Est-il permis à la femme de sortir pour les visites lorsque son mari est absent ? (audio)

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Est-il permis à la femme de sortir pour les visites lorsque son mari est absent ? (audio)

Question :

 

Une sœur a écrit la question et l'a donnée au frère Abu Ahmed.  

 

Elle dit dans la première question :

 

Est-il permis à la femme de sortir pour des visites alors que son mari est absent, c'est-à-dire en voyage ?

 

Et quelles sont les limites quant aux sorties hors de sa maison ?

Réponse :

 

La base dans ceci est que la femme doit savoir qu'elle a été créée afin de rester/demeurer dans sa maison, servir son mari et élever ses enfants si elle en a.

 

Et si elle n'a pas d'enfant, alors elle se contentera de travailler pour sa maison et son mari, puis il lui est permis de sortir pour remplir certains intérêts que le mari ou qu’un de ses proches parmi ses maharim ne peut pas accomplir ni qu’il ne fût facilité à autre qu'elle de l'accomplir pour elle.

 

Ensuite, il n’y a pas de mal concernant ses sorties aux fins de visiter ses amies ou ses proches, dans des limites qui ne sont pas en grand nombre comme c'est le cas pour les hommes.

 

Car on ne s'est pas adressé pas aux hommes comme on s'est adressé aux femmes dans Sa Parole تبارك وتعالى:

 

« Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah). » (Trad relative S.33 / Al-Ahzab v.33)

 

Il incombe à la femme de garder cela à l'esprit : sa sortie ne doit pas être comme celle de l'homme, (c’est-à-dire sortir) sans compte ni limite et ce, même si son mari ne l'y empêche pas.

 

Si cela est compris (alors) nous entrons au cœur de la réponse à la question.

 

Si l'homme était en voyage et que sa sortie (à la femme) était codifiée - c'est-à-dire pas en grand nombre comme nous l'avons mentionné- et que son mari ne l'en a pas empêché, il lui est permis de sortir sinon alors non.

 

En résumé : Sa sortie- dont nous avons restreint l'accès aux femmes par sa caractéristique féminine - la base dans cela : c'est la permission mais la femme n'est pas préservée en jouissant de toutes ses permissions si elle contredit l'époux dans cela.

 

Donc sortir de sa maison afin de visiter certaines de ses amies par exemple : la base dans cela est que c'est permis.

 

Mais si le mari attend d'elle qu'elle reste au sein de leur propre maison durant son absence alors il lui est obligatoire de ne pas sortir et il ne lui est pas permis de sortir.

 

Voici la réponse à la question.

 

Traduit par Abdoullaah Abu Edem

 Publié par cheikhalalbani.com


السائل : إحدى الأخوات كاتبة سؤال ، وأعطته الأخ أبو أحمد ، تقول في السؤال الأول : هل يجوز للمرأة أن تخرج للزيارات وزوجها غائب ، يعني : مسافر ، وما هي حدود خروجها من بيتها ؟

الشيخ الألباني رحمه الله : الأصل في هذا : أن تعرف المرأة أنها خُلقت لتلزم بيتها وتخدم زوجها وتربي أولادها إنْ كان لها أولاد ، وإنْ لم يكن لها ولد فَحَسْبُها أن تُعْنى ببيتها وزوجها ، ثم يجوز لها أن تخرج لقضاء بعض المصالح التي لا يستطيع الزوج أو أحد أقاربها من محارمها أن يقوم بذلك أو لا يتيسر لغيرها أن يقوم لها بذلك ، ثم لا بأس من خروجها لزيارة صواحبها أو أقاربها في حدود ، ليست كثيرة كما هو الشأن بالنسبة للرجال ، لأن الرجال لم يُخاطبوا بمثل ما خُوطبت النساء في قوله تبارك وتعالى :

" وَقَرْنَ في بيوتكن ولا تبرجن تبرج الجاهلية الأولى "

هذا ينبغي على المرأة أن تضع ذلك نصب عينها ، أي : أن لا يكون خروجها كخروج الرجل دون حساب ودون حدود ، حتى ولو لم يمانع زوجها في ذلك ، إذا عُرف هذا دخلنا في صميم الإجابة عن السؤال ، إذا كان الزوج مسافراً وكان خروجها مقنناً – أي : ليس كثيراً كما ذكرنا – وكان الزوج لا يمانعها في ذلك جاز لها الخروج وإلا فلا ، باختصار : خروجها – الذي ضيقنا دائرته بالنسبة إليها بصفتها امرأة – الأصل فيه : أنه جائز ، لكن المرأة ليس لها صلاحية التمتع بأن تأتي بكل أمر جائز ولو خالف الزوج في ذلك ، فخروجها من بيتها لزيارة بعض صديقاتها – مثلاً – الأصل فيه : أنه جائز ، لكن إذا كان الزوج يريد منها أن تلزم عقر دارها في غيبته عنها ، فيجب أن لا تخرج ولا يجوز لها الخروج هذا هو جواب السؤال

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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«Qu'Allâh fasse miséricorde à celui qui me montre mes défauts»

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«Qu'Allâh fasse miséricorde à celui qui me montre mes défauts»

'Umar Ibn al-Khattab invoquait Allâh en faveur de ceux qui lui montraient ses défauts en disant :

  رحم الله امرأ أهدى إلي عيوبي

« Qu'Allâh fasse miséricorde à celui qui me montre mes défauts »

 

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Abdul-'Azîz As-Salmân - الشيخ عبد العزيز بن محمد السلمان

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Le regret est un repentir

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Le regret est un repentir

D'après Anas Ibn Malik رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Le regret (*) est un repentir». 

Rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Al-Albani dans Sahih Al Jami n°6802

 

(*) Il s'agit du regret ressentie par le croyant suite au fait d'avoir commis une désobéissance à Allâh.

عن أنس ابن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم

الندم توبة
رواه ابن حبان و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٦٨٠٢

 

 

Publié par 3ilmchar3i.net

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La hijra ou le danger de rester en terre de mécréance (audio-vidéo)

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La hijra ou le danger de rester en terre de mécréance (audio-vidéo)

Question :

 

Nous conclurons avec cette question: Une personne demande :


Les musulmans qui se trouve dans des pays mécréants [avec des lois non-musulmanes], que leur incoment-ils?

 

Réponse :

 

Premièrement, nous conseillons aux musulmans de ne pas rester dans les pays mécréants.

 

Et qu’ils les quittent pour (aller dans) les pays musulmans dans le but de préserver leurs religions, leurs croyances, leurs comportements, leurs enfants, leurs descendances ainsi que leurs familles (épouses).

 

Car dans ces pays, ils voient la mécréance, ils voient la désobéissance (à Allâh) à grande échelle.

 

Et parfois les enfants sortent de l’obéissance du père et de la mère, au point où ils n’arrivent plus à les éduquer à cause de la force de la loi qui s’applique dans ces pays.

 

Ainsi ton fils et ta fille seront dépossédés de leur (noble) caractère, de leur droiture et de leur religion toute entière.

 

Le fait de rester de ce pays représente pour toi un danger immense, mais aussi pour tes enfants et ta famille (épouse).

 

Donc, lorsque la hijra vers les pays musulmans, tu es facilité, accomplis-la. 

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Je me désavoue de tout musulman qui s’installent parmi les polythéistes [Mouchrikîn], ils ne doivent pas apercevoir le feu de camp l’un de l’autre"

 

Il dit également صلى الله عليه وسلم :

 

"Celui qui se regroupe avec un polythéiste [Mouchrik] et vit avec lui - « qui se regroupe » c'est-à-dire qu’il vit avec lui dans le même pays - Il est comme lui."

 

Ce qui est voulu (à travers cela) c’est qu’il n’appartient pas au musulman ayant la capacité (d’émigrer) de rester dans les pays des mécréants.

 

Mais s’il est entré dans ces pays mécréants, [Il doit savoir que] ces pays ont des règles.

 

Il lui incombe donc de respecter ces règles tant que cela n’entre pas dans la désobéissance à Allâh -Le Très-Haut-.

 

Traduit et publié par l’équipe de Sounnah-Diffusion

Cheikh 'Ali Ibn Yahya Al-Hadâdy - الشيخ ع.علي بن يحيى الحدادي

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Conseils aux mamans pour l’apprentissage de la science (audio)

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Conseils aux mamans pour l’apprentissage de la science (audio)

Question :

 

Comment conseillez-vous cet apprentissage (de la science) à la femme qui a des responsabilités dans son foyer et qui des fois ne trouve pas le temps ?

 

De plus avec la fatigue, il y a un manque de concentration.

 

جزاكم الله خيرا

Tfadal Cheikh

 

Réponse :

 

C’est vrai, surtout pour celles qui sont mariées et qui ont beaucoup d’enfants etc.

 

Elles devraient craindre Allah سبحان و تعلى autant qu’elles peuvent, c’est-à-dire l’apprentissage, ce n’est pas seulement en ouvrant un livre et en lisant.

 

Tu peux apprendre, par exemple, en écoutant.

 

Je mets par exemple avant de dormir un « kit man » (kit main libre) dans mon oreille ou bien une cassette et je suis en train d’écouter.

 

Ou bien, je vois un dars de quelqu’un ما شاء الله, si c’est quelqu’un de ما شاء الله connu, je vois son cours ou bien j’entends ; C’est toujours de l’apprentissage.

 

Que chacun craigne Allah سبحان و تعالى autant qu’il peut !

 

Et la sœur mariée… voir comment se procurer une fois par jour, une fois par semaine ou bien comment prendre un peu de son temps pour apprendre بإذن الله سبحانه و تعالى.

 

Parce que c’est difficile pour la femme mariée…

 

C’est pour ça que la plupart de celles qui se marient et font des enfants, elles délaissent l’apprentissage de la science.

 

C’est pour cela que celles qui ne sont pas mariées doivent profiter, tant qu’elles sont célibataires, d’apprendre, car après va venir une grande entrave.

 

Une grande barrière va venir après le mariage jusqu’à ce que les enfants grandissent ; Et pour grandir, vous savez combien il faut d’années...

 

Et la sœur va revenir à zéro.

 

C’est comme si elle n’avait jamais rien appris.

 

C’est pour cela qu’elle doit se ressaisir, elle ne doit pas se laisser... ses enfants comme a dit Allah سبحان و تعالى :

 

«  أَنَّمَا أَمْوَالُكُمْ وَأَوْلَادُكُمْ فِتْنَةٌ»

 

« vos enfants et vos biens sont des fitnas (tentations/épreuves) » (sourate al anfal – aya 28) 

 

« يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تُلْهِكُمْ أَمْوَالُكُمْ وَلَا أَوْلَادُكُمْ عَن ذِكْرِ اللَّهِ »

 

« Ô vous les croyants attention à ce que vos enfants et vos biens ne fassent de vous que vous soyez distraits du dhikr Allah (rappel d’Allah) » (sourate al mounafiqoun – aya 9)

 

Donc la personne doit toujours être sur ses gardes et essayer de craindre Allah سبحان و تعالى au maximum.

 

Et au moins, au moins, au moins...

 

Si pendant la journée, elle est très occupée, au moins qu’elle laisse devant elle, par exemple sur le chevet, un livre sur la 3aqida (croyance) ou quelque chose comme ça.

 

Pour que chaque fois, comme ça, avant de dormir, qu’elle lise, par exemple, 30 min.

 

Ensuite, elle s’endort.

 

Réponse 107 donnée sur Paltalk lors des questions/réponses

Retranscription par une soeur de l’équipe du site 3ilmchar3i.net

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Abou Abdillah Mohamed Tchalabi Al Djazairy - الشيخ أبو عبد الله محمد تشلابي

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La journée de la femme - عيد المرأة (dossier)

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La journée de la femme - عيد المرأة (dossier)

Sujets traités dans le livre :

 

Le travail des femmes, l'égalité hommes-femmes dans l'héritage, la polygamie, l'autorité des hommes sur les femmes dans le mariage, le droit de la femme à répudier son mari, ainsi que d'autres questions...


مواضيع الرسالة

عمل المرأة، التسوية بين الذكر والأنثى في الميراث، تعدد الزوجات، رفع ولاية الرجال على النساء في التزويج، حق المرأة في تطليق زوجها، وغيرها

 

Rédigé par notre grande sœur et mère Amina Haddad, Diplômée en chari’a

 Publié par ajurry.com

Amina Haddad - أمينة حداد

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Ma Miséricorde l'emporte sur Ma Colère

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Ma Miséricorde l'emporte sur Ma Colère

D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit:

 

« Certes Allah a écrit un livre avant de créer la création dans lequel il est inscrit :

Certes ma miséricorde prévaut sur ma colère et il est écrit auprès de lui au dessus du trône ».

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7554 et Mouslim dans son Sahih n°2751)

 

عن أبي هريرة قال النبي صلى الله عليه و سلم

إن الله كتب كتابا قبل أن يخلق الخلق : إن رحمتي سبقت غضبي ، فهو مكتوب عنده فوق العرش 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٥٤ و مسلم في صحيحه رقم ٢٧٥١)

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La voie salafî modérée sans excès ni négligence

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La voie salafî modérée sans excès ni négligence

L’éminent savant et Mouftî SHeikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdullâh Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve) a expliqué que la Salafiyah est la voie légiférée, indiquée par le Qor’ân et la Sounnah. 

 

Cette magnifique voie répond à l’ordre d’Allâh dont l’application de sa science sont ses Compagnons (qu’Allâh les agrées), qui ont reçu la religion de Muhammad (sallallahu ‘alayhi wa salam).

 

La Salafiyah véridique est la voie des anciens pieux qui ont l’honneur dans la méthodologie disciplinée, dans ses règles et sa morale.

 

La voie méthodologique des anciens pieux a les caractéristiques et les signes de la voie des Compagnons de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa salam), et parmi les plus grandes de ces caractéristiques, il y a la méthodologie des Compagnons de l’Envoyé d’Allâh.

 

Il nous est obligatoire de suivre leur méthodologie.

 

La Salafiyah est une voie méthodologique d’une spiritualité complète, dans le dogme de Croyance, la réflexion, la pratique, la réforme, et sur la base de l’équité et du juste milieu dans les adorations, la foi, le cheminement spirituel et l’effort d’interprétation.

 

Elle est basée sur l’Unicité d’Allâh (Tawhîd) et le rejet des innovations, mythes et les différentes formes d’égarements.

 

Ses adeptes appellent à une Croyance pure, et honorent les textes du Qor’ân et de la Sounnah en interdisant les passions et les innovations dévoyées.

 

La Salafiyah englobe de manière complète la Croyance et la pratique, les affaires politiques, économiques et sociales.

 

Tout cela indique que c’est une voie méthodologique modérée, sans excès et négligence.

 

La Salafiyyah rejette le terrorisme et l’extrémisme.

 

Elle appelle au juste milieu et à l’équité.

 

Il nous est obligatoire à notre époque de comprendre l’Islâm, comme il nous est obligatoire de nous éloigner des prêches corrompus. 

 

 Publié par manhajulhaqq.com

 

المفتي : المنهج السلفي معتدل بلا إفراط ولا تفريط
ألقى سماحة الشيخ عبد العزيز بن عبد الله آل الشيخ، مفتي عام المملكة العربية السعودية، ورئيس هيئة كبار العلماء ورئيس اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء، كلمة في ندوة السلفية قال فيها إن الله تعالى وعد المتقين بجنات النعيم، وتوعد الكافرين بالعذاب الأليم، أيها الإخوة، إن السلفية، منهج شرعي دل عليه الكتاب والسنة، هذا المنهج العظيم خير من استجاب لأمر الله وطبق تعاليمه هم أصحابه رضوان الله عليهم، حيث تلقوا الدين من محمد صلى الله عليه وسلم
أيها الإخوة إن السلفية الصالحة هي منهج السلف الصالح، تكريماً لهذا لمنهج المنضبط في أحكامه وأخلاقه، إن هذا المنهج السلفي له ميزات وعلامات منها أنه منهج أصحاب رسول الله، من أعظمها أنه منهج أصحاب رسول الله، وأمرنا الله بإتباع منهجهم، وأن السلفية منهج رباني شامل للعقيد والفكر والعمل والإصلاح وقائم على الاعتدال والوسطية في العبادات والإيمان والسلوك والاجتهاد، ويقوم على توحيد الله، وينبذ البدع والخرافات والضلالات، ويدعو إلى العقيدة السليمة، ويعظم نصوص الكتاب والسنة وينهى عن الأهواء والبدع المضللة، وأن السلفية منظومة متحدة تشمل العقيدة والعبادة، والمعاملة، والأمور السياسية، والاقتصادية، والاجتماعية، كل ذلك دليل انها منهج معتدل بلا إفراط ولا تفريط. وهذه الدولة منهجها منهج السلف الصالح الذي قامت عليه ونشأ هذا الكيان على أساس من العقيدة السلفية والمنهج الواضح.. ثم جاء الملك عبدالعزيز وأقام هذه الدولة على منهج الكتاب والسنة كما أخذت هذه الدولة بمستجدات العصر فمنهجها واضح
والسلفية ترفض الإرهاب والتطرف، وتدعو إلى الوسطية والاعتدال، ونحن في زمن يجب أن نفهم الإسلام ويجب الابتعاد عن الدعوات الفاسدة

Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn Abdellah Âl Ach-Cheikh - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله آل الشيخ

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Les versets du coran en phonétique

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Les versets du coran en phonétique

Avis juridique prononcé suite à l’assemblée des grands savants :

 

Toute louange revient de droit à Allâh, et qu’Allâh couvre d’éloges et salue le Messager d’Allâh ainsi que sa famille et ses compagnons.

Ceci dit,Dans la quatorzième session du conseil du comité des grands savants qui s’est tenue dans la ville de Tāءif dans la période du 10 au 21 du mois de Cha’bān en 1399 de l’hégire, le conseil a pris connaissance de la lettre provenant de l’envoyé du président de l’ambassade du royaume d’Arabie Saoudite, à Jakarta, destinée au directeur du  département de la prédication à l’étranger ayant pour numéro 155/15/1/9 sans être datée, et contenant le fait suivant :

 

«Il est apparu dans les marchés en Indonésie un Moushaf écrit en lettres latines.»

 

Ainsi que sa question sur ce qu’il incombe de faire face à cela.

 

Cette lettre a été transmise au secrétariat du comité des grands savants par son éminence le directeur général des recherches scientifiques, la délivrance des fatwas, l’appel et l’orientation de par sa lettre ayant pour numéro d/1/255 datant du 27/1/1399 de l’hégire.

 

De même, le conseil a pris connaissance de la recherche préparée par le comité permanent pour les recherches scientifiques et la délivrance des fatwas concernant le jugement d’écrire le Moushaf en lettres latines, en se basant sur la demande du conseil dans la troisième session spéciale lorsque la lettre fut présentée dans cette session.

 

Et après étude du sujet, discussion et échange des idées, le conseil a décidé à l’unanimité qu’il était interdit d’écrire le Coran en lettres latines ou en d’autres lettres d’autres langues, et ceci pour les raisons suivantes :

 

1- Le Coran est descendu en langue arabe aux lettres et aux sens très clairs, Le Très Haut dit (dans le sens du verset) :

 

"Ce [Coran]-ci, c’est le Seigneur de ‘Ālamīn (hommes, Djinns et tout ce qui existe autre qu’Allâh) qui l’a fait descendre, et l’Esprit fidèle (Djibril) est descendu avec sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs, en une langue arabe très claire." [Ach-Chou’ārā’ (Les Poètes) : 192-195]

 

Et ce qui est écrit avec les lettres latines n’est pas nommé Coran selon la parole du Très Haut :

 

"Et c’est ainsi que Nous t’avons révélé un Coran arabe" [Ach-Choūrā (La Consultation) : 7]

 

et Sa Parole :

 

"Or la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère (non arabe), et celle-ci est une langue arabe bien claire." [An-Nahl (Les Abeilles) : 103]

 

2- Le Coran a été écrit, au moment où il est descendu, et lors du rassemblement fait par Abī Bakr et de ’Outhmān - qu’Allâh les agrée - avec les lettres arabes, et tous les autres compagnons - qu’Allâh les agrée - furent d’accord avec cela, et ceux qui les ont suivis furent, de-même, unanimement d’accord là-dessus, ainsi que ceux qui vinrent après eux jusqu’à notre époque, et cela, malgré la présence de non arabes.

 

Il est avéré que le Prophète - qu’Allâh le couvre d’éloges et le salue - a dit :

 

«Attachez-vous donc à ma Sounnah ainsi qu’à la Sounnah des califes bien guidés qui me succéderont.»

 

le hadith, donc il est obligatoire de préserver cela, conformément à ce qui se faisait en son temps - qu’Allâh le couvre d’éloges et le salue -, (au temps) des califes bien guidés, et conformément au consensus de la communauté.

 

3- Les lettres de chacune des langues font partie d’une terminologie communément établie, et peuvent donc être amenées à être échangées, et cela plusieurs fois, par d’autres lettres, donc on craint, si on ouvre cette porte-là, que cela amène au changement toutes les fois qu’une divergence apparaît dans la terminologie.

 

Ainsi, on craint, par voit de conséquence, que la lecture ne soit amenée à différer à cause de cela, et qu’elle s’entremêle au fil des jours, les ennemis de l’Islam trouvant, alors, une occasion propice de critiquer le Coran à cause de la divergence et du désordre, comme cela s’est passé pour les livres précédents.

 

Ainsi il est obligatoire d’empêcher cela pour préserver la base de l’Islam et obstruer ce qui amène au mal et à la corruption.

 

4- On craint que si une dérogation était faite, ou si cela était approuvé, que le Coran devienne un jouet dans les mains des gens, et ainsi que chacun propose de l’écrire dans sa langue ou dans une autre, et il n’y a aucun doute que cela peut provoquer la divergence et constitue une perte, donc il est obligatoire de protéger le Coran de cela ; pour protéger l’Islam et le Livre d’Allâh de tout comportement frivole à son égard et de toute confusion.

 

5- L’écriture du Coran avec des lettres non arabes décourage les musulmans de chercher à connaitre la langue arabe, par l’intermédiaire de laquelle ils adorent leur Seigneur, comprennent leur religion, et s’instruisent à son sujet.

 

Ceci étant dit, et la réussite provient d’Allâh.

 

Qu’Allâh couvre d’éloges et salue Mouhammad ainsi que sa famille et ses compagnons.

 

Le comité des grands savants.

Le président de la session ’Abdoullah Ibn Mouhammad IbnHoumeid

 

Publié par al-isbaah.com

قرار هيئة كبار العلماء

رقم ( 67 ) وتاريخ 21 / 10 / 1399هـ

الحمد لله ، والصلاة والسلام على رسوله وآله وصحبه وبعد
ففي الدورة الرابعة عشرة لمجلس هيئة كبار العلماء المنعقدة بمدينة الطائف في المدة من العاشر من شهر شوال سنة 1399 هـ . إلى الحادي والعشرين منه اطلع المجلس على الخطاب الوارد من مبعوث الرئاسة بسفارة المملكة العربية السعودية بجاكرتا إلى مدير إدارة الدعوة في الخارج برقـم 9 / 1 / 15 / 155 وبـدون تاريـخ ، المتضمن : أنـه ظهر في أسواق إندونيسيا مصحف مكتوب بالأحرف اللاتينية . وسؤاله عما ينبغي اتخاذه حياله والذي أحيل إلى الأمانة العامة لهيئة كبار العلماء من سماحة الرئيس العام لإدارات البحوث العلمية والإفتاء والدعوة والإرشاد بخطابه رقم 255 / 1 / د وتاريخ 27 / 1 / 1399 هـ . . واطلع المجلس على البحث الذي أعدته اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء في [ حكـم كتابة المصحف بالأحرف اللاتينية ] . . بناء على طلب المجلس في الدورة الاستثنائية الثالثة لما عرض الخطاب في تلك الدورة
وبعد دراسة الموضوع ومناقشته وتداول الرأي فيه - قرر المجلس بالإجماع : تحريم كتابة القرآن بالحروف اللاتينية أو غيرها من حروف اللغات الأخرى ، وذلك للأسباب التالية

1 -

أن القرآن قد نزل بلسان عربي مبين حروفه ومعانيه ، قال تعالى

 وَإِنَّهُ لَتَنْـزِيلُ رَبِّ الْعَالَمِينَ (192) نَـزَلَ بِهِ الرُّوحُ الأَمِينُ (193) عَلَى قَلْبِكَ لِتَكُونَ مِنَ الْمُنْذِرِينَ (194) بِلِسَانٍ عَرَبِيٍّ مُبِينٍ

 والمكتوب بالحروف اللاتينية لا يسمى قرآنا ؛ لقوله تعالى

 وَكَذَلِكَ أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ قُرْآنًا عَرَبِيًّا

 وقوله

 لِسَانُ الَّذِي يُلْحِدُونَ إِلَيْهِ أَعْجَمِيٌّ وَهَذَا لِسَانٌ عَرَبِيٌّ مُبِينٌ

2 -

أن القرآن كتب حين نزوله وفي جمع أبي بكر وعثمان رضي الله عنهما إياه بالحروف العربية ، ووافق على ذلك سائر الصحابة رضي الله عنهم ، وأجمع عليه التابعون ومن بعدهم إلى عصرنا رغم وجود الأعاجم ، وثبت عن النبي صلى الله عليه وسلم أنه قال :  عليكم بسنتي وسنة الخلفاء الراشدين من بعدي  . . الحديث ، فوجبت المحافظة على ذلك ؛ عملا بما كان في عهده صلى الله عليه وسلم وخلفائه الراشدين رضي الله عنهم ، وعملا بإجماع الأمة

3 -

أن حروف اللغات من الأمور المصطلح عليها فهي قابلة للتغيير مرات بحروف أخرى فيخشى إذا فتح هذا الباب أن يفضي إلى التغيير كلما اختلف الاصطلاح ، ويخشى أن تختلف القراءة تبعا لذلك ويحصل التخليط على مر الأيام ويجد عدو الإسلام مدخلا للطعن في القرآن للاختلاف والاضطراب كما حصل بالنسبة للكتب السابقة ، فوجب أن يمنع ذلك محافظة على أصل الإسلام وسدا لذريعة الشر والفساد

4 -

يخشى إذا رخص في ذلك أو أقر أن يصير القرآن ألعوبة بأيدي الناس فيقترح كل أن يكتبه بلغته وبما يجد من اللغات ، ولا شك أن ذلك مثار اختلاف وضياع ، فيجب أن يصان القرآن عن ذلك ؛ صيانة للإسلام ، وحفظا لكتاب الله من العبث والاضطراب

5 -

أن كتابة القرآن بغير الحروف العربية يثبط المسلمين عن معرفة اللغة العربية التي بواسطتها يعبدون ربهم ، ويفهمون دينهم ، ويتفقهون فيه
هذا وبالله التوفيق . وصلى الله على محمد ، وآله وصحبه وسلم
هيئة كبار العلماء

رئيس الدورة

عبد الله بن محمد بن حميد

(الجزء رقم : 7، الصفحة رقم:408 406)

Cheikh Abdullah ibn Muhammad ibn Houmaid - الشيخ عبد الله بن محمد بن حميد

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Acheter une « iqama - إقامة» en Arabie Saoudite (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Acheter une « iqama - إقامة» en Arabie Saoudite (audio)

 

Question :

 

Quel est le statut de l’achat de la carte de résidence pour le royaume (d’Arabie) Saoudite dans le but d’immigrer d’un pays de mécréance vers un pays musulman ?

 

Réponse :

 

La carte de résidence ne se vend pas.

 

Mais, si ce qui est voulu est : « Quel est le statut du fait de donner de l’argent dans le but que la personne vous prépare la carte de résidence et vous la donne ? », alors, cela est permis, il n’y a pas de mal dans cela.

 

Quant au fait que la carte de résidence s’achète, alors, je n’ai pas connaissance du fait que la carte de résidence s’achète et se vende dans le royaume d’Arabie Saoudite. 

 

Concernant la hidjra (immigrer d’un pays de mécréance vers un pays musulman), alors, si la personne est dans un pays de mécréance dans lequel il ne peut extérioriser son Islam, et qu’il ne peut pas montrer qu’il est musulman et que les autres sont mécréants, alors, dans ce cas, s’il est capable d’immigrer, cela lui est obligatoire.

 

Par contre, s’il n’est pas capable d’immigrer, il n’aura aucun péché.

 

Mais, s’il peut extérioriser son islam, l’immigration lui est préférable, non obligatoire.

 

Question :

 

Concernant la somme versée (1) (pour avoir la carte de résidence), si c’est le kafil (le garant qui fait les démarches pour obtenir la carte de résidence, qui se porte garant pour la personne) qui demande cette somme, c’est à dire qu’il demande, par exemple, 5000 euros.

 

Réponse :

 

C’est à dire que ce kafil prendra cette somme ?

 

Question :

 

Oui, en effet.

 

Est-ce que cela est considéré comme un pot de vin (corruption) ?

 

Réponse :

 

…afin qu’il se porte garant et qu’il accomplisse les démarches administratives pour te faire la carte de résidence ?

 

Question :

 

Non, la somme qu’il demande est supérieure à ce que demande le gouvernement.

 

Réponse :

 

Oui, et lui il désire le surplus pour lui même du fait qu’il fasse des efforts et se fatigue pour sortir les papiers et par rapport à la responsabilité qu’il aura vis-à-vis de cette personne ?

 

Question :

 

Peut-être…

 

Réponse :

 

Si c’est pour cela, Allahou a’lem, cela est permis.

 

Par contre, s’il n’en est pas ainsi, et qu’il te fait la carte de résidence par une autre voie et qu’il te la donne, alors, cette carte de résidence et cet acte apparaissent comme n’étant pas légiférés, car, cela sort de l’organisation du royaume d’Arabie Saoudite, alors qu’Allah, Glorieux et Majestueux, a dit : 

 

أَطِيعُواْ اللّهَ وَأَطِيعُواْ الرَّسُولَ وَأُوْلِي الأَمْرِ مِنكُمْ

-traduction relative et approchée- 

 

« Obéissez à Allah et obéissez au Messager et à ceux qui d’entre vous qui détiennent le commandement. » (Sourate 4 verset 59)

 

Question :

 

D’accord.

 

Et si le montant, que réclame le Kafil, ne correspond pas à la somme demandée par le gouvernement ?

 

Réponse :

 

Je dis que cela est permis si cela est fait comme un honoraire ou en échange d’un travail et de l’effort qu’il aura consentit.

 

Par contre, si cela n’est pas versée en contre partie d’une de ces choses, ce qui apparaît est que cela n’est pas permis.

 

Questionneur :

 

Barakallahou fikoum.

 

(1) Dans l'audio le questionneur dit : "Al-mablagh Al-Moudafi3" alors que ce qui est correct, c'est "Al-mablagh Al-Madfou3 - المبلغ المدفوع"

 

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mohammad Ibn 'Omar Ibn Sâlim Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر بن سالم بازمول

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Lequel faut-il bien traiter en premier : ses propres parents ou son époux ?

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Lequel faut-il bien traiter en premier : ses propres parents ou son époux ?

Question 1 :

 

Si une femme rencontre son père, sa mère et son époux, envers qui doit-elle, en premier, marquer de la bonté ?

 

Réponse 1 :

 

Les arguments tirés de la législation musulmane (Coran et la Sunna) indiquent qu'il faut marquer de la bonté envers ses parents et d'être bienfaisant envers eux, notamment lorsqu'ils ont atteint un âge avancé.

 

Allâh, Le très-Haut, a dit à ce sujet (Traduction rapprochée) :  

 

"Et ton Seigneur a décrété: "N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère"

 

Il a été affirmé qu'un homme vint chez le Messager d'Allâh et lui dit :

 

"Ô Messager d'Allâh, quel est celui qui mérite le mieux ma compagnie ?

Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui dit : Ta mère.

Il dit : Qui d'autre encore ?

Il صلى الله عليه وسلم lui répondit : Ta mère.

Puis, qui encore ?

Il صلى الله عليه وسلم lui rétorqua : Ta mère.

Puis, qui encore ?

Il صلى الله عليه وسلم lui dit ton père."


Il appartient à l'épouse de marquer de la bonté d'abord envers sa mère puis son père.

 

Il lui convient d'obéir à son mari dans les choses convenables et qu'elle lui tienne bonne compagnie.


Qu'Allâh vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La première question de la Fatwa numéro (13167)

(Numéro de la partie : 25, Numéro de la page : 223)

Publié par alifta.net​​​​​​​

 والدا المرأة وزوجها من تقدم منهم بالبر

س 1: إذا لقيت امرأة أباها وأمها وزوجها من تبرّ منهم أولاً؟

ج1: دلـت الأدلـة الشـرعية علـى وجـوب بـر الوالـدين والإحسان إليهما ، لا سيما عند الكـبر، قال تعالى

 وَقَضَى رَبُّكَ أَلا تَعْبُدُوا إِلا إِيَّاهُ وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَانًا

 وثبـت أن رجـلاً قـال: يـا رسول الله: صحيح البخاري الأدب (5971) ، صحيح مسلم البر والصلة والآداب (2548) ، سنن ابن ماجه الفرائض (2738) ، مسند أحمد بن حنبل (2/391)

من أحق النـاس بحسن صحابتي؟ قـال صلى الله عليه وسلم
أمك. قال: ثم من؟ قال: أمك قال: ثم من؟ قال: أمك. قال: ثم من؟ قال: أبوك

فعلى المرأة أن تبر أمها أولاً ثـم أباهـا، وأن تطيـع زوجها في المعروف، وأن تحسن معاشرته
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

السؤال الأول من الفتوى رقم - 13167

(الجزء رقم : 25، الصفحة رقم: 223)

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Faire hijra avec ses enfants après un divorce (audio)

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Faire hijra avec ses enfants après un divorce (audio)

 

Question :


Question d'une femme qui dit : je suis divorcée avec deux petits enfants et nous habitons tous les trois en terre d'incroyance.

 

L'Etat essaye de m'imposer un emploi mais je ne le peux pas pour diverses raisons ; la principale étant le hijâb.

 

Si je ne parviens pas à trouver un emploi rapidement, l'Etat me retirera mes deux enfants pour les confier à une autre famille pour un certain temps.


Pour cette raison, j'ai décidé d'émigrer en Egypte avec mes enfants pour pouvoir les éduquer dans un environnement islamique.


Ma question : m'est-il permis de voyager avec mes enfants sans en informer leur père jusqu'à ce nous arrivions en Egypte et ce, de peur qu'il s'oppose à moi, non pas pour ses enfants qu'il n'a pas vus et desquels il n'a pas demandé de nouvelles depuis environ un an et demi mais seulement dans le but de s'opposer.

 

Réponse :

 

Je dis que cette question contient de nombreux points.

 

Premièrement

 

On loue le mérite de cette femme qui a réfléchi de manière saine en envisageant la hijra de terre d'incroyance vers une terre d'islam.

 

Ceci est un raisonnement sain à savoir qu'il convient au musulman qui réside en terre d'incroyance, s'il sait qu'il s'expose à une épreuve (fitna) et qu'il ne peut pas exposer ouvertement sa religion, alors il doit accomplir la hijra.


Et ce jugement a valeur d'obligation selon les savants ; le jugement dans cette circonstance a valeur d'obligation selon les savants si l'on a la capacité d'accomplir la hijra.


Ils disent en effet qu'il est obligatoire pour le musulman qui s'expose à une épreuve dans sa religion et ne peut pas exposer ouvertement sa religion d'émigrer de la terre d'incroyance vers une terre d'islam s'il en a la capacité.


S'il n'a pas la capacité d'accomplir la hijra, il est alors excusé pour son incapacité.


S'il peut exposer ouvertement sa religion et ne craint pas d'être éprouvé, lui et sa famille avec lui, alors la hijra, en ce qui le concerne, lui est recommandée et ne lui est pas obligatoire.


Ceci est le premier point.

 

Le deuxième point dans cette question.


Cette femme n'a pas précisé quel est le travail qu'ils veulent qu'elle accepte.


Il se peut que ce soit un travail dans ce qui est permis et le fait de l'accepter consiste à accepter le moindre mal.


Cependant, de manière générale, tant qu'elle réside dans les pays des incroyants, qu'elle peut émigrer et qu'elle s'expose à une épreuve à savoir que ses deux enfants peuvent lui être retirés et être confiés à quelqu'un d'autre dans les pays des incroyants, alors sa façon d'agir jusqu'à maintenant est une bonne façon de faire.

 

Le troisième point que nous citons ici concerne le fait de demander l'autorisation du père.

 

Je dis que la garde des deux enfants à cet âge précoce lui revient à elle et la preuve en est que l'Etat les lui a laissés.

 

Pendant qu'elle en a la garde, elle est responsable de ces deux enfants.


Donc si elle voit qu'il lui faut émigrer de la terre d'incroyance pour une terre d'islam à cause de ces pressions, alors ceci est son droit.


Toutefois, elle se doit d'en aviser leur père puisqu'il est de son droit de visiter ses enfants et de les voir.


Ainsi, il faut étudier l'application de la question de la garde dans leur cas.


L'affaire revient-elle totalement à cette femme ou pas ?

 

Il faut étudier la situation.


Car il se peut que le mari soit une mauvaise personne à qui il ne convient pas du tout de laisser la garde des deux enfants, alors le bien des deux enfants prime sur le bien de cet homme.


Donc cette question nécessite une étude de la situation du mari et sur la façon d'orienter cette femme vers la bonne façon d'agir.

 

Le quatrième point.

 

S'il est avéré que si les deux enfants restent, ils seraient alors exposés à un grand problème comme le fait qu'ils soient placés dans deux familles incroyantes ou dans un orphelinat élevés par des incroyants alors le moindre mal consiste-t-il à émigrer avec eux deux ou bien rester avec le père ?

 

Le moindre mal est d'émigrer avec eux deux.


Pourquoi ?

 

Parce qu'il y a en cela une protection de leur religion et la protection de la religion est prioritaire sur le reste.

 

Ainsi, il m'apparaît - et Allâh est plus savant - que cette femme agit avec guidée, lumière et science.

 

Je demande à Allâh - glorifié et élevé soit-Il - la réussite pour elle.

 

Donc la question d'obtenir l'autorisation du père revient soit au troisième point soit au quatrième point.

 

Et Allâh est plus savant.

 

Publié par hijra.albounyane.com

 

Cheikh Mohammad Ibn 'Omar Ibn Sâlim Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر بن سالم بازمول

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