لاإله إلا الله وحده لا شريك له له الملك وله الحمد وهو على كل شئ قدير
la ilaha illa Llahu wahdahu la sharika lah, lahu l mulku wa lahu l hamdu wa huwa ‘ala kulli chay in Qadir
D’après Abu Hourayra, qu’Allah l’agrée, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :
« Celui qui, après chaque prière, dit subhanAllah 33 fois, al hamdouliLlah 33 fois, Allahu Akbar 33 fois puis complète la centaine en disant :
« Il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah, Seul sans associé, à Lui appartiennent la royauté et les louanges et Il est capable de toute chose »,
ses péchés seront pardonnés, même s’ils sont comme l’écume de la mer. »
Muslim, authentifié par cheikh al albani (As-Sahiha 100)
-La deuxième
سبحان الله - SubhanAllah (33 fois),
الحمد لله - al hamduliLlah (33 fois),
الله أكبر - Allahu Akbar (34 fois)
Authentifié par cheikh al albani (As-Sahiha 102)
-La troisième
سبحان الله - SubhanAllah (10 fois),
الحمد لله - al hamduliLlah (10 fois),
الله أكبر - Allahu Akbar (10 fois)
Sahih Al-Kalim At-Tayyib (93)
-La quatrième
سبحان الله - SubhanAllah (25 fois),
الحمد لله - al hamduliLlah (25 fois),
الله أكبر - Allahu Akbar (25 fois),
لا إله إلا الله - la ilaha illa Llahu (25 fois)
Sahih An-Nassâ'î (1351)
Cheikh Abdullah Ibn AbdirRahman Al Bassam :
A partir du moment où les hadiths rapportés avec ces nombres sont authentiques, il convient de varier entre les différentes manières de faire.
Et peut être que la manière courte pourra être accomplie dans les moments où le fidèle est pressé, cela lui permet ainsi de ne pas délaisser cette sunna et de ne pas perdre ce mérite.
Allah est certes bienveillant envers ses créatures.
Quant à réunir entre les différentes manières de faire le tasbih, ou de le faire de deux manières différentes après une prière, ceci n’est pas recommandé.
[Explication de Boulough al Maram, volume 2, page 307, éditions : maktaba al assadi]
Cheikh Muhammad Ibn Sâlih Al Othaymin :
Il y a plusieurs bénéfices à diversifier la manière de faire le dhikr :
-La mise en pratique de la Sunna selon les différentes manières qu’elle a été rapportée.
-La mémorisation de la Sunna, car si tu délaisses une de ces manières, tu l’oublieras et ne la mémoriseras pas.
-Cela te permettra de ne pas l’accomplir mécaniquement.
En effet, beaucoup de gens, lorsqu’ils n’accomplissent la Sunna que d’une seule manière, le font mécaniquement sans se rappeler ses sens.
Tandis que celui qui varie entre les différentes manières prêtera attention à cette Sunna (et à ce qu’il dit).
[sahab.net]
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abder-Rahmân al-Bassâm - الشيخ عبد الله البسام
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine -الشيخ محمد بن صالح العثيمين
-La première condition est qu'il devrait savoir le jugement Islamique concernant ce qu'il impose ou interdit
Puis il devrait seulement imposer ce qu'il sait que la shari'ah impose et il devrait seulement interdire ce qu'il sait que la shari'ah interdit et il ne devrait pas compter sur ses goût ou coutumes en ce qui concerne cela.
-La deuxième condition est qu'il devrait connaître la situation de la personne à laquelle il s'adresse
Est-elle celle qui devrait être imposé ou interdit, ou non ?
Si il voit une personne dont il n'est pas sûr qu'elle soit responsable (moukalif) ou non, il ne devrait rien imposer sur elle jusqu'à ce qu'il le découvre.
-La troisième condition est qu'il devrait savoir de la personne qui semble être responsable : a-t-il fait l'action qu'il veut imposer, ou non ?
S'il voit quelqu'un entrer dans la mosquée et s'assoir et qu'il n'est pas sûr qu'il ai fait deux rak'ahs ou non, il ne devrait pas l'accuser ou lui dire de les faire, jusqu'à ce qu'il en sache plus.
-La quatrième condition est qu'il devrait pouvoir imposer ce qui est convenable et interdire ce qui est blâmable, sans entraîner le mal (ou tort) sur lui.
Si cela entraîne le mal sur lui, alors il ne doit pas le faire, mais si il est patient et le fait, ceci est meilleur, parce que tous les devoirs sont soumis à la condition que l'on puisse les faire, parce qu'Allah dit (l'interprétation de la signification) :
"Craignez Allah, donc autant que vous pouvez," [ Al-Taghabun 64:16]
"Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité" [ Al-Baqarah 2:286]
-La cinquième condition est que d'imposer ce qui est convenable et interdire ce qui est blâmable ne devrait pas aboutir à un mal plus grand que de se taire.
Si cela en résultera alors il ne doit pas le faire, plutôt il ne lui est pas permis d'imposer ce qui est convenable et interdire ce qui est blâmable.
Traduction approximative de Majmou ' Fatawa (8/652-654)
Est-ce que la rupture des liens de parenté est une des causes de la dureté du coeur ?
Réponse :
Oui, tous les péchés sont des raisons de la dureté des cœurs.
La négligence envers le rappel d'Allâh et la lecture du Qur'an sont aussi des causes de la dureté des cœurs.
La rupture des liens de parenté est parmi les désobéissances qui causent la dureté des cœurs aussi.
Également, l'ingratitude envers les deux parents, ou l'un d'entre eux, est aussi une des causes de la dureté des cœurs.
Donc l'ensemble des désobéissances fait partie des raisons de la dureté des cœurs.
Il incombe au croyant d'y faire attention, de s'en éloigner et de se repentir à Allâh de ce qu'il en a déjà commis.
C'est ainsi, le croyant et la croyante, le repentir à Allâh de tous les péchés, leur est obligatoire, car ils sont un mal immense dans le bas-monde et dans l'au-delà.
Ils sont aussi une des raisons de la dureté des cœurs et de la colère d'Allâh dans le bas-monde et dans l'au-delà.
Cela fait aussi partie des causes de la mauvaise fin et du châtiment le jour de la résurrection et dans le barzakh.
Il est donc impératif de s'en méfier tous autant qu'ils sont, dont : La médisance, la calomnie, l'ingratitude envers les deux parents ou l'un d'entre eux, la rupture des liens de parenté, pratiquer l'usure, consommer ce qui est interdit, le salaire illicite à travers la fourberie, le vol, le pillage, le banditisme, l'extorsion et autre que cela parmi toutes les autres désobéissances.
Et parmi cela : la fornication, la consommation de vin, et le refuge est auprès d'Allâh.
Tout cela fait partie des plus répugnants péchés.
Il est donc obligatoire au croyant et à la croyante de prendre garde à cela, de se repentir à Allâh de ce qui a précédé, avec sincérité et convoitise de ce qui se trouve auprès d'Allâh, regretter totalement ce qui est passé comme mauvaises actions et les abandonner, et une résolution sincère de ne pas y retourner, exclusivement pour Allâh, par vénération pour Lui سبحانه, espérant Sa récompense et craignant Son châtiment.
Et ainsi, ceci est obligatoire pour chaque musulman et musulmane.
Nous demandons à Allâh le succès et la guidance pour tout le monde.
✅ Publié par minhaj sunna
قطع الرحم من أسباب قسوة القلب
هل من أسباب قسوة القلوب قطع صلة الرحم؟
نعم، جميع المعاصي كلها من أسباب قسوة القلوب، والغفلة عن ذكر الله وعن قراءة القرآن من أسباب قسوة القلوب، وقطيعة الرحم من المعاصي التي تسبب قسوة القلوب أيضاً، وهكذا عقوق الوالدين أو أحدهما هو أيضاً من أسباب قسوة القلوب، فجميع المعاصي من أسباب قسوة القلوب، فينبغي للمؤمن أن يحذرها ويبتعد منها وأن يتوب إلى الله مما فعل منها، هكذا المؤمن والمؤمنة يجب عليهما التوبة إلى الله من سائر المعاصي لأنها شرٌ عظيم في الدنيا والآخرة ومن أسباب قسوة القلوب ومن أسباب غضب الله في الدنيا والآخرة، ومن أسباب سوء الخاتمة، ومن أسباب العذاب يوم القيامة والبرزخ، فالواجب الحذر منها جميعها، ومن ذلك الغيبة والنميمة والعقوق للوالدين أو أحدهما، وقطيعة الرحم وأكل الربا، وأكل الحرام وكسب الحرام من طريق الخيانة من طريق السرقة من طريق النهب والغصب، إلى غير هذا من سائر المعاصي، ومن ذلك الزنا، وشرب الخمر والعياذ بالله كل هذا من أقبح المعاصي، فيجب على المؤمن والمؤمنة الحذر من ذلك، والتوبة إلى الله مما سلف عن صدق ورغبة فيما عند الله وندمٍ كامل عما مضى من السيئات وإقلاع منها، وعزم صادق أن لا يعود فيها مخلصاً لله معظماً له سبحانه يرجو ثوابه ويخشى عقابه، وهكذا يجب على كل مسلم ومسلم نسأل الله للجميع التوفيق والهداية
« Le Prophète صلى الله عليه وسلم m'a appris le Tachahhud - et mes mains étaient entre les siennes - comme il m'apprenait la sourate du Coran :
التحيات لله والصلوات الطيبات
السلام عليك أيها النبي ورحمة الله وبركاته
السلام علينا وعلى عباد الله الصالحين
اشهد أن لا اله الا الله وان محمد رسول الله
« Les salutations, les prières et les meilleures (formules de louange) sont pour Allah.
Ô Prophète, que la paix soit sur toi ainsi que la miséricorde et la bénédiction d'Allah.
Que la paix soit sur nous et les serviteurs vertueux d'Allah
[Lorsqu'il dit ceci cette invocation atteint tout serviteur pieux dans le ciel et sur la terre].
J'atteste qu'il n'y a pas de divinité autre qu'Allah et j'atteste que Muhammad est Son Serviteur et Messager. »
[Nous disions cela de son vivant, mais une fois décédé, nous dîmes] :
السلام على النبي
as-salam 3ala n-naby
« Que la paix soit sur le Prophète. »
Al-Buhhârî, Muslim, Ibn Abî Chaybah (1/90/2), As-Sarrâj, Abû Yaclâ dans son Musnad (258/2) et il est référencé dans Al-Irwâ' (321).
Explications
-La parole d'Ibn Masc-ûd : « ... Nous dîmes : « Que la paix soit sur le Prophète » » veut dire que les Compagnons, qu'Allah soit satisfait d'eux, disaient « Que la paix soit sur toi, ô Prophète - السلام عليك » dans le Tachahhud du vivant du Prophète.
Mais, lorsqu'il mourut, ils abandonnèrent cette formule et dirent : « Que la paix soit sur le Prophète - السلام على النبي».
Ceci ne peut provenir que d'une instruction du Prophète صلى الله عليه وسلم" .
-Ceci est confirmé aussi par le fait que cÂ'ishah leur apprenait le Tachahhud dans la prière de cette façon :
« Que la paix soit sur le Prophète ».
Il est rapporté par As-Sarrâj dans son Musnad (tome 9/1/2) et AlMulchallis dans Al-Fawâ'id (tome 11/54/1) avec deux chaînes de rapporteurs authentiques qui leur sont attribuées.
-Al-Hâfizh, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit :
« Ce rajout, en apparence veut dire qu'ils disaient« que la paix soit sur toi, ô Prophète »en utilisant le pronom personnel à la seconde personne du singulier du vivant du Prophète.
Puis lorsqu'il mourut, ils délaissèrent la 2ème personne du singulier, et, au lieu de s'adresser au Prophète directement, ils l'ont évoqué par la troisième personne du singulier. Ils dirent alors :« Paix et salut sur le Prophète. »»
-Il a dit par ailleurs :
« As-Subld a dit dans Charh ul-Minhâj, après avoir évoqué cette version d'après Abû cUwânah seul :
« Si les Compagnons ont vraiment fait ceci alors l'usage de la 2ème personne du singulier après la salutation n'est pas obligatoire, et à la place, on dit :« Paix et bénédiction sur le Prophète » ».
-Certes, ceci est authentique sans aucun doute (car c'est dans Sahih AlBukhârî).
En plus, j'ai trouvé un autre hadith fort qui va dans le même sens que celui-là.
'AbdurrRazzaq a dit :
« Ibn Jurayj m'a informé que les Compagnons du Prophète رضي الله عنهم disaient de son vivant :
« Paix et bénédiction sur toi, ô Prophète ».
Puis, quand il mourut, ils dirent : « Paix et bénédiction sur le Prophète ».
Ceci est une chaîne de rapporteurs authentique. »
Quant à ce qu'a rapporté Sadd Ibn Mansûr d'après Abû 'Ubaydah Ibn cAbdillah Ibn Mascild d'après son père (Abdullah Ibn Mascûd), il a mentionné que le Prophète صلى الله عليه وسلم leur a appris le Tachahhud, puis, il a évoqué (ce que cAbolillah Ibn Mascûd a dit).
Il dit :
« Ibn cAbbas a dit :
« On disait : « Paix et bénédiction sur toi, ô Prophète » du vivant (du Prophète). »
Ibn Mascûd dit alors : « C'est ainsi qu'il nous a appris et c'est ce que nous enseignons. »
Il semble qu'Ibn cAbbas l'ait dit en cherchant à connaître la vérité, mais qu'Ibn Mascûd n'est pas revenu sur son avis.
Mais, la version d'Abû Macammar est plus authentique (c'est-à-dire la version d'Al-Bukharî) parce qu'Abû (Ubaydah n'a rien rapporté de son père et donc, la chaîne de rapporteurs qui remonte à lui est faible )
Un nombre de savants renommés dans la science du hadith tels 'que AlQastalânî, Az-Zarqânî, Al-Laknâwî et d'autres ont rapporté les propos d'AlHâfizh qu'ils ont accepté sans les mettre en doute.
extrait du livre "La description de la prière du prophète"
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany -الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
As Salam aleykoum wa rahmatou Allâh wa barakatouh.
Le Cheikh :
Wa aleykoum as Salam wa rahmatou Allâh wa barakatouh.
L'étudiant :
Dans un hadith du Prophète صلَّى الله عليهِ وسلَّم il est dit:
"On dira à celui qui avait l'habitude de réciter le coran, lis et monte (les degrés du paradis), et récite".
Est-ce que l'homme qui lit le coran et le récite à l'aide du moushaf sans l'avoir mémorisé obtiendra cette récompense?
Réponse du Cheikh :
Inchâ a lLâh il rentre dans ce cas car le hadith est général.
Et la base de la généralité est qu'elle englobe tout, jusqu'à ce qu'un cas soit spécifié.
Traduit par Abou Haroun AbdelMalik
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
يقول السائل: السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
الشيخ: عليك السلام ورحمة الله وبركاته
الطالب: في حديث النبي - صلَّى الله عليهِ وسلَّم -:((يُقَالُ لِصَاحِبِ الْقُرْآنِ اقْرَأْ وَارْتَقِ وَرَتِّلْ))، هل الرجل الذي يقرأ القرآن ويرتله من المصحف بدون حفظ هل هو داخل في هذا الثواب؟
الجواب: إن شاء الله داخل في هذا الثواب، لأن الحديث عام، والأصل في العام بقاءهُ على عمومه حتى يأتي المخصِّص
Que ceux qui se montrent excessifs en religion sachent qu'ils s'exposent ainsi à la lassitude et à l'ennui.
Quiconque tombe dans l'excès en religion, et ne suit pas la voie de la modération, risque de tomber dans le sectarisme (Hizbiyyah) auquel appelle Satan.
Or, ce dernier n'appelle jamais à un bien:
"Il ne fait qu'inciter ses partisans à devenir les hôtes de la Fournaise ardente" (Sourate Fâtir, verset 6)
Or, il arrive que celui-là même qui se montre excessif s'agissant de certaines questions religieuses, se montre complaisant pour beaucoup d'autres.
Et il finit même, parfois, par courir après les plaisirs et les jouissances de ce bas monde.
En effet, l'outrance conduit immanquablement à la lassitude et aux manquements.
Al-Bukhâri (39) rapporte, d'après Abou Hourayrah (radiy Allahu 'anhou), que le Prophète (salallah'alayhi wa salam) a dit :
"La religion n'impose rien de difficile.
Et nul n'engage un bras de fer avec la religion sans être finalement vaincu par elle.
Aussi, suivez la voie de la modération, approchez-vous du bien du mieux possible, et réjouissez-vous par avance.
Et aidez-vous, pour cela, en multipliant les actes d'adoration matin et soir, ainsi qu'une partie de la nuit."
Autrement dit : nul ne pousse à l'excès l'adoration de son Seigneur et ne s'éloigne de la modération, sans se retrouver bientôt impuissant et sans finir par baisser les bras, vaincu.
Ibn Al-Mounîr a dit :
"Ce hadith est l'un des signes de l'authenticité de la mission du Prophète.
En effet, nous avons constaté, comme les gens avant nous, que quiconque exagère dans ses oeuvres finit par les abandonner.
Mais, que l'on ne s'y méprenne pas, notre propos n'est pas d'empêcher les gens de chercher à parfaire leurs actes d'adoration, car ceci est très louable.
Non, il s'agit seulement de les dissuader de commettre les excès qui mènent inévitablement à la lassitude ou, de tomber dans l'exagération dans les actes volontaires qui conduit immanquablement à renoncer aux actes plus méritoires ou à accomplir les actes obligatoires après l'heure prescrite.
Ainsi, il arrive à certains de veiller toute la nuit en prière, puis, finalement, gagnés par le sommeil, ils finissent par s'endormir à la fin de la nuit, manquant ainsi la prière de l'aube prescrite, c'est-à-dire, après le lever du soleil."
Ne dit-on pas : celui qui a poussé à bout sa monture n'a ni atteint le but de son voyage, ni préservé les forces de cette dernière.
Dans Charh As-Sounnah (4/51), Al-Baghawi, qu'Allah lui fasse miséricorde, commente ces paroles ainsi :
"Celui qui multiplie les actes d'adoration est à l'image de celui qui progresse sans relâche dans son voyage au point d'éreinter sa monture.
Il se retrouve donc immobilisé dans son voyage pour avoir épuisé sa monture."
Par ailleurs, l'imam Ahmad rapporte, d'après Bourdaydah Al-Aslami (rahimahoullah), que le Messager d'Allah (salallah 'alayhi wa salam) a dit :
"Faites preuve de modération, car quiconque engage un bras de fer avec la religion finit toujours par être vaincu par elle. "
Par conséquent, les oeuvres limitées qui perdurent sont meilleures que les oeuvres abondantes qui s'interrompent.
Et les oeuvres les plus aimées d'Allah sont celles qui perdurent, quand bien même elles seraient limitées.
L'exagération en religion est donc l'oeuvre de Satan qui embellit aux yeux des hommes le mal dont ils se rendent coupables.
Mais, les conséquences en sont toujours funestes, comme Allah le Très Haut le dit (traduction rapprochée) :
"Et le résultat final de leurs actions fut (leur) perdition" (Sourate At-Talâq, verset 9)
Par conséquent, nos actes d'adorations doivent toujours être conformes aux prescriptions divines et non suivre nos passions.
Suivez donc le droit chemin comme cela vous a été commandé et que chacun garde à l'esprit ces paroles du Prophète (salallah'alayhi wa salam) :
"La meilleure des voies est celle de Mouhammad."
La meilleure et la plus parfaite des voie est donc celle de ce noble prophète, mais nombre de gens sont insouciants.
Les ruses de Satan - Page: 134 à 135
Retranscription: oumomeya
copié de rappel01.fr
Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya -الشيخة أم عبد الله الوادعية
Le noble Cheikh et Imaam °Abdal°Azîz ibn °Abdillaah ibn Baaz -qu'Allaah lui fasse miséricorde- fut interrogé en ces termes:
"Quel est le jugement au sujet de celui qui réside dans un pays dont les habitants sont de fervents adeptes de l'innovation [religieuse. ar.:al bid°ah], est-il correct qu'il prie avec eux la prière du Vendredi [ar.: al jumu°ah]et les [autres] prières en groupes ou bien doit-il prier tout seul, ou se voit-il dispensé de l'obligation d'effectuer la prière du Vendredi?
Et si le nombre des partisans de la Sunnah [ar.: ahl us sunnah] dans un pays est inférieur à 12 personnes, l'accomplissement de la prière du Vendredi leur est-il obligatoire ou non?"
La réponse du Cheikh -qu'Allaah lui fasse miséricorde-:
"Certes l'accomplissement de la prière du Vendredi est une obligation, et ce, derrière tout imaam, pieux soit-il ou pervers.
Si l'imaam qui guide la prière du Vendredi se rend coupable d'une innovation [ar.: bid°ah] qui ne l'exclut pas de l'Islaam, alors la prière s'effectue derrière lui.
L'Imaam Abû Ja°far At Tahaawî -qu'Allaah lui fasse miséricorde- dit dans sa célèbre épître sur la croyance (1) [ar.: al °aqîdah]:
(et nous sommes d'avis que la prière s'effectue derrière tout individu, pieux ou pervers, tant que celui-ci est musulman [ar.:min ahl al qiblah], de même que la prière mortuaire s'effectue sur quiconque meurt parmi eux) fin de sa parole.
Le commentateur de cette épître, qui est un des savants vérificateurs (2) [ar.: min al °ulamaa' al muhaqqiqîn], dit en commentant cette phrase:
"Le Prophète -qu'Allaah fasse ses éloges et lui accorde le salut- dit:
(priez derrière quiconque, qu'il soit pieux ou pervers)
ceci est relaté par Makhûl qui le rapporte d'Abû Hurayrah -qu'Allaah soit satisfait de lui- et est recensé par Ad Daaraqutnî qui dit: Makhûl n'a jamais rencontré Abû Hurayrah, de même, il se trouve dans sa chaîne de transmission quelqu'un du nom de Mu°aawiyyah ibn Saalih qui fait l'objet de critiques, bien que Muslim l'ait accepté en tant que rapporteur dans son recueil authentique [ar.: As Sahîh].
Ad Daaraqutnî a également recensé, ainsi qu'Abû Daawûd, un autre récit, toujours relaté par Makhûl qui le rapporte d'Abû Hurayrah -qu'Allaah soit satisfait de lui- qui dit: le Messager d'Allaah -qu'Allaah le couvre de Ses éloges et lui accorde le salut- a dit :
(La prière vous est obligatoire avec tout musulman, qu'il soit pieux ou pervers, même s'il commet de grands péchés. Et le Jihaad vous est obligatoire avec tout dirigeant, qu'il soit pieux ou pervers, même s'il commet de grands péchés).
Et Al Bukhaarî a cité dans son recueil authentique [ar.: As Sahîh] que °Abdullaah ibn °Umar -qu'Allaah soit satisfait de lui et de son père- priait derrière Al Hajjaaj ibn Yûssuf Ath Thaqafî, de même que priait derrière celui-ci Anas ibn Maalik, malgrès le fait qu'Al Hajjaaj était pervers et auteur d'injustices.
Et, toujours dans son recueil authentique, Al Bukhaarî relate que le Prophète -que les éloges et le salut d'Allaah soient sur lui- a dit:
(ils [les imaams] guident votre prière, s'ils agissent de manière correcte, alors vous parvient la récompense de votre prière [ainsi qu'à eux], et s'ils sont fautifs, alors à vous la récompense de la prière et sur eux revient leur méfait.).
Et d'après °Abdullaah ibn °Umar -qu'Allaah soit satisfait de lui- le Messager d'Allaah -qu'Allaah le couvre de Ses éloges et lui accorde Son salut- a dit:
(priez derrière celui qui dit la ilaaha illaAllaah [nul ne mérite d'être adoré à part Allaah] et priez sur celui qui meurt parmi les partisans de laa ilaaha illaAllaah)
ce dernier récit est recensé par Ad Daaraqutnî selon diverses voies de transmissions qu'il a toutes jugées faibles.
Sache -qu'Allaah te fasse miséricorde ainsi qu'à nous-mêmes- qu'il est permis à l'homme de prier derrière celui dont il ignore s'il commet des innovations ou des péchés et ceci à l'unanimité des savants, et il n'incombe pas à celui qui est guidé dans sa prière de connaître la croyance de son imaam, ni ne lui incombe de le mettre à l'épreuve en lui demandant: quelle est ta croyance? Au contraire, il effectue sa prière derrière celui dont la situation est ignorée [rien n'apparaît ouvertement concernant son cas.].
Et s'il est amené à prier derrière un innovateur qui appelle à son innovation et en fait la promotion, ou derrière un pervers qui commet ouvertement ses péchés, et que celui-ci est l'imaam nommé et désigné, sans qu'il ne lui soit possible de prier si ce n'est derrière lui, comme l'imaam de la prière du Vendredi, ou des deux fêtes [ar.: al °îdayn], ou encore l'imaam durant le pélerinage à °Arafah...ou dans d'autres cas semblables, alors, dans ce cas-là, la personne effectue sa prière derrière lui, tel est l'avis de la grande majorité des anciens [ar.: as salaf] et des contemporains [ar.: al khalaf].
De même que celui qui délaisse la prière en groupe, ou la prière du Vendredi, derrière cet imaam pervers est considéré comme innovateur [ar.: mubtadi°] par la plupart des savants, tout comme l'avis correct stipule qu'il effectue la prière sans avoir à la refaire par la suite.
Ceci, car les compagnons [ar.: as sahaabah] accomplissaient la prière du Vendredi et la prière en groupe derrière les imaams pervers sans la refaire ultérieurement, à l'instar de °Abdullaah ibn °Umar -qu'Allaah soit satisfait de lui- qui priait derrière Al Hajjaaj ibn Yûssuf, de même que Anas ibn Maalik -qu'Allaah soit satisfait de lui-, comme nous l'avons déjà cité précédemment.
C'est aussi le cas de °Abdullaah ibn Mas°ûd -qu'Allaah soit satisfait de lui-, et d'autres, qui priaient derrière Al Walîd ibn °Uqbah ibn Abî Mu°ayt, alors que celui-ci était connu pour sa consommation d'alcool.
Il en arriva par ailleurs, un jour, à effectuer avec eux la prière du matin [ar.: subh] en quatre unités [ar.: rak°aat], pour ensuite leur dire: "je vous en rajoute?", alors Ibn Mas°ûd lui répliqua: "nous ne cessons d'être dans le rajout avec toi aujourd'hui!".
En outre, il est rapporté dans le récit authentique: lorsque °Uthmaan -qu'Allaah soit satisfait de lui- s'est retrouvé assiégé, un homme prit la guidance de la prière.
Quelqu'un interrogea alors °Uthmaan en lui disant:
"tu es certes l'imaam du groupe [à la tête du peuple et reconnu comme tel] alors que celui qui nous a guidé en prière est un imaam perturbateur [fauteur de trouble]."
Uthmaan lui dit: "Ô mon neveu! Sans aucun doute, la prière est parmi les meilleures oeuvres que les gens puissent accomplir.
S'ils se montrent ainsi bienfaisants, joins-toi donc à eux dans cette bienfaisance, et lorsqu'ils se montrent malfaisants, alors évitent leur malfaisance et éloigne-t'en!"
La prière du pervers, ainsi que celle de l'innovateur, est en soi valide, si donc quelqu'un vient à prier derrière lui, sa prière à lui ne peut à son tour s'en trouver annulée.
Cependant, la raison qui a poussé certains à détester le fait de prier derrière ceux-ci [le pervers et l'innovateur] n'est autre que le caractère obligatoire que revêt l'injonction du convenable et la réprobation du blâmable.
Et parmi les manières de s'acquitter de cette obligation, sans aucun doute, se trouve le fait de ne pas permettre que celui qui manifeste une innovation ou une perversité soit désigné en tant qu'imaam pour les musulmans.
En effet, un tel individu mérite plutôt d'être réprimandé afin qu'il se repente, et s'il est possible de le mettre en quarantaine [s'isoler de lui. Ar.: hajruhu], alors ceci est une bonne chose.
De même, si le fait que certaines personnes délaissent la prière derrière lui, pour prier derrière quelqu'un d'autre, a un impact contribuant à la réprobation du blâmable, de sorte que cela l'incite à se repentir, ou que cela entraîne le fait qu'il soit démis de sa fonction d'imaam ou encore, que cela dissuade les gens de commettre son péché; si de telles personnes délaissent la prière derrière lui, tout cela constitue certes un bénéfice encouragé et préconisé par la législation.
D'autant plus que, dans un tel cas, la personne n'est pas amenée à laisser la prière en groupe lui échapper, ni celle du Vendredi.
Par contre, si délaisser la prière derrière lui [l'innovateur ou le pervers] implique de laisser s'échapper la prière du Vendredi ou la prière en groupe, alors celui qui délaisse la prière derrière lui, dans ce cas, n'est autre qu'un innovateur [ar.: mubtadi° ], allant à l'encontre de la voie des compagnons -qu'Allaah soit satisfait d'eux-. Aussi, s'il se trouve qu'un tel imaam ait été désigné par des responsables, et qu'il n'y a dans le fait de délaisser la prière derrière lui aucun profit ni bénéfice encouragé par la législation, alors la prière derrière celui-ci ne doit pas être délaissée, nous dirons même qu'à ce moment-là, la prière derrière lui est préférable.
S'il est, en outre, dans la capacité de la personne d'empêcher quiconque manifeste ouvertement le blâmable de prendre la position d'imaam, alors ceci lui est certes obligatoire.
Par contre, si ce dernier fut désigné par quelqu'un d'autre, sans que rien ne lui permette de l'écarter de la position d'imaam, ou bien sans que cela ne lui soit possible si ce n'est qu'en engendrant un dégât plus important que le dégât déjà effectif et présent dans la manifestation ouverte de celui-ci du blâmable, ici, il n'est certes pas permis de repousser le moindre mal au moyen de ce qui représente un mal plus important, ni de repousser la moins importante, parmi deux nuisances, en provoquant la plus importante d'entre-elles.
Tout ceci, car les règles de la législation ont certes été établies avec pour but de réaliser les profits et les compléter, et de faire disparaître les torts et les amoindrir, autant que faire se peut. Ainsi, le fait de laisser s'échapper la prière du Vendredi, et les prières en groupe, représente certes un tort plus important que le fait de les effectuer sous la guidance d'un pervers, et ceci, à fortiori lorsque le fait de s'y absenter ne repousse aucun mal, car alors, cela représente la stricte annulation du profit visé par la législation sans même que cela ne repousse le tort présent [engendré par la guidance du pervers ou de l'innovateur].
Quant au cas dans lequel il est possible d'accomplir les prières du Vendredi et le restant des prières en groupe derrière un [imaam] pieux, ceci prévaut au fait de les accomplir derrière un [imaam] pervers et est à privilégier.
Prier, dans un tel cas, derrière le pervers sans excuse, est le point sur lequel les savants, dans leur effort respectif de compréhension, divergent: parmi eux, certains soutiennent l'avis que la personne se doit de réitérer [sa prière], d'autres, quant à eux, disent qu'il n'a pas à [la] recommencer.
Les détails à propos de cette question se trouvent dans les livres traitant des règles de la législation islamique."
ici s'achève la parole du commentateur (3).
[Après cette longue citation, la parole est maintenant celle du Cheikh Ibn Baaz] Et par rapport à ce dernière question, l'avis le plus correct est qu'il ne lui incombe pas de réitérer [sa prière], ceci compte tenu des preuves citées précédemment, et également car la règle veut qu'en principe [la prière] n'a pas à être réitérée, et il n'est donc pas permis d'imposer à quiconque sa réitération sans preuve claire stipulant explicitement cela et le rendant obligatoire. Et il n'existe, à notre connaissance, aucune preuve à ce sujet.
Et Allaah est Celui qui accorde la réussite.
Enfin, concernant votre seconde question, nous y répondrons comme suit: ce sujet est certes l'objet de divergences connues entre les gens de science, et l'avis correct stipule qu'il est permis d'établir la prière du Vendredi à partir de trois personnes et plus, si ceux-ci sont résidants dans une contrée où nul n'établit cette prière.
Quant à émettre comme condition le fait qu'ils doivent être quarante ou douze, soit moins soit plus, afin de pouvoir établir la prière du Vendredi, nous ne connaissons aucune preuve valable pour appuyer ceci.
La seule obligation est de veiller à ce que cette prière soit effectuée en groupe, et l'effectif minimum constituant un groupe est trois personnes. Il s'agit de l'avis d'un ensemble de gens de science, c'est aussi pour celui-ci qu'a opté Cheikh al Islaam Ibn Taymiyyah, et il représente l'avis correct, comme nous l'avons déjà mentionné."
(1) Cette célèbre épître est généralement connue sous le nom de "Al °Aqîdah At Tahaawiyyah" ou simplement "At Tahaawiyyah"
(2) Il s'agit de l'Imaam °Alî ibn °Alî ibn Muhammad ibn Abî Al °Izz Al Hanafî Ad Dimashqî (731-792 h.)
(3) Cette citation de l'Imaam ibn Abî Al °Izz Al Hanafî est telle un résumé d'une parole de Cheikh Al Islaam Ibn Taymiyyah, reprenant parfois les formulations exactes de celui-ci telles que l'on peut les trouver dans "Majmû° Fataawaa Cheikh al Islaam" v.23/p.342-345.
voir également sur le même sujet dans le même ouvrage: v.3/p.280-281, 286-288.
Publié dans le journal de l'Université Islamique de Médine, n°4 de la quatrième année et au sein du recueil des fataawaa vol.4.
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
حكم الصلاة مع المتمسكين بالبدعة
ما حكم المقيم في بلد أهله متمسكون بالبدعة هل يصح له أن يصلي معهم صلاة الجمعة والجماعة أو يصلي وحده أو تسقط عنه الجمعة ، وإذا كان أهل السنة ببلد أقل من اثني عشر فهل تصح لهم الجمعة أم لا ؟
إن إقامة صلاة الجمعة واجبة خلف كل إمام بر أو فاجر ، فإذا كان الإمام في الجمعة لا تخرجه بدعته عن الإسلام فإنه يصلى خلفه ، قال الإمام أبو جعفر الطحاوي رحمه الله في عقيدته المشهورة
( ونرى الصلاة خلف كل بر وفاجر من أهل القبلة وعلى من مات منهم )
انتهى ، قال الشارح لهذه العقيدة وهو من العلماء المحققين في شرح هذه الجملة : قال صلى الله عليه وسلم
((صلوا خلف كل بر وفاجر))
رواه مكحول عن أبي هريرة رضي الله عنه وأخرجه الدارقطني وقال : مكحول لم يلق أبا هريرة ، وفي إسناده معاوية بن صالح متكلم فيه وقد احتج به مسلم في صحيحه ، وخرجه الدارقطني أيضا وأبو داود عن مكحول عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم
((الصلاة واجبة عليكم مع كل مسلم برا كان أو فاجرا وإن عمل بالكبائر والجهاد واجب عليكم مع كل أمير برا كان أو فاجرا وإن عمل الكبائر))
وفي صحيح البخاري أن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما كان يصلي خلف الحجاج بن يوسف الثقفي وكذا أنس بن مالك ، وكان الحجاج فاسقا ظالما ، وفي صحيحه أيضا أن النبي صلى الله عليه وسلم قال
((يصلون لكم فإن أصابوا فلكم وإن أخطئوا فلكم وعليهم))
وعن عبد الله بن عمر رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال
((صلوا خلف من قال لا إله إلا الله ، وصلوا على من مات من أهل لا إله إلا الله))
أخرجه الدارقطني من طرق وضعفها
اعلم رحمك الله وإيانا أنه يجوز للرجل أن يصلي خلف من لم يعلم منه بدعة ولا فسقا باتفاق الأئمة وليس من شرط الائتمام أن يعلم المأموم اعتقاد إمامه ولا أن يمتحنه فيقول : ماذا تعتقد ؟ بل يصلي خلف المستور الحال ، ولو صلى خلف مبتدع يدعو إلى بدعته أو فاسق ظاهر الفسق وهو الإمام الراتب الذي لا يمكنه الصلاة إلا خلفه كإمام الجمعة والعيدين والإمام في صلاة الحج بعرفة ونحو ذلك - فإن المأموم يصلي خلفه عند عامة السلف والخلف ، ومن ترك الجمعة والجماعة خلف الإمام الفاجر فهو مبتدع عند أكثر العلماء ، والصحيح أنه يصليها ولا يعيدها ، فإن الصحابة رضي الله عنهم كانوا يصلون الجمعة والجماعة خلف الأئمة الفجار ولا يعيدون ، كما كان عبد الله بن عمر رضي الله عنه يصلي خلف الحجاج بن يوسف وكذلك أنس بن مالك رضي الله عنه كما تقدم ، وكذلك عبد الله بن مسعود رضي الله عنه وغيره يصلون خلف الوليد بن عقبة بن أبي معيط وكان يشرب الخمر ، حتى إنه صلى بهم الصبح مرة أربعا ثم قال : أزيدكم . فقال له ابن مسعود : ( ما زلنا معك منذ اليوم في زيادة ) وفي الصحيح أن عثمان رضي الله عنه لما حصر صلى بالناس شخص ، فسأل سائل عثمان إنك إمام عامة وهذا الذي صلى بالناس إمام فتنة فقال
( يا ابن أخي إن الصلاة من أحسن ما يعمل الناس ، فإذا أحسنوا فأحسن معهم وإذا أساءوا فاجتنب إساءتهم )
والفاسق والمبتدع صلاته في نفسها صحيحة ، فإذا صلى المأموم خلفه لم تبطل صلاته ، لكن إنما كره من كره الصلاة خلفه . لأن الأمر بالمعروف والنهي عن المنكر واجب
ومن ذلك : أن من أظهر بدعة وفجورا لا يرتب إماما للمسلمين فإنه يستحق التعزير حتى يتوب ، فإن أمكن هجره حتى يتوب كان حسنا وإذا كان بعض الناس إذا ترك الصلاة خلفه وصلى خلف غيره أثر ذلك في إنكار المنكر حتى يتوب أو يعزل أو ينتهي الناس عن مثل ذنبه ، فمثل هذا إذا ترك الصلاة خلفه كان في ذلك مصلحة شرعية ولم تفت المأموم جمعة ولا جماعة
وأما إذا كان ترك الصلاة خلفه يفوت المأموم الجمعة والجماعة فهنا لا يترك الصلاة خلفه إلا مبتدع مخالف للصحابة رضي الله عنهم ، وكذلك إذا كان الإمام قد رتبه ولاة الأمور وليس في ترك الصلاة خلفه مصلحة شرعية فهنا لا يترك الصلاة خلفه بل الصلاة خلفه أفضل .
فإذا أمكن للإنسان أن لا يقدم مظهرا للمنكر في الإمامة وجب عليه ذلك ، لكن إذا ولاه غيره ولم يمكنه صرفه عن الإمامة ، أو كان لا يتمكن من صرفه عن الإمامة إلا بشر أعظم ضررا من ضرر ما أظهر من المنكر فلا يجوز دفع الفساد القليل بالفساد الكثير ولا دفع أخف الضررين بحصول أعظمهما ، فإن الشرائع جاءت بتحصيل المصالح وتكميلها وتعطيل المفاسد وتقليلها بحسب الإمكان ، فتفويت الجمع والجماعات أعظم فسادا من الاقتداء فيهما بالإمام الفاجر ، لا سيما إذا كان التخلف عنها لا يدفع فجورا فيبقى تعطيل المصلحة الشرعية بدون دفع تلك المفسدة
وأما إذا أمكن فعل الجمعة والجماعة خلف البر فهذا أولى من فعلها خلف الفاجر ، وحينئذ فإذا صلى خلف الفاجر من غير عذر فهو موضع اجتهاد العلماء ، منهم من قال يعيد ، ومنهم من قال لا يعيد ، وموضع بسط ذلك في كتب الفروع . انتهى كلام الشارح . والأقرب في هذه المسألة الأخيرة عدم الإعادة للأدلة السابقة . ولأن الأصل عدم وجوب الإعادة فلا يجوز الإلزام بها إلا بدليل خاص يقتضي ذلك ، ولا نعلم وجوده والله الموفق
وأما السؤال الثاني : فجوابه أن يقال : هذه المسألة فيها خلاف مشهور بين أهل العلم ، والصواب في ذلك : جواز إقامة الجمعة بثلاثة فأكثر إذا كانوا مستوطنين في قرية لا تقام فيها الجمعة ، أما اشتراط أربعين أو اثني عشر أو أقل أو أكثر لإقامة الجمعة فليس عليه دليل يعتمد عليه فيما نعلم ، وإنما الواجب أن تقام في جماعة وأقلها ثلاثة وهو قول جماعة من أهل العلم واختاره شيخ الإسلام ابن تيمية رحمه الله وهو الصواب كما تقدم
نشرت بمجلة الجامعة الإسلامية بالمدينة العدد الرابع السنة الرابعة- مجموع فتاوى ومقالات متنوعة الجزء الرابع
Le noble Cheikh et érudit Rabî° ibn Haadî ibn °Umayr Al Madkhalî -qu'Allaah le préserve- fut aussi interrogé en ces termes:
"Quel est le jugement concernant le fait de prier dans une mosquée des partisans de l'innovation [ar.: ahl al bida°], et comment effectuer la prière dans le cas où nous ne trouvons pas de mosquée tenue par des partisans de la Sunnah [ar.: ahl as Sunnah] dans ce village, et ma prière est-elle valide si je prie chez moi, en compagnie de mon épouse ?"
Voici la réponse du Cheikh -qu'Allaah le préserve-:
"Non, s'il y a une mosquée alors prie dans celle-ci (1), même avec des partisans de l'innovation [ar.: ahl al bida°].
Ibn °Umar -qu'Allaah soit satisfait de lui- a prié derrière Najdah le Khaarijî [adepte d'une secte innovée appelée firqat al khawaarij], et [l'Imaam] Al Bukhaarî s'est servi de ce fait et l'a fait valoir dans son argumentation.
En outre, la prière en groupe est une affaire d'une extrême importance, elle ne doit en aucun cas être délaissée pour ce genre de raison.
Ensuite, [il faut savoir que] parmi les partisans de l'innovation se trouvent des gens dont la situation n'apparaît pas [ils ne manifestent pas ouvertement leur innovation].
Si tel est le cas, alors prie derrière lui, et s'il t'apparaît qu'il est innovateur, expose-lui la vérité.
-Et dans le cas où son innovation représente une mécréance [ar.: bid°ah kufriyyah] et qu'il persiste et refuse de l'abandonner, alors ne prie pas derrière lui, car après que la preuve lui ait clairement été exposée il devient mécréant.
Autrement dit, il commet une innovation qui rend son auteur mécréant, [par exemple:] il invoque autre qu'Allaah, il sacrifie pour autre qu'Allaah, il implore le secours d'autre qu'Allaah, il nie les attributs [d'Allaah]... il commet une quelconque innovation [parmi celles] qui engendre la mécréance de son auteur, et toi tu as débattu avec lui sur le sujet, et tu lui as éclairci la vérité en te basant sur les paroles d'Allaah, les paroles de Son Messager -que les éloges d'Allaah soient sur lui ainsi que Son salut- et les paroles des anciens [ar.: as salaf], puis lui ne fait que persister et s'entêter, à ce moment-là, ne prie pas derrière lui.
-Quant au cas dans lequel il ne manisfeste pas son innovation et qu'il ne se rend pas coupable de ce genre d'innovations, [celles] qui excluent leur auteur de l'Islaam et l'entraînent dans l'égarement, alors prie derrière lui."
(1) Ici, il me paraît pertinent de citer d'autres éléments sur lesquels le Cheikh lui-même a attiré l'attention et insisté dans une autre fatwaa.
Ceci lorsqu'il fut interrogé sur le jugement concernant le fait de prier dans une mosquée tenue par des soufis [qui comptent incontestablement parmi les partisans de l'innovation!], le Cheikh a alors débuté sa réponse par une question en disant: "Y a-t-il une tombe dans la mosquée? S'il y a une tombe dans la mosquée, qu'il n'y prie pas! Dans le cas où il n'y a pas de tombe et qu'il ne trouve pas de mosquée tenue par des partisans de la Sunnah, alors il se doit d'y prier tout en mettant en garde les gens du commun contre leurs innovations, car ceux-ci peuvent être trompés en le voyant prier avec eux [c.-à-d: avec les soufis]. Dis-leur par exemple: prie et sors aussitôt, et ne prête pas l'oreille à leurs innovations!..."
Traduction et notes de bas de page réalisées par Abû Ismaa°îl Daawûd Al Andalussî
(03/1434 h. - 02/2013 g.)
✅ Publié par sounnah-publication.com
السؤال: ما حكم الصلاة في مسجد أهل البدع وكيف أصلي إذا ما وجدنا مسجدا لأهل السنة في هذه القرية، وهل تصح الصلاة إذا صليت مع زوجتي في بيتي ؟
الـجــواب: لا؛ إذا كان يوجد مسجد صلّ فيه ولو مع أهل البدع،كان ابن عمر رضي الله عنه يصلي وراء نجدة الخارجي واستشهد بذلك البخاري
والجماعة أمر عظيم لا تُتْرك لمثل هذا، ثم أهل البدع منهم المستور، فإذا كان مستورا فأنت صلّ وراءه وإذا تبين لك أنه مبتدع بيِّن له الحق وإذا كانت بدعته كفرية وأصرّ عليها فلا تصلّ وراءه لأنه بعد قيام الحجة يكفر؛ يعني عنده بدعة مكفِّرة، يدعو غير الله ويذبح لغير الله ويستغيث بغير الله، يعطِّل الصفات، عنده شيء من البدع المكفرة وناظرته وبينت له الحق من كلام الله وكلام رسوله وكلام السلف فأصر وعاند فحينئذ لا تصلّ وراءه، أما وهو مستور وليس عنده هذه البدع المكفِّرة والضالة فصل وراءه
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي
ويل للذي يحدث فيكذب ليضحك به القوم ، ويل له ، ويل له
«Malheur à celui qui tient des propos mensongers pour amuser les gens !
Malheur à lui !
Encore malheur à lui !»
Les mots utilisés dans le hadîth :
"Malheur - ويل" : le malheur est la perdition.
Il est aussi dit que cela est une vallée en Enfer.
Ce qu’il y a à prendre du hadîth :
Dans ce hadîth, il y a la menace de la perte de la personne qui tient des propos mensongers aux gens afin de les faire rire et les distraire par ses mensonges et paroles faussées.
Il est rapporté dans le Qor’ân et la Sounnah beaucoup de textes soutenant l’interdiction du mensonge.
Dans le Livre d’Allâh, il est dit (traduction rapprochée) :
«Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance.» [Coran, 17/36]
et aussi (traduction rapprochée) :
«Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire.» [Coran, 50/18].
Et dans la Sounnah, il est rapporté par al-Bukhari et Muslim que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Celui qui possède quatre caractéristiques est un pur hypocrite, parmi elles : lorsqu’il parle il ment.»
Egalement :
«Le mensonge mène à la perversité, et la perversité mène en Enfer.
L’homme ne cesse de mentir jusqu’à ce qu’il soit inscrit auprès d’Allâh comme étant un menteur.»
An-Nawawî dit :
«Sache que même si le mensonge est à la base interdit, il est permis dans certaines situations.
Pour tout objectif louable atteint par le mensonge, le fait de mentir en cela est interdit.
Mais si on ne peut y parvenir que par le mensonge, cela devient alors permis.
S’il est permis de parvenir à cette chose par ce moyen, le mensonge en est aussi permis ; et si cela est obligatoire, le mensonge devient également obligatoire.
Si un musulman se cache d’un oppresseur qui veut le tuer ou prendre ses biens, et qu’une personne est interrogée à ce sujet, elle doit mentir pour le cacher, à la manière du dépôt caché d’un oppresseur.
Il est plus sûr de procéder à une dissimulation de la vérité, en visant une chose véridique par ses propos, qui ne soit pas un mensonge, même si d’une manière apparente et du point de vue de l’interlocuteur cela peut sembler être un mensonge.
La preuve en est par ce qui est rapporté dans al-Bukhârî et Muslim, que rapporte Oum Kalthoûm du Prophète صلى الله عليه وسلم :
«Je n’ai entendu permettre le mensonge que dans trois cas :
la guerre,
la réconciliation entre les gens,
et les propos qu’adresse l’homme à son épouse, et la femme à son mari.»
Rapporté par Muslim.
(Al-Qâdhî) ‘Iyâdh dit :
«Il n’existe pas de divergence dans la permission du mensonge en ces trois situations.»
Extrait de توضيح الأحكام من بلوغ المرام - Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm - 1323
✅ Publié par manhajulhaqq.com
Original complet
Cheikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abder-Rahmân al-Bassâm - الشيخ عبد الله البسام
Quel est le jugement sur le fait de se marier avec des non-musulmanes ?
Réponse :
Épouser des non-musulmanes est une question détaillée, il n'est pas permis d'épouser des païennes et des communistes, de même que des bouddhistes, ce n'est pas permis.
Quant aux femmes parmi les gens du Livre, les chastes, connues pour la chasteté et la pudeur, et pour l'éloignement de toutes voies de la fornication, et qu'elles sont chastes, alors il est permis au musulman d'épouser la chaste.
Néanmoins, délaisser cela est meilleur, préférable et plus éloigné du mal.
Parce que l'épouser, peut le conduire au christianisme, et peut conduire ses enfants à devenir chrétiens.
C'est pour cette raison que 'Umar, ainsi que d'autres, ont réprouvé cela, craignant le mal qui peut arriver à une personne en raison de cela.
Mais la base est que cela est permis, comme Allah, le Puissant et le Majestueux, a dit dans Son Noble Livre dans la sourate al Maidah, verset 5 (traduction rapprochée) :
"Vous sont permises, aujourd’hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. (Vous sont permises) les femmes vertueuses d’entre les croyantes, et les femmes vertueuses d’entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur mahr avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d’amantes."
Alors Il a permis d'épouser les Muhsanaat parmi les gens du Livre, et une Muhsanah est une femme libre, chaste, connue pour la chasteté.
Mais comment cela peut-il être connu aujourd'hui ?
Comment peut-on savoir qu'une femme est chaste en Amérique ou en Grande-Bretagne ou ailleurs ?
C'est un danger immense.
Mon conseil est que le musulman ne doit pas se marier avec elles.
Mais si vous trouvez une femme qui soit chaste, et elle est connue comme chaste, alors c'est permis.
Mais délaisser cela est meilleur, car c'est une voie menant à la conversion au christianisme par amour pour elle, ou ses enfants peuvent devenir des chrétiens, que ce soit de son vivant ou après sa mort, ولا حول ولا قوة إلا بالله.
Et que la prière et la paix soient sur le dernier Messager et ses compagnons.
✅Publié par twitter.com/Minhajsunna
حكم الزواج من غير المسلمات
السؤال : ما حكم الزواج من غير المسلمات؟
الجواب : الزواج بغير المسلمات فيه تفصيل الوثنيات والشيوعيات لا يجوز، وهكذا البوذيات لا يجوز، أما بالكتابيات المحصنات المعروفات بالإحصان والعفة والبعد عن وسائل الزنا، وهن محصنات، فيجوز للمسلم نكاح المحصنة، لكن ترك ذلك أفضل وأولى وأبعد عن الشر؛ لأن زواجها قد يفضي به إلى التنصر، وقد يفضي بأولادها إلى التنصُر، ولهذا كره ذلك عمر وجماعة خوفاً على الإنسان من شر ذلك، وإلا فالأصل أنه حلال، كما قال جل وعلا في كتابه الكريم في سورة المائدة
، فأباح المحصنات من أهل الكتاب، والمحصنة هي الحرة العفيفة المعروفة بالعفة، فمتى يعرف هذا منها ؟! متى يعرف أنها عفيفة في أمريكا أو في إنجلترا أو في أي مكان ؟! هذا خطر عظيم
النصيحة ألا يتزوجها، لكن لو وجدت امرأة عفيفة مشهود لها بالعفة جاز، لكن ترك ذلك أفضل؛ لأنه وسيلة إلى أن يتنصر بحبه لها، أو يتنصر أولاده بعده في حياته أو بعد وفاته، ولا حول ولا قوة إلا بالله! وصلى الله وسلم على نبينا محمد وعلى آله وأصحابه
(6/42)
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz -الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
De plus en plus de gens commencent à se laisser pousser les cheveux (à l’arrière), au point de ne plus reconnaître l’homme de la femme, la fillette du garçon.
Et la femme (elle aussi) a commencé à couper ses cheveux et quand on dit qu’avoir des cheveux longs pour l’homme, c'est interdit, ils répondent (à cela) en disant que le Messager صلى الله عليه وسلم ne coupait pas ses cheveux jusqu’à en faire des tresses, est-ce que cela est vrai ?
Et est-ce que laisser les cheveux pousser est interdit ?
Et est-il interdit à la femme de se couper les cheveux ?
Éclairez-nous (à ce sujet), puisse Allâh vous accorder le succès !
Réponse :
Cette question comporte deux aspects :
Le premier concerne le fait d’avoir des cheveux longs pour les hommes et le second concerne le fait que la femme se raccourcisse les cheveux.
● Quant au premier, c’est qu’à la base, il n’y a pas de mal à se laisser pousser les cheveux, car le Prophète صلى الله عليه وسلم avait les cheveux, qui atteignaient parfois ses épaules.
Donc, à la base, il n’y a aucun mal à cela, mais malgré tout, ceci est soumis aux coutumes et aux habitudes.
Si l’habitude a pris le dessus et que la coutume est de ne pas faire cette chose, sauf chez une minorité de gens bien précise qui fuit les coutumes des gens et leurs habitudes, il ne serait pas concevable, par conséquent, que ceux qui ont en outre toute leur virilité, laissent leurs cheveux longs.
Alors que cela est considéré par les gens et leurs coutumes et leurs habitudes, comme une particularité désignant ceux appartenant à une catégorie de gens méprisables.
Donc la question relative au fait d’avoir des cheveux longs pour l’homme, demeure une pratique qui fait partie des choses tolérées tout en étant soumises aux habitudes des gens et à leurs coutumes.
Il va de soi que si cela est devenu une habitude et qu’elle s’est répandue auprès de tous, tant chez les plus honorables que chez les moins respectables d’entre eux, alors il n’y a pas de mal à cela.
Mais si c’est une pratique qui se voit que chez les gens de l’ignominie, alors il ne conviendrait pas aux gens respectables et au rang prestigieux de l’adopter.
Et il ne convient pas de répondre à cela par (l’exemple du) Prophète صلى الله عليه و سلم qui est le plus noble des gens et qui occupe le plus haut rang, parce qu’il se laissait pousser les cheveux.
Car, notre avis à ce sujet est que le fait de se laisser pousser les cheveux, ne correspond pas à un acte accomplit par conformité à la sounna et par pure adoration, mais c’est plutôt un suivi résultant d’une habitude et d’une coutume, voilà ce qui est du premier aspect de la question.
● Quant au second aspect de la question, relatif au fait que la femme se raccourcisse les cheveux, ceci n’est pas permis si cela est ressemblant aux têtes des hommes, ou si cela est ressemblant aux têtes des mécréantes ou celles des prostituées ou celles qui s’en rapprochent parmi toutes celles qu’il n’est pas permis d’imiter.
Et si c’est l’inverse de cela, alors les savants avancent trois avis sur cette question :
● Il y a ceux qui voient l’interdiction absolue pour la femme de se couper les cheveux en dehors du hajj et de la ‘omra.
● Il y a aussi ceux qui voient cela détestable et c’est l’avis majoritaire du madhab (école juridique) de l’imam Ahmad Ibn Hanbal.
● Et il y a enfin ceux qui voient la totale permission, à condition que cela ne conduise pas à la ressemblance d’avec ceux que nous avons désignés (plus haut).
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
السائل : هذه الرسالة وردت من المستمع يحيى محمد عطية من الجمهورية العراقية ناحية القيارة أكثر الناس بدءوا يطولون شعورهم حتى لا يعرف الرجل من المرأة والبنت من الولد وبدأت المرأة تقص رأسها وإذا قيل الشعر الطويل حرام للرجال يقولون أن الرسول صلى الله عليه وسلم كان لا يقص شعره حتى يعمل منه جديلة فهل هذا صحيح وهل تطويل الشعر حرام وهل قص الشعر للمرأة حرام أفيدونا وفقكم الله؟
: الجوابالشيخ: هذا السؤال يتضمن مسألتين الأولى: بالنسبة لتطويل الرجال لشعورهم والثانية: بالنسبة لتقصير المرأة من رأسها أما الأول أن الأفضل إطالة شعر الرأس لا بأس به فقد كان النبي صلى الله عليه وسلم له شعر يقرب أحيانًا إلى منكبيه فهو على الأصل لا بأس به ولكن مع ذلك هو خاضع للعادات والعرف فإذا جرى العرف واستقرت العادة بأنه لا يستعمل هذا الشيء إلا طائفة معينة نازلة في عادات الناس وأعرافهم فلا ينبغي لذوي المروءة أن يستعملوا إطالة الشعر حيث أنه لدى الناس وعاداتهم وأعرافهم لا يكون إلا من ذوي المنزلة السافلة فالمسألة إذن بالنسبة لتطويل الرجل لرأسه من باب الأشياء المباحة التي تخضع لأعراف الناس وعاداتهم فإذا جرى بها العرف وصارت للناس كلهم شريفهم ووضيعهم فلا بأس به أما إذا كانت لا تستعمل إلا عند أهل الضعة فلا ينبغي لذوي الشرف والجاه أن يستعملوها ولا يَرد على هذا أن النبي صلى الله عليه وسلم وهو أشرف الناس وأعظمهم جاها كان يتخذ الشعر لأننا نرى في هذه المسألة أن اتخاذ الشعر ليس من باب السنة والتعبد وإنما هو من باب اتباع العرف والعادة هذا بالنسبة للمسألة الأولى من السؤال أما بالنسبة للمسألة الثانية وهو تقصير المرأة لشعر رأسها فإن ذلك لا يجوز إذا كان على وجه يشبه رؤوس الرجال أو على وجه يشبه رؤوس الكافرات أو البغايا أو ما أشبه ذلك ممن لا يجوز التشبه بهم وأما على خلاف ذلك فإن للعلماء في ذلك ثلاثة أقوال: فمنهم من يرى تحريم قص المرأة من شعر رأسها مطلقاً في غير حج أو عمرة ومنهم من يرى الكراهة وهو المشهور من مذهب الإمام أحمد بن حنبل ومنهم من يرى الإباحة بشرط ألا يؤدي ذلك بالتشبه فيمن سبق الإشارة إليه
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Qu’Allâh soit bienfaisant envers vous honorable Cheikh.
Est-ce que cette parole est correcte :
«De manière générale, les compagnons sont meilleurs que ceux qui sont venus après eux, cependant il est possible que l’on trouve parmi ces derniers certaines personnes meilleures que certains compagnons.» ?
Réponse :
Ceci est un mensonge.
Ceci est un mensonge.
Personne ne peut être meilleur que les compagnons, que ce soit de manière individuelle ou générale.
Les compagnons sont la meilleure génération de la communauté de manière individuelle et générale.
Quant à ceux qui sont venus après, il leur suffit de les suivre et de les prendre comme modèles.
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان