء المعاصرون اختلفوا في نقل جزء ثابت من الإنسان، وزرعه في بدن آخر على وجه الضرورة على أقوال، والأوفق -عندي- المنع من نقل أعضاء إنسان مطلقًا اللهم إلاّ إذا وُجدت الأعضاء مخزنة ومحفوظة في المستشفيات وأُخذت برضا أصحابها أحياءً كانوا أو بعد موتهم بناءً على الفتاوى المجيزة أو المفصّلة، فإنه -والحال هذه- يجوز على وجه الضرورة زرعُها في المريض تلافيًا لهلاكه لعدم جدوى بقاء العضو بدون استعمال
والعلمُ عند الله تعالى، وآخر دعوانا أنِ الحمد لله ربِّ العالمين، وصلى الله على نبيّنا محمّد وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلّم تسليمًا مكَّة في: ٢٣ رمضان ١٤٢٧ﻫ
الموافق ﻟ: ١٦ أكتوبر ٢٠٠٦م
Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss -الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس
Ibn Al-Qayyim رحمه الله dit dans son livre "Zad al-ma3ad" :
"Et telle était sa voie, il prolongeait ce pilier autant que le soujoud et celà est attesté dans tous les hadiths."
-Dans le hadith sahih, d'après Anas رضي اللّه عنه qui a dit :
"Le prophèteصلى الله عليه وسلمreste assis entre les deux prosternations longuement au point que nous nous disions : Il a été distrait !"
Et cette sounnah, la plupart des gens venus après la génération des compagnons رضي الله عنهم, l'ont délaissé.
-Ainsi Thabit disait :
"Anas faisait une chose que je vous ne vois pas faire : Il reste assis entre les deux prosternations à tel point que l'on disait : "Il a oublié ou il est distrait"".
Nous avons été informés du fait que certains commerçants, l’an passé, ont importé des cadeaux à l’occasion de la fête chrétienne célébrant le nouvel an grégorien.
Parmi ces cadeaux se trouvaient des sapins de Noël, que certains concitoyens achetaient afin de les offrir aux étrangers chrétiens vivant sur notre sol, et participaient de cette manière à leurs festivités.
Or ceci est une chose blâmable qu’il ne leur convenait pas d’accomplir.
Et nous n’avons aucun doute que vous êtes au courant du caractère illicite de ces agissements, et que vous êtes tout aussi informé du consensus des savants concernant l’interdiction de s’associer aux mécréants - qu’ils soient polythéistes, chrétiens ou juifs - dans leur festivités.
Nous espérons donc que vous interdirez à l’avenir l’importation de ce genre de cadeaux en notre pays, ou toute autre chose spécifique à leurs fêtes.
Question :
Certains musulmans participent aux fêtes des chrétiens.
Quels conseils leur prodigueriez-vous ?[2]
Réponse :
Il n’est pas permis au musulman et à la musulmane de participer aux fêtes des chrétiens, juifs et autres mécréants.
Il est même obligatoire de délaisser cela, car quiconque imite un peuple en fait partie.
D’ailleurs, le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a interdit de leur ressembler, ou de les imiter dans leur moeurs.
Il est donc du devoir du musulman et de la musulmane de prendre garde à cela.
Il ne leur est pas permis de les aider en quoi que ce soit, car ce sont des festivités contraires à la loi religieuse.
Il n’est donc pas permis d’y participer, ni de coopérer avec les organisateurs, ni de les aider en quoi que ce soit, serait-ce en leur proposant du thé, du café ou autre chose comme des ustensiles, etc...
A ce sujet, Allah - Glorifié soit-Il - a dit (traduction rapprochée) :
"Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition !" [3] .
Or le fait de participer avec les mécréants à leurs festivités est une forme d’entraide dans le péché et la transgression.
Question :
Ces jours-ci, le monde se prépare à accueillir le troisème millénaire, sujet que ressassent les journaux de façon insistante.
La question est la suivante : quelle est - selon vous - la position de l’Islam à ce sujet ?
Et comment doivent se préparer les musulmans pour accueillir ce nouveau millénaire ?
Wassalâmu ’Alaikoum Wa Rahmatullâh[4]
Au nom d’Allah, le Clément, Le Miséricordieux
Réponse :
Assalâmu ’Alaikoum Wa Rahmatullâh
Il ne convient pas aux musulmans d’accorder une importance à cet événement ou d’y prêter une quelconque attention, car aucune relation ne les lie à lui.
Le calendrier des musulmans est le calendrier hégirien, basé sur les meilleurs des événements, voire même l’événement le plus approprié pour débuter le calendrier islamique.
En effet, il s’agit d’une date qui les fait se souvenir du début de leur puissance, de la création de leur état et de la force de leur pouvoir.
Quant à ce que certaines personnes diffusent concernant l’événement prochain, tout ceci n’est que mensonge qui ne repose sur aucune source religieuse, intellectuelle ou empirique... excepté le fait qu’il s’agit d’une date qu’ils se sont fixés et à laquelle une certaine période se termine.
Quant à la connaissance de l’invisible, elle appartient à Allah seul.
Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :
"Dis : ‹Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Allah›. Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités"
Je demande à Allah le Très Haut de nous octroyer l’honneur par notre foi et la victoire sur nos ennemis.
Il est certes magnanime et généreux.
Déclaration du Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa [5] concernant la célébration du jour de l’an et en particulier concernant l’an 2000
Le plus grand bienfait qu’Allah ait accordé à Ses serviteurs est le bienfait de l’Islam et la guidée vers Sa voie droite.
De par Sa clémence, Allah, glorifié soit-Il, a rendu obligatoire à Ses serviteurs croyants de l’invoquer dans leurs prières afin qu’Il les guide, et de Lui demander ainsi d’atteindre la guidée vers la voie droite et de s’y tenir constamment.
Allah, Glorifié soit-Il, a décrit cette voie comme étant celle des gens qu’Allah a comblés de Ses bienfaits, parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les justes, et non pas celle des dévoyés parmi les juifs, les chrétiens et autres mécréants et polythéistes.
Partant, il est du devoir du musulman de reconnaître la valeur du bienfait d’Allah sur lui, et donc de Le remercier, glorifié soit-Il, par la parole, les actes et la croyance.
Il se doit aussi de veiller sur ce bienfait, de le protéger et de mettre en oeuvre les moyens permettant d’éviter sa disparition.
Toute personne clairvoyante dans la religion d’Allah, observant le monde d’aujourd’hui - dans lequel beaucoup de gens ne distinguent plus le vrai du faux - remarquera de façon évidente les efforts fournis par les ennemis de l’Islam pour anéantir les vrais principes [de cette religion], éteindre sa lumière, tenter d’en éloigner les musulmans, et de couper les liens les y rattachant, par tous les moyens possibles... sans parler des tentatives d’enlaidissement de l’image de l’Islam, et des accusations et mensonges qui lui sont attribués, afin d’éloigner toute l’humanité de la voie d’Allah et de la foi en ce qu’Il a révélé à Son Prophète Muhammad ibn Abdallah صلى الله عليه وسلم.
Ceci est confirmé par la parole d’Allah le Très Haut (traduction rapprochée) :
"Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. Et après que la vérité s’est manifestée à eux ? Pardonnez et oubliez jusqu’à ce qu’Allah fasse venir Son commandement. Allah est très certainement Omnipotent !" [6] .
Ainsi que Sa parole, glorifié soit-Il (traduction rapprochée) :
"Une partie des gens du Livre aurait bien voulu vous égarer. Or ils n’égarent qu’eux-mêmes ; et ils n’en sont pas conscients." [7] .
Allah, glorifié et exalté soit-Il, a aussi dit (traduction rapprochée) :
"Ô les croyants ! Si vous obéissez à ceux qui ne croient pas, il vous feront retourner en arrière. Et vous reviendrez perdants." [8]
Il a aussi dit (traduction rapprochée) :
"Dis : Ô gens du Livre, pourquoi obstruez-vous la voie d’Allah à celui qui a la foi, et pourquoi voulez-vous rendre cette voie tortueuse, alors que vous êtes témoins de la vérité ! Et Allah n’est pas inattentif à ce que vous faites."[9] , ainsi que bien d’autres versets.
Cependant, et malgré tous les efforts des mécréants, Allah, glorifié et exalté soit-Il, a promis de protéger Sa religion et Son livre. Ainsi, Allah, glorifié et exalté soit-Il, a dit (traduction rapprochée) :
"En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien." [10]
Nombreuses louanges à Allah !
De plus, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
"Il ne cessera d’exister un groupe de ma communauté sur la vérité et victorieux. Ceux qui les abandonnent ou divergent d’eux ne leur causeront aucun grief, et ce jusqu’à ce qu’arrive l’Heure".
Nombreuses louanges à Allah !
Et nous demandons à Allah, glorifié soit-Il, Lui, le Proche, Celui qui répond, de nous inclure dans ce groupe ainsi que nos frères musulmans.
Il est certes Magnanime et Généreux.
Le Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa voit et entend les grands préparatifs organisés par les communautés juives, par les communautés chrétiennes et par ceux qui, tombés sous leur influences, s’affilient pourtant à l’Islam , et l’importance toute particulière qu’ils accordent à l’an 2000, s’ouvrant sur le troisième millénaire selon le calendrier grégorien.
C’est pourquoi le Comité se voit dans la nécessité de conseiller et de clarifier pour l’ensemble des musulmans la réalité de cet événement, et le verdict de la loi religieuse purifiée à ce sujet.
Ceci afin que les musulmans soient clairvoyants concernant leur religion, et afin qu’ils prennent garde à ne pas dévier vers les égarements des communautés qui ont encouru la colère d’Allah et qui se sont égarées.
Nous disons donc :
-Premièrement : les juifs et les chrétiens placent en ce nouveau millénaire des espérances, prédisent des événements tragiques et des faits dont la réalisation est pratiquement inéluctable selon eux, car ils prétendent qu’elles sont le résultat de recherches et d’études.
De plus, ils mettent en relation certaines de leurs croyances avec ce nouveau millénaire, en prétendant que cela est issu de leurs livres falsifiés.
Or il est du devoir du musulman de n’accorder aucune importance à ces prétentions, et de ne pas s’y incliner.
En effet, il a dans le livre de Son Seigneur, glorifié soit-Il, et la Sounna de son prophète de quoi se passer de toute autre chose.
Quant aux théories et opinions en contradiction avec ces deux sources, ce ne peut être - dans le meilleur des cas - que jugement erroné.
-Deuxièmement : cet événement - ainsi que toute autre situation similaire - comporte nécessairement une part de tromperie, de fausseté dissimulatrice du vrai, d’invitation à la mécréance, à l’égarement, à la débauche et à l’incroyance.
On y voit aussi apparaître des choses blâmables du point de vue de la religion comme :
l’appel à l’unification des religions, la tentative de mettre l’Islam sur un pied d’égalité avec les autres croyances et dogmes vains, prendre la croix chrétienne comme moyen de bénédiction, permettre aux pratiques cultuelles mécréantes - qu’elles soient juives ou chrétiennes - de se manifester, et autres actes et propos qui impliquent de deux choses l’une : soit [on reconnaît que] les religions chrétiennes et juives, pourtant falsifiées et abrogées, permettent d’atteindre [la satisfaction] d’Allah, soit on apprécie certaines choses se trouvant dans ces religions qui contredisent la religion de l’Islam.
Or ceci n’est que mécréance en Allah, en Son messager صلى الله عليه وسلم et en l’Islam, par consensus de la communauté.
Sans parler du fait que c’est une tentative d’éloignement des musulmans de leur religion.
-Troisièmement : les preuves du Coran, de la Sounna et des récits authentiques sont extrêmement nombreuses concernant l’interdiction d’imiter les mécréants dans ce qui leur est spécifique, comme le fait de les imiter dans leurs fêtes et festivités.
De plus, le terme Îd (fête) est un nom global désignant une journée vénérée par les mécréants, qui se répète et se réitère régulièrement, ou bien un lieu sur lequel les mécréants organisent un rassemblement religieux.
Et tout acte qu’ils pratiquent en ces lieux ou durant ces journées fait partie de leurs festivités.
Ainsi, l’interdiction ne se limite pas à leurs fêtes, mais englobe aussi tout ce qu’ils vénèrent comme période ou lieu, et tous les actes qui s’y pratiquent, sans source aucune à ce sujet dans la religion de l’Islam.
Il en va de même pour les jours immédiatement précédents ou suivants qui sont comme des préparatifs sacrés à la fête, ainsi que l’a explicité Shaikh Al-Islâm ibn Taymiyyah, qu’Allah le Très Haut lui fasse miséricorde.
Comme preuve concernant l’interdiction d’imiter [les mécréants] dans leurs fêtes, on trouve la parole d’Allah le Très Haut :
"Ceux qui ne sont pas témoins du Zûr"[11] décrivant ainsi les caractéristiques des serviteurs d’Allah croyants.
En effet, un groupe de Salaf, dont Ibn Sîrîn, Mudjâhid et Ar-Rabî’ ibn Anas a expliqué que le terme Zûr désigne les fêtes des mécréants.
Il a d’ailleurs été authentiquement rapporté d’après Anas ibn Mâlik : lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم arriva à Médine, il remarqua que deux journées dans l’année étaient réservées aux jeux et divertissements.
Le Prophète demanda :
"Que représentent ces deux jours ?".
On lui répondit : "Ce sont deux jours durant lesquels nous nous amusions avant l’avènement de l’Islam".
Le Prophète déclara alors : "Allah les a remplacés pour vous par deux jours meilleurs : le jour de [la fête] Al-Adhâ et celui de [la fête] Al-Fitr." [12] .
Il a été authentiquement rapporté d’après Thâbit ibn Dahhâk :
"Du vivant du Prophèteصلى الله عليه وسلم, un homme avait fait le voeu de sacrifier une chamelle en un lieu nommé Buwânah.
Il se rendit chez le Prophète صلى الله عليه وسلم et lui dit : "J’ai fait le voeu de sacrifier une chamelle à Buwânah".
Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui dit alors : "S’y trouvait-il une idole de la période anté-islamique que les gens adoraient ?".
L’homme répondit : "non".
Le Prophète continua : "Y organisaient-ils leurs fêtes ?".
L’homme répondit : "non".
Le prophète conclut alors : "Respecte ton voeu, car il ne faut pas respecter un voeu de désobéissance à Allah, ni un voeu concernant une chose que l’on ne possède pas"[13]. .
’Umar ibn Al-Khattâb, qu’Allah l’agrée, a dit :
"Ne pénétrez pas dans les temples de polythéistes les jours de leurs fêtes, car le courroux d’Allah s’abat sur eux".
Il a aussi dit : "Eloignez-vous des ennemis d’Allah durant leurs fêtes".
’Abdullâh ibn ’Amru ibn Al-’Âs - qu’Allah les agrée tous deux - a dit :
"Quiconque construit une demeure en terre mécréante, célèbre leurs festivités[14], les imite et meurt dans cet état, sera ressuscité avec eux".
-Quatrièmement : il est interdit de célébrer les fêtes des mécréants pour de nombreuses autres raisons dont :
1- Les imiter dans certaines de leurs festivités provoque la joie et le contentement de leurs coeurs, et les aide ainsi à se complaire dans leur fausseté
2- La ressemblance et la similitude dans les choses apparentes engendrent - de manière perfide, graduelle et progressive - une certaine ressemblance et similitude internes, comme la diffusion de croyances erronées
3- Un des dégâts les plus importants causé par la participation à leurs festivités est que l’imitation des mécréants dans l’apparence engendre une certaine forme d’amitié, d’amour et d’alliance dans le coeur à leur égard.
Or l’amour et l’alliance des mécréants est contraire à la foi, comme l’a dit Allah le Très Haut (traduction rapprochée) :
" Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes."[15] .
Allah, glorifié soit-Il, a aussi dit (traduction rapprochée) :
"Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager..."[16] .
-Cinquièmement : en nous basant sur tout ce que nous venons de dire, il n’est pas permis au musulman croyant en Allah en tant que Seigneur, l’Islam en tant que religion, et Muhammad صلى الله عليه وسلم en tant que prophète et messager, de célébrer des fêtes qui n’ont aucune source dans la religion de l’Islam, comme ce soi-disant nouveau millénaire.
Il n’est pas permis d’y assister, ni d’y participer, ni d’aider à le célébrer par quelque moyen que ce soit, car il s’agit d’un péché et d’une transgression des limites établies par Allah.
Or Allah le Très Haut dit (traduction rapprochée) :
"Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition !"[17]
-Sixièmement : il n’est pas permis au musulman de s’entraider avec les mécréants dans la célébration de leurs fêtes, quelle que soit la forme que peut revêtir cette aide, comme le fait de l’annoncer et le proclamer, et en particulier concernant le nouveau millénaire.
Il n’est pas permis d’y inviter les gens, quel que soit le moyen utilisé : que ce soit dans les médias, par la vente d’horloges, de calendriers spécifiques, de vêtements et d’ustensiles souvenirs, d’impression de cartes et de cahiers scolaires, par l’organisation de soldes commerciales et de distribution de cadeaux à cette occasion, par l’organisation d’activités sportives, ou par la diffusion de tout symbole spécifique à ces fêtes.
-Septièmement : il n’est pas permis au musulman de considérer les fêtes des mécréants - et en particulier celle du nouveau millénaire - comme étant une occasion de se réjouir ou un moment béni, au point de décréter ces journées comme fériées, de les choisir spécifiquement pour établir les contrats de mariage, débuter une activité commerciale, inaugurer le début d’un projet, etc...
Il n’est pas permis d’accorder une spécifité à ces jours par rapport au reste des jours de l’année.
En effet, ces jours sont identiques aux autres jours, leur accorder une spécificité n’est qu’une croyance erronée qui n’apporte rien de plus à ces jours... et le fait même d’avoir une certaine croyance en ces jours n’est que péché sur péché, qu’Allah nous protège et nous préserve.
-Huitièmement : il n’est pas permis au musulman de souhaiter bonnes fêtes aux mécréants, car c’est une forme de satisfaction envers l’état de fausseté dans lequel ils se débattent, en plus d’être un moyen de les réjouir.
Ibn Al-Qayyim - qu’Allah le Très Haut lui fasse miséricorde - a dit :
"Quant aux félicitations adressées à l’occasion d’événements religieux mécréants spécifiques à eux, cela est interdit par consensus, comme le fait de leur souhaiter bonnes fêtes ou bon carême en leur disant : "Bénie soit votre fête" ou "Que cette fête soit pour vous source de réjouissances" etc... Une personne qui tient de tels propos, même si elle évite la mécréance, n’en commet pas moins un acte interdit, aussi grave que si elle les avait félicités de s’être prosternés devant un crucifix. Ceci est même un péché plus grave encore auprès d’Allah et plus ignoble que le fait de féliciter une personne pour avoir bu du vin, tuer autrui, commis l’adultère ou autre. Or beaucoup de personnes, qui font bien peu de cas de leur religion, agissent de la sorte sans se rendre compte de la gravité de leur acte. Ainsi, quiconque félicite une personne pour avoir commis un péché, une innovation ou un acte de mécréance s’expose à la malédiction et la colère d’Allah".
Fin de citation.
-Neuvièmement : c’est un honneur pour les musulmans que de se conformer au calendrier qui prend pour date de début l’exode de leur Prophète Muhammad صلى الله عليه وسلم.
Ce calendrier a été accepté par les Compagnons - qu’Allah les agrée - de façon consensuelle.
Ils se sont basés dessus sans célébrer de nouvel an hégirien, et les musulmans héritent de ce calendrier depuis quatorze siècles, et ce, jusqu’au jour d’aujourd’hui.
C’est pourquoi il n’est pas permis au musulman de se détourner du calendrier hégirien pour adopter des calendriers d’autres communautés sur cette terre, comme le calendrier grégorien.
En effet, ceci revient à échanger le meilleur pour le moins bon.
En conclusion, nous conseillons à tous nos frères musulmans de craindre Allah comme il se doit, d’agir dans Son obéissance et de s’éloigner de Sa désobéissance, de s’y encourager mutuellement ainsi qu’à la patience.
Que tout croyant désirant conseiller son âme en bien, et soucieux de la sauver de la colère d’Allah et de Sa malédiction dans ce bas-monde et dans l’au-delà multiplie les efforts dans l’acquisition de la science et de la foi.
Qu’il choisisse Allah comme guide, soutien, juge et maître... quel excellent Maître !
Et quel excellent Soutien !
Et Ton Seigneur suffit comme Guide et Soutien. Que chaque musulman invoque Allah à comme le faisait le Prophète صلى الله عليه وسلم :
"Ô Allah ! Seigneur de Djibrîl, de Mikâ’îl et de Isrâfîl, Créateur des cieux et de la terre, Connaisseur de l’invisible et du visible, c’est Toi qui juge entre Tes serviteurs concernant leurs divergences.
Guide-moi vers la vérité sujette à divergence - par Ta permission - car Tu guides qui Tu veux vers la voie droite".
Louange à Allah, Seigneur des mondes, et que la bénédiction d’Allah soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons. [1] Fatwa du Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh (ancien Mufti d’Arabie Saoudite) concernant l’interdiction de participer aux fêtes des mécréants (voir Majmu’ Fatâwa Ash-Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh, vol.3 p.105). Il s’agit d’une lettre destinée aux autorités saoudiennes. [2] Fatwa de Shaikh ibn Bâz concernant l’interdiction de participer aux festivités des mécréants. (Voir Madjmû’ Fatâwâs wa maqâlât mutanawwi’ah vol.6 p.405) [3] Sourate Al-Mâidah verset 2 [4] Fatwa du Shaikh Muhammad ibn Sâlih Al-’Uthaymîn (datant du 7/8/1420, soit le 16/11/1999) [5] Le Président : ’Abdul’Azîz ibn ’Abdullâh ibn Muhammad Âli Shaikh ;
Membre du Comité : ’Abdullâh ibn ’Abdurrahmân Al-Ghudayyân
Membre du Comité : Sâlih ibn Fawzân Al-Fawzân
Membre du Comité : Bakr ibn ’Abdillâh Abû Zayd [6] Al-Baqarah ; verset 109 [7] Sourate Âli ’Imrân verset 69 [8] Sourate Âli ’Imrân verset 149 [9] Sourate Âli ’Imrân verset 99 [10] Sourate Al-Hijr verset 10 [11] Sourate Al-Furqân verset 72 [12] Rapporté par l’Imâm Ahmad, Abû Dâwûd, An-Nasâ’î avec une chaîne de transmission authentique [13] Rapporté par Abû Dâwûd avec une chaîne de transmission authentique [14] Abdullâh ibn ’Amru ibn Al-’Âs cite nommément An-Nayrûz et Al-Mahardjân qui sont deux fêtes célébrées par les perses [15] Sourate Al-Mâidah verset 55 [16] Sourate Al-Mudjâdalah verset 22 [17] Sourate Al-Mâidah verset 2
Majmu’ Fatâwa Ash-Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh, vol.3 p.105 ; Madjmû’ Fatâwâs wa maqâlât mutanawwi’ah vol.6 p.405
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Cheikh Mohamed Ibn Ibrahim Al Cheikh - الشيخ محمد بن إبراهيم آل الشيخ
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine -الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Comité permanent [des savants] de l'Ifta -اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Un Chrétien et son épouse ont voulu se convertir à l'Islam.
Alors, le frère qui a demandé cette Fatwa leur a dit qu'il leur faut se laver, prononcer les deux attestations de foi, avec volonté et soumission et se circoncire.
Ce frère demande si cela est correct ou non.
Il vous prie également de lui citer ce que disent les Pieux Prédécesseurs (As-Salafs us-Salih) à ce sujet ainsi que les démarches qui étaient effectuées lorsqu'un mécréant embrassait l'Islam à l'époque du Prophète (صلى الله عليه وسلم).
Veuillez nous éclairer !
Réponse :
Les démarches que suivait le Prophète (صلى الله عليه وسلم) pour inviter les mécréants à l'Islam étaient comme suit :
-Il commence par leur demander d'attester qu'il n'y pas d'autre divinité digne d'être adorée en dehors d'Allâh et que Mohammad est l'Envoyé d'Allâh.
-Puis, quand ils l'acceptaient, il leur introduisait les autres préceptes de la Sharia, selon leur priorité, ainsi que ce qu'impliquent les situations.
Parmi les hadiths qui ont été énoncés à ce sujet, figure celui rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, d'après Ibn `Abbâs (رضي الله عنه) :
« Lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) envoya Mu`âdh au Yémen, il lui dit : « Tu iras chez des gens du Livre, invite-les d'abord à attester qu'il n'y a d'autre divinité digne d'être adorée en dehors d'Allâh (Lâ Ilaha Illa’Llah) ».
(Rapporté par Al-Bukhari n°1458 et Muslim n°19)
Et dans une autre version : « Appelle-les qu’ils attestent exclusivement l'adoration à Allâh.
Et s’ils t’obéissent en cela fait-leur savoir qu'Allâh leur a imposé cinq prières par jour et nuit; et s'ils répondaient à cela informe-les qu'Allâh leur a prescrit une aumône qu'on prélève du bien de leurs riches pour la dépenser aux pauvres.
S'ils croyaient à cela, méfie-toi de toucher à leurs biens précieux; et redoute l'invocation de l'opprimé; car rien ne l'empêche de parvenir à Allâh. »
(Rapporté par Al-Bukhari n°1395 et Muslim n°19)
Il y a également un autre hadith rapporté par Al-Bukhârî et Muslim d'après Sahl Ibn Sa`d As-Sâ`idî (رضي الله عنه), lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a donné l’étendard de l'armée islamique à `Alî (رضي الله عنه) lors de la conquête de Khaybar, il lui a dit:
« Rends-toi chez eux, sois calme jusqu'à ce que tu sois arrivé à leurs positions !
Lorsque tu arrives, invite-les à l'Islam et informe-les de leurs devoirs envers Allâh.
Par Allâh !
Si Allâh guide une seule personne grâce à toi, cela t'est bien meilleur que la possession des chameaux roux. »
(Rapporté par Al-Bukhari n°4210 et Muslim n°2406)
Et dans une autre version : « Appelle-les qu'ils attestent qu’il n’y a d’autre divinité qu'Allâh et que Mohammad est l'Envoyé d'Allâh. »
(Rapporté par Al-Bukhari n°1496)
-D'autre part, les avis des Pieux Prédécesseurs ont divergé sur la nécessité de se laver pour un mécréant qui veut se convertir à l'Islam.
Les Imams Mâlik, Ahmad et Abû Thawr (رحمهم الله), sont d'avis que c'est obligatoire.
Ils s'appuient sur le hadith rapporté par Abû Dâwud et An-Nasâ'î d'après Qays Ibn ’Asim (رضي الله عنه) qui a dit:
« Je suis venu trouver le Prophète (صلى الله عليه وسلم) pour embrasser l'Islam. Il m' a alors enjoint de me laver avec de l'eau et du jujubier. »
(Rapporté par At-Tirmidhi n°605, Abû Dawud n°355, An-Nasâ’î n°188, Ahmad 5/61 et authentifié par Al-Albani dans son tahqiq et « Al-mishkat » n°517)
Or, l'ordre implique l'obligation.
Selon Ash-Shâfi`î et une partie des Hanbalites, il lui est seulement recommandé de se laver, sauf s'il se trouvait en état d'impureté majeure (janâba) avant sa conversion à l'Islam.
Dans ce cas, il lui est obligatoire de se laver.
Pour Abû Hanîfa, il ne lui est jamais obligatoire de se laver, dans n'importe quel cas.
Il lui est donc permis de se laver, conformément à ce hadith ainsi qu'aux autres comportant ce sens.
-Quant à la circoncision, elle est obligatoire pour les hommes et recommandée pour les femmes.
Mais, il vaut mieux ne pas le demander à celui qui compte se convertir à l'Islam dès le premier jour.
Il convient de le retarder jusqu'à ce que l'Islam soit bien enraciné dans son cœur et que son esprit se trouve rassuré vis-à-vis de cette religion, et ce pour que la perspective de la circoncision ne le détourne point de l'Islam.
Ainsi, ce que ce frère a demandé à ce Chrétien et sa femme, lors de leur conversion à l'Islam, est correct.
Qu'Allâh vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
Fatwa du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ' - vol.3 p.382-383 n°1557
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س: أن نصرانيًّا وزوجته أرادا الدخول في الإِسلام فأمرهما مقدم الاستفتاء بغسل البدن وبالنطق بالشهادتين عن طوع ورضا واستسلام، والختان، ويسأل هل هذا صحيح أو لا، ويرجو الكتابة إليه بأقوال السلف في ذلك وبالكيفية التي كانت تجري لدخول الكافر في الإِسلام في عهد النبي صلى الله عليه وسلم؟
ج: إن طريقة رسول الله صلى الله عليه وسلم في دعوة الكفار إلى الإِسلام أن يأمرهم بشهادة أن لا إله إلاَّ الله وأن محمدًا رسول الله، فإن هم أجابوه إلى ذلك دعاهم إلى بقية شرائع الإِسلام حسب أهميتها وما تقتضيه الأحوال، ومما ورد في ذلك ما رواه البخاري ومسلم عن ابن عباس رضي الله عنهما أن رسول الله صلى الله عليه وسلم لما بعث معاذًا إلى اليمن قال له: إنك تأتي قومًا من أهل الكتاب فليكن أول ما تدعوهم إليه شهادة أن لا إله إلاَّ الله وفي رواية: إلى أن يوحدوا الله فإن هم أطاعوك لذلك فأعلمهم أن الله افترض عليهم خمس صلوات في كل يوم وليلة، فإن هم أطاعوك لذلك فأعلمهم أن الله افترض عليهم صدقة تؤخذ من أغنيائهم وترد على فقرائهم، فإن هم أطاعوك لذلك فإياك وكرائم أموالهم، واتق دعوة المظلوم فإنه ليس بينها وبين الله حجاب ، ومن ذلك ما رواه البخاري ومسلم عن سهل بن سعد الساعدي: أن النبي صلى الله عليه وسلم قال لعلي رضي الله عنه حينما أعطاه الراية يوم خيبر: انفذ على رسلك حتى تنزل بساحتهم ثم ادعهم إلى الإِسلام وأخبرهم بما يجب عليهم من حق الله تعالى فيه، فوالله لأن يهدي الله بك رجلاً واحدًا خير لك من حمر النعم ، وفي رواية أخرى: فادعهم إلى أن يشهدوا أن لا إله إلاَّ الله، وأن محمدًا رسول الله
وقد اختلف السلف في حكم الغسل بالنسبة لمن كان كافرًا
فأسلم فقال بوجوبه: مالك وأحمد وأبو ثور رحمهم الله؛ لما رواه أبو داود والنسائي عن قيس بن عاصم رضي الله عنه قال: أتيت النبي صلى الله عليه وسلم أريد الإِسلام فأمرني أن أغتسل بماء وسدر ، والأمر يقتضي الوجوب
قال الشافعي وبعض الحنابلة: يستحب أن يغتسل إلاَّ أن يكون قد حدثت به جنابة زمن كفره فيجب عليه الغسل، وقال أبو حنيفة: لا يجب عليه الغسل بحال وبكل حال، فالمشروع له الغسل لهذا الحديث ولما جاء في معناه
وأما الختان فواجب على الرجال ومكرمة في حق النساء، لكن لو أخرت دعوة من رغب في الإِسلام إلى الختان بعض الوقت حتى يستقر الإِسلام في قلبه ويطمئن إليه لكان حسنًا خشية أن تكون المبادرة بدعوته إلى الختان منفرة له من الإِسلام
وعلى هذا فما أمرت به الرجل وزوجته عند إسلامهما صحيح
وبالله التوفيق. وصلى الله على نبينا محمد، وآله وصحبه وسلم
(1557 اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإِفتاء الجزء رقم 3 الصفحة رقم 382-383 الفتوى رقم)
Comité permanent [des savants] de l'Ifta -اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Les musulmans qui vivent dans les pays mécréants comme aux Etats-Unis, en Angleterre et ailleurs font du commerce avec les mécréants ; J’ignore le jugement de l’islam à ce sujet ?
Réponse :
Lorsque le prophète صلى الله عليه وسلم est mort, son bouclier était auprès d’un juif... Ainsi ce qui est interdit est l’alliance alors que l’achat et la vente sont permis.
De même, le Prophète صلى الله عليه وسلم acheta des moutons chez un polythéiste qu’il distribua à ses compagnons ; Ainsi ce qui est interdit est l’alliance avec eux, leur amour et leur donner victoire sur les musulmans.
Mais il n’y a aucun mal au fait que le musulman achète d’un mécréant ou qu’il lui vende quelque chose ou qu’il dépose une chose chez eux, sachant que même le Prophète صلى الله عليه وسلم mangea la nourriture d’un juif.
Et leur nourriture nous est licite comme l’a dit Allâh سبحانه (traduction rapprochée) :
«Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise.» (Sourate El-Maida verset 5)
Tome 19 page 60
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حكم التعامل مع الكفار بيعاً وشراء
الذين يعيشون في بلاد الكفر في أمريكا وبريطانيا وغيرها يتعاملون مع الكفار، ما أدري ما الحكم في ذلك؟
[1]
النبي صلى الله عليه وسلم مات ودرعه مرهون عند يهودي، والمحرم الموالاة، أما البيع والشراء فما فيه شيء، اشترى صلى الله عليه وسلم من وثني أغناماً، ووزعها على أصحابه صلى الله عليه وسلم
وإنما المحرم موالاتهم ومحبتهم، ونصرهم على المسلمين، أما كون المسلم يشتري منهم ويبيع عليهم، أو يضع عندهم حاجة، فما في ذلك بأس، حتى النبي صلى الله عليه وسلم أكل طعام اليهود، وطعامهم حل لنا، كما قال سبحانه
Y a-t-il une différence entre al-Firqatou Nadjiya (la fraction sauvée) et at-Tayfa Mansoura (le groupe victorieux) ?
Réponse :
Absolument pas !
Al-Firqatou Nadjiya est Mansoura (victorieuse).
Elle n'est pas Nadjiya (sauvée) sauf si elle est Mansoura (victorieuse), et elle n'est pas Mansoura (victorieuse) sauf si elle est Nadjiya (sauvée).
Ce sont ses attributs : Ahlous Sounnah Wal-Djama'ah, al-Firqatou Nadjiya, at-Tayfa Mansoura.
Et quiconque désire différencier ces attributs et désigner certains avec tel attribut et d'autres avec tel attribut, alors, il désire diviser Ahlous Sounnah Wal-Djama'ah.
Ainsi, il en désigne certains d'entre eux comme al-Firqatou Nadjiya et d'autres comme at-Tayfa Mansoura.
Ceci est une erreur, car ils ne sont qu'un groupe.
Tous les attributs exemplaires et les éloges sont rassemblés chez eux.
Et ils sont Ahlous Sounnah Wal-Djama'ah, et ils sont al-Firqatou Nadjiya, et ils sont at-Tayfa Mansoura.
Ils sont ceux qui restent sur la vérité jusqu'à l'établissement de l'Heure (al-Baqoona 'Ala al-Haqqi illa Qiyaam as-Sa'a) et ils sont les étrangers à la fin des temps (al-Ghourabaa' Fi Aakhir az-Zamaan).
Conférence donnée par le Cheikh dans la mosquée du Roi Fahd, à Taïf, le 03 / 03 / 1415 H
Tiré du site : tazkiyah.org
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان