Une femme qui a commis la fornication avant l'islam, a-t-elle le droit à 3 ou 7 jours de noces ? (audio)

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Une femme qui a commis la fornication avant l'islam, a-t-elle le droit à 3 ou 7 jours de noces ? (audio)

 

Question :

 

Une femme qui était mécréante s’est convertie à l’islam.

 

Elle a commis la fornication avant de se convertir.

 

Si elle se marie, a-t-elle le droit à sept jours comme la vierge lorsqu’elle se marie ou bien trois jours seulement comme celle qui a déjà été mariée ?

 

Réponse :

 

Elle n’est pas vierge donc elle a trois jours si un musulman se marie avec elle

 

Et c’est Allah qui accorde la réussite.

 

traduit par forum.daralhadith-sh.com

 

Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي

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Le repentir d'une innovation doit apparaître par les actes

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Le repentir d'une innovation doit apparaître par les actes

Al Hassan Ibn Chaqîq raconte, nous étions chez ‘Abdoullah Ibn al Moubârak, quand un homme arriva :

 

"Il lui dit : "Es-tu ce jahmiy ?"

 

– "Oui."

 

– "Lorsque tu sortiras de chez moi, n’y reviens plus!"

 

– "Je me repens"

 

– "Non, jusqu’à ce qu’il apparaisse de ton repentir l’équivalent de ce qui était apparu de ton innovation.""

 

Ce récit est d’al Hassan Ibn Chaqîq Ibn ‘Oumar Ibn Chaqîq al Jarmiy.

 

Il porte sur ‘Abdoullah Ibn al Moubârak, le Savant, l’ascète, le célèbre Imâm. 

-Al Hassan Ibn Chaqîq rapporte à son propos qu’un "homme vint à lui", comme pour dire qu’il ne le connaissait pas et qu’il n’avait pas pu vérifier qui il était.

 

-Il lui dit : "Tu es ce Jahmiy qui professe la doctrine des jahmiyyah ?"

 

Ce sont eux qui rejettent les Noms et Attributs d’Allah. 

 

De plus, ils prétendent qu’Allah est partout.

 

-Il dit : "Oui. – Lorsque tu sortiras de chez moi, n’y reviens plus !", [parole tenue] en guise d’ostracisme (al Hajr) et liée à sa mécréance et son égarement.

 

Ceci est une preuve qu’ostraciser et éloigner les gens de l’innovation est obligatoire.

 

Il faut en effet que l’homme les ostracise, les éloigne de son assise et qu’eux-mêmes ne s’assoient pas à ses côtés.

 

-L’homme dit : "Je me repens".

 

Ceci se passe à une époque où les Traditions (Sounane) sont en vue, et où les innovations (Bida‘) sont peu nombreuses.

 

Les Gens de la Sounnah, les Imâms, les Savants ont alors un rang élevé et la force [de leur côté] ; tandis que les Gens de l’Innovation sont délaissés.

 

-C’est pour cette raison que cet Innovateur a dit : "Je me repens", à ‘Abdoullah Ibn al Moubârak.

 

[Ce dernier lui ayant répliqué ] : "Non, je ne te l’accepte pas, jusqu’à ce qu’il apparaisse de ton repentir l’équivalent de ce qui était apparu de ton innovation".

 

De la même façon que tu as mis en vue ton innovation, de la même façon mets en vue la Sounnah dans les [différents] endroits où tu montrais l’Innovation, jusqu’à ce que cela devienne un signe de ton repentir.

 

Quant au fait de prétendre avec la langue, je ne l’accepte pas.

 

[Ce récit] prouve qu’il est obligatoire d’ostraciser les gens de l’Innovation, tels que les Jahmiyyah, les Mou‘tazilah, les Râfidah [ou encore] les Khawârij.

 

L’homme doit les ostraciser, ne plus leur parler, ne pas s’asseoir avec eux et les chasser de ses propres assises… jusqu’à ce qu’apparaisse [clairement] leur repentir.

 

C’est pour cela que ‘Abdoullah Ibn al Moubârak ne l’a pas pris en compte.

 

Il n’accepta en rien sa parole (Lam yaqbal qawlahou wa lâ kalâmahou), jusqu’à ce que son repentir apparaisse par des actes.

 

Les mots sur la langue ne suffisent pas : il faut qu’apparaisse de ton repentir, l’équivalent de ce qui était apparu de ton innovation.

 

Tiré de :« Kitâb ach-Charh wal Ibânah » que Cheykh ‘Abdoul ‘Azîz ar-Râjihiy a commentée.

Traduction et vocalisation : Aboû ‘Oubaydillah

copié de alminhadj.fr

 

Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله الراجحي

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Notion de point récurrent et de hijama préventive

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Notion de point récurrent et de hijama préventive

On interrogea Cheikh Al-Albânî رحمه الله concernant la notion de «hijama préventive», c'est-à-dire sans qu'elle ne soit motivée par un besoin.

La question fut la suivante :

 

Étant donné que le Prophète صلى الله عليه وسلم a bénéficié de hijama, est-il permis à une personne de bénéficier d'une hijama sans qu'elle ne soit malade, mais uniquement dans le but de suivre la Sunna ?

 

Le Cheikh répondit :

 

Non, cette Sunna, comme le disent les jurisconsultes, n'est pas une adoration en tant que telle, mais elle est pratiquée dans le but de soigner la personne qui présente un mal sur la tête, le dos, le pied, dans un but thérapeutique.

 

C'est ainsi qu'il est rapporté que le Prophète صلى الله عليه وسلم ne pratiquait pas la hijama toujours au même endroit, mais il la pratiquait là où il y avait un besoin, une fois entre les épaules, une fois sur le pied, une fois sur le crâne.

 

Ainsi, la hijama est pratiquée dans le seul but de traiter.

 

Donc celui qui en a le besoin, pratique la hijama mais celui qui n'en a pas le besoin s'abstient.

 

Silsilah Al-Hudâ-wa-Nûr (248)

On note deux points :

 

Il n'y a pas, dans l'absolu, de point récurrent, contrairement à ceux qui disent que les points n°1 et n°55 sont des points permanents, à réaliser quoiqu'il arrive.

 

Ma question est la suivante : sur quelle preuve juridique basez-vous cette information ?

 

Une personne qui se tord la cheville, allons-nous lui dire que le point n°1, à la base de la nuque, est nécessaire ?

 

Non, la preuve est que notre Prophète صلى الله عليه وسلم a été victime d'une entorse, et il est rapporté qu'il a effectué une hijama sur son pied et non sur la nuque !

 

Cependant, l'expérience a montré que les points n°1 et n°55 apportaient un bénéfice notable dans un certain nombre de maladies.

 

Le plus juste serait donc de dire qu'il n'y a pas de point récurrent dans l'absolu, et qu'il faut traiter la zone malade en fonction des points s'y rapportant.

 

On préciserait ensuite que certains points dont les n°1 et 55 ont apporté un bénéfice empirique (tiré de l'expérimentation) qu'il est nécessaire de prendre en compte par ailleurs.

 

Et Allah est plus savant.

 

Le principe de « hijama préventive » en tant que Sunna, sans qu'un besoin de santé ne s'y rapporte, ne semble pas être l'avis le plus juste.

 

Cette notion de « hijama préventive » a tout de même était reprise par d'autres savants, dont l'imam Ibn Al-Qayyim qui cite Ibn Sinâ, qui dit :

 

« Le fait de restreindre la pratique de la hijama à certains moments est uniquement le fait de la hijama destinée à prévenir un mal ou à préserver la santé.

Quant à la hijama destinée à soigner un mal, quel que soit le moment où le besoin se présente, son recours devient nécessaire. »

 

Zâd Al-Ma'âd (4/59-60)

Cliquer pour agrandir

Note du webmaster :

 

Le point n°1 se trouve à la base de la nuque, entre les épaules, au niveau de la 7ᵉ vertèbre.

 

Le point n°55 se trouve environ à 3 cm en dessous du point n°1.

 

Le point n°1 et n°55 (al-kâhil -  الكاهل) peuvent être englobés en un seul point si la ventouse utilisée dispose d'un diamètre de plus de 3 cm.

Extrait du livre : « La Hijama, fondements-techniques-conseils » aux éditions Tawbah
Avec l'aimable autorisation exclusive pour 3ilm.char3i de notre frère, qu'Allah le préserve, le Docteur en médecine générale, Ait m’hammed Moloud

 Publié par 3ilmchar3i.net


Dr Ait M’hammed Moloud

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La corruption des coeurs

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La corruption des coeurs

Al-Hassan Al-Basrî (rahimahouLlah) a dit : 

 

Les coeurs doivent leur corruption à six choses :

 

Ils commettent des péchés en espérant le repentir,

 

Ils apprennent la science, mais ne l'applique pas,

 

Quand ils oeuvrent ils ne sont pas sincères,

 

Ils consomment la subsistance qu'Allah leur prodigue, mais ils ne Le remercient pas,

 

Ils ne sont jamais satisfaits de la façon dont Allah répartit Ses bienfaits,

 

Et ils enterrent leurs morts sans que cela ne suscite chez eux la moindre réflexion. 

 

Sagesses musulmanes

Traduit par twitter.com/abouharoun44

 Publié par 3ilmchar3i.net

Imam Ibn Hadjar al-’Asqalânî -  الإمام ابن حجر العسقلاني

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Quitte ton pays...

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Quitte ton pays...

تغرب عن الأوطان في طلب العلى * وسافر ففي الأسفار خمس فوائد

Quitte ton pays à la recherche de hauteur

Et voyage ! Car en voyage il y a cinq bénéfices,

 

تفرج هم واكتساب معيشة * وعلم وآداب وصحبة ماجد

Le soulagement de l'adversité et le gain de subsistance

Et la science et le comportement et la noble compagnie

 

فإن قيل في الأسفار ذل ومحنة * وقطع الفيافي وارتكاب الشدائد

Si on dit que voyager apporte humiliation et difficulté

Et de longs voyages à travers les déserts et du labeur et de la peine

 

فموت الفتى خير له من قيامه * بدار هوان بين واش وحاسد

Alors, la mort est préférable pour une personne que de rester

Dans un pays humiliant entre les traîtres et les envieux

 

ديوانا لامام الشافعي رحمه الله - Diwan de l'Imam al-Shafi’i rahimouhou Allah

‫سافر تجد عوضـا عمن تفارقــه * وانْصَبْ فإن لذيذ العيش في النَّصب

Voyage ! Tu trouveras un remplacement de ce que tu as laissé derrière,

Et lutte! Parce que la joie de vivre est dans la lutte.

 

 Publié par twitter.com/Minhajsunna

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Bénéficie de 6 moments où les invocations sont exaucées ! (audio-vidéo)

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Bénéficie de 6 moments où les invocations sont exaucées ! (audio-vidéo)

Question :

 

Quels sont les moments où les dou'a (invocations) sont acceptées ?

 

Réponse :

 

Ce qui est révélé dans la sunna concernant les moments lorsque les invocations sincères peuvent être acceptées, parmi eux les suivants :

 

-Entre al-adhan (l'appel de la prière) et al-iqâmah (l'appel pour faire la prière).

 

-Durant le dernier tashahoud dans la prière.

 

-Durant le soujoud (prosternation dans la prière).

 

-Les dernières heures durant la journée du joumou'a (vendredi).

 

-Le dernier tiers de la nuit.

 

-Durant la pluie.

 

Ce sont les moments révélés avec preuves, quand Allah répondra aux invocations de Son serviteur si cela est fait avec sincérité.

 

Publié par minhaj sunna

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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Rapporter un hadith dans son sens et non avec les paroles exactes

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Rapporter un hadith dans son sens et non avec les paroles exactes

Question :

 

Est-il permis au musulman qui est consacré à l'étude et à la compréhension de sa religion, de donner des discours d'avertissements (sermonner), mais par exemple, il ne dit pas les hadiths avec les mots exacts.

 

Y a t-il un péché sur lui à ce sujet ? 

 

Réponse de Cheikh Ibn ’Outheymine :

 

Ce qu'il (le questionneur) mentionne, cela signifie qu'il (l'orateur) veut rapporter le hadith selon son sens et relaté les hadith par le sens, les savants du hadith ont divergé à ce sujet quant à savoir si ou non cela est permis. 

 

Ainsi, parmi eux, il y a ceux qui considèrent que cela est autorisé à la condition :

 

-que la personne qui parle connaisse le sens, et que rien ne soit modifié concernant le hadith qu'il relate par son sens.

 

-Et une autre condition est qu'il saisisse pleinement du hadith ce qui est obligatoire d'être pleinement compris de celui-ci tel qu'il n'enlève pas de celui-lui tout ce qui se rapporte à ce qu'il a dit (dans son discours).

 

Ainsi, s'il connaît le sens et s'il saisit pleinement le hadith d'une manière dans laquelle il n'y a pas de défaut dans celui-ci (dans la compréhension du hadith), l'avis correct est que cela est permis. 

 

L'avis juste est que cela est permis. 

 

Cependant, il doit le terminer avec sa parole ou comme le Prophète salallahou aleyhi wa salaam a dit, de sorte qu'il ne fasse pas que quiconque le mémorise à la manière dont il l'a dit, en pensant que c'est le texte même du hadith du Messager aleyhi salaat wa salaam.

السؤال: يقول أيضاً هل يجوز للإنسان المسلم المتفقه في دينه أن يلقي المواعظ، ولكن يقول الحديث مثلاً ليس بنصه، وهل يكون عليه إثم في ذلك؟

الجواب الشيخ: هذا الذي يذكره معناه أنه يريد أن يروى الحديث بالمعنى ورواية الحديث المعنى اختلف فيها علماء الحديث هل هي جائزة أم لا؟ فمنهم من يرى أنها جائزة بشرط أن يكون الإنسان المتحدث عارف للمعنى، وأن ما نقله بمعناه لم يتغير شيء منه، وشرط أخر أن يستوعب من الحديث ما يجب استيعابه بحيث لا يحذف منه شيء يتعلق بما ذكره، فإذا كان عارف بالمعنى واستوعب الحديث على وجه لا خلل فيه فالصحيح أنه جائز، الصحيح أنه جائز لكن ينبغي أن يختمه بقوله أو كما قال صلى الله عليه وسلم حتى لا يحفظه أحداً بلفظه ظاناً أنه لفظ الحديث عن الرسول عليه الصلاة والسلام

مكتبة الفتاوى : فتاوى نور على الدرب (نصية) : التفسير

Cheikh Abu Abdillah Muhammad Rslan dit dans Dawabit Ar Riwayah inda Muhaddithin :

 

Le seul principe que les savants du hadith ont stipulé en ce qui concerne la narration du hadith est qu'il ne doit pas y avoir de mots supplémentaires ajoutés ou supprimés de la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Cependant, ils ont permis de transmettre le hadith par son sens.

 

Les savants ont discuté de la liceité de modifier le Prophète par le Messager, et vice versa.

 

Salih ibn Ahmed ibn Hanbal a dit: 

 

"j'ai demandé à mon père y a t il un problème si un hadith dit:" le Messager d'Allah a dit" et au lieu de çà une personne dit: "Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit? 

 

L'imam Ahmad a répondu: "Ceci est permis."

 

Ibn As-Salah a tenu l'avis que ce n'est pas permis.

 

Ce qui est évident, c'est qu'il n'est pas permis de changer le mot prophète par messager صلى الله عليه وسلم et vice-versa.

 

Bien qu'il soit permis de raconter un hadith par le sens, il y a une condition, c'est que le sens ne change pas du texte original.

 

Changer le mot prophète par messager est une différence de sens.

 

Al-Iraqi a commenté la parole d'Ibn Salah, la critiquant. 

 

Il a dit: La question doit être examinée plus attentivement en ce qui concerne la signification du terme "changer".

 

Attribuer le hadith à celui qui le dis en utilisant différentes définitions ou descriptions ne change pas le sens. c'est à dire: prophète ou messager ou ainsi de suite. 

 

Et même si les mots Prophète et Messager sont différents dans leur signification, ce n'est pas çà que cela signifie. Au contraire, ce qui est attendu, est de définir le locuteur par des traits ou des mots par lesquelles il est bien connu.

 

L'Imam An Nawawi a conclu qu'il était permis de changer le mot Prophète par Messager. 

 

Il a dit: Ce qui est correcte et Allah sait mieux, est qu'il permis de changer le mot Messager par le mot Prophète, parce que, dans ce contexte, la signification n'est pas modifiée, bien que le sens du Prophète et Messager est différent.

 

volume 1 page 411 à 414

Publié par twitter.com/Minhajsunna

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân - الشيخ محمد سعيد رسلان

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Comment savoir si une épreuve est un test ou un châtiment ?

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Comment savoir si une épreuve est un test ou un châtiment ?

Question :

 

Si une personne est éprouvée par une maladie ou un malheur touchant sa personne ou ses biens, comment peut-elle savoir si cette affliction est une épreuve ou une colère d’Allah ? 

 

Réponse :

 

Allah, Glorieux et majestueux, éprouve Ses serviteurs par l’aisance et l’adversité, par la dureté et l’aisance.

 

Parfois, Il les éprouve par tout cela pour les élever en degrés, pour élever leur rappel et multiplier leurs bonnes actions, comme Il a fait pour les Prophètes et les Messagers -paix et bénédictions d’Allah sur eux- ainsi que pour les pieux parmi les serviteurs d’Allah, comme a dit le Prophète, paix et bénédictions d’Allah sur lui : 

 

«Ceux qui sont les plus éprouvés sont les prophètes, puis ceux qui les suivent le mieux, puis ceux qui les suivent.» 

 

Et parfois, Allah fait cela à cause des désobéissances et des péchés.

 

Le châtiment est alors avancé, comme Allah le dit (traduction rapprochée) : 

 

«Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup.» {As-Shûra : 30} 

 

L’homme est en général négligeant et manque à ses obligations.

 

Ce qui lui arrive est dû à ses péchés et à sa négligence dans l'application des ordres d’Allah.

 

Et si un des pieux serviteurs d’Allah est éprouvé par la maladie ou autres, c’est une épreuve du même genre que celles des prophètes et des messagers, et ceci, afin de les élever en degrés et multiplier les récompenses, et pour qu’il soit un modèle pour les autres dans la patience et l’endurance. 

 

En conclusion, il se peut que l’épreuve soit infligée afin d’élever [la personne] en degrés et multiplier les récompenses, comme le fait Allah pour les Prophètes et certaines personnes pieuses.

 

Et il se peut que l’épreuve soit infligée afin d’expier les péchés, comme dans la parole du Très-Haut (traduction rapprochée) : 

 

«Quiconque fait un mal sera rétribué pour cela» {An-Nisaa : 123} 

 

Et d’après la parole du Prophète -paix et bénédictions d’Allah sur lui- : 

 

«Le musulman n’est pas touché par de l’angoisse, de la peine, de la fatigue, de la maladie, de la tristesse et tout autre mal, sans qu’Allah lui expie de ses péchés, même lorsqu’une épine le pique.» 

 

Et sa parole -paix et bénédictions d’Allah sur lui- : 

 

« Si Allah veut du bien pour une personne, Il l’éprouve. » 

 

Et ce peut être un châtiment avancé à cause des péchés et l’absence de repentir, comme il est rapporté du Prophète -paix et bénédictions d’Allah sur lui- dans le hadith où il a dit : 

 

«Si Allah veut le bien pour Son serviteur, Il lui avance son châtiment dans le bas-monde. 

Et si Allah veut le mal pour Son serviteur, Il le laisse avec ses péchés jusqu’à ce qu’il en soit châtié le Jour du Jugement.» 

 [Rapporté par At-Tirmidhi qui l’a jugé comme étant bon (hassan)] 

 

Traduit par Ummu-Anass 

 Publié par al.houda.free.fr

متى يعرف العبد أن هذا الابتلاء امتحان أو عذاب

السؤال :إذا ابتلي أحد بمرض أو بلاء سيئ في النفس أو المال، فكيف يعرف أن ذلك الابتلاء امتحان أو غضب من عند الله؟

الجواب : الله عز وجل يبتلي عباده بالسراء والضراء وبالشدة والرخاء ، وقد يبتليهم بها لرفع درجاتهم وإعلاء ذكرهم ومضاعفة حسناتهم كما يفعل بالأنبياء والرسل عليهم الصلاة والسلام والصلحاء من عباد الله، كما قال النبي صلى الله عليه وسلم: أشد الناس بلاء الأنبياء ثم الأمثل فالأمثل وتارة يفعل ذلك سبحانه بسبب المعاصي والذنوب ، فتكون العقوبة معجلة كما قال سبحانه

{وَمَا أَصَابَكُمْ مِنْ مُصِيبَةٍ فَبِمَا كَسَبَتْ أَيْدِيكُمْ وَيَعْفُو عَنْ كَثِيرٍ}[سورة الشورى الآية 30]

، فالغالب على الإنسان التقصير وعدم القيام بالواجب، فما أصابه فهو بسبب ذنوبه وتقصيره بأمر الله، فإذا ابتلي أحد من عباد الله الصالحين بشيء من الأمراض أو نحوها فإن هذا يكون من جنس ابتلاء الأنبياء والرسل رفعا في الدرجات وتعظيما للأجور وليكون قدوة لغيره في الصبر والاحتساب، فالحاصل أنه قد يكون البلاء لرفع الدرجات وإعظام الأجور كما يفعل الله بالأنبياء وبعض الأخيار، وقد يكون لتكفير السيئات كما في قوله تعالى

{مَنْ يَعْمَلْ سُوءًا يُجْزَ بِهِ}[سورة النساء الآية 123]

، وقول النبي صلى الله عليه وسلم

((ما أصاب المسلم من هم ولا غم ولا نصب ولا وصب ولا حزن ولا أذى إلا كفر الله به من خطاياه حتى الشوكة يشاكها))

، وقوله صلى الله عليه وسلم

((من يرد الله به خيرا يصب منه))

، وقد يكون ذلك عقوبة معجلة بسبب المعاصي وعدم المبادرة للتوبة كما في الحديث عنه صلى الله عليه وسلم أنه قال

((إذا أراد الله بعبده الخير عجل له العقوبة في الدنيا وإذا أراد الله بعبده الشر أمسك عنه بذنبه حتى يوافي به يوم القيامة))

خرجه الترمذي وحسنه

المصدر : مجموع فتاوى ومقالات متنوعة الجزء الرابع

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La chose qui me réjouit le plus est d'avoir réuni ce jeune garçon et cette jeune fille...

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La chose qui me réjouit le plus est d'avoir réuni ce jeune garçon et cette jeune fille...

Az Zamakhshari rapporte que Zubaydah lut sur un mur sur le chemin de la Mecque :

 

Est-il parmi les serviteurs ou servantes d'Allâh

Un être noble qui dissipera l'affliction de celui qui a perdu la raison

Possède des yeux, mais dont les commissures sont blessées

Et dont les entrailles sont effrayées par le feu

 

Elle fit alors le vœu pieux de s'occuper de celui qui écrivit ces vers, si elle apprenait qui il était, jusqu’à lui faire rejoindre celle qu'il aimait.

 

Alors qu'elle était à Muzdalifah, elle entendit quelqu'un déclamer les deux vers.

 

Elle le fit venir et il prétendit qu'il les dit à propos de sa cousine dont sa famille avait fait le vœu pieux de ne pas la lui marier.

 

Elle se tourna vers la famille et ne cessa de leur offrir de l'argent, jusqu’à ce qu'ils la lui marient, et la jeune fille était encore plus follement amoureuse que lui ne l'était d'elle.

 

Elle comptait cela parmi ses plus grandes bonnes actions et disait : "La chose qui me réjouit le plus est d'avoir réuni ce jeune garçon et cette jeune fille."

 

Rabi' Al Abrar (3/121) - Péchés et guérison p 303/306

Traduit de l'anglais et publié par assalafiyat.blogspot.fr

وَذَكَرَ الزَّمَخْشَرِيُّ فِي رَبِيعَةَ أَنَّ زُبَيْدَةَ قَرَأَتْ فِي طَرِيقِ مَكَّةَ عَلَى حَائِطٍ

أَمَا فِي عِبَادِ اللَّهِ أَوْ فِي إِمَائِهِ ** كَرِيمٌ يُجْلِي الْهَمَّ عَنْ ذَاهِبِ الْعَقْلِ

لَهُ مُقْلَةٌ أَمَّا الْأَمَاقِي قَرِيحَةٌ ** وَأَمَّا الْحَشَا فَالنَّارُ مِنْهُ عَلَى رِجْلِ

فَنَذَرَتْ أَنْ تَحْتَالَ لِقَائِلِهَا إِنْ عَرَفَتْهُ حَتَّى تَجْمَعَ بَيْنَهُ وَبَيْنَ مَنْ يُحِبُّهُ، فَبَيْنَا هِيَ بِالْمُزْدَلِفَةِ، إِذْ سَمِعَتْ مَنْ يُنْشِدُهُمَا، فَطَلَبَتْهُ، فَزَعَمَ أَنَّهُ قَالَهُمَا فِي ابْنَةِ عَمٍّ لَهُ نَذَرَ أَهْلُهَا أَنْ لَا يُزَوِّجُوهَا مِنْهُ، فَوَجَّهَتْ إِلَى الْحَيِّ، وَمَا زَالَتْ تَبْذُلُ لَهُمُ الْمَالَ حَتَّى زَوَّجُوهَا مِنْهُ، وَإِذَا الْمَرْأَةُ أَعْشَقُ لَهُ مِنْهُ لَهَا، فَكَانَتْ تَعُدُّهُ مِنْ أَعْظَمِ حَسَنَاتِهَا، وَتَقُولُ: مَا أَنَا بِشَيْءٍ أَسَرَّ مِنِّي مِنْ جَمْعِي بَيْنَ ذَلِكَ الْفَتَى وَالْفَتَاةِ

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Si la question est d'ordre de l'effort de réflexion, alors que chacun excuse son frère

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Si la question est d'ordre de l'effort de réflexion, alors que chacun excuse son frère

...Il y a parmi les gens, certains qui font des divergences d'opinions dans lesquels l'idjtihad est permis (effort de réflexion) une cause de division , de dissension jusqu'à traiter d'égaré son frère dans un sujet sur lequel, c'est peut-être lui l'égaré.

 

Et cela fait partie des épreuves malheureuses qui se sont répandues dans notre époque, époque s'annonçant pourtant bien, car marquée par un réveil surtout des jeunes.

 

Hélas,tout ceci pourrait nuire à ce réveil et nous faire retomber dans un profond sommeil à cause même de ces dissensions.

 

Dans une question relative à l'idjtihad (effort personnel) dans laquelle il n'y a pas de texte (sacré) tranchant, (comment) une personne peut elle faire fuir les gens de son frère, l'insulter et parler en mal sur lui, tout ça parce qu'il a divergé de lui sur cette question... et personne ne peut se réjouir plus de ce malheur que les ennemis de ce réveil (religieux) qui en viennent à dire :"On a eu la pluie par les dou'as des autres."

 

(C'est-à-dire :"Ils nous font ce plaisir - de se diviser -sans que l'on fasse le moindre effort." ndt)

 

Qu'Allah fasse que leur mal se retourne contre eux.

 

Au point ou une personne déteste son frère en religion plus qu'il ne détesterait un pervers !

 

Nous demandons refuge auprès d'Allah.

 

Il n'y a point de doute que ceci est un mal.

 

Il faut que les étudiants en science prennent connaissance de ce mal qui nous atteint tous.

 

De plus, t'est-il parvenu de la part d'Allah une révélation prouvant que c'est ton avis qui est correct ?

 

Et si une révélation ne lui indique pas que son avis est correct, qu'est-ce qui le lui prouve alors (de façon absolue, ndt) ?

 

Peut-être que c'est l'avis de l'autre qui est correcte et que c'est lui-même qui est dans un égarement, c'est effectivement cela la réalité.

 

Aujourd'hui, personne ne reçoit la révélation, mais le Livre d'Allah et la Sounna sont entre nos mains, et si la question est d'ordre de l'idjtihad (effort de réflexion) alors que chacun excuse son frère dans son effort de réflexion.

 

الشرح الممتع (5/136-138)

 Publié par 3ilmchar3i.net

ولا شك أن هذا الذي نحا إليه الإمام أحمد من أفضل ما يكون لجمع الأمة واتفاق كلمتها؛ لأن من الناس من يجعل الاختلاف في الرأي الذي يسوغ فيه الاجتهاد سبباً للفرقة والشتات، حتى إنه ليضلل أخاه بأمر قد يكون فيه هو الضال، وهذا من المحنة التي انتشرت في هذا العصر على ما في هذا العصر من التفاؤل الطيب في هذه اليقظة من الشباب خاصة، فإنه ربما تفسد هذه اليقظة، وتعود إلى سبات عميق بسبب هذا التفرق، وأن كل واحد منهم إذا خالفه أخوه في مسألة اجتهادية ليس فيها نص قاطع ذهب ينفر عنه ويسبّه ويتكلم فيه، وهذه محنة أفرح من يفرح بها أعداء هذه اليقظة؛ لأنهم يقولون: سقينا بدعوة غيرنا، جعل الله بأسهم بينهم، حتى أصبح بعض الناس يبغض أخاه في الدين، أكثر مما يبغض الفاسق والعياذ بالله، وهذا لا شك أنه ضرر، وينبغي لطلبة العلم أن يدركوا ضرر هذا علينا جميعاً، وهل جاءك وحي من الله أن قولك هو الصواب؟ وإذا لم يأته وحي أن قوله هو الصواب، فما الذي يدريه؟ لعل قول صاحبه هو الصواب، وهو على ضلال، هذا هو الواقع، والآن ليس أحد من الناس يأتيه الوحي، فالكتاب والسنّة بين أيدينا، وإذا كان الأمر قابلاً للاجتهاد، فليعذر أحدنا أخاه فيما اجتهد فيه

ولا بأس من النقاش المفيد الهادئ بين الإخوة، وأُفضِّل أن يكون النقاش بين المختلفين في غير حضور الآخرين؛ لأن الآخرين قد يحملون في نفوسهم من هذا النقاش ما لا يحمله المتناقشان، فربما يؤول الأمر بينهما إلى الاتفاق، لكن الآخرين الذين حضروا مثلاً قد يكون في قلوبهم شيء يحمل حتى بعد اتفاق هؤلاء، فيجري الشيطان بينهم بالعداوة، وحينئذٍ نبقى في بلائنا، فأقول: جزى الله الإمام أحمد خيراً على هذه الطريقة الحسنة: أن السلف إذا اختلفوا في شيء، وليس هناك نص فاصل، فإن الأمر يكون واسعاً كله جائز

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Eclaircissements au sujet des sources francophones sur la question de la hijama ou cupping therapy

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Eclaircissements au sujet des sources francophones sur la question de la hijama ou cupping therapy

La louange est à Allah seul, nous Le louons, nous sollicitons Son aide et nous implorons Son pardon.

Nous cherchons protection auprès d’Allah contre les maux de nos âmes ainsi que contre les méfaits de nos œuvres. Quiconque Allah guide, nul ne peut l’égarer et quiconque Il égare, nul ne peut le guider.

Je témoigne que nul ne mérite d’être adoré en dehors d’Allah seul, sans associé et je témoigne que Muhammad (prières et salutations d’Allah sur lui) est Son serviteur et messager.

 

Mes nombreuses recherches, sur la question de la hijama, m'ont permis de mettre en évidence de multiples erreurs véhiculées par certains praticiens de la hijama. 

 

Afin de clarifier celles-ci, j'avais entrepris l'écriture d'un ouvrage visant à rétablir la vérité sur certains concepts erronés.

 

Cet ouvrage est actuellement disponible, depuis près d’un an, sous le titre « La Hijama, fondements, techniques, conseils » aux éditions Tawbah.

 

Malgré la publication de mon ouvrage, qui est un appel à la prudence et à la rigueur, et le réel engouement qu’il a suscité auprès des praticiens de la hijama, il m'est apparu que nombreux frères et sœurs continuent de baser leur pratique sur certaines sources, en langue française, prises comme références sans s’assurer de la légitimité des informations qui y sont enseignées.

 

Afin de clarifier ces concepts erronés à la communauté, j'ai entrepris ce nouveau et court travail.

 

L'authentification des ahâdith est tirée des travaux du spécialiste de ce siècle en la matière : l'Imam Al-Albânî, puisse Allah le couvrir de Sa miséricorde.

 

Je souhaite, par ailleurs, remercier les administrateurs du site web « La Science Légiférée » pour leur engagement à mes côtés. 

 

J’implore Allah le très haut afin qu’il bénisse cette maigre contribution afin qu’elle soit utile à notre communauté car Il est Omnipotent.

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« Traitement par la Hijama, entre médecine et religion »

de Mohammad Nabih

 

Je ne reprendrai ici que les erreurs manifestes tant sur le plan religieux que médical.

 

Quant à ses différents points de vue tirés de sa propre expérimentation (conseils après hijama, recommandations pour la hijama sèche, pour telle maladie…), ils ne seront pas jugés, même s’ils ne sont pas justifiés ce qui est dommageable, car cela relève de sa responsabilité et n’engage que sa propre personne.

 

--Mohammad Nabih : qui est-il ?

Un professionnel de santé : médecin, kiné, infirmier... ?

Un étudiant en sciences religieuses voire un savant ?

Un enseignant ou un chercheur sur la question des médecines complémentaires et alternatives ?

Aucune information disponible à ce jour.

Malgré plusieurs recherches en français, anglais et arabe, je n'ai pas réussi à en savoir plus à son sujet.

De même, après plusieurs tentatives de contact avec la fondation Al Falah basée en Egypte, aucune réponse de ces derniers ne m'est parvenue.

Pourtant nous savons qu'il n'est pas permis de prendre la science de n'importe qui et en l'occurrence lorsqu'il est question de science médicale et de science religieuse de par les conséquences dramatiques pouvant en résulter.

 

-« La hijama est apparue pour la première fois chez le peuple de Lout » p4.

Bien que cette parole soit reprise par certains hajjam, il n'existe aucun texte authentique permettant d'affirmer cela.

La science avant la parole et l'action.

 

-Hadith : « Quand la chaleur s’intensifie, faites la hijama. L’effervescence du sang dans les veines de l’un d’entre vous finit par entraîner sa mort » p18

hadith faible, voir dans Ad-Da’ifa(n°2331).

La formulation authentique est : « Lorsque l’un d’entre vous voit son sang s’exciter alors qu’il pratique une hijama car lorsqu’il s’accumule excessivement, il provoquera sa mort » As-Sahiha(n°2747)

 

-Hadith : « La hijama est un excellent remède, elle élimine le sang impur, éclaircit la vue et allège le dos » p18

Cette formulation est introuvable, à moins que le hadith correspondant fut le suivant : « Quel bon serviteur est le hajjam, il purifie le sang, allège les lombes et éclaircit la vue »

Il s’agit d’un hadith faible, voir Da'if Targhib wa Tarhib (n°2019).

 

-Hadith : « ‘Aicha qu’Allah soit satisfait d’elle a dit que le Messager d’Allah, prière et salut sur lui, faisait des ablutions majeures pour quatre choses : la relation de chair, le jour du vendredi, la hijama et le lavage du mort » p23

hadith faible, voir Da’if Sunan Abi Dawud(n°348)

 

-Hadith : « Celui qui fait la hijama dix-sept fois ou dix-neuf fois voire vingt et une fois sera guéri de tous les maux » p23

il s’agit ici d’une erreur de traduction grotesque.

Le sens exact est : « celui qui fait la hijama le 17e, 19e et 21e(du mois lunaire), cela est une guérison pour tous les maux ». As-Sahiha (n°622).

 

-Récit : « Ibn ‘Abbas avait trois esclaves qui pratiquaient la hijama. Deux d’entre eux exerçaient leur métier contre une paie qui revenait à ibn ‘Abbas et sa famille, et un autre s’occupait de lui et de sa famille » p23

hadith faible, voir Da’if Sunan At-Tirmidhî(n°230)

 

BUL021« de préférence à jeun » p25 puis « avant la hijama, prendre une boisson capable de fortifier l’estomac » p27.

Les propos sont contradictoires comme vous pouvez le voir.

La hijama à jeun est une recommandation prophétique mais aussi médicale.

En effet, la hijama lorsque le ventre est plein est source de mal (nausée, malaise…) comme le rappelle Ibn Qayim dans Zâd Al-Ma’âd(4/58-59)

 

-« Evitez la hijama après le bain »  p27 puis « avant la hijama… se doucher pour nettoyer le corps en général » p31.

Propos de nouveau contradictoires.

En principe le bain n’est pas prescrit avant une hijama ni après celle-ci.

Aucune donnée fiable, scientifique ou religieuse n’appuie cette pratique.

 

-Hadith « il est préférable que le malade récite le verset d’al-Korsî au moment de la scarification » p50

hadith faible, voir Da’if Kalam at-Tayyib

 

-« L’interféron augmente après hijama… » ou encore « Le professeur Cantel…la capacité de production de l’interféron par les globules blancs est 10 fois supérieure après hijama », p67.

Aucune étude scientifique n’a démontré cela. 

De plus, ce professeur Cantel a juste dit que : « les globules blancs produisent 10 fois plus d’interféron que les autres cellules du corps » indépendamment de la hijama !

Il est surprenant de voir que cette information ait pu être véhiculée aussi abondamment alors qu’elle n’a aucun fondement !

Voir « cupping, a prophetical medicine appears in its new scientific perspective » du Pr John Al Dayrani.

« Il suffit à l’homme d’être menteur qu’il rapporte tout ce qu’il entend » Sahih Al Jâmi’(n°4482)

 

-Hadith : « quel excellent homme que le poseur de ventouses ! Il élimine le mauvais sang, rend le dos léger et éclaircit la vue » p69

Il s’agit d’un hadith faible, voir Da'if Targhib wa Tarhib (n°2019). 

 

-« un médecin a découvert que chaque organe du corps a une zone spéciale…la hijama faite à ces points apporte guérison » p73

quel est ce médecin ?

quelle est cette zone spéciale ?

On remarquera ici un énorme problème de rigueur, très récurrent par ailleurs dans l’ouvrage.

 

-Les p75 et 76 sont catastrophiques, aucune étude n’est citée, aucun professionnel de santé ni chercheur n’est mentionné, aucune preuve expérimentale n’est détaillée.

Comment peut-on affirmer autant de mécanismes d’actions de la hijama sans aucune preuve !

« … cela contribue au traitement des infections microbiennes et virales différentes. On peut donc utiliser cette méthode de traitement seule ou bien accompagnée d’autres traitements antibiotiques… »

 Affirmer que la hijama est un traitement possible des maladies infectieuses est osé car aucune preuve scientifique ne l’affirme.

Mais affirmer qu’il soit possible de traiter ces maladies avec uniquement la hijama tout en se passant d’antibiotique et autre traitement conventionnel est immoral !

Il est vrai que la hijama stimule le système immunitaire et qu’elle peut donc aider à contrôler certaines maladies voire aider à leur résolution.

Il s’agit essentiellement de maladies chroniques qui n’engagent pas la vie des patients à court terme.

Mais dire que la hijama puisse « suffire » pour ces maladies potentiellement graves, sans aucune preuve à l’appui, est dangereux et irresponsable.

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« Précis sur la Hijama ou l’incisiothérapie »

de l’Association JPLUS (étudiants en sciences médicales)

 

-« Tous les Prophètes d’Adam à Muhammed (prières et salutations d’Allah sur eux) ont pratiqué sur eux la hijama » p8.

Il n’existe aucune source authentique à ce sujet.

 

-« En 2004, l’OMS classe la hijama comme une médecine qui soigne » p8.

Ceci est faux, l’OMS a reconnu l’intérêt de l’acupuncture dans certaines maladies et non la hijama et cela date de 2003.

Voir le rapport de l’OMS (87pages): Acupuncture: Review and Analysis of Reports on Controlled Clinical Trials 

Ensuite, certains praticiens de la hijama ont élargi les remarques de l’OMS à la hijama en prétextant que ces deux techniques (hijama et acupuncture) étant similaires alors « ce qui marche pour l’une marcherait pour l’autre ».

Voir The complete guide to Cupping Therapy du Dr Tamer Shaban.

Il ne s’agit bien évidemment pas là d’un raisonnement scientifique mais uniquement d’une simple opinion.

Malheureusement, nombreux sont encore ceux et celles qui véhiculent cette information sans même savoir ce dont il est réellement question.

 

-« le taux d’interféron est multiplié par dix après une séance d’incisiothérapie » p12.

Comme nous l’avons vu précédemment, il n’existe pas de preuve à ce sujet.

Quant aux véritables propos du Pr Cantel : « les globules blancs produisent 10 fois plus d’interféron que les autres cellules du corps »

 

-« Action du monoxyde d’azote » p13-14.

Aucune étude n’a démontré à ce jour que la hijama provoquait une augmentation du taux de monoxyde d’azote (NO).

Bien que la démonstration soit intéressante, elle ne se base sur aucune preuve.

Néanmoins, une étude a montré que le taux de NO augmenterait après une séance d’acupuncture, voir : Acupuncture Enhances Generation of Nitric Oxide and Increases Local Circulation, publiée dans Anesthesia et analgesia, en 2007.

Il s’agit donc ici encore d’une étude sur l’acupuncture extrapolée à la hijama.

Il faut donc être plus prudent et dire : « il est possible que le taux de NO augmente après hijama comme cela a pu être démontré dans certaines études au sujet de l’acupuncture » ou quelque chose de similaire.

 

-« Selon l’OMS, les maladies traitées par la hijama sont » p15

les maladies citées dans ce paragraphe concernent les remarques de l’OMS pour l’acupuncture et non la hijama.

Par expérience, il s’avère que la hijama apporte un bénéfice manifeste pour la plupart de ces maladies mais cela ne nous autorise pas à attribuer à l’OMS ce qu’elle n’a pas dit. 

Où est la rigueur scientifique ?

N’oublions pas que ce sont des étudiants en sciences médicales qui auraient écrit ce fascicule !

 

-« Contre-indications…femme enceinte » p15.

La grossesse n’est pas une contre-indication absolue de la hijama.

Il existe même une étude russe démontrant son intérêt dans la prévention de certaines pathologies materno-fœtales : Vacuum therapy in obstetrics de Tamara Khvan, 1997

 

-« Précaution de réalisation » « …chez la femme en dehors de sa période de menstrues » p15.

Ceci n’est pas juste car certaines expérimentations, notamment celles du Dr Ahmed Hifni, ont montré qu’une hijama au 2e jour des règles aide à la régularisation du cycle menstruel.

 

-« La hijama n’est pas à proprement dit un remède contre le sortilège, comme le laisse penser certains » p17.

Ces « certains » sont d’honorables savants musulmans tels que Mohammed Ibn Abdillah Al Imam qui considère que la hijama est un traitement accessoire de la sorcellerie dans le sens où celle-ci aide à son extraction.

Voir ses  ouvrages :  Ahkam ta’âmul ma’a al djin wa adâb ar-roqya shar’ya ainsi que Fawzu Nâdhir min ma’rifati ‘alamâti sâhir.

 

-« Elle permet d’enlever le mal d’un sortilège qui se trouve à la surface du corps mais n’enlève pas le sortilège qui se trouve à l’intérieur du corps » p17.

Cela n’a pas de sens, le principe même de la hijama est de faciliter l’extraction de substances profondes pour les ramener à la surface.

Voir Traditional chinese Acupuncture, The Acupuncture Foundation of Sri lanka de J.Anton, 1982.

La sorcellerie ne déroge pas à cette règle.

La hijama permet d’atténuer voire de traiter les douleurs et les dysfonctions d’organes liées à la sorcellerie mais elle permet aussi parfois d’extraire celle-ci par la permission d’Allah.

Précisons toutefois que le remède le plus complet, le plus important et le plus efficace reste le Coran et les invocations légiférées comme le rappelle shaykh Mohammed al Imam dans les précédents ouvrages.

 

-« 17, 19, 21è jour des mois lunaires…lundi, mardi et jeudi (en cas de discordance entre la date et le jour, la date est prioritaire sur le jour) » p18.

Selon shaykh Muhammad ‘Ali Farkûs, enseignant à la faculté des sciences islamiques, à Alger : lorsque des jours interdits pour la hijama coïncident avec des dates recommandées pour celle-ci alors il est obligatoire de faire prévaloir ce qui implique une mise en garde sur ce qui implique une recommandation…il n’est pas bon de pratiquer la hijama durant les jours pendant lesquels elle est interdite, en raison des nuisances et des maux qui peuvent en découler, fatwa n°987, cf. Ferkous.com

 

-« hijama…préventive…au minimum une fois par an » p18.

Il n’y a pas de preuve à ce sujet.

 

-Hadith : « L’ange Gabriel est descendu auprès du Prophète (prières et salutations d’Allah sur lui) pour appliquer la hijama sur les deux veines du cou et sur l’épaule » p18.          

Ce hadith est faible, voir Da’if Sunan Ibn Majah(n°283)

 

-Hadith : « Hâtez-vous à appliquer la hijama sur la noix de la nuque, cela guérit de cinq maladies » et « Elle guérit de soixante-douze maladies » p18.

Ces deux versions font partie d’un même Hadith faible, voir Ad-Da’ifa(n°3894)

 

-Récit : « Ibn Abbas avait trois fils qui s’adonnaient à la hijama, deux d’entre eux prenaient le salaire pour assurer la subsistance de la famille et l’autre appliquait la hijama à son père et à sa famille » p19.

Hadith faible, voir Da’if Sunan At-Tirmidhî(n°230)

 

-« On invitera le patient à évoquer Dieu (sourate Al Fatiha par exemple) et on l’évoquera soi-même » p20.

Aucune preuve à ce sujet.

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« La Hijama, l’incisiothérapie »

 

-« que la saignée ait lieu le matin jusqu’à midi et non le soir », p3.

Il est rapporté que certains compagnons du prophète (prières et salutations d’Allah sur lui) pratiquaient la hijama le soir durant les nuits du Ramadhan de peur d’être affaiblis dans leurs adorations quotidiennes.

C’était le cas entre autre d’ Ibn ‘Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) comme le cite l’imam Malik dans son Muwatta (p185).

Il est donc possible de la pratiquer le soir mais il est vrai qu’elle demeure préférable au début de la journée comme le rappelle Ibn Qayim dans Zâd Al-Ma’âd (4/59-60).

 

-«le plus important de ces points se trouve au niveau de la 7e vertèbre cervicale…par laquelle nous commençons toujours » p4.

Le plus juste est qu’il n’existe pas de point permanent ou récurrent par lequel on doit toujours commencer, comme le rappelle shaykh Al Albani dans Silsilah al houda wa nour(n°248) : le prophète (prières et salutations d’Allah sur lui) ne pratiquait pas la hijama toujours au même endroit, mais il la pratiquait là où il y avait un besoin, une fois entre les épaules, une fois sur le pied, une fois sur le crâne.

Le plus juste est donc de dire qu’il n’y a pas de point permanent mais vu que, par expérience, il s’est avéré que certains points étaient utiles à plusieurs maladies alors cela peut expliquer la récurrence de certains de ces points.

 

-« Elle fonctionne à partir des méridiens de la médecine chinoise » p4.

Ceci n’est pas correct car les méridiens de la médecine chinoise renvoient à un concept propre à la croyance bouddhiste et faisant intervenir la notion de champs d’énergie circulant dans le corps.

Ces champs d’énergie n’ont ainsi aucun fondement scientifique.

La hijama possède des théories circulatoires faisant intervenir le mouvement du sang dans le corps.

A cet effet, le prophète (prières et salutations d’Allah) a évoqué le besoin de freiner l’excitation du sang :

« Lorsque l’un d’entre vous voit son sang s’exciter alors qu’il pratique une hijama car lorsqu’il s’accumule excessivement, il provoquera sa mort » As-Sahiha(n°2747).

Il existe aussi une théorie neuro-végétative.

Ces deux théories sont fondées sur des éléments scientifiques et religieux (pour la théorie circulatoire).

De plus, une étude américaine a montré récemment que les points énergétiques de l’acupuncture correspondraient en réalité à des zones de passages de fibres nerveuses appelées fibre C : voir l’étude de Morry Silberstein publiée dans Journal of the british medical acupuncture society en mars 2012 allant dans le sens de la théorie neuro-végétative.

Ces théories énergétiques infondées et profanes doivent donc être délaissées jusqu’à preuve du contraire. 

 

-« la hijama s’avère utile dans 80% des maladies » p5.

Cette affirmation ne se base sur aucune donnée scientifique.

Il faut faire preuve de retenu, beaucoup de professionnels de santé fuient la hijama en raison d’affirmations comme celles-ci qui laissent entendre que la médecine conventionnelle n’a pas ou plus d’utilité.

 

-« être âgé d’au moins 22ans » p5.

Il n’y a aucune preuve à cela.

Plusieurs praticiens reconnus de la hijama l’ont expérimenté avec succès chez l’enfant et ont montré des résultats très intéressant : Dr Ahmed Hifni, Dr Ahmed Sharaf, Dr Tamer Shaban, Dr Mûssa Ali Nasr et d’autres.

 

-« Ne pas être enceinte », « Ne pas avoir ses menstrues » p5.

Nous avons déjà répondu à ces allégations erronées.

plus haut.

 

-« il est possible au préalable qu’une récitation du coran soit effectuée » p5.

Il n’y a pas de preuve à cela. Cela a été injustement véhiculé en raison de ce hadith faible « il est préférable que le malade récite le verset d’al-Korsî au moment de la scarification », voir Da’if Kalam at-Tayyib

 

-« les zones sont nettoyées puis recouvertes au choix d’huile de nigelle/olive ou de miel » p6.

Le miel et l’huile de nigelle sont connus pour leurs vertus antiseptiques ce qui n’est pas le cas pour l’huile d’olive.

Cette dernière est utile, entre autre, avant la hijama afin de stimuler la zone à traiter et à augmenter l’étanchéité des ventouses.

 

-Hadith : « Ibn ‘Abbas avait trois fils… »

Ce hadith est faible, voir Da’if Sunan At-Tirmidhî(n°230)

 

-« Privilégier les légumes verts et jaunes », « Privilégier les vitamines A et B9 » p7.

Il n’existe aucune preuve scientifique pour ces deux affirmations.

greqgr.gif« La Hijama »

par le Dr Mohammed Jamel Alterkaoui

 

-« Ces blessures légères qui provoquent le saignement se font toujours, initialement, au niveau de la 7ème vertèbre cervicale ».

Le plus juste est qu’il n’existe pas de point permanent ou récurrent par lequel on doit toujours commencer.

Voir plus haut.

 

-« Que la saignée ait lieu le matin jusqu’à midi et non le soir ».

Il est rapporté que certains compagnons du prophète (prières et salutations d’Allah sur lui) pratiquaient la hijama le soir durant les nuits du Ramadhan de peur d’être affaiblis dans leurs adorations quotidiennes.

Voir plus haut.

 

-« Quelle excellente médication qu’est la hijama : Elle élimine le sang impur, améliore la vision et fortifie l’état physique ».

Cette formulation est introuvable, à moins que le hadith correspondant fut le suivant : « Quel bon serviteur est le hajjam, il purifie le sang, allège les lombes et éclaircit la vue »

Il s’agit d’un hadith faible, voir Da'if Targhib wa Tarhib (n°2019).

 

Le professeur français Cantel a relevé que la capacité des globules blancs à produire de l’interféron est multipliée par 10 après une hijama ».

Ceci est faux.

Voici sa parole : « les globules blancs produisent 10 fois plus d’interféron que les autres cellules du corps ».

Il est surprenant de voir que cette information ait pu être véhiculée aussi abondamment alors qu’elle n’a aucune relation avec la hijama !

Voir « cupping, a prophetical medicine appears in its new scientific perspective » du Pr John Al Dayrani.

 

-« Le médecin japonais Kaukuroiwa… ».

Dommage que Dr Alterkaoui ne nous en dise pas plus sur ce « médecin japonais » car il est introuvable.

Sa théorie reste toutefois intéressante mais par souci de rigueur et de sérieux, une source scientifique aurait dû être citée.

 

-« la Hijama s’avère utile dans 80% environ des maladies ».

Cette affirmation ne se base sur aucune donnée scientifique.

Il faut faire preuve de retenu, beaucoup de professionnels de santé fuient la hijama en raison d’affirmations comme celles-ci qui laissent entendre que la médecine conventionnelle n’a pas ou plus d’utilité. 

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Qu’Allah, gloire et pureté à Lui, nous facilite afin que la hijama puisse profiter au plus grand nombre avec toute la reconnaissance et la fierté qui lui reviennent de droit.

 

Je rappelle enfin ce hadith de ‘Amr Ibn Shu’ayb (qu’Allah soit satisfait de lui) qui rapporte que le Prophète (prières et salutations d’Allah sur lui) a dit :

 

« Quiconque s’adonne à la médecine sans en connaître les enseignements assumera l’entière responsabilité des conséquences fâcheuses de ses actes ».

As-Sahiha (n°635)

 

Que les éloges et les salutations d’Allah soient sur Son Messager, sa famille et ses compagnons. Louange à Allah, Seigneur des Mondes.

 

Dr AIT M’HAMMED Moloud

Spécialiste en médecine générale

Diplômé de la faculté de médecine d’Amiens avec mention très honorable

Auteur de la thèse « Evaluation du recours aux médecines complémentaires et alternatives, en médecine générale, dans le département de l’Oise » Sept.2012

Membre de l’International Cupping Therapy Society

Ancien praticien libéral, en cliniques privés parisiennes, en médecine interne et en hémato-cancérologie

 

Ecrit le 31/03/2013

Dr Ait M’hammed Moloud

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Le jugement concernant la prière en portant des vêtements rouges

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le jugement concernant la prière en portant des vêtements rouges

La question :

 

Quel est le jugement concernant le fait de prier en portant des vêtements rouges ?

 

La réponse :

 

Louange à Allah, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allah عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection. Ceci dit :

 

Concernant votre question, à propos du port de vêtements rouges en prière ; elle est, tout d’abord, reliée au jugement porté sur le port des vêtements rouges.

 

Le jugement porté sur cette question, selon les Malikites, les Chaféites et d’autres Ulémas, est la permission absolue.

 

Cet avis est établi suivant le hadith d’El-Barâ’ Ibn `Âzib رضي الله عنه qui a dit :

 

« Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم était de taille moyenne et avait les épaules larges et une chevelure qui atteignait ses oreilles. Je l’ai vu portant un habit rouge. Certes, je n’avais point vu de personne plus belle que lui » [1]

 

Ainsi que le hadith d’Abou Djouhayfa رضي الله عنه rapporté par El-Boukhâri et par d’autres que ce Compagnon :

 

« a vu le Prophète صلّى الله عليه وسلّم sortir en portant un habit rouge dont les manches étaient retroussées. Il se mit face à une lance et dirigea une prière publique de deux Rak`a » [2].

 

De plus, Abou Dâwoûd a rapporté un hadith, dont la chaîne de transmission est sujette à une divergence entre les Ulémas, par l’intermédiaire de `Âmir El-Mouzani رضي الله عنه qui a dit :

 

« J’ai vu le Prophète صلّى الله عليه وسلّم à Mina [3], faisant le sermon sur sa mule et portant un vêtement rouge » [4].

 

Par ailleurs, il est vrai qu’il y a des textes qui prouvent l’interdiction de porter des vêtements rouges.

 

Néanmoins, ces textes, même en supposant qu’ils soient authentiques, ils n’indiquent que la détestation et non l’interdiction.

 

En réalité, ces textes ne peuvent pas servir d’arguments, vu que leurs chaînes de narration son critiquées [par les spécialistes de la science du hadith].

 

En sus de cela, ils contredisent les hadiths authentiques ; et ceux qui sont authentiques parmi ces textes supportent une interprétation.

 

Ayant dit ceci, l’interdiction de porter des vêtements rouges peut être justifiée par les raisons suivantes ; toutefois, celles-ci sont toutes vulnérables :

 

-Premièrement

 

Si on justifierait l’interdiction en disant que le rouge est la couleur chérie du Diable Satan et par laquelle il s’embellit, selon les hadiths qui sont rapportés à ce sujet, et même si on suppose qu’ils soient authentiques; ceci contredirait le fait que le Prophète صلّى الله عليه وسلّم avait porté, à maintes reprises, un habit de couleur rouge.

 

Effectivement, il est loin de croire que le Prophète صلّى الله عليه وسلّم a porté un habit qu’il nous a interdit de porter.

 

Comme on ne peut pas prétexter la non-contradiction de son propos صلّى الله عليه وسلّم avec la spécificité de son acte, car la raison qui est citée signale que l’acte ne lui est pas spécifique.

 

Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم est, plutôt, le premier parmi tous les gens qui est appelé à éviter tout ce qui a trait au Diable Satan, conformément au principe qui dit que : « Ce qui est prescrit à sa nation est aussi prescrit à lui (i.e. le Prophète), tant qu’il n’y a pas de preuve qui lui est spécifique », et en l’occurrence, l’acte ne lui est pas spécifique.

 

-Deuxièmement

 

Si on justifie l’interdiction en disant qu’il est interdit d’imiter les mécréants par référence au hadith qui est rapporté par Mouslim par l’intermédiaire de `Abd Allâh Ibn `Amr رضي الله عنهما qui a dit :

 

« Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم m’a vu porter deux vêtements teints de safran ; alors, il m’a dit : « Ces vêtements sont ceux des mécréants ; donc, ne les porte pas » [5] 

 

On dira qu’en réalité cette interdiction concerne un rouge spécial, à savoir : la couleur rouge qui est obtenue d’une teinture faite à base de safran.

 

Cet avis est établi par Ibn El-Qayyim de façon à concilier le hadith susdit et l’autre hadith qui est authentiquement rapporté par El-Boukhâri et Mouslim dans leurs « Sahîh » et dans lequel il est mentionné que :

 

« Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم portait un habit rouge » [6].

 

De la même façon, on pourra répondre à ce qui est authentiquement rapporté par El-Boukhâri dans son « Sahîh » où il est mentionné qu’il est interdit de porter le vêtement du genre El-Mîthara de couleur rouge [7].

 

En effet, ceci n’indique que l’interdiction d’El-Mîthara de couleur rouge ; et rien ne prouve que l’interdiction concerne d’autres habits, surtout que le Prophète صلّى الله عليه وسلّم a porté, à maintes reprises, un habit de couleur rouge.

 

-Troisièmement

 

Si on justifie l’interdiction de porter un habit rouge en disant que c’est une ressemblance aux femmes, car elles s’embellissent par cette couleur ; ou en disant qu’on le porte dans l’intention de se distinguer et d’être célèbre; ou dire que le port de cet habit va à l’encontre de la virilité et de l’honneur de l’homme ; on dira qu’il est clair que l’interdiction ne concerne pas la couleur rouge en elle-même, mais elle est portée sur d’autres choses.

 

De plus, le fait que le Prophète صلّى الله عليه وسلّم portait des habits rouges contredit les allégations susmentionnées.

 

Quant à l’opinion qu’Ibn El-Qayyim a établie –de sorte à concilier les hadiths rapportés à ce sujet- en disant que l’habit rouge [que le Prophète صلّى الله عليه وسلّم portait] se composait de deux vêtements provenant du Yémen qui étaient tissés avec des fils de couleur rouge et noire ; cette conciliation a, en réalité, besoin d’être soutenue par des preuves, puisque nous savons que le Compagnon [qui a rapporté le hadith en question] et –qui est d’expression arabe et connaît parfaitement sa langue- a décrit l’habit en disant qu’il est de couleur rouge.

 

Donc, nous devons comprendre de cette description la couleur rouge pure, car c’est le vrai sens.

 

Cependant, le fait de comprendre les propos du Compagnon selon le langage de son peuple est plus approprié, car : « On ne doit pas recourir au sens qui n’est pas réel, sauf s’il y a une preuve qui l’indique ».

 

Pour ce, nous devons prendre en considération la licéité rationnelle soutenue par l’acte prophétique, authentiquement rapporté, autorisant le port de cet habit ; notamment qu’il est authentiquement rapporté que le Prophète صلّى الله عليه وسلّم l’a porté après son Pèlerinage d’Adieu après le quel il n’a vécu que quelques jours.

 

Du reste, cet avis est adopté par un groupe de Compagnons et de Successeurs, par les Malikites, par les Chaféites et par Ech-Chawkâni.

 

Alors, si le jugement est établi de la sorte ; le fait d’accomplir la prière en portant un habit de couleur rouge est valable sans détestation.

 

Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

 

[1] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre des « Qualités » (hadith 3551), par Mouslim, chapitre des « Vertus » (hadith 6210), par En-Nassâ’i, chapitre de « L’embellissement » (hadith 5249), par Ibn Hibbâne, chapitre de « L’histoire » concernant l’une des qualités du Prophète صلّى الله عليه وسلّم  et les récits rapportés à propos de lui, et par Ahmed (hadith 18971) par l’intermédiaire d’El-Barâ’ Ibn `Âzib  رضي الله عنه.

[2] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre de « La prière » (hadith 376), par Mouslim, chapitre de « La prière » (hadith 503) et par Abou Dâwoûd, chapitre de « La prière » (hadith 520) par l’intermédiaire d’Abou Djouhayfa  رضي الله عنه.

[3] Endroit situé à quatre kilomètres de la Mosquée sacrée de la Mecque. Note du traducteur.

[4] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre de « L’habillement » concernant la permission de porter des vêtements de couleur rouge (hadith 4073) par l’intermédiaire de `Âmir El-Mouzani رضي الله عنه. El-Albâni a dit dans « Sahîh Abi Dâwoûd » : « Ce hadith est authentique ».

[5] Rapporté par Mouslim, chapitre de « L’habillement et de l’embellissement » (hadith 2077) par l’intermédiaire de `Abd Allâh Ibn `Amr رضي الله عنهما.

[6] Déjà mentionné dans le hadith rapporté par El-Barâ’ Ibn `Âzib et celui rapporté par Abou Djouhayfa رضي الله عنهما.

[7] Rapporté par El-Boukhâri par l’intermédiaire d’El-Barâ' Ibn `Âzib رضي الله عنه, chapitre de « L’habillement » concernant les vêtements du genre El-Qassiy (hadith 5500) et par En-Nassâ'i par l’intermédiaire de `Ali  رضي الله عنه, chapitre de « L’embellissement » concernant la bague en or (hadith 5182).

 

 Traduit et publié par ferkous.com

 

في حكم الصلاة باللباس الأحمر
السؤال : 
ما حكمُ الصلاةِ باللباسِ الأحمرِ؟ وجزاكم الله خيرًا
الجواب:  الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمَّا بعد
فمسألةُ لُبْسِ الأَحْمَرِ في الصلاةِ راجعةٌ ـ في الأصل ـ إلى حُكْمِ لُبْسِ الأحمر، وما عليه المالكيةُ والشافعيةُ وغيرُهم الجوازُ مُطلقًا؛ لحديثِ البراءِ بنِ عازبٍ رضي الله عنهما قال: «كَانَ النَّبِيُّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ مَرْبُوعًا، بَعِيدَ مَا بَيْنَ الْمَنْكِبَيْنِ، لَهُ شَعَرٌ يَبْلُغُ شَحْمَةَ أُذُنِهِ، رَأَيْتُهُ فِي حُلَّةٍ حَمْرَاءَ، لَمْ أَرَ شَيْئًا قَطُّ أَحْسَنَ مِنْهُ»(١)، ولحديثِ أبي جُحَيْفَةَ رضي الله عنه: أنَّهُ رَأَى النَّبِيَّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ «خَرَجَ فِي حُلَّةٍ حَمْرَاءَ مُشَمِّرًا، فَصَلَّى إِلَى العَنَزَةِ بِالنَّاسِ رَكْعَتَيْنِ»(٢)، ولحديثِ عامرٍ الْمُزَنِيِّ رضي الله عنه بإسنادٍ فيه اختلافٌ قال: «رَأَيْتُ رَسُولَ اللهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ بِمِنًى يَخْطُبُ عَلَى بَغْلَةٍ وَعَلَيْهِ بُرْدٌ أَحْمَرُ»
وفي المسألةِ أدلَّةٌ مانعةٌ مِنْ لُبْسِ الأحمرِ، غايةُ ما فيها ـ إِنْ صحَّتْ ـ أنها تُفيدُ الكراهةَ دون التحريمِ، وهي ـ في حقيقتها ـ غيرُ صالحةٍ للاحتجاجِ لِمَا في أسانيدِها مِنَ مَقالٍ، فضلًا عن مُعارَضتِها للأحاديثِ الصحيحةِ الثابتة، وما صحَّ مِن هذه الأحاديثِ فهو قابلٌ للتأويلِ
لذلك، يمكن تعليلُ النهيِ عن لُبْسِ الأحمرِ بالتعليلاتِ التالية، وكُلُّها لا تخلو مِنْ نظرٍ
ـ فإذا علَّلْنا المنعَ بأنَّ الحمرةَ هي حِبُّ الشيطانِ وزينتُه لِمَا وَرَدَ في البابِ مِن أحاديثَ ـ لو صحَّتْ ـ فقَدْ لَبِسَ النبيُّ صلَّى اللهُ عليه وسَلَّم الحُلَّةَ الحمراءَ في غيرِ مرَّةٍ؛ فيَبْعُدُ منه أَنْ يَلْبَسَ ما حذَّرَنا مِن لُبْسِه. ولا يمكن التذرُّعُ بعدمِ تَعارُضِ الخاصِّ مِنَ القولِ مع فِعْلِه؛ لأنَّ العلَّةَ المذكورةَ مُشْعِرَةٌ بعدمِ الاختصاص، بلِ النبيُّ صلَّى الله عليه وآلِه وسلَّم أحَقُّ الناسِ بتجنُّبِ ما يُلابِسُه الشيطانُ، بناءً على أنَّ الأصلَ أنَّ: «مَا يَثْبُتُ لِأُمَّتِهِ فَيَثْبُتُ لَهُ مَا لَمْ يَرِدْ دَلِيلٌ خَاصٌّ بِهِ»، ولا خصوصَ يُصاحِبُه.
ـ وإذا علَّلْنا النهيَ بمنعِ التشبُّهِ بالكُفَّارِ لِما رواهُ مسلمٌ مِن حديثِ عبدِ اللهِ بنِ عمرٍو قال: «رَأَى رَسُولُ اللهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ عَلَيَّ ثَوْبَيْنِ مُعَصْفَرَيْنِ فَقَالَ: «إِنَّ هَذِهِ مِنْ ثِيَابِ الكُفَّارِ فَلَا تَلْبَسْهَا»»(٤)؛ فإنَّ النهيَ يَتوجَّهُ إلى نوعٍ خاصٍّ مِن الحمرةِ وهي الحمرةُ الحاصلةُ عن صِباغِ العُصْفُرِ على ما قرَّره ابنُ القيِّمِ ـ رحمه الله ـ جمعًا بينه وبين ما ثَبَتَ في الصحيحين مِنْ أَنَّهُ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم كَانَ يَلْبَسُ حُلَّةً حَمْرَاءَ(٥
وبنفسِ التوجيهِ يُجَابُ على ما ثَبَتَ مِنَ النهيِ عنِ المَيَاثِرِ(٦) الحُمْرِ(٧)؛ فإنَّ غايةَ ما تدلُّ عليه تحريمُ المِيثَرةِ الحمراءِ، قال أبو عُبَيْدٍ: «وأمَّا المَياثِرُ الحُمْرُ التي جاء فيها النهيُ فإنها كانَتْ مِن مَراكِبِ الأعاجم مِن ديباجٍ أو حريرٍ»(٨)، وقال ابنُ الأثير: «ويدخل فيه مَياثِرُ السُّرُوج؛ لأنَّ النهي يَشْمَلُ كُلَّ مِيثَرَةٍ حَمْرَاءَ، سواءٌ كانَتْ على رَحْلٍ أو سَرْجٍ»
قلت: وليس فيه ما يدلُّ على تحريمِ ما عَدَاها مع ما ثَبَتَ مِنْ لُبْسِه صلَّى الله عليه وسلَّم للحُلَّةِ الحمراءِ مرَّاتٍ
ـ وإذا علَّلْنا النهيَ عن لُبْسِ الأحمرِ لأجلِ التشبُّهِ بالنساءِ لكونِه مِنْ زينتِهنَّ أو مِنْ أجلِ الشهرةِ وخَرْمِ المروءةِ؛ فإنَّ النهيَ ـ كما لا يخفى ـ غيرُ واقعٍ على ذاتِ الحمرةِ بل على غيرِها، ويُعارِضُ ذلك ـ أيضًا ـ لُبْسُ النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم لها ـ كما تَقَدَّم
ـ أمَّا ما قرَّره ابنُ القيِّمِ ـ جمعًا بين الأحاديثِ ـ مِنْ أنَّ الحُلَّةَ الحمراءَ بُرْدانِ يمانيَّان منسوجان بخطوطٍ حُمْرٍ وسُودٍ، فإنَّ هذا الجمعَ يَفْتقرُ إلى دليلٍ؛ لِما عُلِمَ أنَّ الصحابيَّ ـ وهو مِنْ أهلِ اللغةِ واللسانِ ـ قد وَصَفَها بأنها حمراءُ؛ فينبغي حَمْلُها على الأحمرِ البَحْت؛ لأنه هو المعنى الحقيقيُّ لها، وحَمْلُ مَقالةِ ذلك الصحابيِّ على لغةِ قومِه آكَدُ، و«لَا يُصَارُ إِلَى المَعْنَى غَيْرِ الحَقِيقِيِّ إِلَّا بِدَلِيلٍ صَارِفٍ»(١٠) على ما هو مقرَّرٌ في موضعِه
لذلك ينبغي استصحابُ الإباحةِ العقليةِ المقوَّاةِ بأفعالِه صلَّى اللهُ عليه وسلَّم الثابتةِ المُجيزةِ للُبْسِه لها لا سيَّما وقد ثَبَتَ لُبْسُ النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم لذلك بعد حَجَّةِ الوداعِ التي لم يَلْبَثْ ـ بعدها ـ سوى أيَّامٍ يسيرةٍ
وهذا الرأيُ ذَهَبَ إليه جمعٌ مِنَ الصحابةِ والتابعين، وبه قال المالكيةُ والشافعيةُ ـ على ما قدَّمْنا ـ وارتضاهُ الشوكانيُّ ـ رحمه الله ـ بقوله: «والحقُّ أَنْ يَتوجَّهَ النهيُ عن المُعَصْفَرِ إلى نوعٍ خاصٍّ مِن الأحمرِ وهو المصبوغُ بالعُصْفُرِ؛ لأنَّ العُصْفُرَ يُصْبَغُ صِباغًا أَحْمَرَ؛ فما كان مِن الأحمر مصبوغًا بالعُصْفُرِ فالنهيُ مُتوجِّهٌ إليه، وما كان مِن الأحمر غيرَ مصبوغٍ بالعُصْفُرِ فلُبْسُه جائزٌ»(١١
فإِنِ استقرَّ الحكمُ على هذا فإنَّ الصلاةَ باللباسِ الأحمرِ صحيحةٌ مِنْ غيرِ كراهيةٍ
والعلمُ عند الله تعالى، وآخِرُ دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على نبيِّنا محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلَّم تسليمًا
الجزائر في: ١٥ ذو الحجَّة ١٤١٧ﻫ
الموافق ﻟ: ٢٢ أفريل ١٩٩٧م
(١) رواه البخاريُّ في «المناقب» بابُ صفة النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم (٣٥٥١)، ومسلمٌ في «الفضائل» (٢٣٣٧)، مِن حديث البَراء بنِ عازبٍ رضي الله عنهما
(٢) رواه البخاريُّ في «الصلاة» باب الصلاة في الثوب الأحمر (٣٧٦)، ومسلمٌ في «الصلاة» (٥٠٣)، مِن حديث أبي جُحَيْفَة رضي الله عنه
(٣) أخرجه أبو داود في «اللباس» باب الرخصة في الحمرة (٤٠٧٣) مِن حديث عامرٍ المُزَنيِّ رضي الله عنه. وقال الألبانيُّ في «صحيح أبي داود» (٤٠٧٣): «صحيحٌ»
(٤) رواهُ مسلمٌ في «اللباس والزينة» (٢٠٧٧) مِن حديث عبد الله بنِ عمرٍو رضي الله عنهما
(٥) كما سَبَقَ في حديث البَراء بنِ عازبٍ، وحديثِ أبي جُحَيْفةَ رضي الله عنهم، (هامش: ١، ٢)
(٦) المَياثِر: جمعُ مِيثَرَةٍ مِن الوَثارة، قال ابنُ الأثير في «النهاية» (٥/ ١٥٠): «يقال: وَثُرَ وَثارةً فهو وثيرٌ، أي: وطيءٌ ليِّنٌ، وأصلُها: مِوْثَرةٌ؛ فقُلِبَتِ الواوُ ياءً لكسرةِ الميم، وهي مِن مَراكِبِ العَجَم، تُعْمَلُ مِن حريرٍ أو دِيباجٍ»
(٧) انظر الحديث الذي رواهُ البخاريُّ في «اللباس» باب المِيثَرَةِ الحمراء (٥٨٤٩) مِن حديث البَراء بنِ عازبٍ رضي الله عنهما
(٨) «غريب الحديث» للقاسم بنِ سلَّام (١/ ٢٢٨)، وانظر: «الصِّحاح» للجوهري (٢/ ٨٤٤
(٩) «النهاية» لابن الأثير (٥/ ١٥١
(١٠) انظر: «نيل الأوطار» للشوكاني (٢/ ١١٤
(١١) «السيل الجرَّار» للشوكاني (١٠٢)، وانظر: «نيل الأوطار» للشوكاني (٢/ ١١٤

 

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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