Le meilleur temps pour s'acquitter de la 'omra (petit pèlerinage) est pendant le mois de ramadan

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Le meilleur temps pour s'acquitter de la 'omra (petit pèlerinage) est pendant le mois de ramadan

Question :

 

Est-il authentiquement rapporté qu'il y a un mérite particulier à la 'Omra accompli pendant les mois du Hadj (grand pèlerinage) qui diffère du mérite de la 'Omra accompli pendant les autres mois de l'année?

 

Réponse :

 

Le meilleur temps pour s'acquitter de la 'Omra est au cours du mois de Ramadân conformément à la parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) : 

 

"La 'Omra accomplie au mois de Ramadân, équivaut (en rétribution) à un Hadj"

hadith dont l'authenticité est unanimement approuvée.

 

Selon une autre version d'Al-Boukhârî:

 

"... équivaut à un Hadj accompli avec moi"

 

et chez Mouslim: 

 

"... équivaut un Hadj ou à un Hadj avec moi"

 

Probablement, c'est-à-dire avec le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), ensuite la 'Omra au mois de Dhoul Qi`da, parce que le Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avait accompli toutes ses 'Omras pendant ce mois de Dhoul Qi'da, Allah (Gloire et Pureté à Lui) dit (traduction rapprochée) :

 

"En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle (à suivre)"

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que la paix et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie: 17, Numéro de la page: 431-432)

copié de alifta.com

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La main d'Allâh (dossier)

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La main d'Allâh (dossier)

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Les châtiments liés aux péchés

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Les châtiments liés aux péchés

Parmi les châtiments qu’entrainent les péchés, ce que rapporte Samura Ibn Jundub ( qu’Allah l’agrée ) :

 

« Le Prophète صلى الله عليه و سلم demandait souvent à ses Compagnons :

 

«  L’un de vous a-t-il fait un songe ?  »

On lui racontait alors ce qu’Allah voulait qu’on lui raconte.

Et il nous raconta un jour : « Deux visiteurs sont venus à moi cette nuit, et me dirent : En route.

 

Je suis donc parti avec eux, et nous sommes arrivé près d’un homme allongé a coté duquel se tenait un homme debout tenant un rocher, ce dernier jetait le rocher sur la tête du premier qui se fracassait, alors que le rocher roulait d’un autre coté.

L’homme debout suivait le rocher, le ramassait et ne revenait pas a sa place sans que la tête n’ait retrouvé sa forme initiale.

Il revenait alors et recommençait ce qu’il avait fait la première fois.

Je leur dis : Gloire à Allah ! qu’est-ce la ?

Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé a un homme allongé sur le dos, tandis qu’un autre était debout a coté de lui avec un crochet en fer.

Il se plaçait d’un coté de son visage et lui arrachait la bouche jusqu’à la nuque, le nez jusqu’à la nuque, et l’œil jusqu’à la nuque.

Puis il passait de l’autre coté et agissait de même que pour la première moitié du visage.

Il n’en finissait pas de ce second coté que le premier avait retrouvé sa forme initiale.

Puis, il y revenait et agissait de même que pour la première fois.

Je leur dis : Gloire à Allah ! qui sont ces deux la ?

Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé devant une sorte de four- il me semble qu’il a dit  : il montait de ce four des bruits confus et des voix-.

Nous avons regardé a l’intérieur et nous y avons vu des hommes et des femmes nus, une flamme leur venait d’en dessous, et lorsque cette flamme les touchait, ils hurlaient.

Je dis : Qui sont-ils ? Ils me dirent : « En route, en route. »

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé à un fleuve – il me semble qu’il a dit qu’il était rouge comme le sang-.

Il y avait dans ce fleuve un homme qui nageait et sur la rive un homme qui avait près de lui une multitude de pierres.

Le nageur arrivait vers lui, ouvrait la bouche, et l’autre lui faisait avaler une pierre.

Ensuite le nageur repartait, puis il revenait vers lui.

Chaque fois qu’il se représentait l’homme de la rive lui ouvrait la bouche et lui faisait avaler une pierre.

Je leur dis : qui sont ces deux la ? Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé à un homme à l’aspect hideux, ou a l’aspect le plus terrifiant que tu n’aies jamais vu.

Il avait près de lui un feu qu’il attisait et autour duquel il tournait.

Je leur dis :  qu’est-ce la ? Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé dans un jardin à la végétation abondante et plein de toute sorte de fleurs de printemps.

Au milieux de ce jardin se tenait un homme très grand.

Je pouvais a peine voir sa tête tellement il était haut dans le ciel.

Il y avait autour de lui plus d’enfants que je n’en ai jamais vu.

Je  dis : qui sont-ils ? Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé à un grand arbre, je n’en avait jamais vu d’aussi haut, ni d’aussi beau.

Ils me dirent :  » Grimpes sur cet arbre. »

Nous avons donc grimpé et somme arrivé à une cité dont les constructions étaient de briques d’or et d’argent.

Arrivés aux portes de la ville, nous demandâmes a entrer, et on nous ouvrit.

Nous avons alors rencontré des hommes aux corps dont la moitié était d’une beauté jamais vue, et l’autre d’une laideur exceptionnelle.

Les deux hommes leurs dirent : « Allez vous jeter dans cette rivière. »

C’était une rivière dont l’eau coulait, blanche comme le lait. Ils y plongèrent, puis revinrent a nous, et leur laideur avait disparu, et ils apparurent dans une grande beauté.

Ils me dirent : « Voici  le Jardin d’Eden, et la-bas se trouve ta demeure. »

 

Je levais les yeux et vis un palais comme un nuage blanc. Ils me dirent : « Voila ta demeure. » J

e leur dis: Que la bénédiction d’Allah doit sur vous ! Laissez-moi y entrer. I

ls me dirent : « Maintenant, non, mais tu y entreras. »

Je leur dis : Cette nuit j’ai vu des choses étranges.

Quelle est la signification de ce que j’ai vu ?

 

Ils me dirent : Nous allons t’expliquer :

 

Le premier homme auprès de qui tu est passé et dont on fendait le crane avec un rocher, est un homme qui apprenait le coran et ne l’appliquait pas, et dormait lors de la prière obligatoire.

 

L’homme auprès duquel tu est passé, et a qui on arrachait la bouche jusqu’à la nuque, le nez jusqu’à la nuque, et l’œil  jusqu’à la nuque, est un homme qui sortait de chez lui porteur d’un mensonge qui se répandait pour atteindre des contrées éloignées.

 

Les hommes et les femmes nus dans cette construction ressemblant a un four, sont les fornicateurs et fornicatrices.

 

Le nageur auquel on faisait avaler des pierres est celui qui consomme de l’usure.

 

L’homme à l’aspect hideux près du feux qu’il attisait et autour duquel il tournait, est Malik, le gardien de l’enfer.

 

L’homme très grand dans le jardin est Ibrahim.

 

Et les enfants autour de lui sont les enfants morts sur la saine nature.

 

Un musulman dit : « O messager d’Allah qu’en est-il des enfants des polythéistes ? »  

 

Le messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم) répondit : « [on y trouve également] les enfants des polythéistes. »

 

Quant aux hommes dont la moitié du corps était plaisante et l’autre hideuse, ce sont des gens qui ont mélangé les œuvres pieuses et les péchés, et Allah leur a pardonné. »

 

Al-Bukhary (6640) et Muslim (2275)

 

Péchés et guérisons

 Publié par salafiyah.fr

 

Imam Muhammad Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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À propos de Eric Younous (dossier)

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À propos de Eric Younous (dossier)

As-Salamou 'alaykoum wa rahmatoullah !

 

J'ai vu que sur certains sites internet vers lesquels beaucoup de salafis francophones reviennent, il y avait des invitations à assister aux conférences du frère dénommé Eric Younous, étudiant à Médine.

 

Certains sites même mettent en ligne les audios et vidéos de ce frère.

 

Étant moi-même étudiant à Médine, je tiens juste à dire que le frère Eric Younous n'est pas connu pour s'asseoir aux cours des savants salafis, alors que cela fait des années qu'il est à Médine.

 

De plus, il s'associe dans la da'wa avec des gens des sectes "ikhwans  mouslimine"  (ou  plutôt "khouwwan  al-mouslimine" qui veut dire  "ceux  qui trahissent les musulmans" comme  les  appelle  cheikh Mohammed ibn  Hadi al-Madkhali) et  tablighs.

 

De  là, il ne convient pas d'assister à ses cours, ni de les écouter, ni de les propager, ni de lui faire de la publicité, et ce, jusqu'à ce qu'il rectifie son minhaj.

 

Surtout qu'il y a des erreurs graves et des ambiguïtés dans ses conférences et ses discours !

 

Ceci est dans son intérêt et dans l'intérêt des musulmans, car celui qui appelle à un égarement obtient, en plus de son propre péché, les péchés de tous ceux qui le suivent dans son égarement jusqu'au jour de la Résurrection, comme l'a mentionné le prophète Mohammed sallAllahou 'alayhi wa sallam.

 

Ensuite, chacun est responsable de ses actes !

 

Il y a d'autre choses que l'on pourrait dire mais je pense que ce que je viens de citer résume la situation de ce frère -qu'Allah le guide-.

 

Qu'Allah nous guide à la vérité, ainsi que tous ceux qui ont dévié du droit chemin : le chemin des salafs salihs !

 

Amin !

Publié par ryadussalihin.org

Souleyman Abou 'Ali al-Gwadeloupi

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Beau-père non musulman mahram ou pas ? (audio)

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Beau-père non musulman mahram ou pas ? (audio)

Question :

 

Une personne de France demande : Mes parents non musulmans sont divorcés.

Ma maman vit avec un homme non musulman depuis 15 ans sans mariage.

Ils souhaitent maintenant se marier. 

Est ce que cet homme devient un mahram pour moi et pourrai-je retirer mon voile devant lui ? 

 

Réponse :

 

Si cette personne se marie avec ta mère, il deviendra alors un mahram pour toi. 

 

Par contre, s'il ne fait que vivre avec elle sans mariage, cela ne fait pas de lui un mahram pour toi et il ne t'est pas permis de retirer ton voile devant lui.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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La nécessité de se désolidariser des innovateurs

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La nécessité de se désolidariser des innovateurs

Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : 

 

 الْمَدِينَةُ حَرَمٌ فَمَنْ أَحْدَثَ فِيهَا حَدَثًا أَوْ آوَى مُحْدِثًا فَعَلَيْهِ لَعْنَةُ اللَّهِ وَالْمَلَائِكَةِ وَالنَّاسِ أَجْمَعِينَ

 

"Quiconque innove ou héberge un innovateur à Médine, a sur lui la malédiction d'Allah, des anges et de toute l'humanité."
(Al-Boukhari et Mouslim)

 

Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- (m 68H) a dit : 

 

«En effet la chose la plus détestable auprès d'Allah est l'innovation.»

(Al-Bayhaqi dans « As-sounan Al-Koubra » 4/316)

 

'Abdellah Ibn 'Omar -qu'Allah l'agrée- (m 84H) a dit : 

 

«Toute innovation est un égarement, même si la majorité des gens la voit comme une bonne chose.»

(Abou Shayma n°39)

 

Qadi Abou Ya'la -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 333H) a dit : 

 

«Il y a consensus (Idjma') parmi les Sahabas et les Tabi'ins concernant la dissociation et le fait de se désolidariser des innovateurs.»

(« Hajroul-Moubtadi' » p32)

 

Al-Qourtoubî -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 671) a dit :

 

«Et lorsque la dissociation des gens du pêché est établi, comme nous l'avons expliqué, alors éviter les gens des passions (El-Ahwa) et de l'innovation est plus important encore.»

(« Tafsiroul-Qourtoubi » 5/418)

 

Al-Baghawi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 535H) a dit : 

 

«Et les Sahabas, les Tabi'ins, leurs successeurs et les savants de la Sounna ont vécu et ils étaient d'accord et unis sur cela, et ils ont unanimement agréé le fait d'avoir de l'animosité envers les gens de l'innovation et le fait de les fuire.»

(«Sharous-Sounna» 1/227)

 

Al-Baghawi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a aussi dit : 

 

«Et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- nous a informé à propos de la division de la communauté et de l'apparition des passions et des innovations dans celle-ci.

Et il a annoncé que la délivrance sera pour celui qui suit sa Sounna et la Sounna des ses Compagnons.

C'est pourquoi, il est nécessaire pour tout musulman, quand il voit un homme engagé dans les passions et l'innovation, qui y croit, et qui diminue la moindre chose de la Sounna, il est nécessaire pour lui de fuire cette personne, de se désolidariser d'elle et de la délaisser, morte ou vivante.

Il ne doit pas lui donner le Salam quand il la rencontre, ni lui répondre si elle le salue en premier jusqu'à ce que la personne abandonne les innovations et retourne à la vérité.»

(«Sharous-Sounna» 1/224)

 

Ibn Qoudama -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 620H) a dit : 

 

« Les Salafs ont interdit le fait de s'asseoir avec les gens de l'innovation, de lire leurs livres et d'écouter leurs paroles. »

 

Al-Hassan Al-Basrî -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 110H) a dit : 

 

«Ne vous asseyez pas avec les gens de l'innovation et des passions, ni ne débattez avec eux, ni ne les écoutez.»

(Ad-Dârimî dans son «Sounnan» 1/121 et Al-Lalika'i n°240)

 

Al-Foudayl Ibn 'Iyad -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 187H) a dit :

 

«J'ai rencontré les meilleurs des gens de la Sounna et ils m'ont interdit d'accompagner les gens de l'innovation.»

(Al-Lalika'i dans Shar Ousoulil-'Itiqad n°267)

 

Ibrahim Ibn Maysara -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 132 H) a dit : 

 

«Quiconque honore un innovateur a participé à la destruction de l'Islam.»

(Al-Lalika'i 1/39)

 

Soufiyan Ath-Thawri -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 161H) a dit : 

 

«Quiconque écoute un innovateur a quitté la protection d'Allah et est livré à l'innovation.»

(Abou Nu'aym dans «Al-Hilya» 7/26 et Ibn Batta n°444)

 

L'Imam Malik -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 179H) a dit : 

 

«Quelles mauvaises personnes que les gens de l'innovation !

Nous ne leur donnons pas le Salam.»

(«Sharous-Sounna» 1/227 de Al-Baghawi)

 

Al-Foudayl Ibn 'Iyad -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 187H) a dit : 

 

«Quiconque s'assied avec une personne de l'innovation, fais attention à lui.

Quiconque s'assied avec une personne de l'innovation n'a pas reçu de sagesse.

J'aimerai qu'il y ai un mur de fer entre moi et la personne de l'innovation.

Manger avec un juif ou un chrétien m'est préférable au fait de manger avec une personne de l'innovation.»

(Al-Lalika'i n°1149)

 

Al-Layth Ibn Sa'd -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 175H) a dit : 

 

«Si je vois une personne des passions marcher sur l'eau, je n'accepterai malgré cela rien d'elle.»

 

Alors l'Imam Chafi'i -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :

 

«Il n'est pas allé assez loin.

Si je la vois voler dans les airs, je n'accepterai rien d'elle.»

(As-Souyouti dans «Al-Amr bil-Ittiba' wa-Nahi'anil-Ibtida'»)

 

Aboul-Djawza -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 83H) a dit :

 

«Que les cochons habitent à côté de chez moi m'est préférable au fait que l'un d'eux (gens des passions) habite à coté de chez moi.»

(Shar Ousoulil-'Itiqad 1/131)

 

Ibn 'Awn -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 150H) a dit :

 

«Quiconque s'assied avec un innovateur est pire qu'eux.»

(Ibn Batta dans «Al-Ibanatoul-Koubra» n°446)

 

Al-Foudayl Ibn 'Iyad -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 187H) a dit : 

 

«Il n'est pas possible pour une personne de la Sounna de supporter une personne de l'innovation, sauf par hypocrisie.»

(Al-Lalika'i dans Shar Usoulil-'Itiqad n°266)

 

'Abdellah Ibn 'Omar As-Sarkasi -Qu'Allah lui fasse miséricorde-, le savant de Khazar a dit : 

 

«J'ai mangé avec une personne de l'innovation et cela est parvenu aux oreilles d'Ibn Al-Moubarak -Qu'Allah lui fasse miséricorde- qui a dit : «Je ne lui parlerai plus pendant 30 jours.»

(Al-Lalika'i dans Shar Ousoulil-'Itiqad n°274)

 

Lorsque que Souleymane At-Taymi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 143H) devint malade, il pleura intensément et on lui demanda :

 

 «Pourquoi pleures tu ? Est-ce par appréhension de la mort ?».

Il répondit : «Non, mais je suis passé devant un Qadari et je lui ai donné le Salam, et je crains que mon Seigneur ne m'en tienne rigueur.»

(Abou Nou'aym dans «Al-Hilya» 3/32 et Ibn Al-Jawzi dans «Talbis-Iblis» p 13-14)

 

Isma'il At-Tousi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit : 

 

«Ibn Al-Moubarak -Qu'Allah lui fasse miséricorde- m'a dit : «Que ta compagnie sois celle des pauvres et des besogneux.

Et fais attention au fait de t'asseoir avec une personne de l'innovation.»

(Al-Lalika'i dans Shar Ousoulil-'Itiqad n°260)

 

Al-Foudayl Ibn 'Iyad -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit : 

 

«Ne t'assieds pas avec une personne de l'innovation, car je crains que les malédictions ne tombent sur toi.»

(Al-Lalika'i dans Shar Ousoulil-'Itiqad n°262)

 

Abou Qilaba -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 104H) a dit : 

 

«Ne t'assieds pas avec eux, ni ne te mélanges avec eux car je crains qu'il ne te plonge dans leur égarement et te confondent au sujet de la plupart des choses que tu connais.»

(Al-Lalika'i dans Shar Ousoulil-'Itiqad n°244)

 

Al-Foudayl Ibn 'Iyad -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :

 

«Ne t'assieds pas avec une personne de l'innovation, Allah a rendu leurs actions futiles et leur a retiré la lumière de l'Islam de leur cœur.»

(Al-Lalika'i dans Shar Ousoulil-'Itiqad n°263)

 

Il a aussi dit :

 

«Ne te sens pas en sécurité concernant ta religion avec une personne de l'innovation.

Ne le consulte pas dans tes affaires et ne t'assieds pas avec lui, car quiconque s'assied avec une personne de l'innovation, Allah lui fera hériter l'aveuglement.»

(Al-Lalika'i dans Shar Ousoulil-'Itiqad n°264)

 

Ibn Hani An-Nissabori -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit : 

 

«J'ai vu Abou 'Abdallah, signifiant l'Imam Ahmed Ibn Hanbal -Qu'Allah lui fasse miséricorde-, aller à la mosquée et un homme des sceptiques (innovateurs) lui donna le Salam. Il ne lui rendit pas son Salam, alors l'homme réitéra son Salam.

L'Imam Ahmed -Qu'Allah lui fasse miséricorde- le repoussa alors et ne lui rendit pas le Salam.»

(«Masa'il Imam Ahmed» de Ibn Hani An-Nissabori 2/153)

 

Abou 'Othmane As-Sabouni -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 449H) a dit en parlant des Gens de la Sounna :

 

«Et ils évitent les gens de l'innovation et de l'égarement, ayant de l'animosité envers les gens de l'innovation et de l'ignorance.

Ils détestent les gens de l'innovation qui introduisent dans la religion ce qui n'en fait pas parti.

Ils ne les aiment pas, ils ne les accompagnent pas, ils n'écoutent pas leurs paroles, ni ne s'assoient à leurs côtés, ni ne débattent avec eux concernant la religion.

Ils protègent leurs oreilles du faux que les innovateurs transportent vers les oreilles et établissent dans les cœurs, détruisant les cœurs et corrompant les idées…»

(«Aqidatous-Salaf, Ashaboul-Hadith» p 99)

 

Abou 'Othmane As-Sabouni -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (m 449H) a dit :

 

«Et les caractéristiques et signes de l'innovation sur ces gens sont évidents et clairs.

Le plus apparent de ces signes est la sévérité de leur animosité et haine envers les rapporteurs de Hadiths du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-.

Le dédain et la méprise qu'ils en ont, les appelant Hashawiya (gens qui ne valent rien), Jahala (ignorant), Dhahiriya (littéraliste) et Moushabihha (ceux qui comparent Allah à Sa Création).

(Et cela) à cause de leur croyance envers les hadiths du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-.

Ils sont vides de toute science et la science est ce que shaytan leur donne, résultant de leurs intelligences corrompues, des souffles obscurs de leurs poitrines, des fausses notions de leurs cœurs vides de tout bien, leurs paroles et preuves vides de vérité et leurs doutes futiles et non justifiés.»

(«Aqidatous-salaf wa Ashaboul-Hadith» p 101-107)

 

Ahmed Ibn Sinan Al-Qattan -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit : 

 

«Il n'y pas un innovateur sur cette terre sans qu'il déteste les Ahloul Hadith (savants du hadith).

Ainsi quand une personne innove, la douceur du hadith lui est retiré du cœur.»

(Al-Khatib Al Baghdadi dans «Sharafou Ashabil-Hadith» p 73 avec une chaîne sahih, cité par Adh-Dhahabi dans «At-Tadhkira» 2/521 et «As-Siyar» 12/245)

 

Mohammed Ibn Isma'il At-Tirmidhi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :

 

«Moi et Ahmed Ibn Al-Hassan At-Tirmidhi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- étions avec le grand Imam Abou 'Abdellah Ahmed Ibn Hanbal -Qu'Allah lui fasse miséricorde-, et Ahmed Ibn Al-Hassan lui a dit :

 «Ô Abou 'Abdallah, les Gens du Hadith ont été mentionnés à Ibn 'Abi Qoutayla de la Mecque et il a dit : «Les Gens du Hadith sont des gens mauvais.»

Alors L'Imam Ahmed -Qu'Allah lui fasse miséricorde- se leva en essuyant la poussière de ses habits et dit : «Zindiq, Zindiq, Zindiq (c'est un hérétique) » et il s'en alla en répétant cela jusqu'à chez lui.»

(Al-Khatib Al Baghdadi dans «Sharafou Ashabil-Hadith» p74 , Ibn Al-Jawzi dans «Manaqib El-Imam Ahmed» p233, Ibn Abi Ya'la dans «Tabaqatoul-Hannabila» 1/38/270 et Adh-Dhahabi a mentionné cela dans «As-Siyar» 11/299)

 

Al-Humaydi, le Shaykh de Al-Boukhari a dit :

 

"Par Allah, que je fasse la guerre contre ceux qui rejettent le hadith du Messager d’Allah (saw) m’est plus cher que de combattre (au Djihad) le même nombre de personnes non-musulmanes."

[Al-Harawi dans "Dhamm ul Kalam"]

 

Ibn Al-Qayem a dit :

 

"Le djihad avec les preuves ( du livre et de la Sunna) et la langue est plus important que le Djihad avec l’épée".

["Al-Djawab Us Sahih" 1/237]

 

 Publié par sounnadourous.com

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Allah jugera entre nous... (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Allah jugera entre nous... (audio)

Voici un petit audio bénéfique inchâ Allah du grand savant le Shaykh Mouhammed Al-Wasâbi (du Yémen).

 

Au sujet de la divergence ou plutôt sur le fait qu'Allah tranchera entre nous et les opposants à l'islâm authentique au jour de la résurrection.

 

Allah tranchera entre les partisans du tawhîd, les partisans de la piété, de la pudeur et de la miséricorde et les partisans de la mécréance, les partisans du polythéisme, de la débauche, et de la fornication.

 

Ô toi ma noble soeur que les commissions et les assemblées tentent d'humilier et de corrompre, patiente en faisant preuve d'un bon comportement !

 

Au jour dernier il n'y aura pas d'amendement, ni de loi, ni de siège confortable derrière lesquels ils pourront se cacher... chaque être humain viendra avec ses oeuvres et ses actions ! 

 

Ainsi que celui qui trouvera un bien qu'il remercie et loue Allah le très Haut quant à celui qui trouvera autre chose que du bien qu'il ne blâme que sa propre personne... 

 

 

 Publié par ahloul-hadith.fr

 

Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي

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La source de notre faiblesse

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La source de notre faiblesse

L’importance du principe fondamental de l'Unicité (At-Tawhîd) et  les conséquences  de l'opposition à ce principe :

 

Certains diront – et la remarque a d'ailleurs été déjà faite - :

 

Pourquoi attachez-vous toujours une si grande importance au principe fondamental de l’Unicité, pourquoi en parlez-vous de manière si abondante et marquez-vous si peu d'intérêt à la cause des musulmans qui, s'ils ne sont pas tués, sont déplacés de leurs terres ou  pourchassés un peu partout dans le monde par les États mécréants à l'époque où nous vivons  ?

 

Nous disons alors – et Allah est Celui Qui Seul accorde la réussite -:

 

Le principe fondamental de l'Unicité – At-Tawhîd - représente le socle originel sur lequel s'est établi le dogme  musulman pur et authentique.

 

Aussi,  accorder un réel intérêt à ce principe c'est attribuer en vérité de l'importance à l'origine même de l'Islam.

 

Si nous examinons le contenu précieux et unique du Noble Coran nous constatons qu'il insiste vivement sur le Tawhîd  et l'aborde si fréquemment qu'il est  impossible de relever une seule sourate du Noble Coran n'évoquant pas ce principe et ne proscrivant  pas fermement toute opposition à son égard.

 

De l'avis de l' Imam Ibn al Qayyîm, le Noble Coran dans son intégralité parle du Tawhîd dans le sens où  le Livre d'une part  nous apporte des éléments fondamentaux de connaissance sur Allah, Ses Actes, Ses Noms et Ses Attributs, lesquels éléments représentent le principe dirons-nous théorique de l'Unicité ou plus  précisément  le  principe  de   l'Unicité  des  Actes   d'Allah   – Tawhîd  Ar-Rubûbiyyah – et , d'autre part, ordonne au fidèle d'adorer et de vénérer Allah Unique Qui n'a aucun associé, et proscrit fermement toute forme de polythéisme, ce qui représente dirons-nous l'application concrète et ordonnée  du Tawhîd ou plus justement l'application du principe de l'Unicité de la dévotion ou de l'adoration -  Tawhîd Al-Ulûhiyyah.

 

Le Noble Coran intime aussi l'ordre au fidèle d'obéir à Allah et d'obéir à Son Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) et proscrit toute forme de désobéissance à leur égard, ce qui représente les droits les  plus absolus du Tawhîd et  un complément de celui-ci.

 

Le Coran annonce aussi les bienfaits, bénédictions, de réussites, et victoires qu'Allah Le Tout -Puissant promet aux fidèles respectueux du Tawhîd en ce bas monde et dans l'au-delà et les supplices qui sont dispensés aux polythéistes en ce bas monde et des châtiments qu'ils recevront dans leur séjour éternel au cœur brûlant de l'Enfer.

 

Le Coran énonce donc ce qui est réservé aux fidèles qui respectent  et appliquent le principe fondamental de l'Unicité et ce qui est promis aux infidèles négligeant ou abandonnant ce principe.

 

(Voir : Madâridj As-Sâlikîn  de l'Imam Ibn  Al Qayyîm)

 

Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) consacra  treize années de sa vie, alors qu'il demeurait à la Mecque, à appeler au Tawhîd et à interdire fermement le polythéisme.

 

La plupart des obligations, telles que l'aumône et  le jeûne rituels, le pèlerinage, ce qui touche au licite ou l’illicite, et les règles des relations sociales, n'ont été  révélés qu'après l'émigration du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) à  Médine.

 

Si la  prière fut prescrite pendant que le Prophète  (salallahu’ alayhi wasalam) demeurait encore à La Mecque, et cela  lors de son  Voyage Nocturne et de son Ascension au-delà du septième ciel, ce fut cependant très peu de temps avant la dite émigration pour Médine.

 

La plupart des Sourates dites mecquoises révélées au Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) avant cette émigration qui marque le début de l'ère hégirienne, portent sur le Tawhîd, attestant ainsi de son importance et nous permettant de comprendre pourquoi les obligations ne furent  révélées qu'après sa  prescription.

 

Il fut en effet indispensable que le Tawhîd s'ancre d'abord fermement  dans l'esprit des fidèles avant de révéler au  musulman ses obligations.

 

D'une part car le dogme musulman doit  être établi sur une base solide et d'autre part parce que les actions accomplies ne sont valides que si le Tawhîd est pleinement reconnu et ne doivent d'ailleurs être entreprises que sur la base de ce principe.

 

Le Coran a bien mis en lumière que les Prophètes ont systématiquement débuté leur prédication par l'appel au Tawhîd et ce avant toute autre exhortation.

 

Le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager [pour leur dire]: « Adorez Allah et écartez-vous du Tâghût (les fausses divinités) » (Sourate  An-Nahl : 36).

 

Il dit aussi (traduction rapprochée) :

 

« Et Nous n'avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n'ayons révélé :  point de divinité en dehors de Moi ; adorez-Moi donc » (Sourate Al-Anbiyâ' : 25)

 

Chaque Prophète dit ainsi à son peuple (traduction rapprochée) :

 

« Ô mon peuple ! Adorez Allah; pour vous, pas d'autre divinité que Lui ! » (Sourate Al-'A,râf : 59)

 

Voilà donc la tâche majeure des Prophètes qui  ont  toujours entrepris la diffusion de leur appel par la proclamation du Tawhîd.

 

Ce principe est aussi ce à quoi les disciples des Prophètes, qu'ils soient prédicateurs ou réformateurs,  attachent  une importance primordiale, car une prédication ou une exhortation qui ne repose pas sur le Tawhîd est vouée à l'échec, ne peut réaliser ses objectifs ni  aboutir à des résultats positifs.

 

Toute  prédication conduite en marge de ce principe  est une prédication vaine qui ne conduit à aucun résultat tangible.

 

Cette vérité bien connue peut être aisément observée dans la réalité.

 

Par contre, toute prédication axée  sur le Tawhîd est, avec la Permission d' Allah, une réussite en puissance, porte des fruits et profite à la société.

 

L'histoire est jalonnée de preuves et d'exemples de cette vérité.   

 

Nous ne négligeons aucunement la cause des musulmans.

 

Bien au contraire, nous y attachons une réelle importance, lui marquons notre soutien indéfectible et tentons, par tous les moyens, de mettre  fin aux agressions dont les musulmans sont victimes un peu partout dans le monde.  

 

Nous souffrons chaque fois que nous apprenons  que des musulmans sont tués, déplacés ou expulsés.

 

Mais cela n'est pas accorder une véritable importance à la cause des musulmans que de se lamenter, de gémir ou de faire pleurer sur leur sort, non plus que de couvrir le monde de discours ou d'ouvrages traitant de leur cause, de clamer haut et fort l'injustice flagrante qui les touche car ces attitudes et ces démarches, si la sincérité de leur intention n'est certes pas à mettre en doute, ne débouchent cependant sur rien de concret.                       .                                        

L'action prioritaire et primordiale en faveur de la cause des musulmans est en vérité  de rechercher les facteurs qui ont provoqué l'émergence de ces tourments infligés aux musulmans et  permis à leurs ennemis de les dominer et de les vaincre.

 

Quelle est donc la cause essentielle de la domination des ennemis de l'Islam sur les musulmans ?

 

Quand on observe le monde musulman, on ne trouve de véritable attachement à l'Islam que chez les individus et les communautés auxquels Allah a accordé Sa Miséricorde.

 

La plupart des communautés qui se réclament haut et fort de l'Islam ne sont en réalité musulmanes que de nom.

 

Elles ne réservent au dogme musulman qu'une place floue, légère, incertaine dans leur quotidien.

 

Allah Le Tout- Puissant n'est pas l'unique sujet de leur vénération car elles s'attachent, souvent avec passion, aux dirigeants, aux pieux ancêtres, et rendent des cultes  aux défunts.

 

Elles n'accomplissent pas, ou alors de manière fort aléatoire, la prière.

 

Elles ne s'acquittent pas de la Zakât, ni ne jeûnent, ni n'accomplissent les devoirs pourtant fermement  prescrits par Allah comme celui de réunir et concentrer les forces des musulmans pour lutter efficacement contre les mécréants.

 

Beaucoup de ceux qui se réclament de l'Islam se retrouvent  ainsi dans cette situation : ayant  galvaudé et délaissé leur religion,  Allah Le Tout- Puissant  les  a  délaissés en retour.

 

Leur laxisme  à l'égard  du principe fondamental de l'Unicité ainsi que leur chute délibérée dans le polythéisme majeur qu'ils ne s'interdisent point ni ne rejettent constituent les deux causes majeures de leur vulnérabilité face aux ennemis de l'Islam et des tourments que ceux-ci réussissent alors à leur infliger.

 

Celui qui, au sein de ces communautés, ne  se rend pas coupable  de polythéisme ne le renie cependant point non plus et, pire, ne considère pas que les actes de dévotion illégitimes qu'accomplissent ses compagnons relèvent du polythéisme, comme nous le montrerons plus loin dans cet ouvrage, si telle est la Volonté d'Allah.     

Voilà donc exposées les raisons essentielles et surtout  véritables qui expliquent  pourquoi de nombreuses communautés musulmanes, ou qui se proclament telles, subissent des tourments et sont victimes d'agressions un peu partout dans le monde actuel.

 

Si ces communautés étaient restées attachées à leur religion,  en  faisant  exclusivement reposer le Tawhîd et leur dogme sur le Livre et la Sunna, et si leurs membres avaient tous ensemble cherché protection et refuge auprès d'Allah en restant soudés, vigilants et indéfectiblement unis, les graves désagréments qui leur surviennent auraient été  évités.

 

Allah Le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Allah soutient ceux qui soutiennent  [Sa Religion]. Allah est Fort et Puissant. Ceux qui, si Nous leur donnons force et suprématie sur terre, accomplissent la prière, acquittent la Zakât, prescrivent le convenable et proscrivent le blâmable. Cependant l'issue finale de toute chose appartient à Allah »   (Sourate Al-Hajj : 40 – 41)                          

 

Ces deux Versets montrent bien que les musulmans ne peuvent espérer obtenir le Soutien de leur Seigneur qu'en respectant les piliers fondamentaux qu'Allah, qu'Il soit Exalté et Glorifié, rappelle et qui sont l'accomplissement de la prière, l'acquittement de la Zakât , la prescription du convenable et la proscription du blâmable .

 

Or, quelle est donc la place accordée à ces piliers de base dans la réalité des musulmans d'aujourd'hui ?

 

Quelle est la place véritable accordée à la prière chez de nombreux musulmans ?

 

Quelle est la place  concédée au dogme véritable et pur chez beaucoup de ceux qui se proclament musulmans ?

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Allah a promis à ceux d'entre vous qui croient  et accomplissent de bonnes œuvres qu'Il leur donnerait la succession sur terre comme Il l'a donnée à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion qu'Il a agréée pour eux. Il convertirait leur ancienne peur en sentiment de  sécurité    -  Mais à quelle  condition  ?  : (… ) Ils M'adorent et ne M'associent rien  (…) »   (Sourate An-Nûr :  55 )  

 

Allah, qu'Il soit Glorifié, montre ainsi que cette offre de succession et cette suprématie ne peuvent être accordées aux hommes que s'ils répondent à la condition qu'Il énonce et qui est que les croyants Le vénèrent, Lui, L'Unique ,et ne Lui accordent aucun associé dans l'adoration.

 

Or cette condition n'est autre que le respect et l'application du principe fondamental de l'Unicité Absolue d' Allah.

 

Cette noble condition  ne peut être respectée  que par celui qui proclame, et applique le Tawhîd -  en adorant Allah L'Unique Qui n'a aucun associé.

 

L'accomplissement de la prière, l'acquittement de la Zakât, le jeûne obligatoire, le pèlerinage et l'ensemble des actes d'obéissances à Allah sont parties intégrantes de l'adoration d'Allah.

 

Allah Le Tout - Puissant ne dit pas seulement : " Ils M'adorent " ;  en effet  Il  ajoute aussitôt : " Ils ne M'associent rien ",  parce que  l'adoration n'apporte aucun bénéfice au fidèle si elle est mêlée  au polythéisme et  surtout parce que, quelle que soit la forme qu'elle prenne et quelque soit son nom d'emprunt, elle compromet gravement  l'adoration vouée à Allah.

 

Cette association illégitime est ainsi définie comme la consécration d'une partie de l'adoration et du culte à autre qu'Allah  Le Tout - Puissant. L'intégrité du dogme et  l'intégrité   des actions sont  les raisons  de la réussite,  de la sécurité, du succès et de la suprématie  sur terre.

 

Sans cette intégrité, les tourments, les catastrophes, les infortunes et tout ce qui leur est apparenté surviennent à tous ceux qui ne respectent pas la condition rappelée par Allah Le Très-Haut.

 

Les raisons profondes des catastrophes qui s'enchaînent et de la domination agressive des ennemis de l'Islam ne sont  autres  que l'atteinte portée par les musulmans à cette condition fondamentale posée par leur Seigneur, leur laxisme, leur négligence dans le respect et la pratique de leur dogme et de leur religion et le fait qu'ils se satisfont de l'appellation de  « musulman » alors même qu'ils négligent les devoirs et les obligations formelles constitutives de l'Islam dont pourtant  ils se réclament .  

 

Source : Leçons du Coran

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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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La place de la femme dans la vie

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La place de la femme dans la vie

Ceci est la réponse à une question envoyée de la part de la revue Al-Jayl à Riyad sur l’importance de la femme en islam.

 

Réponse :

 

Louanges à Allâh Seigneur de l’univers.

Prière et salut sur le plus honorable des prophètes et messagers ainsi que sur sa famille et ses Compagnons et sur tous ceux qui suivent sa voie jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

La femme a un rang haut élevé dans l’islam, et son influence est notable dans la vie de tout musulman.

 

Elle est la première école qui forme la société pieuse, ceci bien sûr si la femme suit la guidée du Livre d’Allâh et de la Sunna de son Prophète, prière et salut d’Allâh sur lui, car l’attachement [à ces deux sources] éloigne tout musulman et toute musulmane de l’égarement, quel qu’il soit.

 

L’égarement et la déviation des peuples n’ont lieu que lorsqu’ils s’éloignent du chemin d’Allâh, qu’Il Soit glorifié et élevé, et de ce que Ses prophètes et Ses messagers, prière et salut d’Allâh sur eux, ont apporté comme guidée.

 

Le Prophète, prière et salut d’Allâh sur lui, a dit :

 

«J’ai laissé parmi vous deux choses ; si vous vous y attachez, vous ne vous égarerez jamais : le Livre d’Allâh et ma Sunna.» [1]

 

Le Saint Coran a mentionné des preuves de l’importance de la femme, qu’elle soit mère, épouse, sœur ou fille, ainsi que ses droits et ses devoirs.

 

La Sunna pure est venue détailler ces preuves.

 

L’importance de la femme réside dans tout ce qu’elle a comme responsabilités, et tout ce qu’elle endure comme difficultés qui dépassent parfois celles des hommes.

 

C’est pour cette raison que la gratitude, la bienfaisance et le bon comportement envers la mère sont parmi les plus importants des devoirs, et, à cet égard, la mère est prioritaire au père.

 

Allâh le Très-Haut dit :

 

وَوَصَّيۡنَا ٱلۡإِنسَـٰنَ بِوَٲلِدَيۡهِ حَمَلَتۡهُ أُمُّهُ ۥ وَهۡنًا عَلَىٰ وَهۡنٍ۬ وَفِصَـٰلُهُ ۥ فِى عَامَيۡنِ أَنِ ٱشۡڪُرۡ لِى وَلِوَٲلِدَيۡكَ إِلَىَّ ٱلۡمَصِيرُ

 

«Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses pères et mère ; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. «Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination».» [2]

 

Il dit aussi : 

 

وَوَصَّيۡنَا ٱلۡإِنسَـٰنَ بِوَٲلِدَيۡهِ إِحۡسَـٰنًا‌ۖ حَمَلَتۡهُ أُمُّهُ ۥ كُرۡهً۬ا وَوَضَعَتۡهُ كُرۡهً۬ا‌ۖ وَحَمۡلُهُ ۥ وَفِصَـٰلُهُ ۥ ثَلَـٰثُونَ شَہۡرًا‌ۚ

 

«Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et son sevrage durent trente mois.» [3]

 

On rapporte aussi qu’un homme vint chez le Prophète, prière et salut d’Allâh sur lui, et lui dit : 

 

«Ô Messager d’Allâh ! Qui mérite le plus que je lui tienne bonne compagnie ?»

Il répondit : «Ta mère.»

Il dit : «Et qui encore ?»

Il dit : «Ta mère.»

Il dit : «Et qui encore ?»

Il dit : «Ta mère.»

Il dit alors : «Et qui encore ?».

Il dit : «Ton père.» [4]

 

Ceci signifie que la bienfaisance envers la mère doit être la triple de celle envers le père.

 

Par ailleurs, l’importance de l’épouse et son rôle dans l’apaisement des âmes est mis en évidence dans le verset suivant :

 

وَمِنۡ ءَايَـٰتِهِۦۤ أَنۡ خَلَقَ لَكُم مِّنۡ أَنفُسِكُمۡ أَزۡوَٲجً۬ا لِّتَسۡكُنُوٓاْ إِلَيۡهَا وَجَعَلَ بَيۡنَڪُم مَّوَدَّةً۬ وَرَحۡمَةً‌ۚ

 

«Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté.» [5]

 

Al-Hâfizh Ibn Kathîr, qu’Allâh lui fasse miséricorde, dit dans son ouvrage d’explication du Coran :

 

«L’affection et la bonté dont Allâh parle dans ce verset sont l’amour et la clémence que les époux ont l’un envers l’autre.

Un homme désire rester avec une femme soit parce qu’il l’aime, soit par compassion quand celle-ci a eu des enfants avec lui.»

 

Comme exemple à cela, on peut citer l’attitude exceptionnelle de Khadîja, qu’Allâh l’agrée, pour calmer le Prophète, prière et salut d’Allâh sur lui, lorsque Jibrîl, salut à lui, lui a transmis la révélation dans la grotte de Hirâ’ pour la première fois.

 

Il était revenu chez elle tremblant en disant :

 

«Couvrez-moi, couvrez-moi. J’ai vraiment eu peur pour moi.»

Elle lui dit alors : «Réjouis-toi, car par Allâh, Allâh ne t’humiliera jamais, car tu maintiens les liens de parenté, tu dis la vérité, tu soutiens l’orphelin, tu viens en aide au pauvre, tu honores l’invité et tu contribues dans les événements de bien.» [6]

 

N’oublions pas non plus le rôle de cÂ’îsha, qu’Allâh l’agrée, de qui de très grands Compagnons ont appris le hadith, et qui a enseigné à beaucoup de femmes les règles qui les concernent.

 

Dans un passé proche, à l’époque de l’imam Muhammad ibn Sacûd, qu’Allâh lui fasse miséricorde, sa femme lui a conseillé d’accepter de suivre la Da’wa de l’imam, le rénovateur Muhammad ibncAbdul-Wahhâb, qu’Allâh lui fasse miséricorde, lorsqu’il est venu l’exposer.

 

Son conseil à son mari a eu le plus grand impact sur leur accord pour faire revivre la voie de la Sunna et la propager.

 

Et louanges à Allâh, nous pouvons ressentir jusqu’à ce jour l’importance de cet accord dans l’enracinement du dogme chez les enfants de la péninsule arabique.

 

Il n’y a pas de doute que ma mère, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a eu un grand mérite et une influence considérable sur moi pour m’encourager et m’aider à faire des études.

 

Qu’Allâh augmente sa récompense, et qu’Il lui réserve la meilleure rétribution pour ce qu’elle a fait.

 

Par ailleurs, il est certain que le foyer où règnent l’amour, l’affection, la clémence et l’éducation islamique, a une influence sur l’homme.

 

Il aura, par la grâce d’Allâh, la facilité dans les affaires et la réussite dans les travaux qu’il entreprend, que ce soit dans l’apprentissage de la science, le commerce, l’agriculture ou tout autre activité.

 

J’implore Allâh de nous guider tous vers ce qu’Il aime et ce qu’Il agrée, et prière et salut d’Allâh sur notre Prophète Muhammad ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

 

[1] Rapporté par Mâlik dans son Muwatta’, chapitre du destin (n°3).

[2] Luqmân, v. 14.

[3] Al-Ahqâf, v. 15.

[4] Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre du comportement (n°5981).

[5] Ar-Rûm (Les Romains), v. 21.

[6] Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre du début de la révélation (3), et par Muslim dans le chapitre de la foi (160).

 

Recueil de Fatwas, volume 3, page 348.

Publié par fatawaislam.com

 

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Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Les attentats à la bombe et leurs conséquences néfastes (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les attentats à la bombe et leurs conséquences néfastes (dossier)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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Avis prépondérant des oulémas quant aux questions relatives au hadj et à la `omra (dossier)

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Avis prépondérant des oulémas quant aux questions relatives au hadj et à la `omra (dossier)

Contenu

 

-Livre des Rites

-Chapitre des Miqâts

-Chapitre de l'Ihrâm

-Chapitre des interdits de l'Ihrâm

-Chapitre de la Fidya

-Chapitre de la chasse dans le sanctuaire de La Mecque

-Chapitre de l'entrée à La Mecque

-Chapitre sur la description du Hadj et de la `Omra

-Chapitre de la visite de Médine

-Chapitre du Hadj empêché et raté

-Chapitre de l'offrande et du sacrifice rituel

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Concernant les conditions requises pour voyager vers les pays mécréants

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Concernant les conditions requises pour voyager vers les pays mécréants

La question :

Quelles sont les conditions requises pour voyager vers les pays mécréants dans le but de faire des études ?

Et qu’Allâh vous bénisse.

La réponse :

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh a envoyé comme miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Ceci dit :


Les gens du savoir considère qu’il est permis d’aller en pays mécréants, que ce soit dans le but de la prédication ou pour un but mondain, à condition :

 

-que la personne connaisse sa religion,

-que sa foi et son Islam soient en entière sécurité

-et qu’elle puisse manifester les pratiques rituelles de l’Islam en les accomplissant d’une façon parfaite ; sans que nulle chose ne l’empêche de se conformer à la saine tradition par rapport à son apparence, à sa tenue vestimentaire et à son aspect extérieur général contredisant l’apparence des mécréants.


La personne doit aussi pouvoir observer la croyance d’El-Walâ’ et El-Barâ’ (la loyauté et le désaveu) qui est l’un des corollaires de l’attestation de l’Islam et l’une de ses conditions.

En effet,  El-Barâ’ (le désaveu) implique l’inimitié des gens mécréants, ainsi que le fait de ne pas les imiter dans leurs spécificités religieuses et mondaines, de ne pas participer à leurs fêtes et leurs cérémonies ou les féliciter à l’occasion de ces fêtes. 

El-Barâ’ implique aussi le fait de ne pas les prendre pour alliés ou éprouver de l’attachement pour eux ; Allâh dit :
 

 يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَتَّخِذُوا عَدُوِّي وَعَدُوَّكُمْ أَوْلِيَاء تُلْقُونَ إِلَيْهِم بِالْمَوَدَّةِ - الممتحنة: 1

Le sens du verset : 

   

Ô vous qui avez cru! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié﴿ [El-Moumtahana (L'Eprouvée) : 1].

En outre, il ne faut pas avoir de la complaisance à leur égard ou les prendre pour juges ou agréer leur jugement et laisser celui d’Allâh .

Du reste, il ne faut pas commencer de leur adresser le salut [de l’Islam] ; comme il ne faut pas les vénérer ni par la parole ni par l’acte.

Au demeurant, il ne faut pas leur faire allégeance en général, que ce soit ouvertement ou intimement.

Cependant, celui qui ne peut pas manifester les pratiques rituelles de l’Islam d’une manière parfaite ou que sa religion ne soit pas en entière sécurité ; son voyage serait alors illicite et serait considéré comme l’un des péchés majeurs.

Par ailleurs, s’il fait son voyage pour l’amour des mécréants et pour leur faire allégeance ouvertement et intimement en les approuvant ; dans ce cas, il est considéré comme un mécréant exclu de la religion de l’Islam, car Allâh dit :

 

وَمَن يَتَوَلَّهُم مِّنكُمْ فَإِنَّهُ مِنْهُمْ  - المائدة: 51

Traduction du sens du verset :

 

Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs.﴿ [El-Mâ'ida (La Table Servie) : 51].

Le savoir parfait appartient à Allâh, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

Alger, le 8 Radjeb 1428 H, correspondant au 22 juillet 2007 G.

 Traduit et publié par ferkous.com

 

في شروط السفر إلى بلاد الكفر
السـؤال: 
ما هي شروط السفر إلى بلاد الكفر من أجل الدراسة؟ وبارك الله فيكم
الجـواب: الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاةُ والسلامُ على مَنْ أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصَحْبِهِ وإخوانِه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد
فيُجَوِّز أهل العلم السفرَ إلى بلاد الكفر لغرضٍ دعويٍّ أو دنيويٍّ بشرط: أن يكون المسافر عارفًا بدينه، آمنًا على إيمانه وإسلامه، قادرًا على الجهر بشعائر الإسلام، وأدائها على وجه التمام، لا يمنعه مانعٌ من التزام الهدي المستقيم في هيئته وملبسه وعموم ظاهره المخالف لمظاهر المشركين، قادرًا على التزام عقيدة الولاء والبراء التي هي لازمٌ من لوازم الشهادة وشرطٌ من شروطها، فمِن حقوقِ البراءِ بُغْضُ الشرك والكفر وأهلهما، وعدمُ التشبُّه بهم فيما هو من خصائصهم دينًا ودنيا، أو مشاركتِهم في أفراحهم وأعيادهم، ولا تهنئتِهم عليها، وعدمُ اتِّخاذِهم أولياءَ ومودَّتِهم، قال تعالى

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لاَ تَتَّخِذُوا عَدُوِّي وَعَدُوَّكُمْ أَوْلِيَاءَ تُلْقُونَ إِلَيْهِم بِالْمَوَدَّةِ - الممتحنة: ١

، ومن ذلك أيضًا عدمُ مداهنتهِم والتحاكمِ إليهم والرضى بحكمهم، وتركِ حكمِ الله تعالى، وعدمُ بدئهم بالسلام، ولا تعظيمِهم بلفظٍ أو فعلٍ
فالحاصل: عدمُ التولِّي العامِّ لهم، ويحصل ذلك بموالاتهم في الظاهر والباطن، فمن لم يستطع أن يجهرَ بالشعائر على وجه التَّمَامِ أو لم يكن آمنًا على دينه فإنَّ سفرَه محرَّمٌ، ويُعدُّ كبيرةً من الكبائر، أمَّا إن جَعَلَ سفرَه محبَّةً لأهلِ الكفر وموالاةً لهم في الظاهرِ والباطنِ اسْتِحْسَانًا لِما هم عليه فهو كَافِرٌ خارجٌ عن مِلَّةِ الإسلامِ لقوله تعالى

وَمَنْ يَتَوَلَّهُمْ مِنكُمْ فَإِنَّهُ مِنْهُمْ - المائدة: ٥١
والعلم عند الله تعالى، وآخرُ دعوانا أنِ الحمدُ للهِ ربِّ العالمين، وصَلَّى اللهُ على نبيِّنا محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانِه إلى يوم الدِّين، وسَلَّم تسليمًا

الجزائر في ٨ رجب ١٤٢٨ﻫ
الموافق ﻟ: ٢٢ جويلية ٢٠٠٧م

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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Le port de faux cheveux par les femmes

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le port de faux cheveux par les femmes

Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous.

Après ce préambule

Eu égard à votre demande d'une fatwa enregistrée à la direction des recherches scientifiques et d'Iftâ', sous le numéro 1265 du 1/4/1407H, dans laquelle vous demandez l'avis de l'Islam sur le port de faux cheveux par les femmes.

 

Réponse :

 

Je vous signale que le port de faux cheveux n'est pas permis, qu'ils soient faits à base de la chevelure humaine ou toute autre chose qu'on utilise comme postiche, vu la généralité des hadiths authentiques rapportés sur son interdiction.

 

Dans le Sahîh de Mouslim, il est rapporté d'après Asmâ' bint Abou Bakr (Qu'Allah soit satisfait d'elle) qu'elle a dit :  

Une femme vint trouver le Prophète صلى الله عليه وسلم et lui dit :

 

"O Envoyé d'Allah, je viens de marier ma fille et, à la suite d’une rougeole, ses cheveux sont tombés ; puis-je lui mettre des faux cheveux ?".

Il répondit : "Allah maudit les femmes qui mettent aux autres des faux cheveux et celles qui s'en font mettre".

 

Dans le même Sahîh d'après Abou Az-Zoubayr qu'il entendit Djâbir ibn `Abd-Allah (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père) dire :

 

"Le Prophète صلى الله عليه وسلم a vivement interdit que la femme mette de faux cheveux sur sa tête".

 

Qu'Allah guide tout le monde vers ce que Le satisfait et que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous.

 

(Numéro de la partie: 10, Numéro de la page: 52)

 Publié par alifta.net

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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