Lorsque la oumma islamique se cramponna à sa religion et se soumit à ses jugements, lorsqu'elle se contenta de son propre enseignement et de ses propres objectifs et lorsqu'elle appliquait ses propres lois et sa propre législation dans tous les domaines de la vie, elle fut assistée par le secours et l'aide d'Allâh de manière évidente.
C'est ici qu'elle vainquit les plus grands pays du monde de son époque et que la peur s'empara des cœurs des ennemis qui s'opposaient à l'Islam.
Puis, lorsque la oumma se divisa dû aux passions des gens et que les objectifs et les opinions s'effritèrent, la crainte sortit des coeurs de leurs ennemis qui se mirent à s'emparer d'eux de tous les côtés ; Ils déclenchèrent des guerres armées, commirent des génocides et s'emparèrent des musulmans en transformant leurs systèmes de gouvernance et en corrompant leur culture.
Les guerres armées et les massacres ont eu lieu lors des croisades et même avant cela, et elles n'ont, jusqu'à ce jour, jamais cessé.
En ce qui concerne leur volonté de changer nos systèmes et nos lois, ils ont tenté et tentent toujours de contrôler les musulmans dans leur circuit et de les soumettre à leurs lois et législations qu'ils ont conçues avec leur raison déficiente et leurs opinions corrompues...
Les ennemis de l'Islam nous ont conquis avec leurs lois et s'attendent à ce que nous délaissions les jugements du Coran et de la Sounna qui sont issus du Seigneur de l'Univers et qui servent entièrement l'intérêt des serviteurs...
Si nos ennemis réussissent à nous vaincre dans ce domaine, ils auront remporté une double victoire :
Premièrement, nous serons devenus leurs instruments.
Nous serons entièrement dépendants d'eux, car nous serons imprégnés de leurs idées et nous réfléchirons avec leurs pensées.
Deuxièmement, c'est ainsi que nous délaisserons l'application des jugements de notre religion dont la mise en pratique et l'engagement qu'on y porte - intérieurement et extérieurement - sont indispensables pour être victorieux.
Quant à la corruption de notre culture, alors sachez qu'ils ont introduit dans la culture islamique des éléments qui la détachent de ses objectifs et de sa raison d'être de manière à ce qu'elle soit aujourd'hui devenue une culture sèche qui n'a plus que sa peau et ses os, une culture dans laquelle on ne reconnait plus la vivacité de la religion ni sa richesse.
Voici comment la faiblesse s'est emparée des musulmans et que les nations (occidentales) se sont invitées chez eux et qu'ils sont devenus à l'image de l'écume des flots, emportés de force par le courant, incapables d'avancer ou de reculer.
Si le vent souffle, il les déchire, si une branche les cogne, ils se divisent et les dernières générations de cette communauté ne seront rectifiées que par ce qui a rectifié les premières générations.
Si les musulmans contemplaient le Livre de leur Seigneur et la Sounna de leur Prophète, s'ils mettaient en pratique leur contenu et l'appliquaient au niveau individuel, sociétal et dans l'ensemble des adorations, relations et transactions, Allâh leur accorderait les bénédictions du ciel et de la terre, Il les ferait triompher et placera la peur dans les coeurs de leurs ennemis.
Allâh ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes.
(traduction rapprochée)
"Allâh soutient, certes ceux qui soutiennent (Sa religion). Allâh est assurément Fort et Puissant, ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la salat, acquittent la zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l'issue finale de toute chose appartient à Allâh" (sourate Al-Hajj versets 40-41)
الضياء اللامع من الخطب الجوامع - vol 2 p 167
Extrait du livre "L'acculturation des musulmans de France, la dernière conquête coloniale" p.16-18 aux éditions al farouq
ولما كانت الأمة الإسلامية متمسكة بدينها خاضعة لأحكامه مقتنعة بتعاليمه وأهدافه مطبقة لشرائعه في جميع الميادين كانت منصورة بنصر الله المبين فقهرت أعظم دول العالم في ذلك الحين واستولى الرعب على قلوب الأعداء المخالفين ثم لما تفرقت بها الأهواء وتشتت منها الأهداف والآراء ارتفعت الهيبة من أعدائهم فسلطوا عليهم من كل جانب سلطوا عليهم بحرب السلاح والإبادة وسلطوا بتغيير النظم وإفساد الثقافة أما حرب السلاح والإبادة فهناك الحروب الصليبية وما قبلها وما بعدها إلى يومنا هذا وأما تسلط أعدائنا بتغيير النظم والقوانين فإنهم حاولوا وما زالوا يحاولون أن يسير المسلمون في فلكهم في قوانينهم وتشريعاتهم التي بنوها على عقولهم القاصرة وآرائهم الفاسدة فإن كل رأي خالف الكتاب والسنة فإنه رأي فاسد لا خير فيه وإن قدر أن فيه خيرا فإن ضرره وشره فوق خيره أضعافا مضاعفة إن الأعداء غزونا بقوانينهم يريدون منا أن ندع أحكام الكتاب والسنة التي صدرت من الرب العليم بمصالح العباد الحكيم في شرعه فلم يشرع إلا ما فيه الخير والرشد والعدل والسداد الرحيم بخلقه فلم يشرع لهم إلا ما فيه مصلحتهم في الحال والمآل ولم ينههم إلا عما فيه مضرتهم في الحال والمآل إن أعداءنا إذا نجحوا من هذه الناحية فقد حازوا نصرا مبينا وذلك من وجهين
الأول: أننا نصير عالة عليهم وتابعين لهم نتشبع بآرائهم ونتروى بأفكارهم
الثاني: أننا بذلك نترك تطبيق أحكام ديننا التي لا انتصار لنا عليهم إلا بتطبيقها والتزامها ظاهرا وباطنا وأما إفساد الثقافة فإنهم أدخلوا على الثقافة الإسلامية ما يبعدها عن أهدافها وأغراضها حتى أصبحت جافة هزيلة لا ترى فيها حياة الدين ودسومته وبذلك استولى الضعف على المسلمين وتداعت عليهم الأمم وصاروا غثاء كغثاء السيل يجري بهم التيار قهرا لا يملكون تقدما ولا تأخرا لو هبت الريح لمزقتهم ولو استقبلهم أصغر العيدان لفرقهم ولن يصلح آخر هذه الأمة إلا ما أصلح أولها فلو أن المسلمين تدبروا كتاب ربهم وسنة نبيهم وعملوا بما فيهما وطبقوا ذلك على الأفراد والجماعات في جميع العبادات والمعاملات لفتح الله عليهم بركات من السماء والأرض ولنصرهم وألقى في قلوب أعدائهم الرعب فإن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم
Si, dans les mosquées, la discussion, entre frères et amis, portant sur les affaires mondaines et sur les affaires de la vie de chacun est minime, il n'y a alors pas de mal in châ a Allâh.
Par contre, ce sera détestable si cela se multiplie.
En effet, il est détestable de faire des mosquées des lieux de discussions mondaines ; Elles ont certes été bâties pour l'évocation d'Allâh, la récitation du Coran, les cinq prières et autres que cela parmi les différentes causes de bienfaisance; comme les actes surérogatoires, la retraite spirituelle et les assises de science.
Mais les utiliser pour discuter sur des affaires mondaines, alors cela est détestable.
Cependant, il n'y a pas de mal au peu (de bavardage) dont le besoin est avéré ; Comme lorsqu'il (ndt : l'homme) rencontre son frère et qu'il l'interroge sur son état et celui de ses enfants ou d'autres choses se rapportant à cela, ou à d'autres (choses) semblables, d'une manière non longue mais plutôt courte.
Fatâwâ nour 3alâ ddarb tome 1 page 345
✅ Traduit et publié par l'équipe al Miirath - @al_miirath
قال الشيخ ابن باز رحمه الله
التحدث في المساجد إذا كان في أمور الدنيا والتحدث بين الإخوان والأصحاب في أمور دنياهم إذا كان قليلاً لا حرج فيه إن شاء الله، أما إذا كثر يكره، يكره اتخاذ المساجد محل أحاديث الدنيا، فإنها بنيت لذكر الله وقراءة القرآن والصلوات الخمس وغير هذا من وجوه الخير كالتنفل والاعتكاف وحلقات العلم أما اتخاذها للسواليف في أمور الدنيا فيكره ذلك، لكن الشيء القليل الذي تبدو له الحاجة عند السلام على أخيه الذي اجتمع به، وسؤاله عن حاله وأولاده، أو أشياء تتعلق بهذا أو بمثله، لكن بصفة غير طويلة، بل بصفة قليلة فلا بأس بذلك
Réfléchis à ce que tu vas dire avant de le dire et examine ce que tu vas faire avant de le faire : S’il s’agit d’une parole bonne, utile ou permise au moment de sa nécessité alors dis la.
Si non alors retiens-toi.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit dans le hadîth authentique :
«Et l’homme peut également prononcer un mot sans en mesurer la gravité, et qui lui vaudra le Courroux divin jusqu’au jour où il Le rencontrera»
Et dans une autre version :
«En vérité, le serviteur peut, sans y prendre garde, prononcer une parole qui le fera tomber en enfer et l’y précipiter sur une distance supérieure à celle qui sépare l’Orient de l’Occident».
C’est une affaire énorme !
Et il a dit à Mu’adh qu’Allâh l’agréé :
«Ô Mu’adh, retiens donc celle-ci» et il montra sa langue.
(Mu’adh lui demanda) : «Nous fera-t-on grief de nos paroles ?».
Il صلى الله عليه وسلم répondit :
«Qu’est-ce qui précipite les gens dans le feu la tête la première – ou il dit le nez le premier, si ce n’est ce que leur langue a récolté ?».
Qu’est-il obligatoire au croyant et à la croyante ?
La réserve et la circonspection de paroles ou actes qui te nuiront.
Il سبحانه a dit (traduction rapprochée) :
{par ton Seigneur ! Nous les interrogerons tous sur ce qu’ils œuvraient}
✅ Traduit et publié par cerclesciences.fr
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
فليس من آداب الدعاء أن يدعو الإنسان لغيره ثُمَّ يدعو لنفسه ولذا تعقب العلماء ابن الصلاح لَمَّا قال في مقدمته: اعلم علمك الله وإياي. فكان ينبغي أن يقول: علمني الله وإياك
معجم المناهي اللفظية - ص108 المصدر: أبرز الفوائد من الأربع القواعد للشيخ العلامة زيد بن هادي المدخلي رحمه الله - ص7
Si j’interroge l’un des savants et qu’il me donne une fatwa puis que j’en interroge un autre au sujet de la même question.
Mon but derrière le fait de reposer la même question est de me dire que peut être je trouverais une permission.
Y a t- il un mal en cela ?
Et est-ce que la parole des salafs s’applique à mon sujet : «Celui qui court après les permissions recherche le libertinage» ?
Réponse :
Il y a un mal en cela, car tu cherches après les permissions.
Ce qu’il t’incombe est d’interroger celui envers qui tu es confiant vis à vis de sa religion, sa science et son scrupule et que lorsqu’il te donne une fatwa, tu la prends en compte et tu t’y soumets, tu n’as dans ce cas pas le choix et tu n’interroges pas une tierce personne, voilà ce qui est obligatoire.
Mais que tu cours après les permissions, ceci t’est interdit, il ne t’appartient d’agir ainsi.
✅ Traduit et publié par salafislam.fr
السؤال : يقول -أحسن الله إليك-: إذا سألتُ أحد العلماء سؤالا وأفتاني، ثم سألت عالما آخر قال عن نفس السؤال، يعني: لو قال عن نفس السؤال، وهدفي من تكرار السؤال لعلي أجد رخصة، فهل في ذلك بأس، وهل ينطبق عليه قول السلف
من تتبع الرخص فقد تزندق ؟
الجواب : في هذا بأس؛ لأنك تبحث عن الرخص، الواجب عليك أن تسأل من تثق بدينه وعلمه وورعه، وإذا أفتاك تأخذ بفتواه، يلزمك لزوما وليس لك الخيار ولا تسأل غيره، هذا هو الواجب، أما أن تتبع الرُّخَصَ هذا حرام عليك، ليس لك ذلك، تبحث عن الأسهل لك
Est qu'il prenne conscience qu'Allâh est le Créateur des actes des serviteurs, de leurs mouvements, de leurs immobilités et de leurs volontés.
Ce qu'Allâh veut est et ce qu'Il ne veut pas n'est pas.
Rien ne bouge dans le monde des cieux et de la terre sans Sa permission et Sa volonté.
Les serviteurs ne sont que des instruments, observe plutôt Celui qui leur à donner du pouvoir sur toi et ne prête pas attention à leurs agissements contre toi.
Tu trouveras ainsi le repos contre les soucis et la tristesse.
La deuxième :
Qu'il prenne conscience de ses péchés et qu'Allâh ne leur a donné du pouvoir sur lui qu'en raison de ses péchés.
Comme le dit Allâh (traduction rapprochée) :
"Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup." (sourate Ach-Chourâ verset 30 )
A partir du moment ou le serviteur prend conscience que tout les problèmes qu'il rencontre sont causés par ses péchés, il se concentrera alors sur le repentir et la demande de pardon de ses péchés - qui sont la cause ayant permis à certains d'avoir du pouvoir sur lui - plutôt que des les critiquer, les blâmer ou d'attenter à leur honneur.
Et si tu vois un individu s'en prendre aux gens lorsqu'ils lui causent du tort, sans se préoccuper de lui, sans se blâmer et avoir recours à la demande pardon, alors sache que la calamité qui l'a touché est une vraie calamité.
Mais si au contraire il se repent, demande pardon et dit «Ceci est dû à mes péchés» alors cela devient en réalité un véritable bienfait pour lui.
'Ali ibn Abi Tâlib رضي الله عنه prononça une parole qu'on peut compter parmi les joyaux et dit :
"Certes un serviteur n'a à espérer que de Son Seigneur et certes un serviteur n'a à craindre que de ses péchés."
Et il fut rapporté de lui et d'autres :
"Aucune épreuve ne s'est abattue si ce n'est en raison d'un péché et elle n'est dissipée que la par le repentir."
La troisième :
Qu'il prenne conscience de la grande valeur de la récompense qu'Allâh a promise à celui qui fait preuve d'indulgence et d'endurance.
Comme Allâh le dit (traduction raprochée) :
"La sanction d’une mauvaise action est une sentence équivalente. Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allâh. Il n’aime point les injustes." (sourate Ach-Chourâ verset 40)
Et comme les gens se divisent en trois catégories dans la manière de répondre aux torts causés par les gens - un injuste qui prend plus que son droit, un modéré qui prend juste son droit et un bienfaisant qui fait preuve d'indulgence et abandonne son droit - Allâh a donc évoqué les trois catégories dans le verset.
Le début concerne les justes, le milieu les bienfaisants et la fin les injustes.
Et qu'il sache aussi que celui qui fera l'appel le jour du jugement dernier dira :
"Que ne se lève que celui à qui Allâh a fait obligatoire sa récompense."
Rapporté par Abi Hâtim, Ibn Mardawayh et d'autres par voie de Ibn 'Abbas et Anas, voir "dar al-manthouwr 7/359"
Et ne se lèvera que celui qui a été indulgent et aura réformé.
Lorsqu'il prend conscience, avec cela, de la récompense qu'il perd en se vengeant et en réclamant son droit.
Alors il lui sera plus facile de patienter et de pardonner.
La quatrième :
Qu'il sache qu'en pardonnant et en étant bienfaisant il héritera de la paix du cœur vis-à-vis de ses frères, il sera purifié de toutes félonies, rancœurs, désirs de vengeance et mauvaises intentions.
Et la douceur du pardon lui procurera plus de plaisir et de profit, dans l'immédiat et sur le long terme, que le profit obtenu par la vengeance et de loin !
Et ceci rentre dans la parole d'Allâh (traduction rapprochée) :
"Et Il aime les bienfaisants" (sourate Âl-'Imran verset 134)
Il devient aimé d'Allâh et sa situation est celle d'un individu à qui on a enlevé quelques pièces pour lui en donner des milliers en échange.
Il se réjouit donc de ce qu'Allâh lui a donné de la plus grande joie qui soit.
La cinquième :
Qu'il sache que nul ne s'est vengé pour sa propre personne sans hériter d'une humiliation au plus profond de lui même.
Alors que s'il pardonne, Allâh le couvrira de dignité.
Et c'est à ce sujet que le véridique reconnu pour sa véracité (Le prophète صلى الله عليه وسلم) dit :
"Allâh n'ajoute que de la dignité à un serviteur qui pardonne."
Rapporté par mouslim (2588) par voie de Abi Hourayrah.
La dignité qui résulte du pardon est plus aimée et bénéfique que la dignité qui résulte de la vengeance.
Car celle-ci n'est qu'une dignité en apparence qui laisse place à une humiliation à l'intérieur alors que le pardon est une humiliation en apparence qui laisse place à la dignité à l'intérieur et en apparence.
La sixième :
Et ceci compte parmi les enseignements les plus bénéfiques : qu'il sache que la récompense est de la même nature que l'acte, qu'il est lui même injuste et pécheur.
Et que donc, s'il fait preuve d'indulgence envers les gens, Allâh fera preuve d'indulgence avec lui et s'il leur pardonne, Allâh lui pardonnera également.
Qu'il prenne conscience que l'indulgence, le pardon et la bienfaisance envers eux - malgré le tort qu'ils aient pu lui causer - lui permettra d'en obtenir en rétribution de ses actes l'équivalent de la part d'Allâh, qui lui pardonnera, sera Indulgent envers lui, ne lui tiendra par rigueur pour ses fautes et lui facilitera le fait de pardonner et d'endurer.
Et cet enseignement suffit à la personne dotée de raison.
La septième :
Qu'il réalise le temps précieux qu'il va perdre en se focalisant sur l'accomplissement de sa vengeance et l'obtention de la sentence, alors qu'un grand nombre de bénéfices lui échapperont au même moment, sans qu'il ne puisse les recouvrer par la suite.
Et il est probable que cette calamité soit plus importante que celle qui s'est abattue sur lui par le biais de ceux qui lui ont causé du tort.
Mais s'il pardonne et fait preuve d'indulgence, son cœur et son corps seront alors parfaitement disponibles pour servir ses intérêts, chose nettement plus importante que cette vengeance.
La huitième :
Qu'il réalise qu'il ne veut se venger, obtenir son droit et gagner ce combat, que dans l'unique but de satisfaire sa propre personne et d'obtenir la victoire.
Alors que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم ne s'est jamais vengé pour lui même.
Si le meilleur serviteur d'Allâh et du plus noble d'entre eux était ainsi, ne voulant jamais se venger pour lui même.
Même si lui causer du tort revient à causer du tort à Allâh et que ceci est directement rattaché au droit religieux.
En effet, c'était le plus noble, le plus pur, celui qui était empreint de la plus grande des bontés et il était le plus éloigné de tous comportement vil, il mérite donc la plus grande révérence et le plus grand des respects.
Pourtant, il ne s'est jamais vengé pour lui même.
Comment se pourrait-il dès lors qu'un seul d'entre nous veuille se venger pour lui même alors qu'il sait parfaitement ce que son âme recèle comme mal et comme manquement ?!
Au contraire, l'être doté de clairvoyance réalise que son âme n'a pas assez de valeur pour qu'il cherche à la venger et qu'elle ne mérite pas qu'il s'impose cela.
La neuvième :
Si on lui cause du tort, soit lors d'une chose qu'il fait pour Allâh, ou en Lui obéissant ou en s'abstenant de commettre ce qu'Il lui a interdit, alors il doit patienter.
Il ne doit pas se venger, car il a subit un préjudice pour Allâh et sa récompense Lui incombe.
C'est pour cela que lorsque les croyants luttent dans le sentier d'Allâh, leur sang et leurs biens sont dédiés à Allâh et ne sont point garantis, car Allâh a acheté des croyants leurs personnes et leurs biens.
La récompense incombe donc à Allâh et non à la créature.
Et celui qui réclame une récompense aux créatures n'aura rien de la part d'Allâh. Allâh se charge de dédommager celui qui se sacrifie pour lui.
Par contre, s'il subit du tort dans l'accomplissement d'un péché, alors il ne pourra s'en prendre qu'à lui même et se remettre en question.
Ceci aura au moins le mérite de l'occuper et de l'empêcher de blâmer ceux qui lui ont causé du tort.
Et s'il subit un tort alors qu'il cherche à acquérir un bien matériel alors qu'il redouble de patience.
Car la possibilité d'acquérir d'autres biens matériels se présentera bien plus souvent que ces moments de patience.
Celui qui n'est pas capable de patienter sous la chaleur, la pluie, la neige, les difficultés du voyage et les bandits de grand chemin, qu'il abandonne le commerce.
Il est connu que celui qui veut vraiment obtenir une chose, déploie une quantité de patience proportionnelle à son degré de véracité dans l'acquisition de l'objet de ses désirs.
La dixième :
Qu'il sache qu'il bénéficie de la compagnie d'Allâh, de Son amour et de Sa satisfaction tant qu'il patiente.
Et lorsque Allâh offre sa compagnie à quelqu'un, Il écarte de lui toutes formes de torts et de nuisances, ce que nul n'est capable de faire parmi Ses créature.
Allâh dit (traduction rapprochée) :
"Patientez ! Certes Allâh est avec les patients" (sourate Al-Anfal verset 46)
Et Il dit (traduction rapprochée) :
"Allâh aime les patients" (sourate Al-Imran verset 146)
La onzième :
Qu'il sache que la patience équivaut à la moitié de la foi et qu'il ne doit pas troquer sa foi pour obtenir une victoire personnelle.
En patientant il conservera sa foi et la sauvegardera de tous manquements.
Et Allâh se fait Défenseur de ceux qui ont la foi.
La douzième :
Qu'il prenne conscience que la patience relève du contrôle de soi, de sa capacité à se dominer et à prendre le dessus sur son âme.
Et que lorsque l'âme est dominée et sous contrôle, il n'y a pas de risque qu'elle réduise son propriétaire à l'esclavage, l'emprisonne, ou l'expose aux dangers qui pourraient causer sa perte.
Mais s'il lui obéit, lui prête l'oreille et se laisse dominer par celle-ci, elle ne laissera pas en paix jusqu'à ce qu'il périsse ou qu'une miséricorde de Son Seigneur l'atteigne.
Même si à travers la patience il n'obtient que le bénéfice de prendre le dessus sur son âme et son démon, cela révélera le pouvoir de son cœur et la fermeté de ses armées (les membres), il s'épanouira donc, se renforcera et repoussera naturellement ses ennemis.
La treizième :
Qu'il sache que s'il patiente, Allâh lui donnera la victoire inéluctablement et Allâh est garant de celui qui patiente.
Qu'il confie donc le cas de son oppresseur à Allâh.
Quant à celui qui cherche à se venger, Allâh le confie à lui même et il sera considéré comme celui qui s'est donné la victoire.
Est-ce qu'il y a une comparaison possible entre celui dont Allâh est le Secoureur, et Il est le meilleur Secoureur, et celui qui cherche lui-même à se secourir tout en étant faible et impuissant par nature ?
La quatorzième :
Qu'il sache que s'il patiente et supporte ses torts, ceci poussera son opposant à cesser d'être injuste, à éprouver des regrets et à s'excuser.
Les gens le blâmeront aussi.
Il fera preuve de honte et de regrets - après lui avoir causé du tort - pour ce qu'il a fait.
Il deviendra même un amis pour lui et c'est le sens de la parole d'Allâh (traduction rapprochée) :
"Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie." (sourate Fusilat verset 34-35)
La quinzième :
Il se peut que le fait de se venger et de confronter l'injuste provoque chez celui-ci un désir de faire plus de mal et décuple sa motivation.
Il va dès lors se mettre à élaborer des plans pour pouvoir atteindre et nuire, comme nous pouvons souvent le constater.
Alors que s'il avait fait preuve d'indulgence et d'endurance, il aurait été en sécurité de ce mal.
Et la personne dotée d'intelligence ne choisit pas un mal plus grand pour en repousser en moindre.
Combien de fois la vengeance et la confrontation ont engendré un mal dont la personne fut incapable de se prémunir.
Et combien de vies, de pouvoirs et de biens furent perdu par leur détenteur, alors que s'ils avaient pardonné, ils les auraient conservés.
La seizième :
Celui qui projette de se venger et de ne pas patienter tombera certainement dans l'injustice.
En effet, l'âme n'est pas capable de s'arrêter à la limite obligatoire en terme de justice, que ça soit par manque de science ou de volonté.
Il est donc fort probable qu'elle soit incapable de se limiter au simple fait de prendre son droit.
La colère s'empare de l'individu et lui fait perdre la raison au point de ne plus savoir ce qu'il dit ou fait.
Après avoir été l'oppressé qui attendait de recouvrer sa dignité et d'être secouru, il devient à son tour l'oppresseur attendant les représailles et les conséquences.
La dix-septième :
Qu'il sache que l'injustice dont il fut victime aura pour effet de lui effacer des mauvaises actions ou de l'élever en degré.
Mais s'il se venge, alors elle ne sera ni une cause d'expiation, ni d'élévation.
La dix-huitième :
Sa patience et son indulgence sont ses plus grandes armes contre son opposant.
En effet, celui qui endure et pardonne, sa patience et son indulgence seront une cause d'affaiblissement de son ennemi qui se mettra alors à éprouver de la peur et de la crainte, envers lui d'une part, mais aussi envers les gens plus généralement.
C'est d'ailleurs pour cela que les gens aiment en général, lorsqu'ils insultent quelqu'un ou lui causent du tort, que celui-ci riposte et leur rende, ainsi ils peuvent trouver le repos et se sentir délivrer de la gêne qui les habitait.
La dix-neuvième :
S'il pardonne, son opposant aura l'impression que l'auteur du pardon est au dessus de lui et qu'il l'a emporté.
Il ne cessera donc de se trouver inférieur à lui.
Et ceci suffit comme mérite au pardon.
La vingtième :
S'il pardonne et fait preuve d'indulgence, ceci est une bonne action, et la bonne action engendre une bonne action, qui engendre une bonne action et ainsi de suite. Ses bonnes actions ne cessent ainsi de s'accumuler.
En effet, la récompense d'une bonne action est une bonne action, comme la rétribution d'une mauvaise action est une mauvaise action.
Il se peut donc que ceci soit la cause de son salut et de son bonheur éternels, alors que s'il se venge et cherche à vaincre il n'en sera rien.
Jâmi' al-masâil - 1/168-174
Traduit par Abdoullah Abou Khouzaymah
✅ Publié par la page Al-Firqatou An-Najiyatou
يُعِينُ العبدَ على هذا الصبر عدّةُ أشياءَ
[ أحدها ]
: أن يشهدَ أن الله سبحانه وتعالى خالقُ أفعالِ العباد، حركاتِهم وسَكَناتِهم وإراداتِهم، فما شاءَ الله كان، ومالم يشأ لم يكن، فلا يتحرك في العالم العُلْوِيّ والسّفليّ ذرَّة إلاّ بإذنه ومشيئتِه، فالعباد آلة، فانظر إلى الذي سَلَّطَهم عليك، ولا تَنظُرْ إلى فِعلِهم بكَ، تَسْتَرِحْ من الهمّ والغَمِّ
[ الثاني ]
: أن يَشْهَد ذُنُوبَه، وأنّ الله إنما سلَّطهم عليه بذنبه، كما قال تعالى
فإذا شهد العبدُ أن جميع ما يناله منْ المكروه فسببُه ذنوبُه، اشتغلَ بالتوبة والاستغفار من الذنوب التي سلَّطهم عليه بسببها ، عن ذَمِّهم ولَومِهم والوقيعةِ فيهم. وإذا رأيتَ العبدَ يقع في الناس إذا آذَوْه، ولا يَرجع إلى نفسِه باللوم والاستغفار، فاعلمْ أن مصيبتَه مصيبةٌ حقيقية، وإذا تاب واستغفر وقال: هذا بذنوبي، صارتْ في حقّهِ نعمةً. قال علي بن أبي طالب – رضي الله عنه – كلمةً من جواهرِ الكلام
لا يَرجُوَنَّ عبدٌ إلاّ ربَّه، ولا يَخافَنَّ عبدٌ إلاّ ذنبَه
ورُوِي عنه وعن غيرِه
ما نزلَ بلاءٌ إلاّ بذنبٍ، ولا رُفِع إلاّ بتوبة
[ الثالث ]
: أن يشهد العبدُ حُسْنَ الثواب الذي وعده الله لمن عَفَا وصَبَر، كما قال تعالى
وَجَزَاءُ سَيِّئَةٍ سَيِّئَةٌ مِثْلُهَا فَمَنْ عَفَا وَأَصْلَحَ فَأَجْرُهُ عَلَى اللَّهِ إِنَّهُ لا يُحِبُّ الظَّالِمِينَ - سورة الشورى: 40
ولمّا كان الناسُ عند مقابلة الأذى ثلاثة أقسام: ظالم يأخذ فوق حقّه، ومقتصدٌ يأخذ بقدرِ حقِّه، ومحسنٌ يعفو ويترك حقَّه، ذَكَر الأقسامَ الثلاثة في هذه الآية، فأولها للمقتصدين، ووسطها للسابقين، وآخرها للظالمين ويشهد نداءَ المنادي يوم القيامة
“إلاَ لِيَقُم مَن وَجَب أجرُه على الله”
أخرجه ابن أبي حاتم وابن مردويه وغيرهما عن ابن عباس وأنس. انظر “الدر المنثور” 7/359
، فلا يَقُمْ إلاّ من عفا وأصلح. وإذا شهِدَ مع ذلك فوتَ الأجر بالانتقام والاستيفاء، سَهُلَ عليه الصبر والعفو
[ الرابع ]
: أن يشهد أنه إذا عَفا وأحسنَ أورثَه ذلك من سلامةِ القلب لإخوانه، ونَقائِه من الغِشّ والغِلّ وطلبِ الانتقام وإرادةِ الشرّ، وحصَلَ له من حلاوة العفو ما يزيد لذّتَه ومنفعتَه عاجلاً وآجلاً، على المنفعة الحاصلة له بالانتقام أضعافًا مضاعفةً، ويدخل في قوله تعالى
والله يُحِبُّ اَلْمُحْسِنِينَ - سورة آل عمران: 134
، فيصير محبوبًا لله، ويصير حالُه حالَ من أُخِذَ منه درهمٌ فعُوضَ عليه ألوفًا من الدنانير، فحينئذٍ يَفرحُ بما منَّ الله عليه أعظمَ فرحًا يكون
[ الخامس ]
: أن يعلم أنه ما انتقم أحد قَطُّ لنفسه إلاّ أورثَه ذلك ذُلاًّ يجده في نفسه، فإذا عَفا أعزَّه الله تعالى، وهذا مما أخبر به الصادق المصدوق حيث يقول:
“ما زاد الله عبدًا بعَفْوٍ إلاّ عزًّا”
أخرجه مسلم (2588) عن أبي هريرة
. فالعزّ الحاصل له بالعفو أحبّ إليه وأنفع له من الَعزّ الحاصل له بالانتقام، فإنّ هذا عِزٌّ في الظاهر، وهو يُورِث في الباطن ذُلاًّ، والعفوُ ذُلٌّ في الباطن، وهو يورث العزَّ باطنًا وظاهرًا
[ السادس ]
– وهي من أعظم الفوائد – : أن يَشهدَ أن الجزاء من جنس العمل، وأنه نفسه ظالمٌ مذنب، وأنّ من عَفا عن الناس عَفَا الله عنه، ومن غَفَر لهم غَفَر الله له. فإذا شَهِدَ أن عفوه عنهم وصفحَه وإحسانَه مع إساءتِهم إليه سببٌ لأن يجزيه الله كذلك من جنس عمله، فيعفو عنه ويصفح، ويُحسِن إليه على ذنوبه، ويَسْهُل عليه عفوُه وصبرُه، ويكفي العاقلَ هذه الفائدةُ
[ السابع ]
: أن يَعلم أنه إذا اشتغلتْ نفسُه بالانتقام وطلب المقابلة ضاعَ عليه زمانُه، وتفرَّقَ عليه قلبُه، وفاتَه من مصالحِه مالا يُمَكِن استدراكُهُ، ولعلّ هذا أعظم عليه من المصيبة التي نالتْه من جهتهم، فإذا عفا وصَفحَ فَرغَ قلبُه وجسمُه لمصالحه التي هي أهمُّ عنده من الانتقام
[ الثامن ]
: أن انتقامَه واستيفاءَه وانتصارَه لنفسِه، وانتصارَه لها، فإن رسول الله صلى الله عليه وسلم ما انتقمَ لنفسِه قَطُّ، فإذا كان هذا خيرَ خلق الله وأكرمَهم على الله لم يَنتقِمْ لنفسِه، مع أن أَذَاه أَذَى الله، ويتعلّقُ به حقوق الدين، ونفسه أشرف الأنفُس وأزكاها وأبرُّها، وأبعدُها من كلّ خُلُقٍ مذمومٍ، وأحقُّها بكل خُلُقٍ جميلٍ، ومع هذا فلم يكن يَنتقِم لها، فكيف يَنتقِمُ أحدنا لنفسِه التي هو أعلم بها وبما فيها من الشرور والعيوب، بل الرجل العارف لا تُساوِي نفسُه عنده أن ينتقم لها، ولا قدرَ لها عنده يُوجِبُ عليه انتصارَه لها
[ التاسع ]
: إن أُوذِيَ على ما فعلَه لله، أو على ما أُمِرَ به من طاعتِه ونُهِي عنه من معصيتِه، وجبَ عليه الصبرُ، ولم يكن له الانتقام، فإنّه قد أوذِي في الله فأجرُه على الله. ولهذا لمّا كان المجاهدون في سبيل الله ذهبتْ دماؤهم وأموالُهم في الله لم تكن مضمونةً، فإن الله اشترى منهم أنفسهم وأموالهم، فالثمن على الله لا على الخلق، فمن طلبَ الثمنَ منهم لم يكن له على الله ثمنٌ، فإنه من كان في الله تَلَفُه كان على الله خَلَفُه، وإن كان قد أُوذِي على مصيبة فليَرجعْ باللومِ على نفسِه، ويكون في لَومِه لها شُغْلٌ عن لَومِه لمن آذاه، وإن كان قد أُوذِي على حظّ فليُوطِّن نفسَه على الصبر، فإنّ نيلَ الحُظوظِ دونَه أمرٌ أَمَرُّ من الصَّبر، فمن لم يصبر على حرِّ الهَوَاجر والأمطارِ والثلوج ومشقةِ الأسفارِ ولصوصِ الطريقِ، وإلاّ فلا حاجةَ له في المتاجر وهذا أمر معلوم عند الناس أنّ مَن صدَقَ في طلب شيء من الأشياء بُدِّل من الصبر في تحصيله بقدر صدقِه في طلبِه
[ العاشر ]
: أن يَشهدَ معيَّهَ الله معه إذا صَبَر، ومحبَّهَ الله له إذا صَبَر، ورِضاه. ومن كان الله معه دَفَع عنه أنواعَ الأذى والمضرَّات مالا يَدفعُه عنه أحدٌ من خلقِه، قال تعالى
وَاصْبِرُوا إِنَّ اللَّهَ مَعَ الصَّابِرِينَ - سورة الأنفال: 46
وقال تعالى
وَاللَّهُ يُحِبُّ الصَّابِرِينَ - سورة آل عمران: 146
[ الحادي عشر ]
: أن يَشهد أن الصبرَ نِصفُ الإيمان، فلا يبدّل من إيمانه جَزاءً في نُصرةِ نفسِه، فإذا صَبَر فقد أَحرزَ إيمانَه، وصانَه من النقص، والله يدفع عن الذين آمنوا
[ الثاني عشر ]
: أن يشهد أنّ صبرَه حكمٌ منه على نفسِه، وقَهرٌ لها وغَلَبةٌ لها، فمتَى كانتِ النفسُ مقهورةً معَه مغلوبةً، لم تطمعْ في استرقاقِه وأَسْرِه وإلقائِه في المهالك، ومتى كان مطيعًا لها سامعًا منها مقهورًا معها، لم تزَلْ به حتَّى تُهلِكَه، أو تتداركَه رحمةٌ من ربِّه. فلو لم يكن في الصبر إلاّ قَهرُه لنفسِه ولشيطانِه، فحينئذٍ يَظهرُ سلطانُ القلبِ، وتَثبُتُ جنودُه، ويَفرَحُ ويَقوَى، ويَطْرُد العدوَّ عنه
[ الثالث عشر ]
: أن يعلم أنه إن صبرَ فاللهُ ناصرُه ولابُدَّ، فاللهُ وكيلُ من صَبر، وأحالَ ظالمَه على الله، ومن انتصَر لنفسِه وكلَهُ اللهُ إلى نفسِه، فكان هو الناصر لها. فأينَ مَن ناصرُه اللهُ خيرُ الناصرين إلى مَن ناصِرُه نفسُه أعجز الناصرين وأضعفُه؟
[ الرابع عشر ]
: أن صَبْرَه على من آذاه واحتمالَه له يُوجِبُ رجوعَ خَصْمِه عن ظُلمِه، ونَدامتَه واعتذارَه، ولومَ الناسِ له، فيعودُ بعد إيذائِه له مستحييًا منه نادمًا على ما فعلَه، بل يَصيرُ مواليًا له. وهذا معنى قوله تعالى
: ربّما كان انتقامُه ومقابلتُه سببًا لزيادة شرِّ خصمِه، وقوّةِ نفسِه، وفكرته في أنواع الأذى التي يُوصِلُها إليه، كما هو المشاهَد. فإذا صبر وعفا أَمِنَ من هذا الضرر، والعاقلُ لا يختارُ أعظمَ الضررين بدَفْعِ أدناهما. وكم قد جلبَ الانتقامُ والمقابلةُ من شرٍّ عَجَزَ صاحبُه عن دفعِه، وكم قد ذهبتْ نفوس ورِئاسَات وأموال لَو عفا المظلومُ لبقيتْ عليه
[ السادس عشر ]
: أنّ من اعتادَ الانتقام ولم يَصبِرْ لابُدَّ أن يقعَ في الظلم، فإنّ النفس لا تَقتصِرُ على قدرِ العَدْل الواجب لها، لا علمًا ولا إرادةً، وربما عجزت عن الاقتصار على قدرِ الحقَّ، فإنّ الغضبَ يَخرُجُ بصاحبه إلى حدٍّ لا يَعقِلُ ما يقول ويفعل، فبينما هو مظلوم يَنتظِرُ النَّصْرَ وَالعِز، إذ انقلبَ ظالمًا يَنتظِرُ المقتَ والعقوبةَ
[ السابع عشر ]
: أنّ هذه المَظْلَمةَ التي ظُلِمَها هي سبب إمّا لتكفيرِ سيئتِه، أو رَفْعِ درجتِه، فإذا انتقمَ ولم يَصبِرْ لم تكنْ مُكفِّرةً لسيئتِه ولا رافعةً لدرجتِه
[ الثامن عشر ]
: أنّ عفوَه وصبرَه من أكبر الجُنْدِ له على خَصْمِه، فإنّ من صَبَر وعفا كان صبرُه وعفوه مُوجِبًا لذُل عدوِّه وخوفِه وخَشيتِه منه ومن الناس، فإنّ الناس لا يسكتون عن خصمِه، وإن سَكتَ هو، فإذا انتقمَ زالَ ذلك كلُّه. ولهذا تَجِدُ كثيرًا من الناس إذا شَتَم غيرَه أو آذاه يُحِبُّ أن يَستوفيَ منه، فإذا قابله استراحَ وألقَى عنه ثِقلاً كان يجده
[ التاسع عشر ]
: أنه إذا عفا عن خصمِه استشعرتْ نفسُ خصمِه أنه فوقَه، وأنه قد رَبِحَ عليه، فلا يزال يرى نفسَه دونَه، وكفى بهذا فضلاً وشرفًا للعفو
[ العشرون ]
: أنه إذا عفا وصَفَحَ كانت هذه حسنةً، فتُوَلِّدُ له حسنةً أخرى، وتلك الأخرى تُولِّدُ له أخرى، وهَلُمَّ جَرًّا، فلا تزال حسناتُه في مزيد، فإنّ من ثواب الحسنةِ الحسنة، كما أنّ من عقاب السيئةِ السيئة بعدها. وربَّما كان هذا سببًا لنجاتِه وسعادتِه الأبدية، فإذَا انتقم وانتصرَ زال ذلك ” انتهى
جامع المسائل لشيخ الإسلام ابن تيمية - 1/ 168 – 174
"Lorsqu’il dit à son père : Ô mon père, pourquoi adores-tu ce qui n’entend, ni ne voit, et ne te profite en rien ?
Ô mon père, il m’est venu de la science ce que tu n’as pas reçu"
L'Imâm Sa'di, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
Voyez l’éloquence de ce discours qui est attrayant pour les cœurs : il n’a pas dit à son père "tu es un ignorant", de façon à ce que son père ne se détourne en raison de la dure parole, il lui a plutôt adressé cela :
"Suis-moi, donc, je te guiderai sur une voie droite.
Ô mon père, n’adore pas le Diable, car le Diable désobéit au Tout Miséricordieux
Ô mon père, je crains qu’un châtiment venant du Tout Miséricordieux ne te touche et que tu ne deviennes un allié du Diable." (Sourate Maryam verset 43 à 45)
Référence : L'histoire des prophètes - Qisas Al-Anbiyâ’ par l'Imâm Sa'di qu’Allah lui fasse miséricorde, Page 45
Une note utile de l'Imâm Ash-Chanqîtî, qu’Allah lui fasse miséricorde,
en ce qui concerne la pratique de la dureté et de la douceur
à des moments appropriés
Il a, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit :
C'est une aberration et une offense que d'appliquer la dureté, là où l'indulgence est requise.
Et c'est une faiblesse et un manque d'indolence que d'appliquer l'indulgence, là où la dureté est nécessaire.
Il est dit : L'indulgence doit être utilisé à bon escient, car la douceur d'un jeune homme appliquée hors contexte, est de l'ignorance.
Référence : L’Islam, une religion complète - Al-islâm dînun kâmil par l'Imâm Ach-Chanqîtî, qu’Allah lui fasse miséricorde. Page 12
Est-il permis aux jeunes de porter au cou des chaînes en argent, ou bien cela revient à ressembler aux femmes ?
Réponse 4 :
Cela n'est pas permis, conformément à l'interdiction du Prophète صلى الله عليه وسلم aux hommes d'en porter et aussi de ressembler aux femmes.
Qu'Allâh vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
La question 4 de la fatwa numéro (7903)
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لبس الرجل للسلسلة من فضة
س 4: هل يجوز للشاب لبس سلسلة فضية في عنقه أو يعتبر هذا من التشبه بالنساء؟
ج 4: لا يجوز لبسه ذلك؛ لنهي النبي صلى الله عليه وسلم الرجال عن لبسه، ونهيه أيضًا عن تشبه الرجال بالنساء وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
السؤال الرابع من الفتوى رقم 7903
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Au nom d’Allâh, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux
Louange à Allâh, et que les éloges et le salut soient sur notre Prophète Muhammad, sur sa famille et sur l’ensemble de ses compagnons.
Ceci dit :
Ceci est la traduction en langue française d’une conférence en arabe qui fut donnée à Riyad, le 10/10/1428 de l’hégire, correspondant 22-10-2007 - par le grand savant, le Cheikh Sâlih Ibn Fawzân Abdallâh Al-Fawzân, qu’Allâh le préserve.
Le frère Abdelmalik Abou Adam, qu’Allâh le récompense en bien, a jugé opportun d’en faire la traduction sous forme d’un enregistrement audio et d’en faire ainsi profiter l’auditeur.
Le sujet que va traiter son éminence, le Cheikh Sâlih Al-Fawzân est de la plus haute importance, car en dehors du fait qu’il faille connaître l’Islam dans sa globalité, c'est-à-dire prendre connaissance de ses piliers, de ses obligations, de ses interdits (...), il y a d’autres questions qui sont très dangereuses et dans lesquelles il convient d'être extrêmement prudent.
On compte parmi ces questions, celle du Takfir. Même si elle revient sans cesse, à chaque période et en tout temps, toujours est-il qu’elle n’est pas forcement connue de tous, ou pas assimilée comme il se doit.
C’est pourquoi, dans ces questions importantes, le musulman a pour obligation de revenir vers les savants enracinés dans la science pour ne pas dévier et tomber soit dans l’extrémisme, soit dans le laxisme.
Ainsi, parmi les savants qui ont mis en évidence et éclaircit ce sujet délicat dans leurs ouvrages et leurs enseignements, on compte l’auteur de cette conférence, le Cheikh, Dr. Sâlih Al-Fawzân, qu’Allâh le préserve.
Il est considéré comme une personne auprès de qui on revient pour toutes les questions d’ordre religieuse et la fatwa, il fait partie des grands savants de la Sounna connu à notre époque, membre du Comité des Grands Savants et du Comité Permanent de la Délivrance des Fatwas (en Arabie Saoudite).
Durant cette conférence, le Cheikh développera la question du Takfir, entre l’extrémisme et le laxisme, en plus d’en évoquer des points essentiels et des bases solides sur lesquelles doit s’appuyer le musulman pour mieux comprendre le sujet, il avertira à propos des conséquences graves que peuvent entrainer une mauvaise compréhension des textes religieux et les suites néfastes d’un tel égarement.
Par la grâce d’Allâh, il y a encore de nombreux savants de la Sounna présents à notre époque et tous sont là pour orienter et rectifier les mauvaises compréhensions.
L’époque dans laquelle nous vivons, est une époque de grands troubles et de séditions.
Les sectes et groupes égarés prolifèrent, toutes et tous prétendent avoir la bonne compréhension de la religion.
Le musulman a pour obligation de s’éloigner des gens de l’égarement et tenir compte de la mise en garde d’Allâh (سبحانه وتعالى) et de Son Messager (صلى الله عليه وسلم) :
«C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à des interprétations diverses.
Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allâh.
Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent: "Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!" Mais, seuls les doués d’intelligence s’en rappellent» [1]
Selon Aïcha (رضي الله عنها), le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit après avoir récité ce verset :
«Si tu vois ceux qui suivent les versets équivoques, ce sont ceux-là qu’Allâh a nommés, méfie-toi donc d’eux !»[2]
Il doit s’éloigner de ces gens qui ont au cœur une inclination vers l’égarement et ne tenir compte que des éclaircissements et enseignement des savants pédagogues, apprendre sa religion qu’auprès des savants qui ont une très bonne connaissance des paroles d’Allâh et des paroles de Son Messager (صلى الله عليه وسلم), qui connaissent le sens des paroles d’Allâh et des paroles de Son Messager (صلى الله عليه وسلم), qui ont étudié auprès des gens de science et acquit de la clairvoyance et une bonne compréhension de la religion.
Parce que ce sont les savants qui connaissent le sens des versets coraniques prêtant à d'interprétations diverses, confrontent ceux-ci avec les versets sans équivoque et explicitent leurs sens.
Ce n'est pas permis de faire sa propre interprétation du Coran et suivre ses aspirations, alors que la personne est parfaitement ignorante, suivant la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) qui dit :
«Quiconque interprète le Coran selon son point de vue, qu'il s'apprête à occuper son siège en enfer.» [3]
La compréhension des textes est un domaine réservé aux gens de la science.
Personne n'a le droit de compter sur sa propre interprétation, alors qu'il est ignorant, car cela revient à faire dire à Allâh sans connaissance.
Or, Allâh (سبحانه وتعالى), a placé cet acte (qui consiste à Lui attribuer des paroles sans connaissance) au dessus de la mécréance, du point de vue de la gravité.
Allâh (Exalté Soit-Il) a dit (traduction rapprochée) :
«Dis : «Mon Seigneur n’a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l’agression sans droit et d’associer à Allâh ce dont Il n’a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allâh ce que vous ne savez pas.» (sourate 33 verset 7)
Nous demandons à Allâh de rendre ce travail utile à l’Islam et de gratifier l’auteur pour tous ses enseignements, tout comme nous Lui demandons d’accorder une énorme récompense au frère Abdelmalik Abou Adam pour tous ses efforts dans la propagation de la vérité.
Nous Lui demandons également de lui accorder ainsi qu'à nous tous le succès et la sincérité dans les paroles et les actes.
Et enfin, nous implorons Allâh, de nous préserver de l’égarement et de ses gens, tout comme nous lui demandons de nous maintenir sur la Vérité jusqu’à Sa rencontre.
Car Il en est le Seul capable.
Et que les éloges d’Allâh et Son salut soient sur Son Messager, sa famille et tous ses compagnons, ainsi que sur ceux qui les ont bien suivis jusqu’au Jour du Jugement.
[1] Traduction du sens du verset n°07, de la Sourate 03.
[2] Hadith recueilli par Al-Boukhari (n°4547) et Mouslim (n°2665).
[3] Hadith recueilli par At-Tirmidhi, dans ses Sounan et l’imam Ahmad dans son Mousnad (1/269).
Sources : Conférence donnée par son éminence, le Cheikh Sâlih Ibn Fawzân Al-Fawzân (Qu'Allâh le préserve), intitulée : «Le Takfir entre Extrémisme et Laxisme» et qui a eu lieu dans l’une des mosquées de Djeddah, en date du 10/10/1428H ce qui correspond au 22/10/2007
Lorsque l'on réprouve auprès de certaines personnes le fait de célébrer la naissance du Prophète صلى الله عليه وسلم, ils rétorquent : "Vous détestez le Prophète صلى الله عليه وسلم et c'est pourquoi vous ne célébrez pas sa naissance".
Il demande comment répondre à cela ?
Réponse :
C'est le contraire !
Celui qui commet des innovations déteste le Prophète صلى الله عليه وسلم, et le mawlid fait partie des innovations.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم déteste les innovations et les a interdites, et a mis en garde contre elles.
Celui qui aime le Messager صلى الله عليه وسلم délaisse les innovations, et parmi celles-ci le mawlid.
Et celui qui innove (dans la religion) avec le mawlid est celui qui déteste le prophète.
Retournez la chose contre eux !
Source : "إغاثة اللهفان من مصائد الشيطان-05-03-1438ه" sur le site de Cheikh, à la 72ᵉ minute lors des questions/réponses.
Qu'Allâh soit bienfaisant envers toi et qu'Allâh te bénisse, ce questionneur demande :
J'ai entendu un prêcheur s'opposait à ceux qui interdisent la célébration de l'anniversaire du Prophète صلى الله عليه وسلم en disant : Comment se fait-il que vous célébrez les autres fêtes et que vous ne célébriez pas la naissance du Prophète صلى الله عليه وسلم ?
Réponse :
Comme j'ai dit précédemment, celui qui n'a pas d'argument s'interroge sur une chose qui ne contient pas d'argument.
Toi, qu'Allâh te bénisse, nous te demandons : Cette naissance qui est célébrée, est-ce une adoration ou une coutume (habitude) ?
Tu diras nécessairement : Il s'agit d'une adoration.
Nous disons : Le champ d'adoration est-il ouvert après Muhammad صلى الله عليه وسلم, permettant ainsi à quiconque le souhaite de légiférer ce qu'il veut ?
La réponse est non !
En effet, Allâh a parfait la religion à l'époque du Prophète صلى الله عليه وسلم.
Ainsi il ne t'est pas permis d'innover cela.
S'il dit : Non, non cela est une coutume (habitude).
Nous dirons : Comment peux-tu te divertir du messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم ?
Tu fais du messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم une chose pour ta coutume (ton habitude).
Sachant que les gens de science disent : Ce qui est fait par adoration ne devient pas une coutume (habitude).
Chers frères, parmi l’amour du prophète صلى الله عليه وسلم et la connaissance de la valeur du prophète صلى الله عليه وسلم, il y a le fait d’adorer Allâh que par ce qu’Il a légiféré.
Et l’affaire est comme a dit l’imam Mâlik, qu’Allâh lui fasse miséricorde :
«Quiconque apporte une innovation dans l’islam et considère qu’elle est bonne, il aura prétendu que Muhammad صلى الله عليه وسلم a trahi le message»
Et il صلى الله عليه وسلم est exempt de cela.
Ainsi cette analogie n’est pas conforme.
Et nous disons que toute personne qui établit une adoration par laquelle on se rapproche d’Allâh سبحانه وتعالى qui n’est pas rapportée du messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم elle est rejetée par son auteur.
Car nous avons la conviction que le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Quiconque accomplit un acte sur lequel il n’y a pas notre ordre, il sera rejeté»
comme cela est confirmé dans le sahih Mouslim.
Traduit par sahihofislam
✅ Retranscrit par Kawthar bintou Mehdi et Umm 'Umar de l'équipe de retranscription Dourouss As Salafiyatt
Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي
Que la Paix soit sur vous ainsi que la Miséricorde d'Allâh et Sa Bâraka.
Qu'Allâh soit bienveillant envers vous notre Cheikh, une questionneuse de Belgique demande :
1) Est-ce qu'il est permis d'utiliser les piercings qui se mettent sur le nez pour faire joli et pour se faire belle pour son mari ?
Et ces piercings (ou boucles d'oreille) se mettent sur le coté du nez sans faire aucun changement ou mal, c'est-à-dire que l'on a pas besoin de faire un trou sur le nez pour mettre le piercing (ou la boucle d'oreille).
2) Est-ce que c'est permis de mettre un trou dans l'oreille pour mettre une boucle d'oreille ? Si c'est oui, est-ce qu'il est possible de mettre plus qu'un trou sur l'oreille ?
Réponse :
"Se faire belle" qui est cité dans la question sur le nez, si il n'y a pas une ressemblance aux femmes mécréantes (ou aux mécréants), c'est permis.
Et le trou sur l'oreille est permis une seule fois c'est tout.
Traduit par Nader Abou Abdillah
✅ Publié par la page telegram - @AhlulSunnah
السائل : السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
أحسن الله إليكم شيخنا
سائلة من فرنسا تسأل : هل يجوز استعمال الأقراط التي توضع على الأنف للتزين والتجمل للزوج ؟وهي أقراط تركب على جانب الأنف دون إحداث أي تغيير فيه أو ضرر ، يعني لا نحتاج لعمل ثقب في الأنف لتركيب القرط
هل يجوز إحداث ثقب في الأذن لتركيب الأقراط ؟ إذا كان نعم فهل من الممكن احداث أكثر من ثقب على نفس الاذن ؟
الجواب : التزين المذكور في الأنف إن لم يكن فيه تشبه بالكفار فهو جائز
وثقب الأذن جائز، مرة واحدة فقط
Cheikh Abou Hâzim Al-Qâhiry - الشيخ ابو حازم القاهري