Ce qui compte n’est pas d’aimer, ce qui compte est d’être aimé !‏

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Ce qui compte n’est pas d’aimer, ce qui compte est d’être aimé !‏

Au Nom d’Allah.

Qu’Allah couvre d’éloges et salue notre Prophète Muhammad, sa famille, ses Compagnons et tous ceux qui emprunteront sa voie jusqu’au Jour de la Rétribution.

 

قُلْ إِن كُنتُمْ تُحِبُّونَ اللّهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ اللّهُ وَيَغْفِرْ لَكُمْ ذُنُوبَكُمْ وَاللّهُ غَفُورٌ رَّحِيمٌ

 

sens approximatif du verset :

 

"Dis : «Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux." (Al-’Imran, v. 31)

 

Ce noble verset vient statuer sur la situation de quiconque prétend aimer ALLAH et n’est pas sur la voie de Muhammad :

 

Il n’est pas sincère dans sa prétention et ceci jusqu’à ce qu’il suive la législation de Muhammad صلى الله عليه وسلم, et la religion du Prophète صلى الله عليه وسلم dans toutes ses paroles et agissements.

Comme il est rapporté dans le Sahih, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Quiconque accomplit un acte sur lequel il n’y a pas notre ordre verra son acte rejeté. »

 

Voilà pourquoi il est dit :

 

قُلْ إِن كُنتُمْ تُحِبُّونَ اللّهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ اللّهُ وَيَغْفِرْ لَكُمْ ذُنُوبَكُمْ وَاللّهُ غَفُورٌ رَّحِيمٌ

 

sens approximatif du verset :

 

"Dis : «Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux." (Al-’Imran, v. 31)

 

C’est à dire que vous récolterez plus encore que l’amour pour Lui, à savoir Son amour pour vous, et c’est là une chose meilleure encore que la première.

 

Certains sages parmi les savants ont dit :

 

« Ce qui compte n’est pas d’aimer, ce qui compte est d’être aimer. »

 

Et Hassan Al-Basri رحمه الله et d’autres parmi les prédécesseurs ont pu dire :

 

« Des gens ont prétendu aimer Allah, Il les éprouva donc par ce verset et dit :

 

قُلْ إِنْ كُنْتُمْ تُحِبُّونَ اللهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ اللهُ

 

sens approximatif du verset :

 

"Dis : «Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors" 

 

Tafsir al-Quran Al-'Adhîm, 1/340 - تفسير القرآن العظيم» ابن كثير 1/340

Traduit par Abû Mohammed

Publié par 3ilmchar3i.net

قال ابن كثير رحمه الله عند تفسير قوله تعالى

قُلْ إِنْ كُنْتُمْ تُحِبُّونَ اللهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ اللهُ وَيَغْفِرْ لَكُمْ ذُنُوبَكُمْ وَاللهُ غَفُورٌ رَحِيمٌ - آل عمران: 31

«هذه الآيةُ الكريمةُ حاكمةٌ على كلِّ من ادّعى محبّةَ اللهِ وليس هو على الطّريقةِ المحمّديّةِ؛ فإنّه كاذبٌ في دعواه في نفسِ الأمرِ حتّى يتّبعَ الشّرعَ المحمّديَّ والدّينَ النّبويَّ في جميعِ أقوالِه وأحوالِه؛ كما ثبت في الصّحيح عن رسولِ اللهِ صلّى اللهُ عليه وسلّم أنّه قال

«مَنْ عَمِلَ عَمَلاً لَيْسَ عَلَيْهِ أَمْرُنَا فَهُوَ رَدٌّ»

ولهذا قال

قُلْ إِنْ كُنْتُمْ تُحِبُّونَ اللهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ الله

أي: يحصلْ لكم فوق ما طلبْتم من محبّتِكم إيّاه، وهو محبّتُه إيّاكم، وهو أعظمُ من الأوّلِ، كما قال بعضُ الحكماءِ العلماءِ: «ليس الشّأنُ أن تحبَّ، إنّما الشّأنُ أن تُحَبَّ»، وقال الحسنُ البصريُّ وغيرُه من السّلفِ: زعم قومٌ أنّهم يحبّون اللهَ فابتلاهم اللهُ بهذه الآيةِ، فقال

قُلْ إِنْ كُنْتُمْ تُحِبُّونَ اللهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ اللهُ

«تفسير القرآن العظيم» ابن كثير (1/340)

Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr - الإمام ابن كثير

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Jeter les cheveux et ongles dans les poubelles (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Jeter les cheveux et ongles dans les poubelles (audio)

Question :

 

J'ai entendu de la part d'une des amies que le fait de jeter les cheveux perdus et les ongles coupés dans la poubelle est interdit, car la personne sera questionnée sur cela le jour du dernier jugement, est-ce vrai ?

 

Et si ça l'est, quel est l'endroit convenable où nous pouvons nous en débarrasser ?

 

Nous vous demandons le conseil et l'orientation, jazakoumLlâhou khayran.

 

Réponse :

 

Ceci n'a pas de fondement.

 

Et il n'y a pas de mal à jeter ces choses-là dans la poubelle, que ce soit des cheveux ou des ongles, dans une poubelle ou les enterrer dans la terre.

 

Il n'y a pas de mal en tout cela, et la louange est à Allah.

 

Publié par oummietmoi.net

رمي الشعر المتساقط من الرأس وبقايا الأظفار بعد قصها في القمامة

سمعت من إحدى الصديقات أن رمي الشعر المتساقط من الرأس وبقايا الأظفار بعد قصها في الزبالة حرام، لأن الإنسان يسأل عنها يوم القيامة، فهل هذا صحيح، وإذا كان صحيحاً فما هو المكان المناسب لإتلافها والتخلص منها؟ نرجو النصح والتوجيه، جزاكم الله خيراً

ليس لهذا أصل، ولا حرج أن تلقى هذا الأشياء في القمامة سواء كانت من الشعر أو الأظفار كل ذلك لا حرج فيه، مع القمامة أو في أرض تدفن كل ذلك لا بأس به ولا حرج في ذلك والحمد لله

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La bonté envers la mère (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La bonté envers la mère (vidéo)

Quoique tu fasses tu ne pourras assurer les droits des parents, tel que l'a dit le Messager d'Allah (prières et salutations sur Lui ainsi que la bénédiction).

 

Quant au père, le Prophète nous a informé qu il ne pourra lui donner son droit jusqu'à ce qu'il le trouve (le père) esclave et que tu le rachètes (afin qu'il soit libre).

 

Quant à la mère, a rapporté al Boukhârî qu'Allah lui fasse miséricorde, dans "adab al moufrad" et il est dans son sahih, qu'un homme du Yémen portait sa mère sur son dos et faisait la circambulation autour de la Ka'ba et a dit :

 

«Je suis pour elle un chameau humilié, si d'autres montures se fatiguent de ton poids, moi je ne m'en lasse pas.»

 

Il passa près de 'abd Allah ibn 'Umar, il lui demanda s'il s'était acquitté ainsi de ses devoirs, de sa dette (vis-à-vis de sa mère).

 

Abdullâh ibn Omar lui dit : «Non, même pas le moindre gémissement (que tu lui as fait subir) !» 

 

Pas la moindre contraction durant l'accouchement !

 

Il portait sa mère sur son dos et faisait la circambulation autour de la Ka'ba.

 

Et dans d'autres versions, il a dit: «Je l'ai porté plus longtemps qu'elle m'a porté».

 

Il l'a porté sur son dos.

 

Elle n'a rien d'autre que le dos de son fils pour être portée.

 

Il a fait la circambulation autour de la maison (Ka'ba) la portant sur son dos, qu'Allah leur fasse miséricorde.

 

Il a fait la circambulation autour de la maison (Ka'ba) il a dit:

 

«Me suis-je acquitté ainsi de mes devoirs, de ma dette (vis-à-vis de sa mère) Ô ibn 'Umar ?»

 

Il lui a dit: « Non, même pas le moindre gémissement (que tu lui as fait subir) ! » 

 

Compte donc combien de gémissements, malheur à toi !

 

Même si tu l'as portée plus longtemps qu'elle t'a porté, tu n'auras pas fais grand chose !

 

Tu étais un morceau de viande qui pouvait être étouffé.

 

Qui aurait pu êtré écrasé !

 

Qui aurait pu être perdu !

 

Jusqu'à être un misérable perdu dans cette vie !

 

Ils ont donc pris soin de toi !

 

Et t'ont nourri !

 

Et ont privé leur propre personne pour te donner !

 

Après cela ils n'ont trouvé que de l'ingratitude...

 

C'est certes un mauvais comportement pour une personne, alors qu'en est-il dans ce cas-là ?

 

C'est à Allah que l'on demande l'aide, et c'est sur Lui que je compte.

 

 Publié par minhaj sunna

Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân - الشيخ محمد سعيد رسلان

Publié dans Famille - أهل

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La femme qui travaille et qui fait garder ses enfants

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La femme qui travaille et qui fait garder ses enfants

Question :

 

Ma femme est enseignante et nous avons six enfants.

 

Elle se fatigue beaucoup en raison de son travail, de l'attention qu'elle porte à ses enfants et de la responsabilité du ménage, ajoutons à cela les nombreuses visites de nos proches et de nos familles.

 

Ma question est donc : Est-il permis d’embaucher une domestique musulmane qui se chargera d'aider mon épouse et de la soulager dans ses corvées ?

 

Donnez-nous un avis, qu'Allâh vous récompense par le bien.

 

Réponse :

 

Je vous conseille de ne pas faire appel aux services d’une domestique tant que la situation est comme vous l'avez citée.

 

Quant à votre femme, elle se doit de rester à la maison pour prendre soin de ses enfants, s'acquitter de ses devoirs envers vous et accomplir les besoins ménagers.

 

En effet, le travail n'est pas obligatoire, tant qu'il en résulte ce que vous avez mentionné dans votre question.

 

Qu'Allâh améliore la situation de tous.

 

Qu'Allâh nous accorde la réussite et que la prière et le salut d'Allâh soient sur notre Prophète Mohammad, sa famille et ses compagnons.

 

La Fatwa numéro (12640)

(Numéro de la partie: 14, Numéro de la page: 385)

 Publié par alifta.net


جلب خادمة لمساعدة الزوجة

س: زوجتي معلمة، ولدي ستة أطفال منها، وهي تتعب كثيرًا في عملها ومع أطفالها في العناية بهم، مع قيامها بأعباء المنزل فضلاً عن كثرة زيارات أقاربنا وأهلنا لنا، والسؤال هو: هل يجوز استقدام خادمة مسلمة لتقوم بمساعدة زوجتي وتخفيف العبء عنها؟ أفتونا مأجورين جزاكم الله خيرًا

ج: ننصحك بعدم استقدام خادمة ما دام الحال كما ذكرت، وعلى الزوجة أن تبقى في المنزل لتربية أولادها، والقيام بحقك وحاجة المنزل، والعمل ليس بلازم إذا ترتب عليه ما ذكرته في سؤالك، أصلح الله حال الجميع
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

الفتوى رقم - 12640

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Ne pas mépriser 3 types de personnes !

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Ne pas mépriser 3 types de personnes !

L'imam ibn Al-Mubarak a dit :

 

"Il incombe au doué de raison de ne pas mépriser 3 (types de personnes) :

 

Les savants, les gouverneurs et les frères.

 

-Car celui qui méprise les savants, son au-delà s'en va

-Celui qui méprise une autorité, son bas-monde s'en va

-Et celui qui méprise ses frères, sa grandeur d'âme s'en va."

 

Rapporté par Adh-Dhahabi : Siyar a3lâm an-nubulâ' (251/17)

Publié par 3ilmchar3i.net

قال عبد الله بن المبارك رحمه الله

 حق على العاقل أن لا يستخف بثلاثة: العلماء، والسلاطين، والإخوان، فإنه من استخف بالعلماء ذهبت آخرته، ومن استخف بالسلطان ذهبت دنياه، ومن استخف بالإخوان ذهبت مروءته

سير أعلام النبلاء - 17/ 251

 

Publié dans Rappels - تذكر

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L'avare se prive de nombreux actes méritoires

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'avare se prive de nombreux actes méritoires

Il laisse passer beaucoup d'occasions de faire le bien :

 

il ne maintient pas les liens du sang,

il ne fait pas l'aumône,

refuse de s'acquitter de la Zakât.

 

Et s'il lui arrive de dépenser ses biens en faveur de ses proches ou des pauvres, il ne le fait qu'à contre coeur.

 

Il a beau essayer, il ne parvient pas à dépenser ses biens, comme le montre ce hadith rapporté par Al-Boukhâri (3/1443) et Mouslim (1021), d'après Abou Hourayrah رضي الله عنه, qui entendit le Messager d'Allah صل الله عليه وسلم dire :

 

"L'avare et le généreux sont comparables à deux hommes portant chacun une cotte de maille lui couvrant la poitrine jusqu'à la clavicule.

Chaque fois que le généreux fait un don, son armure s'allonge et finit par lui couvrir le corps - jusqu'aux orteils - sans rien laisser de sa peau à l'air.

Quant à l'avare, chaque fois qu'il souhaite dépenser de ses biens, les mailles de son armure se bloquent et il tente, en vain, de les élargir."

 

Ibn Al-Qayyim, qu'Allah lui fasse miséricorde, affirme dans Sahîh Al-Wâbil As-Sayyib (p.67) :

 

"L'avare se privant des actes de bienfaisance et étant empêché de faire le bien, sa rétribution est de même nature : il est oppressé, privé de toute paix intérieure, impuissant à faire quoi que ce soit, petit, jamais heureux, toujours angoissé et triste.

 

Ses besoins ne sont jamais satisfaits et il n'est jamais aidé.

 

Il est donc à l'image de l'homme portant une armure, les mains au niveau du cou, si bien qu'il ne peut ni les retirer, ni les remuer.

 

Pire, chaque fois qu'il veut retirer ses mains ou élargir cette armure, chaque anneau de son armure reste à sa place.

 

Ainsi en va-t-il de l'avare, chaque fois qu'il veut faire l'aumône, son avarice l'en empêche, si bien que son coeur reste enfermé dans sa prison.

 

A l'inverse, le coeur de celui qui fait l'aumône s'épanouit chaque fois qu'il fait la charité, sa poitrine s'élargit de bonheur à l'image de cette armure qui porte et qui s'élargit.

 

Chaque fois qu'il fait l'aumône, sa joie augmente et son bonheur s'amplifie.

 

Et s'il n'y avait dans l'aumône que cet intérêt, cela suffirait à inciter le serviteur d'Allah à la multiplier et à s'empresser de faire la charité.

 

Le Très Haut dit (traduction rapprochée) : 

 

"Heureux sont ceux qui se préservent de leur cupidité" sourate Al-Hachr, verset 9."

 

Les ruses de satan - Page : 176

Retranscrit par oumomeya

 Publié par rappel01.fr

Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية

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L’hygiène bucco-dentaire

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L’hygiène bucco-dentaire

La bonne santé de nos dents est primordiale et doit être enseignée dès la petite enfance.

 

Elle consiste notamment à leur inculquer les règles de base de l’hygiène bucco-dentaire afin de prévenir et repérer très tôt l’apparition des maladies dentaires essentiellement représentées par les caries.

 

Il existe, par ailleurs, un lien étroit entre la mauvaise santé bucco-dentaire dans l’enfance et la survenue de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires.

 

La dentition est un phénomène naturel au cours duquel les premières dents du nourrisson percent la gencive et font leur apparition.

 

-Les premières dents, les incisives, apparaissent vers l’âge de 6 mois.

 

Il se produit alors «une poussée dentaire» qui s’accompagne d’une panoplie de symptômes qui ne laissent pas indifférent leurs parents : salive abondante, irritabilité, trouble du sommeil, pleurs, gencives sensibles et enflées, envie de mordre et mâcher, perte de l’appétit, éruption cutanée et un fébricule (= température < 38,5°).

 

Rappelons que la fièvre intense, la diarrhée sévère et les vomissements ne sont pas des signes courants de poussée dentaire.

 

Consultez un médecin si votre enfant souffre de l’un ou l’autre de ces symptômes.

 

Au total, 20 dents dites «de lait» vont faire leur apparition jusqu’à l’âge de 30 mois avec une poussée tous les 6 mois environ.

 

Il faut donc s’armer de patience.

 

-Les dents dites «définitives», au nombre de 32, quant à elles, commencent à sortir vers l’âge de 6 ans pour remplacer les précédentes.

 

Pour soulager la poussée, on peut proposer un anneau de dentition contenant de l’eau et refroidi au réfrigérateur.

 

Laisser bébé le mâchouiller.

 

Si l’irritabilité est au premier plan (grognon, pleurs, agitation) alors il est possible d’utiliser de la camomille, en tisane, connue pour ses vertus apaisantes.

 

Voir l’étude « Chamomilla and teething », Kaplan B. Professional care, Mother Child, Medline 1994.

 

Si l’inflammation est au premier plan et que l’enfant a plus d’1 an, on peut aussi proposer du miel connu pour ses vertus anti-inflammatoires.

 

On peut citer le verset suivant concernant les abeilles (traduction rapprochée):

 

« de leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens » S16V69

 

La vertu anti-inflammatoire est, notamment, rappelée dans l’étude « Potential of honey in the treatment of wounds and burns », American Journal of clinical dermatology 2001.

 

Mettre une noisette sur le bout du doigt et appliquer sur la gencive enflammée.

 

Attention, il est déconseillé de donner du miel aux enfants de moins de 1 an car le risque de botulisme existe (se référer à l’article « Miel et botulisme »).

 

De plus, le miel ne doit être proposé qu’en cure courte en raison du sucre qu’il contient.

 

En effet, la consommation fréquente du miel ou d’autres aliments sucrés favorise l’apparition des caries.

 

Ce risque est d’autant plus élevé si le brossage des dents n’est pas réalisé quotidiennement.

 

On en vient à parler de la pathologie la plus fréquente chez l’enfant qui touche près de 30% d’entre eux : la carie.

 

En effet, la carie est bien une maladie.

 

Et comme toute maladie, la prévention a une place importante dans sa prise en charge.

 

Après chaque prise alimentaire, un enduit blanchâtre formé des restes d’aliments et de salive se dépose sur les dents.

 

Sur cet enduit se développent des bactéries(= microbes) qui vivent naturellement dans notre bouche.

 

La somme de tout constitue ce qu’on appelle la plaque dentaire.

 

Invisible dans les premières heures, la plaque dentaire s’épaissit et ternit l’aspect des dents.

 

C’est elle qui va être à l’origine des caries et des gingivites (= maladies de la gencive).

 

En effet, certaines de ces bactéries consomment le sucre des aliments et le transforment en acide.

 

Cet acide attaque l’émail des dents en surface puis s’étend en profondeur, c’est la carie.

 

Rappelons que les caries peuvent survenir dès que les premières dents apparaissent.

 

D’autres bactéries peuvent fabriquer des toxines qui sont responsable des gingivites.

 

Ainsi, la prévention se fait sur 4 axes que nous allons détailler...

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Le premier concerne l’alimentation

 

Un équilibre alimentaire est nécessaire avec un apport quotidien de :

 

-glucides  (sucres, fruits, féculents comme riz, pomme de terre…),

-lipides (beurre, huile, crème…)

-et protéines(viande, fromage, oeuf, produit laitier).

-Un apport de fibres(céréales, légumes…) et une bonne hydratation sont primordiales.

 

Des repas équilibrés et pris de façon régulière : petit déjeuner, déjeuner et diner en évitant le grignotage entre les repas.

 

A noter que le grignotage favorise la prise de poids mais aussi les caries.

 

Une à deux collations(fruits, yaourts) par jour est recommandé surtout chez l’enfant et les sportifs en raison de leur grande dépense en énergie.

 

Voici quelques astuces :

 

-il ne faut pas tremper la tétine du bébé dans du sucre, du miel(hormis les épisodes de poussée dentaire et en cure courte) ou d’autres produits sucrés. Le contact fréquent des dents du nourrissons avec le sucre favorise les caries.

Cela vaut aussi lorsque des liquides sucrés (lait maternel, préparations pour nourrissons, lait de vache, jus de fruits, thé sucré, boissons gazeuses…) restent longtemps dans la bouche du bébé (s’il s’endort avec le biberon par exemple) et que les dents ne sont pas nettoyées.

 

-La bouche des bébés ne contient pas, à la naissance, de bactéries causant la carie.

Au risque d’en frustrer certaines, pour éviter de transmettre ces bactéries à votre bébé, ne partagez pas tétines ni ustensiles avec lui.

 

-préférer la paille au verre lorsque l’on boit des boissons sucrées, cela limitera les agressions sur l’émail des dents.

 

-attention aux aliments riches en sucres mais au goût non sucré: chips, frites, biscuits salés…

 

-penser à boire un verre d’eau à la fin du repas pour rincer la bouche et neutraliser les acides. On peut remarquer ici un bénéfice propre aux ablutions quotidiennes.

En effet, en rinçant la bouche plusieurs fois par jour on contribue à diminuer les acides produits par nos bactéries et donc à diminuer le risque de caries !

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Le second concerne le brossage des dents

 

Il est important de prendre l’habitude de nettoyer la bouche du nourrisson avant même l’apparition des premières dents et ce, au moins une fois par jour.

 

Prendre une petite serviette propre ou une petite brosse que l’on met sur le doigt, profitez du moment du bain pour laver la bouche de bébé.

 

Après l’apparition des premières dents, on peut utiliser une brosse à dents aux poils doux, deux fois par jour, en particulier après le repas de nuit afin d’empêcher le développement de la plaque dentaire.

 

Utiliser seulement de l’eau jusqu’à ce que l’enfant sache cracher vers 2-3ans.

 

Selon les recommandations de l’AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des aliments et produits de santé) d’octobre 2008, il est conseillé d’effectuer un brossage au moins une fois par jour avec un dentifrice fluoré (=source de fluor) dès l’apparition des premières molaires de lait vers 12-18 mois (voire même dès les premières dents vers le 6e mois).

 

En effet, le fluor protège les dents contre les caries.

 

Il faut éviter au mieux que le dentifrice soit avalé.

 

Si cela est difficile alors attendre que l’enfant sache cracher.

 

-Pour les enfants de moins de 6 ans, le dentifrice doit avoir une teneur en fluor (= écrit sur le dentifrice) inférieure ou égale à 500 ppm.

 

-Pour les plus de 6 ans, la teneur doit être de 1000 à 1500 ppm (= valeur de l’adulte).

 

La quantité de dentifrice à utiliser doit être de la grosseur d’un petit pois.

 

Jusqu’à l’âge de 3 ans, on effectue soit-même le brossage puis entre 3 et 6 ans, on aide l’enfant à se brosser tout seul.

 

Au delà de 6 ans l’enfant est autonome, il faut, alors:

 

-vérifier la qualité du brossage

-s’assurer de la durée du brossage (temps de contact fluor/dent), au moins 2 minutes.

-limiter l’ingestion de dentifrice

 

C’est le moment de rappeler une tradition prophétique incitant à l’hygiène bucco-dentaire : le Siwak.

 

Il est rapporté dans le Sahih de Boukhari et de Muslim d’après Abu Houraira (qu’Allah soit satisfait de lui) que le Prophète (prières et salutations d’Allah sur lui) a dit:

 

« si ce n’était par crainte de charger ma communauté, je leur aurai ordonné l’usage du siwak au moment de chaque prière »

 

Il est rapporté également dans le Sunan d’An-Nassai d’après Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) que le prophète (prières et salutations d’Allah sur lui) a dit :

 

« le siwak est une purification pour la bouche et une satisfaction pour le Seigneur »

 

Le terme siwak ou miswak (du verbe tasawwaka en arabe qui signifie frotter) désigne un morceau de bois d’Arac (de 5 à 10cm de long) avec lequel on se frotte les dents, la gencive et la langue à l’image d’une brosse à dents.

 

De par son action mécanique (de frottement), il prévient la constitution de la plaque dentaire. Une étude suédoise publiée en 2003 dans la revue Oral health & preventive dentistry a même évoquée une efficacité supérieure du siwak.

 

Traditionnel au Moyen-Orient et dans certains pays d’Afrique, son usage tend à se démocratiser en Europe.

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On en vient à parler du fluor qui est le troisième point

 

Le fluor limite la déminéralisation, favorise la reminéralisation de l’émail (= surface des dents) et inhibe le métabolisme des bactéries cariogènes (= responsable des caries).

 

En gros, le fluor renforce l’émail des dents et les protège contre les caries.

 

Le fluor se trouve naturellement dans certains aliments : poissons, épinards, thé… mais aussi certaines eaux (minérales et du robinet).

 

En 2001, l’AFSSA (agence française de sécurité sanitaire des aliments) a fixé une valeur limite en fluor dans les eaux minérales embouteillées en dessous de laquelle les nourrissons et les enfants peuvent consommer de l’eau minérale sans risque.

 

Ainsi, sur l’étiquetage de ces eaux minérales devrait figurer la mention : « Convient pour la préparation des aliments des nourrissons » et la teneur en fluor(<0.3mg/l).

 

Il s’agit d’une obligation réglementaire.

 

On peut aussi trouver du sel de table avec une source de fluor=sel fluoré. Enfin, la majorité des dentifrices sont une source de fluor.

 

Par ailleurs, si l’enfant présente un risque élevé de caries alors des apports complémentaires en fluor sont possibles.

 

En fonction de l’âge, il peut être proposé soit des gouttes(dès 6 mois), des comprimés, des gels et bains de bouche pour les plus grands.

 

Attention, une consommation excessive de fluor peut engendrer une coloration des dents (allant de la simple tache blanche à une nappe marron ou brune) qu’on appelle la fluorose dentaire.

 

Ainsi, avant tout apport complémentaire en fluor, un bilan des différentes sources de fluor doit être réalisé sous l’oeil d’un professionnel de santé.

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On arrive au dernier point : le suivi spécialisé par un chirurgien-dentiste

 

La première consultation est recommandée vers 18 mois avec un suivi annuel voire tous les 6 mois si l’enfant présente un risque élevé de caries.

 

Dans ce contexte, un plan national de prévention a été lancé par le ministre de la Santé française en 2005.

 

Ce plan comporte plusieurs mesures organisées par âge qui visent à éviter l’apparition des lésions et à favoriser les soins précoces : consultation de prévention à 4 mois de grossesse et 6 mois après la naissance, dépistage et éducation des enfants de 4 ans à l’école maternelle, consultation de prévention obligatoire à 6 et 12 ans accompagnée d’actions d’éducation à l’école et au collège.

 

On peut aussi citer le risque de trouble du sommeil mais aussi les troubles de l’apprentissage et de la communication liées à une mauvaise disposition des dents.

 

Rappelons que les soins d’orthodontie (= appareil dentaire) sont pris en charge par l’Assurance maladie s’ils sont débutés avant l’âge de 16 ans.

 

Pour plus d’information, visitez le site officiel de l’Union française pour la santé bucco-dentaire.

 

Un dépliant résumant ces 4 axes a été élaboré par l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

 

En conclusion, une bonne hygiène bucco-dentaire s’apprend dès la petite enfance.

 

Elle nécessite certes un investissement personnel d’éducation, de prévention et d’information.

 

Mais l’effort en vaut la chandelle afin d’offrir à nos enfants de belles dents blanches et surtout prévenir toutes les complications liées à la mal-nutrition : obésité, diabète…

 

Gardons en tête ce hadith cité dans le Sahih de Boukhari et de Muslim, d’après Ibn Omar(qu’Allah soit satisfait de lui) qui rapporte que le Messager d’Allah (prières et salutations d’Allah sur lui) a dit:

 

« Chacun de vous est responsable et sera interrogé sur sa responsabilité.

Le chef d’Etat est responsable de ses administrés et rendra compte de sa responsabilité.

L’homme est responsable de sa famille et rendra compte de sa responsabilité.

La femme est responsable de la maison de son mari et rendra compte de sa responsabilité.

Le serviteur est responsable des biens de son maître et rendra compte de sa responsabilité.

Chacun de vous est donc responsable et rendra compte de sa responsabilité ».

 

Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), «la santé bucco-dentaire en 4 points»

Ministère de la promotion de la santé et du sport, Ontario, Canada, « la santé dentaire » mars 2009

Agence française de sécurité sanitaire des aliments et des produits de santé(AFSSAPS), »Utilisation du fluor dans la prévention de la carie dentaire avant l’âge de 18 ans », oct.2008

Article écrit par le Dr Ait m’hammed Moloud - Médecin généraliste et auteur du livre : « La Hijama, fondements-techniques-conseils » aux éditions Tawbah et revu et appuyé par le frère, Dr Jihad Bensid, chirurgien dentiste à Paris. Qu'Allah les récompense grandement.
copié de muslim.sante.free.fr


Dr Ait M’hammed Moloud

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Les situations où il est détestable de saluer

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les situations où il est détestable de saluer

Le cheikh Mouhammed ibn 3abdelQawî el Mardawî dans son poème sur le comportement :

 

ويكره تسليم على متـــــــــــــــــــــــــشاغل

Et il est détestable de saluer une personne occupé

 

بذكر وقرآن وقول محمد

par le dhikr, le Coran et la parole de Mohammed

 

خطيب وذي درس ومن يبحثون في

Une personne qui fait un sermon, une assise ou des recherches

 

العلوم وذي الوعظ لنفع الموحد

dans la science, celui qui exhorte au profit du monothéiste

 

مكرر فقه والمــــــــــــــــــــــــــــــــــــؤذن بعده

Celui qui ne cesse de parler de jurisprudence ainsi que le muezzin après lui

 

المصلي وذي طهر لفعل تعبد

celui qui prie et se purifie en vue d'une adoration

 

ودع آكلا مع ذي الـــــــــتغوط ثم من

Et délaisses celui qui mange et celui qui fait ses besoins

 

يقاتل للأعداء في حرب جحد

puis celui qui combat les ennemis dans une lutte acharnée

Cheikh Salih Ben Fawzân Al Fawzân a dit dans son commentaire du poème

 

Voici les situations où il est détestable de passer le salem :

 

Celui qui est en conversation car il est occupé à discuter.

 

Celui qui est occupé à faire du dhikr comme le tahlil, le tesbih ou la lecture du Coran.

 

Celui qui cite les ahâdith du Prophète que la prière et le salut d'Allah soient sur lui.

 

Saluer celui qui fait une allocution, autre que celle du vendredi car le fait de parler ou de saluer celui qui fait le sermon et les fidèles est interdit (pendant le sermon).

 

Celui qui dispense une assise sur le Coran, le hadith, la jurisprudence, la grammaire, ne le salues pas.

Parmi les gens, il en est qui lorsqu'il se présente à une assise en cours, il salue et élève la voix.

Ceci est detestable car il derrange celui qui dispense le cours, l'assise et ceux qui y assistent, et il les fait se tourner vers lui.

 

"Ceux qui font des recherches scientifiques": celui qui fait une recherche sur une question parmi les questions religieuses, ne l'interrompt pas en le saluant.

Ceci n'est pas permis.

 

"Et celui qui exhorte": celui qui exhorte les gens ne le salue pas lorsque tu arrives.

Assis-toi et écoutes son exhortation.

Ne le salues pas car tu risquerais de le derranger ainsi que ceux qui l'écoutent.

 

Celui qui ne cesse d'évoquer le fiqh. Celui qui parle de jurisprudence.

 

"Le muezzin": ne le salues pas alors qu'il fait l'adhan car tu risques d'interrompre l'adhan.

 

"celui qui est en prière": si tu arrives et que tu vois une personne en prière, ne la salues qu'après qu'elle ait fini sa prière.

Il a été rapporté du Prophète, que la prière et le salut d'Allah soient sur lui, que lorsqu'un compagnon l'a salué alors qu'il était en prière il lui a rendu le salut par un geste.

Donc si l'on te salue et que tu es en prière réponds lui par un geste.

 

"Celui qui se purifie": celui qui fait ses ablutions, salues-le une fois qu'il a fini.

Quant à celui qui se lave pour se rafraichir ou ôter une saleté alors il n'y a rien qui t'empêche de saluer.

 

Il n'est pas autorisé de saluer une personne occupée à manger.

 

"Et celui qui fait ses besoins": Ceci est pire.

C'est celui qui urine ou qui va à la selle.

Tu ne le salues pas alors qu'il fait ses besoins car il lui est détestable de parler alors qu'il est dans cette situation.

 

"Puis celui qui combat les ennemis dans une lutte acharnée": le dernier cas, celui qui est en plein combat car il est occupé à combattre les ennemis d'Allah. 

 

charh ittihâfout-toulâb bicharhi mandhoûmatil adâb

Traduit et publié par lamektaba.over-blog.com

 

قال الشيخ محمد ابن عبدالقوي المرداوي في منظومة الآداب

ويكره تسليم على متـــــــــــــــــــــــــشاغل *** بذكر وقرآن وقول محمد

خطيب وذي درس ومن يبحثون في *** العلوم وذي الوعظ لنفع الموحد

مكرر فقه والمــــــــــــــــــــــــــــــــــــؤذن بعده *** المصلي وذي طهر لفعل تعبد

ودع آكلا مع ذي الـــــــــتغوط ثم من *** يقاتل للأعداء في حرب جحد

قال الشيخ صالح بن فوزان الفوزان حفظه الله في شرحه إتحاف الطلاب

هذه المواضع التي يكره السلام فيها

الموضع الأول: يكره التسليم على متحدث، لأنه منشغل بالكلام مع غيره

الموضع الثاني: "متشاغل بذكر" من تسبيح وتهليل وتلاوة قرآن

الموضع الثالث: متشاغل بالحديث من قول محمد صلى الله عليه وسلم

الموضع الرابع: السلام على الخطيب، غير خطبة الجمعة، فخطبة الجمعة يحرم الكلام فيها

والسلام على الخطيب، والسلام على المأمومين لايجوز ذلك

الموضع الخامس: وذي الدرس" يُلقي درساً في القرآن أو في الحديث، أو في الفقه أو في النحو

لا تسلم عليه، بعض الناس إذا جاء للحلقة والدرس قائم يُسلم ويرفع صوته، وهذا مكروه

لأن هذا يشغل المدرس، ويشغل الجلوس والمستمعين، وينصرفون إليه

الموضع السادس: "ومن يبحثون في العلوم" ومن يبحث عن مسألة من مسائل العلم

لا تسلم عليه وتقطع بحثه، هذا غير مشروع

الموضع السابع: "وذي وعظ" ومن يعظ الناس، فلا تسلم إذا أتيت، اجلس واستمع للموعظة

ولا تسلم لانك تشغل الواعظ وتشغل المستمعين

الموضع الثامن: مكرر الفقه وهو الذي يذاكر الفقه

الموضع التاسع: المؤذن إذا كان يؤذن لا تسلم عليه وهو يؤذن، لانك تقطع عليه الأذان

الموضع العاشر: "المصلي" إذا جئت وواحد يصلي فلا تسلم عليه حتى يفرغ من صلاته

ويروي أن النبي صلى الله عليه وسلم, سلم عليه أحد الصحابة وهو يصلي فرد عليه بالإشارة

فلو سلم عليك وأنت تصلي ترد عليه بالإشارة

الموضع الحادي عشر : "وذي طهر" الذي يتوضأ، فلا تسلم عليه حتى يفرغ من وضوءه

أما الذي يغتسل لغير العبادة للتبرد أو التنظيف، فلا مانع من أنك تسلم عليه

الموضع الثاني عشر: كذلك لا يشرع السلام على المشتغل بالأكل

الموضع الثالث عشر: "مع ذي التغوط" وهذا أشد، وهو الذي يتبول أو يتغوط لا تسلم عليه وهو على حاجته

لانه يُكره للمتغوط أو المتبول أنه يتكلم في هذه الحالة، فلا تسلم عليه

الموضع الرابع عشر: "ثم من يقاتل للأعداء في حرب جحد" النوع الأخير المجاهد في حال القتال

لاتسلم على المقاتل، لانه مشغول عنك بالقتاال، لأعداء الله

من كتاب إتحاف الطلاب بشرح منظومة الآداب ص219

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Comment le musulman peut-il savoir si son oeuvre est acceptée ? (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Comment le musulman peut-il savoir si son oeuvre est acceptée ? (audio)

Question :

 

Comment le musulman peut-il savoir si son œuvre est acceptée ?

 

Réponse :

 

Lorsqu’il craint qu’elle ne soit pas acceptée, comme cela est mentionné dans le Livre d’Allâh:

 

إِنَّ الَّذِينَ هُمْ مِنْ خَشْيَةِ رَبِّهِمْ مُشْفِقُونَ . وَالَّذِينَ هُمْ بِآيَاتِ رَبِّهِمْ يُؤْمِنُونَ . وَالَّذِينَ هُمْ بِرَبِّهِمْ لا يُشْرِكُونَ . وَالَّذِينَ يُؤْتُونَ مَا آتَوْا وَقُلُوبُهُمْ وَجِلَةٌ أَنَّهُمْ إِلَى رَبِّهِمْ رَاجِعُونَ . أُولَئِكَ يُسَارِعُونَ فِي الْخَيْرَاتِ وَهُمْ لَهَا سَابِقُونَ

 

«Ceux qui, de la crainte de leur Seigneur, sont pénétrés, qui croient aux versets de leur Seigneur, qui n’associent rien à leur Seigneur, qui donnent ce qu’ils donnent, tandis que leurs cœurs sont pleins de crainte [à la pensée] qu’ils doivent retourner à leur Seigneur. Ceux-là se précipitent vers les bonnes actions et sont les premiers à les accomplir.» (sourate al-mou'minoun verset 57 à 61)

 

La mère des croyants, Aicha, qu’Allâh l’agrée, a dit :

 

«Ô Messager d’Allâh, est-ce la personne qui commet la fornication, vole, boit de l’alcool qui craint que ses œuvres ne soient pas acceptées ?»

 

Il صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Non, fille du véridique, c’est la personne qui prie, donne la zakat, jeûne et a peur que cela ne soit pas accepté de lui.»

 

Le fait qu’il craigne est en soi un signe de bien inchâa Allâh.

 

Mais il ne faut pas qu’il craigne au point d’avoir une mauvaise opinion d’Allâh.

 

Il lui est obligatoire d’avoir une bonne pensée d’Allâh.

 

Il est obligatoire que nous ayons une bonne pensée d’Allâh.

 

Et en même temps, nous craignons l’ostentation, nos manquements envers Allâh, nous craignons que nos mauvaises actions dépassent nos bonnes actions.

 

Il est obligatoire au croyant de craindre tout cela.

 

Mais en même temps, il doit avoir une bonne pensée d’Allâh.

 

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Salih Ibn Sa'ad As-Souhaimy - الشيخ صالح بن سعد السحيمي

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La différence entre la sunna d'adoration (سنة العبادة) et la sunna de coutume (سنة العادة) (vidéo)

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La différence entre la sunna d'adoration (سنة العبادة) et la sunna de coutume (سنة العادة) (vidéo)

Question :

 

Qu'Allah vous bénisse, quel est le critère en fonction de la législation islamique pour faire la distinction entre la Sunna qui est considérée comme une coutume et la Sunna qui est considérée comme une adoration ?

 

Réponse :

 

Le critère nécessite un niveau de science, lié à celui qui veut faire la distinction entre une sunna qui est une adoration et une sunna qui est une coutume.

 

-Et il a été mentionné qu'il existe des actions du Prophète la paix et les bénédictions soient sur lui, qui venait de lui et par elles il cherchait à se rapprocher d'Allah le Béni et le Glorifié.

 Cette catégorie est la Sunna qui est une adoration.

 

-Son contraire est une autre catégorie qui mentionne également les actions du Prophète, paix et bénédictions soient sur lui, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces actions n'ont pas le statut d'adoration, plutôt ils ont le statut de coutume ou que l'affaire retourne à la volonté de la personne et qu'elles n'ont aucun lien avec l'adoration.

 

Cette catégorie est claire qu'elle n'a pas de lien avec l'adoration de sorte qu'elle sera dans la catégorie des coutumes, et entre ces deux questions il y a les choses douteuses.

 

Si l'on regarde ces choses douteuses à partir d'un angle particulier, alors la personne peut pencher de lier une action vers l'adoration et si nous regardons ces choses douteuses, nous pourrions à nouveau pencher de la lier à une Sunnah qui n'est qu'une coutume.

 

Selon l'étudiant en science qui enquête sur ces questions.

 

Et il suffit pour l'étudiant en science de s'arrêter à la deuxième catégorie qui est à l'opposé de la première catégorie.

 

Par exemple: Le Prophète prière et paix soient sur lui, avait l'habitude d'avoir des sandales qui avaient deux sangles.

 

Donc ce qui apparaît à première vue, c'est que si l'étudiant en science a des sandales avec une sangle, alors il s'oppose à la Sunna !

 

Et parmi la Sunna, il est d'avoir des sandales avec deux sangles !

 

Il semble que cela a un lien avec l'adoration, mais c'est seulement une coutume des Arabes, ils avaient l'habitude de porter ce type de sandales.

 

Et ils ne portaient pas le type de chaussures connu aujourd'hui comme des chaussures, ou ce qui ressemble à cela avec des noms différents selon les pays.

 

Et ce qui reste en relation à l'étudiant en science est la catégorie qui peut être reliée au premier groupe ou au deuxième groupe, ce qui nécessite la science pour distinguer ou déterminer si elle est dans le premier groupe et pas dans le second  groupe ou le contraire, de telle sorte qu'il soit dans le second groupe et pas dans le premier groupe.

 

Et avec cela, nous trouvons que les savants se sont mis d'accord sur les affaires qui font parti de la Sunna de la coutume mais qui diffèrent sur les modalités qui s'y rapportent, et ce qui fait partie de la Sunna de la coutume ou partie de la Sunna d'adoration.

 

Un exemple de ceci est ce qui est lié au Hajj, et bientôt nous serons à la période du hajj in shaa'a Allah.

 

On raconte que le prophète prière et paix soient sur lui, est descendu à Al Batha, une ville entre la Mecque et Mina de sorte que certains compagnons ont dit, et je pense que c'est Aïsha:

 

"Séjourner à Al-Mahassab n'est pas la Sunna."

 

Et ils sont seulement d'accord que le prophète paix et prière soient sur lui dressa une tente là-bas et se reposa, mais certaines personnes qui arrivent à croire que rester à Al Batha fait parti de l'accomplissement du Hajj.

 

Et ici, il pourrait y avoir une différence d'opinion, car cette affaire exige quelque chose de très clair pour la lier à la première catégorie ou à la seconde catégorie.

 

Maintenant, nous allons citer quelques exemples actuels, parce que beaucoup de jeunes et toutes les louanges appartiennent à Allah, raccourcissent leurs vêtements et ne laissent pas leurs vêtements trainer et ils ont l'intention de ce conformer à la Sunna, est donc cela est il une sunna de coutume ou une sunna d'adoration?

 

Si nous regardons cette action (raccourcissement du vêtement) du Prophète, paix soit sur lui, indépendamment de certaines de ses paroles alors peut-être nous aurions oscillé entre lier cette action à la Sunna qui est de la 1ère catégorie (adoration) ou de la seconde catégorie (coutume.)

 

Mais quand le hadith contenant les paroles du Prophète, prière et paix soient sur lui, ont, comme le hadith où il dit:

 

"Le izard du croyant est à la moitié du tibia et si il est plus alors laissez-le aller jusqu'aux chevilles et s'il est plus long alors il est dans le feu ".

 

Ceci réduit l'hésitation entre le fait que cela soit une action qui est une Sunna d'adoration ou une sunna de coutume et il est certain que c'est une sunna d'adoration car quand il décrit la méthode de vêtements en ce qui concerne le croyant il a dit, à moitié du tibia et s'il est plus long alors il n'y a pas de problème si il va jusqu'à la cheville, mais pour ce qui est plus long que cela alors il est dans le feu.

 

Par conséquent, c'est une sunna d'adoration et ce n'est pas une sunna de coutume.

 

Opposé à cela, il y a une sunna qui a été établie par le prophète paix et prière soient sur lui et c'est d'avoir l'habitude d'avoir les cheveux longs

 

Parfois, ses cheveux atteignaient ses lobes d'oreilles et si c'était plus alors ils atteignaient le haut de ses épaules.

 

Au contraire, il a été confirmé que lorsque le Prophète, prière et  paix soient sur lui, entra dans la Mecque, il avait les cheveux en quatre tresses.

 

Par conséquent laisser pousser les cheveux longs tout d'abord, puis de les mettre en tresses ensuite, est-ce une sunna d'adoration ou une sunna de coutume ?

 

La réponse que je vois, est qu'il n'y a rien ici qui appelle ou justifie ou peut être interprété pour provoquer des hésitations au sujet de cette Sunnah de coutume.

 

Pourquoi ?

 

Tout d'abord, parce que le Prophète, prière et paix soient sur lui, n'était pas celui qui a commencé cette Sunnah.

 

Plutôt cela était présent avant le Messager soit né, pour ne pas mentionner, avant de devenir un prophète, prière et paix soient sur lui !

 

Telle était la coutume des Arabes; ils avaient l'habitude de faire croître leur longue chevelure.

 

Et une partie de la jeunesse jusqu'à ce jour, une partie de la jeunesse dans les déserts de Syrie que nous avons vu, certains d'entre eux tassent leurs cheveux et les mettent en tresses.

 

Donc, c'est une coutume qui n'a pas commencé par le Prophète, paix et bénédictions soient sur lui, plutôt il a juste continué sur les coutumes des Arabes, et il a laissé pousser ses cheveux et quand il est entré dans la Mecque, il les a mis en quatre tresses.

 

Il n'y a rien ici qui pourrait nous faire du mal si nous considérions cette Sunnah comme une sunna de coutume, par opposition à une autre sunna.

 

Par exemple: Le Prophète paix soit sur lui avait l'habitude de porter du blanc, est-ce la Sunnah de coutume ou une sunna d'adoration ?

 

Si sa parole n'avait pas été rapportée :

 

"Les plus beaux vêtements pour vous sont les vêtements blancs, donc habillez vous dans des vêtements blancs et enterrez vos mort dans des vêtements blancs"

 

Si ce n'était pas pour cette déclaration, nous aurions dit que c'était sa préférence.

 

Et le Messager aimait les vêtements blancs comme il avait l'habitude d'aimer le miel par exemple, et il avait l'habitude de détester la viande de lézard, c'était sa préférence.

 

Mais quand sa parole est venue: "les meilleurs vêtements pour vous sont les blancs ", puis il ordonna de les porter et tout du moins un ordre montrant que cela est recommandé, donc il a dit: habillez-vous dans des vêtements blancs et enterrez vos morts dans des vêtements blancs, alors cela est sortie d'une sunna de pour devenir une sunna d'adoration.

 

Et avec cette norme et ce critère, il est obligatoire pour nous de peser les actions du Prophète, prière et paix soient sur lui.

 

Par conséquent ce qu'il a commencé et il n'y a rien dans le contexte de celui-ci qui peut nous faire croire que cela est une sunna de coutume alors c'est une Sunna d'adoration.

 

Mais, pour ses actions, paix soit sur lui, qui sont compatibles avec les coutumes des Arabes alors ces actions sont des coutumes arabes et il n'ya pas de problème pour celui qui les observera, et ce n'est pas un problème pour celui qui les délaissera.

 

Et aussi ses actions, paix soit sur lui, qui ont traité sa disposition ou son goût personnel, alors cela n'a pas non plus de lien avec les affaires d'adoration.

 

Et comme pour l'exemple ci-dessus, le prophète paix soit sur lui, aimait le miel et il est possible que nous trouverons des gens qui détestent le miel, mais nous ne disons pas qu'ils sont opposés à la Sunna!

 

Parce que manger du miel dans son origine n'est pas une adoration.

 

Par conséquent, si ce n'est pas facile pour une personne de manger du miel ou si elles n'ont aucune envie de manger du miel alors nous ne disons pas qu'il s'est opposé à la Sunna, mais il est opposé à la disposition du Prophète qui était celle qu'il aimait le miel.

 

Mais sous un angle différent le prophète paix et bénédiction soient sur lui, avait l'habitude de détester la viande de lézard et les Arabes avaient l'habitude de la trouver agréable.

 

Et quand elle a été mise sur la table du Prophète, paix soit sur lui et on a dit que c'était de la viande de lézard alors il n'y a pas touché.

 

Et en face de lui était un des compagnons célèbres, nul autre que Khalid ibn Walid.

 

Et Khalid ibn Walid avait habitude de manger avec un immense désir tel qu'il incitait les gens à le regarder, il mangeait et le jus coulait sur sa barbe.

 

Ainsi, lorsque, voyant que son Prophète ne mangeait pas, il dit:

 

Ô Messager d'Allah, est-ce haram (la viande de lézard) ?

Parce qu'il a senti un choc à l'intérieur de lui-même, il mange avec voracité et le Prophète n'a pas tendu la main vers la nourriture, il a dit: «est-ce haram».

Le Prophète a dit : "Non, mais ce n'était pas dans la terre de mon peuple et il se trouve que je déteste."

 

Par conséquent, nous ne disons pas à la personne qui aime la viande de lézard: "tu t'oppose à la Sunna ", parce que le prophète paix et bénédictions soient sur lui, avait l'habitude de détester la viande de lézard et nous ne disons pas cela pour celui qui n'aime pas le miel.

 

Et vous trouverez ceux qui n'aiment pas le miel, et j'ai trouvé que l'un de mes fils n'aime pas le miel.

 

J'aime le miel et tous les bonbons en général, mais un de mes fils déteste le miel, mais je ne lui dis: "tu t'es opposé à la Sunna", parce que cela n'a aucun lien avec l'adoration.

 

Et comme ça, il nous incombe d'examiner les actions du Prophète paix et bénédictions soient sur lui, et beaucoup de gens, en particulier les étudiants en science au cours de cette période sont insouciants de ces spécificités et certains d'entre eux vont à l’extrême.

 

Ainsi, vous trouverez certains des jeunes voulant augmenter leurs longs cheveux croyant que c'est la Sunna du Prophète paix soit sur lui.

 

Oui je dis que ceci fait parti des actions du Prophète paix soit sur lui, mais il n'existe aucune preuve que cela est meilleure. 

 

Plutôt le prophète paix et bénédictions soient sur lui, comme je l'ai trouvé dans le Sahih Mouslim:

 

"rasez tout ou laissez tout".

 

Par conséquent, si les cheveux sont longs, ce n'est pas une sunna d'adoration plutôt c'est seulement une sunna de coutume.

 

Donc, si une personne continue à se raser la tête toute sa vie il ne peut pas dire qu'il s'oppose à la Sunna du Prophète, car le Prophète a laissé ses cheveux pousser toute sa vie à l'exception du Hajj et de la Umra, car il, paix sur lui, se rasait la tête pendant ce temps.

 

Et vous connaissez le hadith qui apparaît dans les 2 sahihs où le Prophète, paix et bénédictions d'Allah soient sur lui a dit :

 

"Ô Allah pardonne à ceux qui se rasent la tête, Ô Allah pardonne à ceux qui se rasent la tête, Ô Allah pardonne à ceux qui se rasent la tête, ils disaient et ceux qui se coupent les cheveux courts Ô Messager d'Allah et il a dit :

"et ceux qui coupent les cheveux courts. Mais ceux qui se coupent les cheveux courts reçoivent une moindre récompense, et se raser la tête en plus vertueux."

 

Par conséquent, si la personne laissent leurs longs cheveux par habitude ou parce que c'est sa disposition naturelle alors il n'y a rien qui empêche cela, mais pour celui qui entend par là se rapprocher d'Allah car le Prophète, paix soit sur lui, a laissé sa longue chevelure alors nous disons en vérité, c'est en opposition à la Sunna du Prophète paix et bénédictions soient sur lui.

 

Et il ya un détail ou l'attention doit être porté, par celui qui laisse pousser ses cheveux longs parce que le prophète, paix soit sur lui, a laissé ses cheveux longs alors il croit qu'il suit le prophète paix soit sur lui en laissant ses longs cheveux.

 

Mais je dis en toute franchise qu'il s'oppose au Prophète.

 

Mais son opposition n'est pas apparente plutôt elle est cachée à l'intérieur.

 

Donc, de ce qui est apparent, il semble qu'il suit le Prophète en laissant ses cheveux longs, alors quelle est l'opposition ?

 

L'opposition : Il est obligatoire pour nous de faire attention à la parole de notre prophète paix et bénédiction soient sur lui : Actions En vérité les actes ne valent que par leurs intentions, de sorte que chaque homme aura ce qu'il voulait. 

 

Ainsi, celui dont l'émigration est pour Allah et Son Messager, son émigration est comptée pour Allah et Son messager mais celui dont l'émigration a été pour quelque chose de ce bas monde qu'il pourrait acquérir, ou pour une femme, ou qu'il puisse se marier, son émigration est comptée pour ce pour quoi il a émigré.

 

Donc, celui qui sort avec le Prophète, paix et bénédictions soient sur lui, comme un moujahid dans le chemin d'Allah alors l'apparent, est quoi? 

 

L'apparent est qu'il est un moujahid dans le chemin d'Allah, mais en réalité il est sorti pour un certain gain mondain ou pour épouser une femme donc il s'est opposé au prophète paix et bénédictions soient sur lui, dans son intention. Donc il sera récompensé en tant que moujahid, alors qu'il s'est opposé aux meilleurs des moudjahidines; opposé à lui en quoi, dans son intention, la réponse est non.

 

Maintenant, celui qui laisse pousser ses cheveux longs, imitant son prophète, son exemple est comme l'exemple du moudjahid qui est sorti avec le Prophète comme un moujahid, mais son intention était opposée à l'intention du Prophète, paix et bénédictions soient sur lui.

 

Comment cela est il lié à celui qui laisse pousser ses cheveux longs?

 

Nous lui disons: Sais-tu que lorsque le prophète paix et bénédictions soient sur lui, a laissé pousser les cheveux sur sa tête, son intention était par cela de se rapprocher de son Seigneur?

 

Si tu penses cela alors ton action est un bienfait et si tu ne crois pas cela, tu t'es opposé au Messager dans son intention.

 

Il n'a pas cherché à se rapprocher d'Allah en aimant le miel, et il n'a pas cherché à se rapprocher d'Allah en détestant la viande de lézard, et il n'a pas cherché à se rapprocher d'Allah le Puissant et le Majestueux en laissant ses cheveux longs! 

 

Alors as-tu cherché à te rapprocher d'Allah ?

 

Alors tu t'es opposé au Prophète paix et bénédictions soient sur lui, dans la plus forte des conditions parmi les conditions d'adoration.

 

-La première condition: L'intention doit être sincèrement pour le visage d'Allah, le Béni et le Glorifié.

 

-La deuxième condition: elle doit être en conformité avec l'action du Prophète.

 

Tu es en conformité avec lui dans son action, mais tu t’opposais à lui dans son intention.

 

En ce qui concerne la prière de l'aube, à la fois la Sunna du Fajr et la prière du Fajr, les deux sont de deux rakat.

 

Donc, si un homme a prié les deux rakat Sunna du Fajr avec l'intention qu'elles sont obligatoires, était-il en conformité avec la Sunna?

 

La réponse est non.

 

Et parmi l'égarement des Qadianis, c'est qu'ils croient que les deux rakats Sunnah du Fajr sont obligatoires.

 

Alors, quand ils prient ces deux rakats l'apparent est qu'ils sont conformes au Messager paix et bénédictions soient sur lui.

 

Mais leur cœur et leur intention sont opposés au Messager paix et bénédictions soient sur lui.

 

Donc, celui qui prie les deux rakats Sunnah du Fajr avec l'intention qu'elles sont obligatoires, celui-ci est comme celui qui s'est opposé au Messager dans son intention, mais en accord avec lui dans l'apparence.

 

Et l'apparent n'a aucune valeur, car les actes ne valent que par les intentions.

 

Et la signification du hadith sont les œuvres pieuses ne sont que des intentions pieuses.

 

Par conséquent, si nous ne savons pas, si le prophète paix et bénédictions soient sur lui, a cherché à se rapprocher d'Allah en faisant pousser ses cheveux long, il n'est pas permis au musulman de chercher à se rapprocher d'Allah par quelque chose que le prophète paix et bénédictions soient sur lui n'a pas cherché à se rapprocher d'Allah, ceci est l'innovation dans la religion.

 

Comme vous le savez tous les hadiths qui mettent en garde avec une sévère mise en garde contre les innovations dans la religion. Celui qui invente quelque chose dans cette affaire qui est la nôtre, qui n'en fait pas parti, alors elle est rejetée.

 

Il s'agit donc d'une question nouvellement inventée parce que la personne cherche à se rapprocher d'Allah par quelque chose que le Prophète, prière et paix soient sur lui n'a pas cherché à se rapprocher d'Allah, paix et bénédictions soient sur lui.

 

Et c'est la nature de l'innovateur, car ils apportent des actions avec lesquelles le prophète paix soit sur lui, n'a pas cherché à se rapprocher de son Seigneur.

 

Et comme ça, on distingue la Sunna de l'adoration que nous imitons du Messager et entre la Sunnah de coutume, ou nous avons le choix de la faire ou de  la délaisser parce que c'est seulement une sunna d'habitude.

 

Mais il n'est pas permis pour nous d'ajouter quoi que ce soit à l'action du Prophète, prière et paix soient sur lui, dans la Sunnah de coutume en faisant quelque chose qu'il n'a pas fait.

 

Et les plus grandes actions sont celles qui sont liées au cœur.

 

C'est parce que le cœur a une action comme cela a été expliqué par Ibn Taymiyyah, qu'Allah lui fasse miséricorde dans plusieurs de ses ouvrages publiés et dans ses traités.

 

Et je crois qu'il est de notre devoir de mettre fin à cette séance aujourd'hui, car nous craignons que nous avons troublé nos compagnons qui nous ont invités, qu'Allah les récompense par le bien.

 

Ce point, il incombe que nous nous séparons entre ceci et cela, signifie que notre suivi du messager paix soit sur lui, est dans les affaires de la religion, pas dans les affaires de la vie mondaine.

 

Et en cela il y a des erreurs, des fautes graves de certains parmi les gens ignorants, ceux qui ne se séparent pas entre la Sunnah d'habitude et de la Sunna de l'adoration.

 

La Sunna d'adoration n'accepte rien de plus et pour cette raison le messager paix soit sur lui a dit:

 

"toute innovation est égarement et tout égarement mène au feu".

 

La Sunnah de coutume accepte une augmentation et il accepte une diminution et il accepte tout, parce que c'est une coutume.

 

Je vais vous donner un exemple de la Sunna de coutume, le Messager d'Allah paix soit sur lui.

 

Il est entré à La Mecque avec quatre tresses, comment les appelez-vous : Tresses (ضفائر ‭)? 

 

Les intervenants :

 

Tresses (ضفائر)

 

Cheikh :

 

Tresses (ضفائر) ‬ou tresses (غدائر)

 

Il entra dans la Mecque, il conquit la Mecque, le jour ou Allah l'aida contre les gens de la Mecque, et il avait quatre tresses.

 

Il s'agit de la Sunna des Arabes, à ce jour, vous trouverez cette Sunna parmi certains des jeunes parmi les Bédouins.

 

Je les ai vus dans le désert, jusqu'à aujourd'hui cette coutume est présente chez eux.

 

Tu es libre à l'égard de cela, si tu vois que cela est adapté pour toi, alors tu le fait, et si tu veux tu peux la laisser, et tu ne t'es pas opposé à la Sunna du Messager en ce qui concerne ce sujet.

 

Pourquoi, parce que c'est une sunna de coutume, ce n'est pas une sunna d'adoration.

 

Cette catégorisation fait partie de la complète compréhension et de la compréhension dans la religion où beaucoup de ces débutants dans la science sont ignorants à ce sujet, et ils ne sont pas des savants, des débutants dans l'appel à la science et ils ne sont pas des savants.

 

Publié par minhaj sunna

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Il n’y a pas de péché majeur avec la demande de pardon et de péché mineur dans la persistance (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Il n’y a pas de péché majeur avec la demande de pardon et de péché mineur dans la persistance (audio)

 

Question :

 

Votre éminence, puisse Allah vous accorder le succès, quelle est l’authenticité du hadith :

 

لا كبيرة مع الاستغفار، ولا صغيرة مع الإصرار

"Il n’y a pas de péché majeur avec la demande de pardon et de péché mineur dans la persistance" ?

 

Et quel est son sens ?

 

Réponse :

 

Son sens est correct.

 

Il n’y a pas de péché majeur avec la demande de pardon, quiconque demande pardon à Allah sincèrement, alors Allah lui pardonne, Il accepte son repentir même si ses péchés sont majeurs, et même si il est mécréant.

 

Le mécréant lorsqu’il se repent à Allah, Allah accepte de lui son repentir :

 

قُل لِلَّذِينَ كَفَرُواْ إِن يَنتَهُواْ يُغَفَرْ لَهُم مَّا قَدْ سَلَفَ

 

sens approximatif du verset :

 

"Dis à ceux qui ne croient pas que, s’ils cessent, on leur pardonnera ce qui s’est passé." Al-Anfâl, v. 38.

 

فَإِن تَابُواْ وَأَقَامُواْ الصَّلاَةَ وَآتَوُاْ الزَّكَاةَ فَإِخْوَانُكُمْ فِي الدِّينِ

 

sens approximatif du verset :

 

"Mais s’ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion." At-Tawbâh, v. 11.

 

Il n’y a donc pas de péché majeur subsistant avec la demande de pardon et le repentir, Allah [lui] efface, Allah efface les péchés à travers le repentir :  "Le repentir sincère efface ce qui le précède."

 

De même il n’y a pas de péché mineur avec persistance, lorsque la personne prend à la légère un péché mineur, y persiste, s’obstine alors ce dernier devient majeur, il se change en péché majeur.

 

Ceci car il n’y prête plus d’attention, n’a plus peur d’Allah le Tout Puissant, persiste sur le péché, et toutes ces choses ont rendu le péché mineur en un péché majeur.

 

A la base tel péché est mineur, et y persister et demeurer, ne pas éprouver de pudeur vis-à-vis d’Allah, va le faire évoluer en un grand péché.

 

Na’am.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

نص السؤال يقول فضيلة الشيخ وفقكم الله : ما صحة هذا الحديث

" لا كبيرة مع الاستغفار , ولا صغيرة مع الإصرار"

وما معناه ؟

فضيلة الشيخ : معناه صحيح ، لا كبيرة مع الاستغفار ، من استغفر الله بصدق غفر الله له ، تاب عليه ، و لو كانت ذنوبه كبائر ، و لو كان كافرا ، الكافر إذا تاب تاب الله عليه

( قُلْ لِلَّذِينَ كَفَرُوا إِنْ يَنْتَهُوا يُغْفَرْ لَهُمْ مَا قَدْ سَلَفَ )

الأنفال

( فَإِنْ تَابُوا وَأَقَامُوا الصَّلَاةَ وَآتَوُا الزَّكَاةَ فَإِخْوَانُكُمْ فِي الدِّينِ )

التوبة

فلا كبيرة مع الاستغفار و التوبة ، يمحوا الله ، يمحوا الله الذنوب بالتوبة ، (التوبة تجب ما قبلها) ، و كذلك لا صغيرة مع الاصرار ، الانسان إذا تساهل بالصغيرة ، تساهل بها ، و داوم عليها ، و استمر عليها ، صارت كبيرة ، تتحول الى كبيرة ، لأنه اصبح لا يبالي ، و لا يخاف من الله –عز و جل- أستمر على المعصية ، صارت كبيرة ، بهذه الاعتبارات ، هي أصلها صغيرة ، لكن أحتف بها من الاصرار ، و المداومة ، و عدم الحياء من الله ، صيرها كبيرة .نعم

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Prolonger la dernière prosternation d'une prière

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Prolonger la dernière prosternation d'une prière

Question :

 

Quel est le jugement d'allonger la dernière prosternation plus que le reste des piliers de la prière afin d'y invoquer et demander pardon ?

 

Réponse :

 

Allonger la dernière prosternation ne fait pas partie de la sounna car, certes, la sounna consiste à ce que les actes de la prière se rapprochent (ndt: en terme de temps) : l'inclinaison, le fait de se redresser de cette dernière, la prosternation, et l'assise entre les deux prosternations. 

 

Comme cela fut dit par al Baraa' ibn 3aazib - qu'Allah l'agréé :

 

«j'ai contemplé la prière (effectuée) avec le Prophète صلى الله عليه وسلم, et j'ai ainsi constaté que sa station debout, son inclinaison, sa prosternation, et son assise entre la salutation et le moment où il s'en allait étaient presque équivalents»

 

Ceci est le meilleur. 

 

Cependant, il existe un moment autre que la prosternation, pour les invocations, qui est le tachahhoud. 

 

En effet, lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم enseigna le tachahhoud à 3abdullah ibn Mas3oud, il صلى الله عليه وسلم dit :

 

«puis qu'il choisisse, parmi les invocations, ce qu'il souhaite».

 

Qu'il réserve donc les invocations, qu'elles soient en petite ou grande quantité, à la fin du dernier tachahhoud et avant qu'il ne salue».

 

Fataawaa nour 3alaa addarb, 2/8 

Traduit et publié par l'équipe al Miirath - @al_miirath

‎ماحكم الإطالة في السجدة الأخيرة عن باقي أركان الصلاة للدعاء فيها والاستغفار؟

فأجاب رحمه الله تعالى: الإطالة في السجدة الأخيرة ليست من السنة لأن السنة أن تكون أفعال الصلاة متقاربة الركوع والرفع منه والسجود والجلوس بين السجدتين كما قال ذلك البراء بن عازب رضي الله عنه قال

رمقت الصلاة مع النبي صلى الله عليه وسلم فوجدت قيامه فركوعه فسجوده فجلسته ما بين التسليم والانصراف قريباً من السواء

هذا هو الأفضل ولكن هناك محلٌ للدعاء غير السجود وهو التشهد فإن النبي صلى الله عليه وعلى آله وسلم لما علم عبد الله بن مسعود التشهد قال

ثم ليتخير من الدعاء ما شاء

فليجعل الدعاء قل أو كثر بعد التشهد الأخير قبل أن يسلم

‎فتاوى نور على الدرب للشيخ ابن عثيمين رحمه ج8 ص2

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Publié dans Prière - الصلاة

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