Tu es le bienvenu Ô ramadan ! (vidéo)
Toutes les louanges sont à Allah pour Ses Faveurs et Sa bonté.
Et le Prophète صلى الله عليه وسلم avait l’habitude d’annoncer à ses Compagnons la bonne nouvelle de l’arrivée de Ramadhân, et il leur expliquait ses vertus en disant :
« Ô gens, un mois important et béni vous est venu. »
Le Prophète صلى الله عليه وسلم avait également l’habitude d’encourager ses Compagnons à l’effort dans les bonnes actions, obligatoires ou surérogatoires, comme les prières et les aumônes, se montrer bon et bienfaisant, être patient face à l’obéissance à Allah, passer sa journée à jeûner, sa nuit à prier et des heures à réciter le Quran et à faire du dhikr d’Allah.
Ne perdez donc pas votre temps en étant négligeant et en délaissant [les bonnes œuvres], comme les malheureux qui ont oublié Allah, alors Il leur a fait oublié leurs propres personnes. Ils ne tirent aucun bénéfice des occasions de faire le bien, ni ne réalisent leur sacralité ou ne connaissent leur valeur.
Beaucoup de gens ne connaissent rien de ce mois excepté que c’est un mois de nourritures et de boissons variées.
Alors ils exagèrent en donnant à leurs âmes ce dont elles ont envie, et en achetant de la nourriture et boissons appétissantes.
Il est connu que l’excès de nourriture et de boisson amène la personne à être paresseuse dans les actes d’adoration.
Il est donc demandé au musulman de diminuer la prise de nourriture et de boisson, de telle sorte qu’il soit dynamique pour accomplir les actes d’obéissance.
Et certaines personnes ne connaissent le mois de Ramadhân qu’en tant que mois où l’on dort la journée et où l’on reste éveillé la nuit en faisant des choses qui n’ont aucun bénéfice et qui causent du tord.
Ils veillent presque toute la nuit ou entièrement, puis dorment la journée même pendant les heures de prières obligatoires.
Ils ne vont donc pas prier avec l’assemblée des prieurs et ne prient pas à l’heure prescrite.
Un autre groupe de gens s’assoient devant la table servie lorsque c’est l’heure de rompre le jeûne et délaissent ainsi la prière du Maghrib en groupe.
Ces types de gens ne connaissent pas la valeur du mois de Ramadhân, et ne s’empêchent pas de violer sa sacralité avec des veillées interdites, le délaissement des obligations, et l’accomplissement des interdits.
A coté de ces personnes, on trouve ceux qui ne voient en Ramadhân qu’une opportunité de faire du business, exposer leurs marchandises et la recherche de ce bas-monde éphémère.
Ils sont donc très actifs dans la vente et l’achat, remplissant les marchés et désertant les mosquées. Et lorsqu’ils vont à la mosquée, ils sont pressés et stressés.
Ils ne sont pas détendus car ils ont laissé la prunelle de leurs yeux dans les marchés.
Il y a un autre type de personnes qui considèrent Ramadhân uniquement comme une période de mendicité dans les mosquées et les rues.
Ils passent la plupart de leur temps à faire des va-et-vient, se déplacer d’un pays à un autre afin de récolter de l’argent en faisant la manche et en se présentant comme des nécessiteux alors qu’ils sont riches, ou comme des handicapés alors qu’ils sont en bonne santé !
Ils nient la bénédiction d’Allah sur eux en richesses et santé, et prennent les biens des gens injustement.
Et ils perdent leur temps précieux dans des choses qui leur sont nuisibles. Ramadhân n’a donc pas de vertu particulière pour ces gens.
Ô Serviteurs d’Allah ! Le Prophète صلى الله عليه وسلم avait l’habitude de faire en ce mois plus d’efforts qu’il n’en faisait les autres mois.
Et même s’il était assidu dans l’adoration en tous temps, il s’adonnait durant ce mois à beaucoup de responsabilités qui étaient en réalité des actes d’adoration, mais il laissait les actes préférables pour d’autres plus préférables.
Les Salafs ont suivi cet exemple, et ce mois était l’occasion d’ambitions plus hautes, ils s’adonnaient aux bonnes œuvres, passaient leur nuit en Tahajjud et leur journée à jeûner, à faire du dhikr, et à réciter le Quran.
Ils fréquentaient les mosquées pour faire ces actes.
Nous devons donc comparer notre situation à la leur et voir quelle est la limite de nos capacités en ce mois.
Et nous devons savoir que tout comme les bonnes actions sont multipliées durant ce mois, alors, les mauvaises œuvres sont d’autant plus graves et leur châtiment plus dur.
Nous devons donc craindre Allah (subhanahu wa ta’ala) et magnifier la sacralité de ce mois.
"Voilà (ce qui doit être observé) et quiconque prend en haute considération les limites sacrées d’Allah cela lui sera meilleur auprès de son Seigneur." [Sourate Al-Hajj,verset 30]
Qu’Allah nous accorde la possibilité d’avoir des bonnes paroles et actions.
Que la paix et les bénédictions soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.
Ittihaaf Ahlil-Imaan bi Duroos Shahri Ramadaan de Shaikh Salih al-Fawzân
Traduit à partir de Al-Ibaanah.com et du texte en arabe sur www.alfuzan.net
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Dans son excellent livre Salât Al-Jama'a, shaikh Sadlân expose quelques innovations courantes pendant la prière de tarawih.
certains vont dans des mosquées très éloignées perdant ainsi beaucoup de temps qu'il aurait pu consacrer à se rendre tôt dans sa mosquée, à être au premier rang, cela aurait meilleur pour lui.
(Comme tous se rendent au même endroit), il y a de la foule, et il peut lui arriver des choses (mauvaises) ou être en retard pour la prière.
En faisant cela il perd l'occasion de rencontrer ses voisins et les gens de sa mosquée.
En se réunissant dans une seule mosquée, cela peut amener l'ostentation et atteindre même l'imam qui voit tous ces gens se rassembler autour de lui.
●L'invocation de la fin de la récitation du Qur'an dans la prière.
Certains imams exagèrent en cela, et écrivent des invocations comme des chansons ou de la prose, en pleurant, faisant pleurer, se recueillant, changeant leur voix d'une manière qui n'était pas la leur dans la récitation du Qur'an qui si il avait été révélé sur une montagne elle se serait effondrée par crainte d'Allah (c'est-à-dire que tout ce qu'ils font comme pleurs et crainte dans la du'a ils ne le font pas en lisant le Qur'an).
Alors qu'il n'y a aucune preuve authentique sur le fait de faire du'a à la fin de la récitation du Qur'an dans la prière, ni du prophète (salallahu' alayhi wasalam), ni des califes bien guidés.
Ils ont pris cela des actes des salafs qui le faisaient en dehors la prière, et du fait que l'on peut invoquer de manière générale...
(En plus) ces invocations sont très longues, alors que s'ils avaient fait dans la prière quelques invocations courtes et générales et qu'ils avaient invoquaient en dehors de la prière comme l'ont fait certains salafs cela aurait été mieux.
Encore qu'il est meilleur de laisser ces deux choses et de rester sur ce sur quoi étaient les salafs de cette communauté parmi les compagnons et ceux qui les ont suivi dans l'excellence.
Source : Salât Al-Jamâ'a : hukmuha wa ahkâmuha (p.86-92) - صلاة الجماعة حكمها وأحكامها
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SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allah le préserve) a rappelé que la prière nocturne légiférée à notre Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) dans le mois bénit de Ramadhân est une Sounnah avérée.
Cette prière est donc une Sounnah avérée, et le musulman ne doit pas la délaisser.
Concernant le nombre d’unité pour cette prière, il n’a pas été certifié un nombre précis du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) sur cela, c’est pourquoi l’affaire reste souple.
SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a dit :
« Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a prié vingt unités de prière comme cela est bien connu du dogme de pensée de Ahmad et ach-Châfi’î.
Il a aussi prié trente six unités de prière comme cela est connu dans le dogme de Mâlik.
Et il a aussi prié onze et treize unités de prière.
Tout cela est donc bon. Il augmentait ou diminuait les unités de prière selon son allongement ou son raccourcissement.
Lorsque ‘Oumar (radhiallâhu ‘anhu) a réuni les gens autour de Oubay, ils ont prié vingt unités de prière. Certains des compagnons priaient moins que cela et d’autres en priaient plus.
Et les limites liées à son nombre n’a pas de texte précis dans la législation.
Beaucoup d’imâms de mosquées dans leur prière du « Tarâwih » prient sans méditer sur celle-ci, et ils ne se posent pas sereinement dans la génuflexion et la prosternation. Alors que le fait de se poser sereinement dans la prière est un pilier.
Ce qi est demandé dans la prière, c’est d’avoir le cœur présent entre les mains d’Allâh – Ta’âla. »
SHeikh al-Islâm ajoute :
« Certes Allâh réprimande ceux qui récitent le Qor’ân sans en comprendre son sens.
Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :
« Et il y a parmi eux des illettrés qui ne savent rien du Livre hormis des prétentions et ils ne font que des conjectures » [Coran, 2/78]
Ce qui veut dire, une récitation sans compréhension.
Ce qui est voulu dans la révélation du Qor’ân, c’est la compréhension de son sens ainsi que son application, et non pas seulement la récitation. »
Certains imâms de mosquées ne prient pas le « Tarâwih » de manière légiférée, cela au point qu’ils accélèrent la récitation tellement rapidement qu’ils causent du tort aux règles authentiques du Qor’ân.
Ils ne respectent pas la pose sereine dans la position debout, dans la génufléxion, dans la prosternation en prière qui est pourtant un pilier.
Kitâb « Al-Moulakhas al-Fiqihî » - p.132-134
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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Question :
Celui qui l’abandonne devient mécréant et sort de l’islam.
(9) Ibn-Bâz, Fadhâ’il Ramadhân (Les vertus du Ramadhân, rassemblé par Abdur-Razzâq Hassan), p. 15.
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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
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Abû Huraira (radiallahu ‘anhu) a rapporté que le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit :
" Toute action du fils d’Adam sera multipliée de dix à sept cents fois.
Allah, Puissant et Sublime, a dit : " Sauf le jeûne, car il est pour Moi et Je le récompenserai.
Il abandonne ses désirs et sa nourriture pour Moi.
Il y a deux joies pour le jeûneur.
Lorsqu’il rompt son jeûne et lorsqu’il rencontre Son Seigneur.
Et l’haleine du jeûneur est plus agréable à Allah que l'odeur du musc. " [1]
Ce hadith est la preuve de la vertu du jeûne et du rang qu'il possède auprès d’Allah. Quatre de ses nombreuses vertus apparaissent dans ce hadith et elles sont :
-Les jeûneurs recevront leur récompense complète sans compter, chaque bonne action sera récompensé de dix à sept cents fois, sauf le jeûne.
En effet, sa récompense n'est pas limitée à ce nombre, mais Allah le récompensera comme Il veut. Ceci parce que le jeûne est (parmi les formes de) patience et Allah a exposé (traduction rapprochée) :
" La terre d’Allah est vaste et les endurants auront leur pleine récompense sans compter " [2]
Al-Awza'i dit de ce verset :
" Il ni sera pesé pour eux, ni mesuré, mais plutôt il leur sera simplement servi comme la nourriture est servie. " [3]
-En effet Allah a lié le jeûne à Lui, à la forme conjonctive, par dessus tout autre type d'actes.
Et ce lien est suffisant pour montrer son statut noble. Ceci, et Allah est plus savant, est dû au fait qu’il englobe toute la journée.
Ainsi, on peut constater que le jeûneur a négligé ses désirs, tandis que son âme languit constamment après eux.
Ceci, dans la durée, n'est pas trouvé ailleurs que dans le jeûne, particulièrement les jours d'été en raison de leur longueur et de la chaleur.
Le refus de l'individu des choses qu'il désire est un acte d'adoration, qui sera récompensé.
Ceci parce que le jeûne est un secret entre le serviteur et son Seigneur.
Personne ne le connaît sauf Allah, le Très-Haut.
C'est une action (cachée) intérieure, qui ne peut être vu de la création, ainsi riya'(l’ostentation) ne peut pas y entrer.
-Quand celui qui jeûne rencontrera son Seigneur, il sera enchanté par son jeûne en raison de ce qu'il verra comme abondance, bonne position et récompense dus à l’acceptation de son jeûne, qu'Allah lui a accordé en premier lieu.
Quant à sa joie lorsqu’il rompt le jeûne, elle est due à l'achèvement de l'acte d'adoration et qu’il (le jeûne) est libre du mal et des choses interdites.
Ceci est parmi les types de joie louées puisque c'est une joie qui émane de l'obéissance à Allah et de l'achèvement du jeûne, en raison de la grande récompense promise.
Comme Allah dit (traduction rapprochée) :
Certes, Allah est le Seul à garantir le succès.
Source : www.sh-rajhi.com
Parmi les règles du jeûne - règles n°18 –
Traduction rapprochée par Ibn Hamza Al Djazairy - 21 Ramadan, 1428 / 03-10-2007
صوم الشيخ الكبير والمرأة الكبيرة والمريض الذي لا يرجى برؤه
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Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله الراجحي
Question :
J’ai lu dans le livre «La description du jeûne du prophète durant le mois de Ramadan», de Salim Hilali et ‘Ali Hasssan ‘Abdul-Hamid que la femme enceinte et celle qui allaite, si elles craignent pour leur vie ou celle de leur enfant, rompent leur jeûne et nourrissent (en guise d’expiation) pour chaque jour non-jeûné une personne indigente, sans avoir à accomplir ce jeûne ultérieurement.
Quelle est la véracité de ces propos ?
Nous espérons une explication qu’Allah vous récompense par un bien.
Réponse :
Il ne leur est pas demandé de repousser ultérieurement leur jeûne, mais il leur est demandé, en guise d’expiation, de nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné.
Telle est la réponse, la bonne réponse.
Quant à la condition citée, qui est : «Si la femme enceinte ou la femme qui allaite craint pour sa vie ou celle de son enfant», cette condition a été établie à partir d’efforts personnels de certains savants.
Elle ne peut être imposée à la femme enceinte ou la femme qui allaite car le prophète صلى الله عليه وآله وسلم a dit :
«Allah, l’Exalté, a dispensé de jeûne la femme enceinte et la femme qui allaite».
Ibn ‘Abass a commenté le verset (traduction rapprochée) :
«Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, jeûnera (plus tard) un nombre égal de jours. Et à ceux qui ne peuvent jeûner qu’avec difficulté, incombe, en expiation, de nourrir un pauvre».
Il a dit : «La femme enceinte et la femme qui allaite doivent nourrir un pauvre».
La condition précédemment citée est ici inexistante : que la femme enceinte ou celle qui allaite craint pour sa vie ou celle de son enfant.
En résumé : Il est donc permis à toute femme enceinte et à toute femme qui allaite de rompre son jeûne mais elles doivent en guise d’expiation nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné et elles ne sont pas tenues d’accomplir leur jeûne ultérieurement.
Fatwa extraite de la cassette numéro 25/2, face A.
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يقول السائل : قرأت في كتاب: "صفة صوم النبي صلى الله عليه وسلم في رمضان" لمؤلفه: سليم الهلالي؛ أن الحامل والمرضع إذا خافتا على نفسيهما أو ولديهما أفطرتا وأطعمتا عن كل يوم مسكيناً، ولا يجب عليها القضاء، فما صحة هذا القول ؟ نرجو التوضيح
الجواب : لا يجب عليها القضاء وإنما يجب عليها الكفارة عن كل يوم مسكيناً، هذا الجواب الصحيح، أما الاشتراط المذكور؛ وهو إذا خافت الحامل والمرضع على نفسيهما أو ولديهما! هذا الشرط إنما هو اجتهاد من بعض العلماء لا تكلف به الحامل أو المرضع
لأن النبي صلى الله عليه وآله وسلم قد قال
إن الله - تبارك وتعالى- قد وضع الصيام عن الحامل والمرضع
ثم قال ابن عباس في تفسير قوله تعالى
فَمَن كَانَ مِنكُم مَّرِيضَاً أَوْ عَلَى سَفَرٍ فَعِدَّةٌ مِّنْ أَيَّامٍ أُخَرٍ وَعَلَى الَّذِينَ يُطِيقُونَهُ فِدْيَةٌ طَعَامُ مِسْكِين
قال ابن عباس رضي الله عنه
أن الحامل والمرضع عليها الإطعام
أي لا يوجد هناك الشرط المذكور آنفاً؛ أن تخاف الحامل أو المرضع على نفسها أو على ولدها
خلاصة الجواب: يجوز لكل حامل ولكل مرضع أن تفطر وأن تطعم عن كل يوم مسكيناً، ولا قضاء عليها إلا هذه الكفارة
من سلسلة فتاوى جدة، شريط رقم :25
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني