La mort des savants

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La mort des savants

La louange est à Allah, le Seigneur des Mondes, et puisse-t-Il louer et envoyer la paix sur Son serviteur et Messager, notre Prophète Muhammad, sur sa famille et tous ses Compagnons.

 

Quant à ce qui suit:

 

Nous nous souvenons de la parole du messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dans le hadith dont l'authenticité est unanime, rapporté par 'Abdullah ibn' Amr ibn al-As, qu'Allah soit satisfait des deux, que le Messager صلى الله عليه وسلم a dit: 

 

"En vérité, Allah n'enlève pas la science en l'arrachant, l'arrachant du cœur des hommes, mais il enlève la science par la mort des savants." 

 

Ce noble hadith montre l'importance de la science et de la grandeur du rang des savants, et que leur perte et leur éloignement (par la mort) n'est rien d'autre qu'un enlèvement de la science, et qu'Allah, le Puissant et le Majestueux, ne l'enlève pas du cœur des hommes, par laquellle une personne l'a posséderait et puis alors deviendrai une personne qui ne la possède plus, mais il l'enlève par la mort des savants, et il a dit, صلى الله عليه وسلم :

 

"Et en effet, les savants sont les héritiers des prophètes. Et en vérité, les prophètes ne laissent pas un dinar ou un dirham en héritage, mais ils laissent derrière eux la science. Donc, quiconque s'en empare, a acquis une part énorme."

 

C'est le rang des savants, et c'est l'état des savants que le Messager choisi صلى الله عليه وسلم a décrit comme étant les héritiers des prophètes.

 

Et comment cela est un excellent héritage, la science bénéfique : la science légifére tirée du Livre d'Allah, le Puissant et le Majestueux, et la Sunna de Son Messager صلى الله عليه وسلم, parce que c'est la vraie science, celle du Livre et de la Sunna.

 

Et comme cela est connu et mentionné dans les paroles de certains des gens de science : la mort des savants est un vide dans la religion et une perte pour les musulmans quand ces savants à qui ils se référent, de qui ils bénéficient, qui les dirigent et leur donnent de la perspicacité et les éclairent, en effet, c'est une perte énorme pour les gens.

 

Et parmi cela ce qui a eu lieu dans les derniers jours de la mort du remarquable savant, l'autorité illustre du Hadith, al ’Allamah : 

 

le cheikh Muhammad Naasir Din al-Albani, qu'Allah lui fasse miséricorde et lui pardonne.

 

Il était, en vérité, un savant magnifique et une célèbre autorité dans le hadith, qui a fait d'énormes efforts au service de la Sunna et dans la protection des Hadith du messager d'Allah صلى الله عليه وسلم, dans la clarification des sources de ces hadiths et les livres qui les mentionnent et la clarification de leur classement en termes d'authenticité et de faiblesse.

 

Parmi ces livres auquels Cheikh al-Albani a accordé une attention considérable, est le livre même que nous étudions (Cheikh al "abbad enseigne dans la Mosquée du Prophète), le Sunan d'Abu Dawud, car il a dépensé un grand effort sur lui et d'autres, en consacrant son attention à la mention de ce qu'il a déclaré être authentique et faible. 

 

Ainsi, ses efforts sont énormes, et son service pour la sunna s'est distingué et l'étudiant en science ne peut pas agir sans se référer à ses livres et à ses œuvres, car en vérité il y a une abondance de bien, et de la science à profusion.

 

La mort d'un savant comme celui là est en réalité une perte et une calamité pour les musulmans, et nous demandons à Allah, le Puissant et le Majestueux à qui appartient ce qu'Il a pris et ce qu'il a donné, de remplacer cette perte avec un bien pour les musulmans, et de leur accorder le succès pour atteindre ce dans quoi se trouve leur bien-être et leur bonheur, et qu'il facilite aux étudiants en science pour qu'ils accordent l'attention voulue pour atteindre, rechercher, et se familiariser avec elle (la science), en effet, Lui, l'Unique, exempt de tous les défauts et le Très-Haut, est le Généreux.

 

Et comme on le sait, ses livres sont excellents et renommés, et la plupart des bibliothèques ne sont pas dépourvues d'entre eux ou certains d'entre eux, car ils sont des dizaines, certains grands, d'autres petits et un peu de taille moyenne.

 

En bref, la mort d'un tel savant, qu'Allah lui fasse miséricorde, est une grande perte pour les musulmans, nous demandons à Allah, le Puissant et le Majestueux, de le remplacer avec le bien pour eux, et qu'Il facilite les étudiants en science d'acquérir la science et l'action bénéfique sur cette science, en effet, Lui, l'exempt de tout défaut et le Très-Haut, est le Généreux.

 

Et même si il, qu'Allah lui fasse miséricorde, a eu quelques avis que nous considérons comme étant des erreurs, elles sont cependant une vague dans la mer, ou dans les mers, par rapport à ce qu'il a eu de juste et sont submergés par le bien et le bénéfice qu'il a apporté aux musulmans en servant la Sunna d'al-Mustafaa, صلى الله عليه وسلم.    

 

Nous considérons que les questions qui émanaient de lui comme étant des erreurs dans lesquelles il s'efforçait de parvenir à un jugement légiféré et ainsi il sera récompensé pour son ijtihad, mais que cela ne fait pas de lui une personne rabaissée ou une diminution légère de sa vaste science, de sa science abondante, de son service exceptionnel, de son énorme bénéfice, car il, en vérité, est parmi des savants incomparables de cette époque et parmi ceux qui ont fait de gros efforts au service de la Sunna du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم.

 

Dans la première moitié de cette année, 1420 AH [1999 CE], les musulmans ont perdu un grand savant, un savant Rabbaani, nous le considérons comme tel, basé sur ce qui est évident pour nous et nous confions la réalité de sa situation et sa fin à Allah , et ce savant, qu'était son Excellence, le cheikh, l'érudit 'Abdul Aziz ibn Baz, qu'Allah lui fasse miséricorde, et dans le deuxième trimestre de la même année, ce grand savant, le célèbre mouhaddith, le cheikh Muhammad Naasir Din al-Albani est décédé, puisse Allah, le Puissant et le Majestueux, avoir pitié de lui. 

 

Et entre la date de leurs deux morts, le cheikh Atiyyah Muhammad Salim, qu'Allah lui fasse miséricorde, qui avait l'habitude d'enseigner dans la mosquée du Prophète, est décédé. 

 

Donc, nous avons perdu ces trois savants et nous demandons à Allah, le Puissant et le Majestueux, de leur pardonner à tous, de laisser leurs péchés et d'élever leurs rangs.

 

En effet, ces deux savants, à notre avis, sont des grands savants, spécialistes, et investis qui avaient un intérêt supérieur et une détermination résolue au service de la Sunna et une abondance de bien entre leurs mains, un avantage énorme est parvenu à l'Islam et aux musulmans par eux, donc Puisse Allah, le Puissant et le Majestueux, les récompenser avec la meilleure récompense, leur pardonner, délaisser leurs péchés, et sceller tous nos morts avec une fin heureuse, en effet Lui, l'exempt de tout défaut et le Très-Haut , et le Généreux...

 

tiré du magazine, Al-Asaalah, numéro 23, page 13-14.

suite à la mort de cheikh Muhammad Naasir Din al-Albani

Publié par minhaj sunna

 

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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La différence entre «chercher refuge» et «prendre refuge»

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La différence entre «chercher refuge» et «prendre refuge»

L'Imam Ibn Al-Qayyim رحمه الله :

 

"Sa signification essentielle est de fuir ce que vous craignez qui vous fera du mal vers ce qui vous préservera de cela"

 

Le sens de a'oudhu (أعوذ) est la suivante:

 

"Je me réfugie, je me protége et je prend des précautions."

 

Par ailleurs, Ibn Al-Qayyim a expliqué la différence entre la recherche de refuge (أستعيذ - asta'idhu) et de prendre refuge (أعوذ - a'oudhu):

 

Si on lui demande: Quand on reçoit l'ordre de se réfugier auprès d'Allah, pourquoi la forme de l'ordre porte un « sin » et un « ta »? 

 

Par exemple, dans Sa parole :

فَٱسۡتَعِذۡ بِٱللَّهِ مِنَ ٱلشَّيۡطَـٰنِ ٱلرَّجِيمِ

 

"Cherchez refuge auprès d'Allah contre Sheitan, le maudit." (An-Nahl, verset 98) 

 

Et pourtant on dit: Je prends refuge (a'oodhu) et «Je me suis réfugié» (ta'awwadhtu) sans y inclure le «sin» et le «ta»?

 

La réponse est : Le «sin» et le «ta» sont grammaticalement utilisé pour désigner quelque chose qu'une personne recherche . 

 

Par conséquent :

 

-Quand on dit: "أستعيذ - Asta'idhu" auprès d'Allah, il dit : "Je cherche refuge auprès de Lui. "

 

-Quand il dit: "أستغفر الله - Astaghfirullaah" il dit : "je cherche le pardon d'Allah."

 

Toutefois, lorsque la personne dit : "Je prends refuge (a'oudhu) auprès d'Allah", il met effectivement en œuvre et réalise ce qu'il cherche, parce qu'il a cherché refuge et protection auprès d'Allah.

 

Il y a une nette différence entre réellement "prendre refuge" et "chercher refuge". 

 

Par conséquent, parce que celui qui prend refuge, a recours effectivement à Allah, et se tenant fermement à Lui, il dit le verbe qui désigne cela plutot que de dire le verbe qui indique qu'il cherche seulement cela.

 

L'inverse est vrai pour la parole :

 

"أستغفر الله - Astaghfirullaah" (Je cherche le pardon d'Allah), car dans ce cas, la personne demande à Allah de lui pardonner.

 

Par conséquent, quand il dit: "Astaghfirullaah", il met en œuvre ce qu'il désire parce que le sens de cette parole est : "je demande à Allah qu'Il me pardonne. "

 

C'est alors la meilleure façon de chercher refuge, et c'est pour cette raison que le Prophète paix et bénédiction d'Allah sur lui disait : 

 

"Je me réfugie auprès d'Allah contre Satan le maudit" et "Je prends refuge auprès des parfaites paroles d'Allah " et "Je prends refuge auprès de la force et la puissance d'Allah" disant: 

 

"أعوذ - a'oudhu" plutôt que "أستعيذ - asta’idhu" , c'est ce qu'Allah lui a appris à dire avec ses mots (traduction rapprochée) :

 

"Dis: Je prends refuge auprès du Seigneur de l'aube" (Al-Falaq, verset 1)

 

"Dis: Je prends refuge auprès du Seigneur des hommes" (An-Nas, verset 1)

 

Employant le mot "أعوذ - a'oudhu" plutôt que "أستعيذ - asta'idhu."

 

L'imam Ibn Al-Qayyim rahimouhou Allah dans Bada`i al-Fawa`id vol 1, page 439-441, et dans son Tafsir, page 538-541

copié de twitter.com/Minhajsunna
 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Embrasser le mort

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Embrasser le mort

Question :

 

Est-t-il permis d'embrasser une personne morte ?

 

Réponse :

 

Il n'y a pas de mal à embrasser une personne décédée, si celui qui l'embrasse fait partie des Mahârim du mort homme ou femme comme l'a fait `Abou Bakr As-Siddîq (Qu'Allah soit satisfait de lui) lorsqu'il a embrassé le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) à sa mort. 

 

Fatwa tirée du recueil de fatwa : Tome 13, page 102.

 Publié par salat-janaza.com

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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«Tu m'as rendu heureuse, puisse Allah te rendre heureuse»

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«Tu m'as rendu heureuse, puisse Allah te rendre heureuse»

Il est rapporté que 'Aisha رضي الله عنها a dit:

 

"Umm Habibah رضي الله عنها m'a appelé sur son lit de mort et a dit : 

 

"Il y a eu entre nous le genre de choses qui se passent entre co-épouses (الضرائر  - al-Dara` ir), donc puisse Allah me pardonner et toi ces choses. "

 

'Aisha رضي الله عنها :

 

"J'ai dit, qu'Allah te pardonne toutes ces choses et te libérer de toute responsabilité pour cela."

 

Elle répondit رضي الله عنها 

 

"tu m'as rendu heureuse, puisse Allah te rendre heureuse."

 

Et elle envoya chercher Umm Salamah رضي الله عنها et lui dit les mêmes choses. "

 

L'imam Al-Dhahabî rahimuohou Allah dans Siyar A'lam Al-`Nubalâ Vol. 2 Page 223

 Publié par 3ilmchar3i.net

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La prière à voix haute pour la femme

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La prière à voix haute pour la femme

Question :

 

Lors des prières à voix haute, la femme doit elle réciter à voix haute ou à voix basse ?

 

Réponse de Cheikh Salih Al Fawzan :

 

Il est recommandé à la femme de prier à haute voix ; qu'il s'agisse d'une prière obligatoire ou d'une prière surérogatoire, pourvu qu'elle ne soit pas entendue par un homme pouvant être tenté par sa voix.

 

La femme peut prier à haute voix si elle se trouve dans un endroit où aucun étranger ne l'entend et si elle accomplit une prière de nuit, sauf si elle risque de déranger d'autres prieurs.

 

Quand elle accomplit une prière du jour, elle le fait à voix basse parce que cette prière doit se faire ainsi et que l'élévation de la voix dans une telle prière n'est pas recommandée parce que contraire à la Sounnah.

 

Fatâwa al-mar'â al-muslimah - Sheikh Sâlih al-Fawzân , p.322

bugvu

Réponse de Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn Bâz :

 

L'imam des femmes doit se mettre au milieu du premier rang, et elle lit à haute voix pour les prières à haute voix.

 

Fatawa al-mar'a al-muslima, p.141 shaikh ibn Baz 

bugvu

Réponse de Cheikh Nacer-dine Al-Albany :

 

Tout ce qui a été mentionné dans la description de la prière du prophète s'applique aussi bien aux hommes qu'aux femmes, car il n'y a rien dans la Sunna qui montre l'exception de la femme dans toutes ces descriptions.

 

En fait, la généralité de sa parole :

 

 « Priez comme vous m'avez vu prier »

 

inclut les femmes.

 

copié de el-ilm.net

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Publié dans Prière - الصلاة

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Le coeur du coran est la «sourate YâSîn»... hadith fabriqué !

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Le coeur du coran est la «sourate YâSîn»... hadith fabriqué !

D'après Anas qui dit que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

إن لكل شيء قلبا, وقلب القرآن يس, ومن قرأ يس كتب الله له بقراءتها قراءة القرآن عشر مرات

 

"En effet, tout a un coeur et le coeur de la Coran est : La sourate YâSin.

Quiconque récite YâSîn, alors Allah écrit pour sa récitation qu'il a récité dix fois le Qur'an."

Rapporté dans le Sunan de l'imam At-Tirmidhi, numéro 2887

Cheikh al Albâni l'a rendu inventé (موضوع) dans : Ad-Da'ifah (169) - Da'îf Taghrîb (885) - Da'îf Tirmidhi (2887) - Da'îf Jâmi' (1935) - (تخريج مشكاة المصابيح - (2089

 

As-Suyuti l'a rendu faible (ضعيف) dans : Jâmi' As-Saghîr (2423)

 

Ibn Al 'Arabi l'a rendu faible (ضعيف) dans : (عارضة الأحوذي - (6/35

 

Ibn Kathir dit que le hadith n'est pas authentique et que la chaîne de transmission est faible (لا يصح لضعف إسناده) dans : Tafsir Ibn Kâthir (6/547)

 

-As-San'âni l'a rendu faible (ضعيف) dans : (النوافح العطرة - (76

 

At-Tirmidhi l'a rendu faible (ضعيف) et dit qu'il est étrange dans : Sunan At-Tirmidhi (2887)

 

Voir aussi Ibn Al-Moundhir dans : (الترغيب والترهيب) (2/319)

 

Voir aussi Adh-Dhahâbi dans : Mizân al I3tidal (4/288)

 

Lajnâ Ad-Dâ-Ima Al Ifta' l'a rendu faible dans : Al Majmou' (2/3/141)

 Publié par 3ilmchar3i.net

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La dépression

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La dépression

La dépression constitue un problème préoccupant de santé publique.

 

Selon une enquête réalisée en 2005 par l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), 8 % des Français de 15 à 75 ans, soit près de 3 millions de personnes, ont vécu une dépression au cours des douze mois précédant l’enquête.

 

Elle atteint plus les femmes que les hommes, à tout âge, et multiplie par 30 le risque de suicide.

 

La dépression est ainsi la première cause de suicide : près de 70 % des personnes qui décèdent par suicide souffraient d’une dépression, le plus souvent non diagnostiquée ou non traitée.

 

Dépression/déprime/troubles anxieux

 

Pour beaucoup de gens, dépression rime avec « déprime » mais pourtant il s’agit de 2 choses bien différentes.

 

La « déprime » ou « coup de blues » est un sentiment que chacun d’entre nous éprouve dans sa vie lorsqu’il fait face à une situation difficile : maladie, décès, rupture affective, perte d’emploi...

 

Allâh nous dit dans le Coran (traduction rapprochée) :

 

« Ainsi faisons-Nous alterner les jours (tantôt bons et tantôt mauvais) parmi les gens » S3V140

 

Cet épisode de « déprime » dure quelques heures, voire quelques jours puis l’on se ressaisit.

 

La dépression, ou plus justement, « l’épisode dépressif caractérisé » prend des proportions plus grandes et affecte l’individu d’une manière que seuls ceux qui l’ont vécu peuvent décrire.

 

Les 2 principales caractéristiques sont :

 

une tristesse intense marquée par des pleurs spontanés et difficilement contrôlables.

Cet état est mêlé à un sentiment d’angoisse et de fatalité que rien n’apaise.

 

une perte de plaisir et d’intérêt pour des activités qui nous étaient agréables.

Cet état doit durer presque tous les jours durant au moins 15 jours consécutifs avant d’évoquer un épisode dépressif.

 

Il s’accompagne, par ailleurs, de toute une batterie de symptômes qui reflètent un ralentissement général tant physique que psychologique :

 

une fatigue permanente, même sans avoir fait d’efforts particuliers, que ni le repos ni le sommeil n’atténuent.

 

la dépression ralentit tous les gestes, il faut donc plus de temps pour accomplir les tâches habituelles. Les mouvements du visage sont diminués, la parole est lente, traînante.

 

le patient dépressif est hésitant et indécis, les émotions, les pensées et les actions sont comme «engluées » par la maladie.

 

une perte de confiance en soi et de l’estime de soi-même, ce qui explique que la seule volonté ne suffit plus pour avancer.

 

une culpabilisation excessive avec des idées noires, des pensées de mort et des idées suicidaires.

 

une perturbation du sommeil : difficulté d’endormissement, réveil précoce avec sentiment de ne pas avoir "terminé sa nuit"

 

des troubles alimentaires : amaigrissement ou prise de poids significatif (>5% du poids).

 

D’autres symptômes sont également décrits, mais pas spécifiques de la dépression.

 

Ces autres signes sont le témoin d’une anxiété et peuvent aussi se voir dans d’autres maladies regroupées sous le nom de troubles anxieux : trouble anxieux généralisé, trouble panique, phobie, obsession, état de stress posttraumatique.

 

Dans la population générale âgée de 18 à 65 ans, l’ensemble de ces troubles anxieux a une prévalence sur 12 mois d’environ 15 % ce qui signifie que près de 6 millions de personnes en France rapportent la survenue d’une maladie anxieuse durant l’année précédant ce recensement (données tirées de la Haute autorité de santé, 2007).

 

Ces différentes maladies anxieuses ont la particularité de s’articuler autour d’une source de stress, de peur ou d’angoisse, mais il n’y a pas de perte d’énergie, de tristesse intense comme dans la dépression.

 

Cependant, ces troubles anxieux peuvent entraîner une dépression s’ils ne sont pas traités.

 

Le diagnostic de trouble anxieux est évoqué lorsqu'il existe des signes d’anxiété durant plus de 1 an avec un retentissement sur les activités de la vie quotidienne.

 

Parmi ces signes d’anxiété, on note :

 

des douleurs et courbatures musculaires, secousses cloniques (=petites contractions musculaires non contrôlées, paupières,joues…), grincements des dents, voix mal assurée.

 

vision brouillée, bouffées de chaleur ou de froid, sensations de faiblesse, sensations de picotements.

 

palpitations, douleurs dans la poitrine, battement des vaisseaux (cou par exemple).

 

soupirs, sensations d’étouffement.

 

sensations de brûlure ou de creux à l’estomac, ballonnement, nausées, vomissements, difficultés pour avaler.

 

envie d’uriner fréquente, perturbation du cycle menstruel (métrorragies, ménorragies).

 

bouche sèche, accès de rougeur, pâleur, vertiges, tendance à suer, maux de tête.

 

Cependant, tous ces symptômes peuvent être en rapport avec une pathologie organique (ulcère, hypertension, maladie du rythme cardiaque…), il convient donc de consulter son médecin traitant lorsque ces symptômes sont récidivants et qu’ils ne peuvent s’expliquer par la seule anxiété.

 

Gardons en tête « qu’un train peut en cacher un autre ».

Cas particuliers

 

Certaines situations ainsi que certaines catégories de population présentent des particularités :

 

la femme enceinte

 

l’épisode dépressif après l’accouchement ne doit pas être confondu avec le baby blues .

 

Ce dernier est un moment de doute passager, facilement surmontable, qui se caractérise par le sentiment d’être débordé, de ne pas comprendre les demandes du bébé.

 

Il se manifeste chez de nombreuses femmes (près de 50%) quelques jours après l’accouchement.

 

L’épisode dépressif du post-partum est, quant à lui, une véritable dépression qui répond à tous les critères de la maladie et qui débute dans le mois qui suit l’accouchement.

 

en cas de deuil

 

au cours des semaines qui suivent, il est courant de ressentir des symptômes dépressifs liés au deuil.

 

Mais si les symptômes persistent sur une longue période (>2 mois) ou sont très intenses, il est alors nécessaire de consulter son médecin traitant afin de mettre en place un suivi psychologique.

 

les enfants et les adolescents

 

certains symptômes dépressifs peuvent être spécifiques à ces tranches d’âge.

 

En effet, la dépression peut se manifester à travers des comportements de retrait, d’absence ou, à l’opposé, d’irritabilité, d’agitation, de violence verbale.

 

La dépression peut aussi se manifester par des comportements nuisibles pour la santé : tabac, alcool, drogues, abus de médicaments.

 

les personnes âgées

 

les symptômes sont similaires mais la reconnaissance de la maladie peut être plus difficile à faire, en raison de la diminution de l’activité physique et parfois intellectuelle.

 

Pourtant, le fait d’être triste ou pessimiste ne doit pas être considéré comme normal lorsque l’on est âgé.

Ses conséquences

 

-Le patient dépressif a parfois recours à des conduites addictives: tabac, cannabis, ecstasy, alcool à travers lesquelles, il cherche à apaiser son anxiété.

 

En plus d’être nuisibles pour la santé et interdites en Islam, je le précise car certains de nos frères et soeurs malades ont recours à ces substances, ces conduites peuvent aussi être un frein à la guérison de par la dépendance qu’elles entraînent.

 

-L’autre conséquence des troubles anxieux et plus particulièrement de la dépression est de provoquer une exclusion sociale.

 

Il devient de plus en plus difficile de côtoyer ses proches: sa famille, ses amis, le monde en générale.

 

Cette mise à l’écart est due à l’impression d’abandon, d’inutilité et de solitude : ces impressions cohabitent avec le sentiment de « ne pas être aimé des autres », « de n’avoir rien à dire qui puisse les intéresser ».

 

Cet isolement est aussi lié à l’incompréhension et parfois à la moquerie que subissent ces patients.

 

Certains ont tendance à minimiser l’impact de ces maladies sur les intéressés: « penses à autre chose, ça passera », « toujours triste celui-là », « il va nous rendre fou à force de rester avec lui », « faut pas en faire toute une histoire »…

 

Ce sont des paroles que j’ai déjà entendu et qui révèle le manque d’empathie (=art de se mettre à la place d’autrui) entre nous.

 

Allâh n’a-t-il pas dit (traduction rapprochée) :

 

« Les croyants sont des frères, établissez donc la concorde entre vos frères et craignez Allâh afin que l’on vous fasse miséricorde » S49V10

 

-La complication la plus redoutée: la crise suicidaire.

 

« Il s’agit d’une période critique, marquée par un envahissement des émotions, par de grandes difficultés pour se concentrer et par le sentiment profond d’avoir tout essayé et que rien ne marche pour être soulagé.

Le vécu d’impuissance est majeur.

Cette crise suit souvent un processus qui comporte plusieurs étapes: la personne a d’abord des « flashs » (visions brèves qui donnent l’impression de devenir fou), puis des idées de suicide plus ou moins fréquentes et intenses contre lesquelles elle va lutter mais qui peuvent éventuellement l’envahir ; elle risque alors de passer aux stades de l’intention (prise de décision), de la planification (recherche du moyen, du lieu, des circonstances et du moment) et de la mise en œuvre de son suicide. »

 

Cette description de la crise suicidaire a été obtenue par les témoignages de malades dépressifs et recueillis par l’Anpes.

 

A cet effet, un site informatif, complet et ludique a été élaboré afin de sensibiliser sur la dépression et que je vous invite à consulter: www.info-depression.fr

 

Si de telles idées traversent votre esprit, sachez qu’il est urgent d’en parler à un professionnel de santé. Rappelons aussi qu’il est possible de se rendre aux urgences de l’hôpital le plus proche.

Les traitements

 

L’hygiène de vie

 

La bonne hygiène de vie aide à prévenir la survenue d’un état anxieux ou d’une dépression mais elle permet aussi d’en diminuer les symptômes:

 

- pratiquer une activité physique régulière

- préserver son sommeil

- assurer une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins

- s’éloigner de toute conduite addictive: alcool, tabac, cannabis…

 

La psychothérapie

 

Dans les troubles anxieux et les formes précoces de la dépression, la psychothérapie joue un rôle primordiale.

 

En décortiquant le ou les éléments anxiogènes (=responsables de l’anxiété), par son soutien psychologique, son écoute attentive, ses conseils pratiques mais aussi par des psychothérapies plus structurées: self help (=autogestion du stress), technique de relaxation (respiratoire, gestion des émotions…), thérapie comportementale, le psychothérapeute, bien formé et entraîné, a un rôle essentiel dans le parcours de soin.

 

Parce que la connaissance et la compréhension des particularités culturelles et religieuses des patients sont importants dans la démarche de soin, le psychothérapeute doit naturellement être instruit de ce savoir.

 

Je rappelle que les consultations de psychologues ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale.

 

Précisons, enfin, que cette recommandation est exclusivement d’ordre professionnelle et qu’il ne s’agit pas d’une attestation d’honorabilité en matière de dogme religieux.

 

Les traitements médicamenteux

 

- Le traitement de première intention reste les anti-dépresseurs qui ont un effet anxiolytiques(=anti stress) et surtout stimulent l’humeur.

 

Lorsqu’ils sont prescrits assez tôt dans la maladie +/- associé à une psychothérapie, les résultats sont satisfaisants.

 

Ils ne provoquent pas de dépendance.

 

Leurs effets secondaires: prise de poids, trouble du sommeil, nausée sont tolérables à la condition de maintenir une bonne hygiène de vie.

 

L’autre effet secondaire est le rebond d’anxiété dans les premiers jours de traitement ce qui rend nécessaire un suivi régulier toutes les semaines ou toutes les 2 semaines pendant le premier mois.

 

Le traitement est ensuite réévalué au bout de 6 semaines environs et devra être maintenu 6 mois à 1 an après guérison pour éviter les rechutes.

 

- les anxiolytiques d’action rapide permettent de diminuer les symptômes lorsqu’ils sont envahissant ou de calmer rapidement une crise anxieuse ou une attaque de panique.

 

Les benzodiazépines sont les molécules les plus prescrites.

 

Leur principal effet secondaire est la dépendance qu’ils provoquent.

 

Afin d’y remédier, leur utilisation ne doit pas dépasser 12 semaines et ils doivent être diminués progressivement.

 

On comprend alors que ce traitement n’est pas une solution au long terme mais il doit seulement permettre au malade de suivre son parcours de soin(psychothérapeute, anti-dépresseur) avec plus de sérénité.

 

J’insiste là dessus, beaucoup de personnes ont un usage abusif de ces médicaments, on les voit alors victimes de perte de mémoire, de confusion voire de chute(surtout chez la personne âgée) et surtout ils deviennent dépendants.

 

Lorsqu’une substance provoque une altération de l’esprit et une dépendance, elle devient interdite en Islam.

 

Gardons en tête ce hadith d’Abdullah ibn Omar (qu’Allâh soit satisfait de lui) dans le Sahih de Muslim (n°3733), le messager d’Allâh (prières et salutations d’Allâh sur lui) a dit:

 

« Toute substance enivrante (qui altère l’esprit) est du -khamr- et tout -khamr- est interdit »

 

La médecine prophétique

 

- Nous pouvons citer le Talbina

 

Il s’agit d’une préparation à base de farine d’orge (idéalement de production traditionnelle), de lait et de miel.

 

A ce sujet, d’après ‘Urwa, Aicha (qu’Allâh soit satisfait d’elle) ordonnait la Talbina pour le malade et pour la personne affligée d’un deuil récent.

 

J’ai, disait-elle, entendu le messager d’Allâh (prières et salutations d’Allâh sur lui) dire ceci :

 

« La Talbîna réconforte le coeur du malade et dissipe un peu le chagrin. »

Sahih al boukhari n°5689, voir également les n°5417 et 5690.

 

Des études scientifiques ont démontré ses bienfaits et sont parues dans de grandes revues comme « the American Journal of Clinical Nutrition » et « Archives of Internal Medicine ».

 

Parmi ceux-ci, il est démontré que la Talbina est une source de tryptophan, c’est un acide aminé qui est à l’origine de la sérotonine.

 

La sérotonine est une substance qui améliore l’humeur, elle est la cible principale des médicaments anti dépresseurs.

 

L’ingrédient principal de la talbina, la farine d’orge d’élaboration artisanale, est sensible à l’humidité et donc présente un haut risque de moisissure, risque d’autant plus élevé que le produit est importé et qu’il n’est pas été soumis à une validation phytosanitaire.

 

Prenez garde donc à vous approvisionner auprès de vendeur peu scrupuleux.

 

Je vous conseille ainsi, la société Mujezat Al Shifa Europe qui travaille en collaboration avec les services phytosanitaires de Roissy ainsi que ses services douaniers.

 

Ses allégations de santé ont, par ailleurs, été élaborées avec l’aide d’un inspecteur de la DGCCRF (direction générale du commerce, de la concurrence et de la répression des fraudes). 

 

- La hijama ou cupping thérapy

 

Est aussi une thérapeutique complémentaire, elle permet de relaxer, d’améliorer le sommeil et d’aider au traitement d’autres symptômes liés à l’anxiété: courbature, mal de tête…

 

L’acupuncture a également été validée dans le traitement complémentaire de la dépression(recommandation de l’Organisation mondiale de la santé) mais elle présente des risques de transmission de maladies par l’utilisation des aiguilles.

 

A ce sujet, une étude publiée dans le « Journal of Biomechanics » en 2005, affirme: « la cupping therapy s’est avérée être une alternative thérapeutique à l’acupuncture en permettant d’utiliser ces mêmes points d’acupuncture avec un avantage majeur qui est l’absence de pénétration de la peau évitant le risque d’une transmission de maladie. »

 

L’autre avantage et non des moindres, il s’agit de la recommandation de notre prophète (prières et salutations d’Allâh sur lui) dans le Sahih de Boukhari et de Muslim, d’après Anas (qu’Allâh soit satisfait de lui):

 

« Parmi les meilleurs moyens de vous guérir, il y a la Hijama »

 

Sources: Haute autorité de santé(HAS), « troubles anxieux graves », juin 2007

Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé(Anaes), « Prise en charge d’un épisode dépressif de l’adulte en ambulatoire », mai 2002

Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), info-dépression.fr

Quelle(s) solution(s) apporte notre foi ?

 

Ce point est crucial, quelle particularité présente le musulman qui lui permet de surmonter ces maladies anxio-dépressives avec plus d’efficacité ?

 

Pense-t-il à y recourir?

 

Pour aborder ce point et afin de clore ce sujet, je vous propose quelques extraits d’un ouvrage exemplaire.

 

Il s’agit d’un livre du cheikh Abdurrazaq al badr, qui figure parmi les savants de Médine, « L’effet des supplications légiférées dans la dissipation des préoccupations mondaines et des inquiétudes sur l’avenir », voici le lien :  أثر الأذكار الشرعية في طرد الهم و الغم

 

Le cheikh explique qu’en arabe, 3 termes sont généralement utilisés pour définir l’anxiété :

 

- الحزن : al houznou, il s’agit de l’anxiété éprouvée en rapport avec un évènement passé.

- الغم : al ghamou, il s’agit de l’anxiété éprouvée pour une situation actuelle, une préoccupation du présent.

- الهم : al hamou, il s’agit de l’anxiété, de l’inquiétude en rapport avec l’avenir.

 

Il explique comment ces sentiments d’incertitude, de tristesse concernant des évènements passé, présent et futur affectent l’individu.

 

Lorsque ces sources d’anxiété atteignent le coeur (c’est à dire qu’elles envahissent son existence), elles affaiblissent l’intéressé puis troublent son humeur.

 

Ce trouble peut ensuite s’étendre et perturber l’ensemble du corps et en premier lieu son visage qui devient dès lors le témoin du mal qui le touche.

 

Il précise que beaucoup de gens s’alarment et s’interrogent lorsqu’ils sont atteints par ces maux cherchant à se traiter.

Pourtant, il n’y a pas de guérison totale et profonde si ce n’est dans le retour véridique vers son Seigneur en lui vouant un culte exclusif, en le glorifiant et en le mentionnant par ses plus beaux noms.

 

Pour expliciter ses propos, il cite un certain nombre de supplications(présentes dans l’ouvrage « Le rappel authentique », recueil de ahadith tirés des ouvrages du cheikh Al-albani, p184-187).

 

Pour éviter d’être trop long, je vais en citer 2, je vous invite à lire le livre pour les autres:

 

-D’après Abu Bakra (qu’Allâh soit satisfait de lui), hadith cité dans le sahih de Abou Dawoud (n°5090), le prophète (prières et salutations d’Allâh sur lui) a dit:

 

« Celui qui est en situation de détresse qu’il dise: Ô Allâh, c’est à ta miséricorde que j’aspire. Ne m’abandonne donc pas à mon sort ne serait-ce le temps d’un clin d’oeil et améliore ma situation de tout point de vue. Nul ne mérite d’être adoré en dehors de toi »

 

- « Ô Allâh, c’est à ta miséricorde que j’aspire », cette parole renvoie au tawhid, à vouer un culte exclusif à Allâh. Il faut comprendre: dans ma détresse, je recherche et implore ta miséricorde et je ne la recherche auprès de nul autre.

 

- « Ne m’abandonne donc pas à mon sort ne serait-ce le temps d’un clin d’oeil », il s’agit de se rabaisser devant Allâh en affirmant qu’il n’est pas possible de se passer de Lui même le temps d’un clin d’oeil.

 

En aucun cas, je ne souhaite être livré à moi-même car je me perdrai et je m’égarerai.

 

Je me rabaisse devant le Seigneur de l’univers et je place toute ma confiance en Lui car Il est le détenteur de la force et de la puissance que nul n’égal, rien ne Lui résiste.

 

Allâh dit (traduction rapprochée) :

 

« Allâh ne suffit-il pas à son serviteur comme soutien » S39V36

 

Si tu places ta confiance en Allâh alors tu ne craindras le mal de personne plus encore Allâh te fera redouté mais si tu ne places pas ta confiance en Lui alors Il te fera craindre toute chose.

 

- « et améliore ma situation de tout point de vue », il s’agit d’affirmer ton besoin vis à vis d’Allâh afin qu’Il améliore ta situation dans ta pratique de la religion, dans ta vie ici-bas et dans l’au-delà.

 

- « Nul ne mérite d’être adoré en dehors de toi », il rappelle ensuite la parole du tawhid, on ne place notre confiance qu’en Toi, on ne s’appuie que sur Toi.

 

-D’après Abdullah ibn mas’oud(qu’Allâh soit satisfait de Lui), dans un hadith rapporté par l’imam Ahmed, le prophète (prières et salutations d’Allâh sur lui) a dit:

 

« Nul d’entre vous n’est touché par al _ham ni al hazn (voir plus haut) et qui dit: Ô Allâh, je suis Ton serviteur, fils de ton serviteur, fils de ta servante. Mon toupet est dans Ta main.

Ton jugement à mon sujet s’accomplit.

Ton décret me concernant n’est que justice.

Je Te demande par tous les noms qui T’appartiennent, par lesquels Tu t’es nommé ou que Tu as révélé dans Ton livre ou que Tu as enseigné à une de Tes créatures ou que Tu as gardé pour Toi dans la science de l’invisible, de faire du coran une ondée pour mon coeur, une lumière pour ma poitrine et qu’il dissipe ma tristesse (huzn) et fasse disparaître mes soucis (_ham et gham); sans qu’Allâh ne dissipe ses soucis (_ham et huzn) et sans qu’Allâh ne lui change sa situation en mieux.

On lui dit alors: ô messager d’Allâh, ne devrions-nous pas l’apprendre?

Il répondit: certes, il appartient à quiconque l’entend de l’apprendre »

 

Cette parole est importante et il importe à chacun d’entre nous de l’apprendre, d’en saisir son sens et de l’employer lorsque l’on est en proie à ces maux.

 

- le premier point : réaliser l’adoration d’Allâh en lui vouant un culte exclusif. « je suis Ton serviteur » signifie que j’affirme être l’adorateur d’Allâh, je L’adore, je L’invoque, je Lui demande, je m’en remets à Lui.

 

J’atteste aussi qu’Il est mon créateur, qu’Il est celui qui m’a crée à partir du néant et celui qui gère mes affaires.

 

« fils de ton serviteur, fils de ta servante », je suis ton serviteur, mes ancêtres sont tes serviteurs depuis Adam jusqu’à mon père, depuis Hawa(Eve) jusqu’à ma mère, Tu es leur créateur.

 

J’affirme ainsi le droit à l’adoration à Allâh et à personne d’autre.

 

- le deuxième point : la foi en la prédestination. « Mon toupet est dans Ta main. Ton jugement à mon sujet s’accomplit. Ton décret me concernant n’est que justice », ce qu’Allâh veut se réalise et ce qu’il ne veut pas, ne se réalise pas.

 

« Mon toupet est dans Ta main », cela signifie que je suis à la disposition de mon Seigneur.

 

Il gère mes affaires comme Il le souhaite, Il fait vivre et mourir qui Il veut, Il enrichit et appauvrit qui Il veut, Il rend malade et guérit qui Il veut.

 

La foi au décret d’Allâh apaise notre coeur car nous savons alors que tout ce qui se produit émane d’une sagesse divine.

 

A ce sujet, le prophète (prières et salutations d’Allâh sur lui) a dit, dans un hadith de Muslim (n°2999):

 

« L’affaire du croyant est surprenante.

Tout ce qui lui arrive, lui est bénéfique et ceci ne concerne que le croyant seul.

S’il est touché par un évènement heureux, il est reconnaissant et il sera rétribuer pour cela.

S’il est touché par un évènement malheureux, il est endurant et il sera rétribuer pour cela »

 

- le troisième point: la foi aux noms et attributs d’Allâh et leur utilisation pour se rapprocher de Lui.

 

« Je Te demande par tous les noms qui T’appartiennent, par lesquels Tu t’es nommé ou que Tu as révélé dans Ton livre ou que Tu as enseigné à une de Tes créatures ou que Tu as gardé pour Toi dans la science de l’invisible », la connaissance et l’utilisation des noms et attributs d’Allâh pour se rapprocher de Lui font partis des meilleurs moyens par lesquels nous pouvons dissiper nos tourments.

 

Allâh dit (traduction rapprochée) :

 

« C’est à Allâh qu’appartiennent les noms les plus beaux, invoquez le donc par ces derniers » S7V180

 

Nous devons donc chercher à se rapprocher d’Allâh par la mention de ses noms et attributs, en mentionnant Sa science, Sa miséricorde, Sa puissance.

 

Plus notre connaissance d’Allâh sera grande et plus notre pratique de la religion sera meilleure et plus facilement on s’éloignera de ses interdits.

 

C’est pour cette raison qu’Allâh dit:

 

« Ceux qui craignent le plus Allâh sont les savants parmi ses serviteurs » S35V28

 

A travers ce hadith, on apprend que la connaissance des noms et attributs d’Allâh permet de dissiper nos inquiétudes.

 

- le quatrième point: revenir au Coran, combien nos soucis se sont amplifiés dès lors que nous nous sommes éloignés du Coran, de sa lecture, de sa méditation, de la mise en oeuvre de ce qu’il contient comme enseignement.

 

Si nous étions attachés au Coran, si nous le récitions comme il se doit alors nous serions parmi les plus heureux des gens.

 

Allâh dit (tradcution rapprochée) :

 

« Ô gens! Une exhortation vous est venue de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants » S10V57

 

On voit la personne affligée, attristée, lorsqu’elle se saisit du Coran, qu’elle le médite ne serait-ce qu’un court instant, voilà que son coeur est soulagé, serein et tranquille comme s’il s’était déchargé d’un poids.

 

Pour obtenir cet apaisement et bien plus, la guérison de nos maux, il ne suffit pas d’avoir un exemplaire du Coran que l’on attache à un fil ou que l’on pose à l’avant d’un véhicule!

 

Non, pour se traiter par le Coran, il est nécessaire de le lire, de le comprendre, de le méditer et d’agir en conséquence.

 

On comprend alors la fin du hadith: « de faire du coran une ondée pour mon coeur, une lumière pour ma poitrine et qu’il dissipe ma tristesse (huzn) et fasse disparaître mes soucis (_ham et gham) », le coeur est comme un réservoir, s’il est rempli par la mention d’Allâh, sa glorification et le Coran, il ne restera pas de place pour tous ces maux.

 

Au contraire, si la foi et la mention d’Allâh dans le coeur sont faibles, que le lien qui te rattache à ton Seigneur est faible alors ces troubles se frayeront un chemin dans ton coeur.

 

« une ondée pour mon coeur », c’est à dire à l’image d’une pluie bénie qui arrose des jardins et dont émerge des fruits variés, je demande à mon Seigneur de permettre au Coran de faire germer dans mon coeur toute forme de bien.

 

« une lumière pour ma poitrine », si mon coeur est illuminé par le Coran alors c’est toute ma vie qui sera illuminée et éclaircie.

 

« et qu’il dissipe ma tristesse (huzn) et fasse disparaître mes soucis(_ham et gham) », qu’il ne reste plus aucune trace de tristesse, d’inquiétude, de préoccupation par l’effet thérapeutique du Coran.

 

Fin de citation (se référer au livre pour la suite).

 

Enfin, je vous recommande vivement un ouvrage du Cheikh Abdurrahman bnu nassr as-saadi, éminent savant de Unayza (en Arabie Saoudite), « Les moyens utiles pour une vie heureuse ».

 

Il s’agit d’une véritable psychothérapie où le cheikh propose un certain nombre de techniques d’auto-gestion du stress et de l’angoisse en se basant sur des recommandations tirées du coran et de la sunnah.

 

Parmi celles-ci: être bienfaisant envers autrui car le bien appelle le bien, vivre au jour le jour en se donnant tous les moyens licites de concrétiser nos projets, méditer sur les bienfaits dont Allâh nous a pourvu et dont il a privé d’autres, penser aux bon traits d’une personne lorsque l’on ai déçu par certains traits de celle-ci… Voici le lien de téléchargement en arabe et en français.

 

C’est ainsi que s’achève cet article.

 

Retenons que toutes ces maladies anxio-dépressives sont une réalité et qu’elles affectent un grand nombre d’entre nous.

 

Il est donc nécessaire d’être attentif aux symptômes exprimés par ces maladies qui nous touchent mais qui atteignent aussi nos proches.

 

En rejoignant le précédant article, il est primordial d’exprimer nos inquiétudes à une oreille attentive, bienfaisante, qui sera nous conseiller dans la maladie.

 

Les rôles du médecin traitant et du psychothérapeute prennent ainsi tout leur sens.

 

Il existe aussi des traitements destinés à nous aider à surmonter le ou les sources d’anxiété qui nous affligent et nous permettre d’entreprendre un parcours de soin avec plus de confiance et de sérénité.

 

Enfin, le musulman détient une particularité de taille, sa foi exclusive en son Seigneur, en Sa prédestination, en Son Livre qui lui assurent une guérison totale et profonde à la condition d’utiliser tous les moyens licites qui lui ont été mis à sa disposition.

 

Le prophète (prières et salutations d’Allâh) n’a t-il pas dit, dans un hadith de Abu Houraira (qu’Allâh soit satisfait de lui) et cité dans le sahih de Boukhari et de Muslim:

 

« Allâh n’a pas fait descendre une maladie, sans avoir descendu en même temps son remède »

 

Dr Ait m’hammed Moloud - Médecin généraliste et auteur du livre : « La Hijama, fondements-techniques-conseils » aux éditions Tawbah

 Publié par muslim.sante.free.fr

 

Dr Ait M’hammed Moloud

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Peut-elle exiger que son mari n’épouse pas d’autre femme ? (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Peut-elle exiger que son mari n’épouse pas d’autre femme ? (audio)

 

 

Question :

 

La dernière question est :

 

Est-il permis à la femme lors de son acte de mariage d’exiger comme condition que son mari n’épouse pas d’autre femme ?

 

Réponse :

 

Il est préférable qu’elle n’exige pas cette condition.

 

Car autre qu’elle a également besoin de ce dont elle a eu besoin.

 

Allâh a permis aux époux qui en ont les capacités d’épouser jusqu’à quatre femmes.

 

Il est donc mieux pour elle qu’elle n’exige pas cette condition.

 

Et par la grâce d’Allâh ceci arrive très rarement.

 

Mais si cela est indispensable, car elle sait qu’elle ne supportera pas d’avoir une coépouse, et qu’elle a exigé cette condition, alors sa condition est valide.

 

Et si un jour son mari épouse une autre femme, il lui est permis de demander l’annulation du mariage.

 

Mais il n’est pas interdit au mari d’épouser une autre femme s’il en a besoin.

 

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

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La guérison de celui qui est victime d'un sort qui le rend impuissant lors des rapports intimes

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La guérison de celui qui est victime d'un sort qui le rend impuissant lors des rapports intimes

-On doit prendre 7 feuilles vertes de jujubier (Al Sidr) et les écraser par une pierre ou quelque chose de ce genre.

 

Puis, on met la poudre dans un pot et on y verse une quantité d'eau suffisante pour se laver le corps entier.

 

-Ensuite, on y récite :

 

- le verset du Koursy (Chaise, Siège),
- la Sourate "Les Infidèles",
- les "Muwawizhaytan" : les Sourates (Falaq : l'Aube naissante, et An-Nas : Les Hommes),
- la Sourate le Monothéisme Pur "Al Ikhlâs".

-On récite également les versets coraniques de la Sourate Al-Araf concernant la magie :

 

 وَأَوۡحَيۡنَآ إِلَىٰ مُوسَىٰٓ أَنۡ أَلۡقِ عَصَاكَ‌ۖ فَإِذَا هِىَ تَلۡقَفُ مَا يَأۡفِكُونَ (١١٧) فَوَقَعَ ٱلۡحَقُّ وَبَطَلَ مَا كَانُواْ يَعۡمَلُونَ (١١٨) فَغُلِبُواْ هُنَالِكَ وَٱنقَلَبُواْ صَـٰغِرِينَ (١١٩) وَأُلۡقِىَ ٱلسَّحَرَةُ سَـٰجِدِينَ (١٢٠) قَالُوٓاْ ءَامَنَّا بِرَبِّ ٱلۡعَـٰلَمِينَ (١٢١) رَبِّ مُوسَىٰ وَهَـٰرُونَ (١٢٢)

 

"Et nous révéelâme à Moïse : "Jette ton Baton". Et voila que Celui-ci se mit à engloutir ce qu'ils avaient fabriqué. Ainsi la vérité se manifesta et ce qu'ils fîrent fut vain. Ainsi ils furrent battus et se trouverent humiliés. Et les magiciens se jetèrent prosternés. Ils dirent : "Nous croyons au Seigneur de l'Univers, au Seigneur de Moïse et d'Aaron". (sourate 7 Al-Araf versets 117 à 122)

 

-On y ajoute ces versets de la Sourate Yunus : 

 

فَلَمَّآ أَلۡقَوۡاْ قَالَ مُوسَىٰ مَا جِئۡتُم بِهِ ٱلسِّحۡرُ‌ۖ إِنَّ ٱللَّهَ سَيُبۡطِلُهُ ۥۤ‌ۖ إِنَّ ٱللَّهَ لَا يُصۡلِحُ عَمَلَ ٱلۡمُفۡسِدِينَ (٨١) وَيُحِقُّ ٱللَّهُ ٱلۡحَقَّ بِكَلِمَـٰتِهِۦ وَلَوۡ ڪَرِهَ ٱلۡمُجۡرِمُونَ (٨٢

 

" Et Pharaon dit : "Amenez-moi tout magicien savant ! ". Puis, lorsque vinrent les magiciens, Moïse leur dit : "Ce que vous avez produit est magie ! Allâh l'annulera. Car Allâh ne fait pas prospérer ce que font le fauteurs de désordre. Et par ses paroles, Allâh fera triompher la Vérité, quelque répulsion qu'en aient les criminels"". (sourate 10 Younous versets 81 et 82)

 

-On y ajoute également ces versets de la Sourate Taha : 

 

قَالُواْ يَـٰمُوسَىٰٓ إِمَّآ أَن تُلۡقِىَ وَإِمَّآ أَن نَّكُونَ أَوَّلَ مَنۡ أَلۡقَىٰ (٦٥) قَالَ بَلۡ أَلۡقُواْ‌ۖ فَإِذَا حِبَالُهُمۡ وَعِصِيُّهُمۡ يُخَيَّلُ إِلَيۡهِ مِن سِحۡرِهِمۡ أَنَّہَا تَسۡعَىٰ (٦٦) فَأَوۡجَسَ فِى نَفۡسِهِۦ خِيفَةً۬ مُّوسَىٰ (٦٧) قُلۡنَا لَا تَخَفۡ إِنَّكَ أَنتَ ٱلۡأَعۡلَىٰ (٦٨) وَأَلۡقِ مَا فِى يَمِينِكَ تَلۡقَفۡ مَا صَنَعُوٓاْ‌ۖ إِنَّمَا صَنَعُواْ كَيۡدُ سَـٰحِرٍ۬‌ۖ وَلَا يُفۡلِحُ ٱلسَّاحِرُ حَيۡثُ أَتَىٰ (٦٩)

 

"Ils dirent : "O Moïse, ou tu jettes (le premier ton baton) ou que nous soyons les premiers à jeter ?". Il dit : "Jetez plutôt". Et voilà que leurs cordes et leurs bâtons lui parurent ramper par l'effet de leur magie. Moïse ressentit quelque peur en lui même. Nous lui dîmes : "N'aie pas peur, c'est toi qui auras le dessus. Jette ce qu'il y a dans ta main droite ; cela dévorera ce qu'ils ont fabriqué. Ce qu'ils ont fabriqué n'est qu'une ruse de magicien, et le magicien ne réuissit pas, où qu'il soit". (sourate 20 Ta-Ha versets 65 à 69)

 

-A l'issue de la récitation de ces versets coraniques sur de l'eau, le malade doit en boire et se laver par le reste.

 

Ainsi, il sera guéri, par la grâce d'Allâh.

 

En cas de nécessité, on peut faire la même chose une deuxième fois et même plusieurs fois jusqu'à sa guérison complète.

 

Fatwas du Traitement par le Coran et la Sunna, op. Cit. page 24-26
Madjmou’atou Fatawa wa maqalat mutanawwia vol. 8, p. 144.
Publié par darwa.com

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La définition de l'amour

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La définition de l'amour

(traduction rapprochée)

 

وَمِنَ ٱلنَّاسِ مَن يَتَّخِذُ مِن دُونِ ٱللَّهِ أَندَادً۬ا يُحِبُّونَہُمۡ كَحُبِّ ٱللَّهِ‌ ۖ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓاْ أَشَدُّ حُبًّ۬ا لِّلَّهِ‌ ۗ

 

« Parmi les hommes, il en est qui prennent des égaux en dehors d'Allah en les aimant comme on aime Allah. Or les croyants sont les plus ardents en l'amour d'Allah... » (Sourate 2, verset 165)

Ibn Al Qayyim al Jawziyya رحمه الله dit concernant la demeure spirituelle de l'amour

 

« C'est la demeure autour de laquelle rivalisent les compétiteurs, sur laquelle se hâte les devanciers, pour laquelle s'exténuent les amants. 

 

[...] 

 

L'amour constitue la nourriture des cœurs, l'aliment des esprits et la prunelle des yeux. Il est la vie même. Celui qui en est privé fait parti des morts. 

 

[...] 

 

L'amour est également le souffle de la foi et des œuvres et le champ fertile des stations et des états spirituels. Lorsqu'ils sont privés d'amour ils deviennent semblables à un corps inerte et sans esprit vital [...].»

Ibn Al Qayyim رحمه الله définit l’amour en ces termes

 

« L'amour ne peut être défini par une définition qui est plus évidente que lui-même. Car les définitions ne font que le rendre insaisissable et imperceptible. 

 

Donc sa définition se résume dans son existence car on ne peut décrire l'amour par une description plus évidente que l'amour lui même. 

 

C'est dire que les hommes ne font que parler de ces causes, de ses exigences, de ses signes, de ses illustrations, de ses fruits et de ses dispositions. »

L'auteur a retenu trente définitions de l'amour

 

-L'amour c'est l'inclinaison en permanence du cœur éperdu.

Dans cette définition, il n'y a pas de distinction entre l'amour particulier, commun, sain et défectueux.

 

-L'amour c'est la préférence du Bien Aimé à tout ce qui fait parti de la compagnie.

Ceci constitue l'une des dispositions de l'amour et l'un de ses effets.

 

-L'amour c'est la conformité au Bien Aimé en Sa présence et en Son absence.

 

-C'est l'effacement des qualités de l'amant et l'affirmation de celles du Bien Aimé pour lui-même.

Les qualités de l'amant s'effacent et se diluent dans celles de Son Bien Aimé et de sa personne.

 

-La complicité du cœur devant les désirs du Bien Aimé.

La complicité est une conformité aux désirs du Bien Aimé et à Ses ordres.

 

-C'est la crainte d'abandonner le respect tout en assurant le service.

Cela aussi fait partie des marques de l'amour, de ses effets et de ses témoignages.

Il consiste à s'acquitter du service comme il convient tout en craignant le manque de respect et de considération.

 

-Abou Yazid al Bistami رحمه الله a dit :

 

« C'est de juger infime ce qui est nombreux de ta part et de trouver grand ce qui provient de ton Bien Aimé même si c'est infime. »

 

C'est que même si l'amant sincère offre tout ce qu'il peut donné il le trouverait insignifiant et se montrerait pudique.

En revanche, si il reçoit la moindre des choses de Son Bien Aimé il la trouverait grande et importante.

 

-C'est de juger très grave le moindre de tes forfaits et de minimiser le plus grand de tes actes d'obéissance.

 

-Sahl ibn Abdillah رحمه الله a dit :

 

« C'est d'embrasser l'obéissance et de se démarquer de la désobéissance. » 

 

-Al Junayd رحمه الله a dit :

 

« C'est que les qualités du Bien Aimé se substituent à celle de l'amant.

Cela signifie que l'évocation du Bien Aimé, de Ses qualités et de Ses attributs s'emparent totalement du cœur de l'amant au point de l'imprégner complètement. »

 

-‘Abd-Allah al Qurashi رحمه الله a dit :

 

« C'est que tu t'offres entièrement à Celui que tu aimes de sorte que tu ne gardes rien de toi pour toi. » 

 

Cela signifie offrir sa volonté, sa résolution, ses actes, son âme, ses biens et son temps à Celui que tu aimes et le consacre à Son agrément et à Ses désirs.

 

-Shiblî رحمه الله a dit :

 

« C'est que tu effaces du cœur tout ce qui est autre que le Bien Aimé. » 

 

-Ibn 'Ata رحمه الله a dit :

 

« Instaurer le reproche en permanence. » 

 

Cela signifie que tu ne cesse de faire des reproches à toi même pour contenter Ton Bien Aimé tu n'agrée aucune œuvre ou un état pour Lui de ta part.

 

-Shiblî رحمه الله a dit :

 

« C'est que tu sois jaloux envers le Bien Aimé et que tu trouves étrange que quelqu'un comme toi puisse l’aimer. » 

 

Ceci signifie que tu méprises ton âme et tu trouves indigne que quelqu'un comme toi puisse être parmi Ses amants.

 

-C'est une volonté qui s'est enracinée dans le cœur et qui a donné comme fruits la conformité et l'obéissance.

 

-Abou Ya'qoub Susî رحمه الله a dit :

 

« C'est que l'amant oublie sa part auprès du Bien Aimé et ses besoins chez lui. » 

 

Le pouvoir dominateur de l'amour sur son cœur le soustrait à ses propres parts et besoins.

 

-Nasrâbadi رحمه الله a dit :

 

« C'est d'éviter la consolation en toute circonstance. » 

 

-Affirmer l'unicité du Bien Aimé par la sincérité de la volonté et la véracité de la recherche.

 

-Mohammed Ibn Fadhl رحمه الله a dit :

 

« C'est l'annulation de tout amour dans le cœur à l'exception de l'attachement au Bien Aimé. C'est l'affirmation du Bien Aimé grâce à l'amour. » 

 

-C'est Détourner le regard du cœur par rapport à tout ce qui est autre que le Bien Aimé par jalousie et par rapport au Bien Aimé par révérence.

 

-C'est que tu t'inclines tout entier vers la chose puis tu la préfères à ta propre âme, à toi même, à tes biens puis tu te conformes à elle en secret et publiquement.

 

-L'amour c'est le feu dans le cœur qui brûle tout ce qui n'est pas voulu par le Bien Aimé.

 

-C'est la dépense de l'effort et l'abandon de l'objection contre le Bien Aimé.

 

-C'est l'ivresse dont l'amant ne se débarrasse qu'en voyant son Bien Aimé. Ensuite l'ivresse dans la contemplation est indescriptible.

 

-L'amant ne préfère rien d'autre au Bien Aimé et n'accepte pas que quelqu'un d'autre s'occupe de ses affaires.

 

-C'est s'engager dans la servitude du Bien Aimé, de se libérer de la servitude imposée par autrui.

 

-l'amour c est le voyage du cœur à la recherche du Bien Aimé et l attachement permanent de la langue à sa mention.

 

-Yahya ibn Mu'adh رحمه الله a dit :

 

« L'amour c'est ce qui ne diminue pas du fait de l'hostilité et n'augmente pas à cause de la bonté. » 

 

-C'est que tu sois tout entier occupé du Bien Aimé et que tu lui offres ta soumission

 

On en arrive à la définition qui est pour l'auteur la plus globale Abou Bakr al Kattâni rapporte ceci:

 

«  Une discussion s'était engagé sur l'amour à l'occasion du pèlerinage à la Mecque.

Chaque maître spirituel a apporté sa contribution.

Comme Al Junayd était le plus jeune parmi eux ils lui ont dit : "Donne ce que tu as ô irakien" 

Il baissa la tête et ses yeux se mirent à verser des larmes, puis il dit : "Un serviteur absent à lui même, présent dans la mention de Son Seigneur, qui s'acquitte de ses droits, Le regarde avec son cœur, dont le cœur est brûlé par les lumières de Sa Majesté dont la boisson limpide est puisé dans la coupe de sa bienveillance et à qui Le majestueux s'est dévoilé à travers les voiles de Ses mystères, s'il parle c'est par Allah, s'il articule c'est à partir d'Allah, s'il bouge c'est l'ordre d'Allah et s'il reste immobile c'est avec Allah car il est par Allah, pour Allah et avec Allah." 

Ils se mirent à pleurer et lui dire : "Qu'Allah te récompense ô couronne des hommes qui possède la connaissance spirituelle". » 

 

Ô Allah ! Nous te demandons Ton amour Fais nous miséricorde.

 

(traduction rapprochée)

 

« O vous qui avez la foi! Quiconque d'entre vous apostasie...Allah fera bientôt venir des hommes, Il les aimera et eux L'aimeront. Ils seront humbles à l'égard des croyants et fermes à l'égard des impies. Ils combattront dans le sentier de Allah, ils ne craindront pas le blâme de Celui qui blâme. » (Sourate 2, verset 54)

 

Ibn Al Qayyim -qu’Allah lui fasse Miséricorde- dit à propos de l'amour :

 

«  [...] Ainsi celui qui est dépourvu de l'amour ne peut prétendre à l'islam.

 

Car l'amour est la réalité de la ilaha illa lah.

 

En effet le mot Ilah signifie celui que les serviteurs divinisent par amour, soumission, crainte, espoir, respect et obéissance à Lui. 

 

C'est dire que le vocable arabe ta'lluh (dérivé de ilah) prend sa naissance dans l'adoration (at-ta'abbud) qui est le dernier degré de l'amour. Donc l'amour est la réalité de la servitude (al 'ubudiyya) [...]. »

Les causes qui procurent l’amour [أسباب الحب - Asbab Al-Houb]

 

-La lecture du coran en méditant son texte et en saisissant ses significations comme s'il s'agit d'un livre que le serviteur médite attentivement pour le retenir et comprendre les visées de l'auteur.

 

-Se rapprocher de Allah par les œuvres surérogatoires après l'accomplissement des œuvres obligatoires car elles font atteindre au serviteur le degré de la mahbubiyya (le fait d'être aimer après celui de l'amour).

 

-La permanence dans son invocation en toute circonstance avec la langue, le cœur, l'action et l'état spirituel. Car sa part à l'amour est en fonction de sa part dans son invocation.

 

-Préférer ce qu'Il aime à ce que tu aimes au moment de la domination du désir et de la passion.

 

-La contemplation, la méditation et la connaissance de Ses Noms et Attributs. Car celui qui connaît Allah par Ses noms, Ses attributs et Ses actes L'aime certainement.

 

-La contemplation de Sa bonté, de Sa bienfaisance, de Sa largesse et de Ses bienfaits secrets et manifestes car tout cela implique et invite à Son amour.

 

-Le fait que le cœur soit complètement brisé devant Allah.

 

-Se consacrer à Lui dans les moments privilégiés des effluves divines pour s'adresser à Lui en confidence et méditer Ses paroles dans la présence du cœur et le respect des règles de convenance qu'exige la servitude concluant  tout cela par la demande de pardon et la repentance.

 

-Fréquenter les amoureux sincères et retenir leurs plus belles expressions pour apprendre à ne parler que de choses utiles.

 

-L'éloignement par rapport à tout motif qui s'interpose entre le cœur et Allah -exalté et glorifié-.

 

Les extraits des paroles de l’imam Ibn Al-Qayyim sont tirées du livre « Madarij as-Salikin » Le sentier des itinérants.

 Publié par alhouda.forumactif.com
 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Une des savantes de l'islam...

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Une des savantes de l'islam...

Umm Fatima Zainab bint Abbas ibn Abil Fath ibn Muhammad al-Baghdadiyyah رحمه الله

 

Le grand exegète du Coran, l'imam Ibn Kathir rahimouhou Allah a dit dans Al-Bidaayah wan Nihaayah: 

 

"Et le jour de 'Arafat mourra la cheikhah, la juste, l'adoratrice, la pieuse :

 

Umm Fatima Zainab la fille d'Abbas ibn Abil Fath ibn Muhammad al-Baghdadiyyah à la périphérie du Caire, un grand nombre de personnes ont assisté à ses funérailles, et elle était parmi les savants vertueux, ordonnant le bien et interdisant le mal et s'opposant à la ("secte") Ahmadiyya et leur association avec des femmes et des garçons, et elle réfuta leur état et les fondements des gens de l'innovation et autres, et en cela elle allait faire ce que les hommes n'etait pas en mesure de faire."

 

Il dit :

 

"Et elle avait l'habitude d'assister aux assises du cheikh Taqiyuddin ibn Taymiyyah, et de profiter de lui et d'autres, et j'ai entendu Cheikh Taqiyuddin l'éloger et la décrire comme ayant de la noblesse et de la science, et il a mentionné qu'elle avait pu mémoriser beaucoup ou plus d'Al-Moughni et qu'il se préparait pour elle en raison des nombreuses questions dont elle voulait discuter et de l'excellente nature de ses questions et de la rapidité de sa compréhension, et elle était celle qui fut la cause que beaucoup de femmes finissent la mémorisation du Coran, parmi elle, il y avait ma belle-mère; Aisha bint Siddiq l'épouse du cheikh Jamaalud Din al-Mizzy, et c'est elle qui a enseigné à sa fille, ma femme, Amatour Rahim Zainab, comment réciter le Coran, puisse Allah avoir pitié d'elles, et être généreux envers elles avec sa miséricorde et son Paradis, Aamiin." 

 

volume 14 page 82

 

وَفِي يَوْمِ عَرَفَةَ تُوُفِّيَتِ: الشَّيْخَةُ الصَّالِحَةُ الْعَابِدَةُ النَّاسِكَةُ أُمُّ زَيْنَبَ فَاطِمَةُ بِنْتُ عَبَّاسِ بْنِ أَبِي الْفَتْحِ بْنِ مُحَمَّدٍ الْبَغْدَادِيَّةُ بِظَاهِرِ الْقَاهِرَةِ، وَشَهِدَهَا خَلْقٌ كَثِيرٌ، وَكَانَتْ مِنَ الْعَالِمَاتِ الْفَاضِلَاتِ، تَأْمُرُ بِالْمَعْرُوفِ وَتَنْهَى عَنِ الْمُنْكَرِ، وَتَقُومُ عَلَى الْأَحْمَدِيَّةِ في مواخاتهم النساء والمردان، وتنكر أحوالهم وأصول أَهْلِ الْبِدَعِ وَغَيْرِهِمْ، وَتَفْعَلُ مِنْ ذَلِكَ مَا لا تقدر عَلَيْهِ الرِّجَالُ، وَقَدْ كَانَتْ تَحْضُرُ مَجْلِسَ الشَّيْخِ تقي الدين بن تَيْمِيَّةَ فَاسْتَفَادَتْ مِنْهُ ذَلِكَ وَغَيْرَهُ، وَقَدْ سَمِعْتُ الشَّيْخَ تَقِيَّ الدِّينِ يُثْنِي عَلَيْهَا وَيَصِفُهَا بِالْفَضِيلَةِ وَالْعِلْمِ، وَيَذْكُرُ عَنْهَا أَنَّهَا كَانَتْ تَسْتَحْضِرُ(هل أقدر أن أترجم هذا بمعنى "تحفظ"؟) كَثِيرًا مِنَ الْمُغْنِي أَوْ أَكْثَرَهُ، وَأَنَّهُ كَانَ يَسْتَعِدُّ لَهَا مِنْ كَثْرَةِ مَسَائِلِهَا وَحُسْنِ سُؤَالَاتِهَا وَسُرْعَةِ فَهْمِهَا، وَهِيَ الَّتِي خَتَّمَتْ نِسَاءً كَثِيرًا الْقُرْآنَ، مِنْهُنَّ أُمُّ زَوْجَتِي عَائِشَةُ بِنْتُ صِدِّيقٍ، زَوْجَةُ الشيخ جمال الدين المزي، وهي التي أقرأت ابتنها زَوْجَتِي أَمَةَ الرَّحِيمِ زَيْنَبَ رَحِمَهُنَّ اللَّهُ وَأَكْرَمَهُنَّ برحمته وجنته آمين.

V. 14, p. 82

As-Safadi dans A’yaanul Asr wa A’waanun Nasr a dit: 

 

"Fatima la fille d'Abbas ibn Abil Fath: la Cheikhah, la Mouftiyyah, la Faqihah, la az-Zaahidah (le zuhd), la 'Aabidah, Umm Zainab al-Baghdaadiyyah, al-Hanbaliyyah (madhab hanbalite), l'avertisseuse.

 

Elle montait sur le minbar et exhortait les femmes, et ainsi elles revenaient à la piété en raison de son exhortation et délaissaient le mal, les groupes de femmes ont bénéficié de ses exhortations et, après avoir été durs, leurs cœurs se ramollissaient envers l'obéissance et Ibn Taymiyyah, rahimouhou Allah, était surpris par ses actions et louait son intelligence, son khoushu et ses pleures.

 

Plus d'une personne m'a raconté que Cheikh Taqiyuddin Ibn Taymiyyah rahimouhou Allah a dit: 

 

"Je reste préoccupé par un sujet la concernant lorsqu'elle monte sur le minbar et je voulais l'en empêcher, alors je me suis endormi un soir et j'ai vu le Prophète صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ dans un rêve et je lui ai posé des questions la concernant, et il صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ répondit: 

 

"(c'est)une femme vertueuse", ou il a dit quelque chose de semblable"

 

Il a dit :

 

"Et elle, puisse Allah le Très-Haut lui faire miséricorde, est décédé le jour de 'Arafat l'année 714h. "

 

volume 4 page 2

 

فاطمة بنت عباس بن أبي الفتح

الشيخة المفتية الفقيهة العالمة الزاهدة العابدة، أم زينب البغدادية الحنبلية الواعظة.

كانت تصعد المنبر وتعظ النساء، فينيب لوعظها، ويقلع من أساء، وانتفع بوعظها جماعة من النسوه، ورقت قلوبهن للطاعة بعد القسوة، كم أذرت عبرات، وأجرت عيوناً من الحسرات كأنها أيكية على فننها، وحمامة تصدح في أعلى غصنها.

وكان ابن تيمية رحمه الله تعالى يتعجب من عملها، ويثني على ذكائها وخشوعها وبكائها.

حكى لي غير واحد أن الشيخ تقي الدين بن تيمية قال: بقي في نفسي منها شيء، لأنها تصعد المنبر، وأردت أن أنهاها، فنمت ليلة، فرأيت النبي صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ في المنام، فسألته عنها. فقال: امرأة صالحة، أو كما قال..

وتوفيت رحمها الله تعالى بالقاهرة في يوم عرفة سنة أربع عشرة وسبع مئة.

 

A’yaanul-Asr wa A’waanun-Nasr, Safadi, v. 4, p. 28

Publié par 3ilmchar3i.net

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La prière de la pluie (صلاة الاستسقاء)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La prière de la pluie (صلاة الاستسقاء)

Lorsqu’il cesse de pleuvoir ou que la terre ne produit plus de fruit, il est préférable de sortir vers le Moussala.

 

Le moussala est un endroit en plein air, un terrain vague que l’on prend pour lieu de prière. 

 

La demande de la pluie, peut se faire de plusieurs façons

 

-Lors de la prière de la pluie

 

-Pendant le khoutba du joumou’a

 

Ceci est rapporté dans Sahih Al Boukhari, lorsqu’un homme vint trouver le Prophète صلى الله عليه وسلم lors du khoutba du joumou’a et lui dit qu’il n’y avait plus de pluie, que les récoltes étaient asséchées et il a dit au Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«Invoques Allâh pour nous.»

 

Et le Prophète صلى الله عليه وسلم a levé ses mains et a invoqué Allâh afin qu’Il fasse descendre la pluie. Les compagnons ayant décrit cette scène ont dit qu’à peine était-il صلى الله عليه وسلم descendu du minbar, l’eau de la pluie coulait sur sa barbe.

 

-Par des invocations

 

Description de cette prière

 

L’imam prie 2 rak’at et il accentue dans les invocations et dans l’«istighfar» (la demande de pardon).

 

Et il retourne ses vêtements, en mettant la droite sur la gauche. 

 

Lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم se rendait au moussala, il s’y rendait humblement, c’est-à-dire en baissant la tête, en étant humilié devant Allâh سبحانه وتعالى.

 

Ceci car l’une des causes de l’absence de pluie est l’abondance des péchés, le fait de ne pas s’acquitter de la zakat ou le fait de tromper dans la balance.

 

Il a été rapporté dans la sounnah du Prophète صلى الله عليه وسلم, qu’il a également fait un sermon après cette prière.

 

Il صلى الله عليه وسلم a exhorté les gens, en leur promettant le rendez-vous du jour du Jugement et en leur ordonnant de se repentir. 

 

L’invocation de l’istisqâ (de la demande de la pluie) peut être fait avant ou après la prière, car dans la sounnah il est rapporté les 2 façons de faire.

 

L’imam doit invoquer longtemps, en levant haut ses mains.

 

Puis l’imam doit se retourner (tourner le dos au gens) et retourner ses vêtements comme cela est rapporté dans des hadiths.

 

Et les savants ont dit que si le prophète صلى الله عليه وسلم a fait cela, c’est pour montrer un changement d’état, l’état d’avant la prière, et celui d’après comme si on avait tourné la page et pris un engagement.

 

Cet acte est un acte propre à l’imam, et les gens présents ne doivent pas le faire.

 

el-wadjîz fi fiqhi as-sounnati wa al-kitâbi el 'azîz du cheikh 'abdel-'adhdim el-badawi - le livre de la prière

retranscrit par Sevamel, Oum Sulaym & Oum Mouqbil

Publié par el-ilm.net

'Abdel 'Adhim El Badawi qui a était mis en garde par cheikh al utaybi (Lien vers la mise en garde) et d'autres savants .

Cheikh Djamel Al-Harithi autorise néanmoins l'étude des livres de fiqh dans certains cas  (Lien vers la fatwa) 

Publié dans Prière - الصلاة

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Les épouvantables massacres en Syrie (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les épouvantables massacres en Syrie (dossier)

Toutes les louanges sont à Allah seul, et que la prière la paix et les bénédictions soient sur le dernier messager, notre prophète Muhammad, sa famille, ses compagnons et tous ceux qui suivent sa guidée et agissent sur sa Sunna jusqu'au Jour de la Résurrection.

 

Quant à ce qui suit, comment trop de pays occidentaux et orientaux ont insisté et encouragé sur la démocratie et les droits de l'homme à une époque où la vie humaine est avilie, et les gens dans certains pays sont confrontés à toutes sortes de troubles, comme le sang (coulé), la démolition de leurs terres et leurs déplacements, comme que ce qui a eu lieu au Sham (Syrie) qui dure depuis deux ans sous les "yeux" du monde entier.

 

Environ 40.000 personnes ont été tuées pendant cette période, et les pays démocratiques n'ont même pas fait un pas pour arrêter ce stupide régime au Sham (Syrie) pour l'effusion de sang qui est diffusé quotidiennement.

 

Au contraire, l'Organisation des Nations Unies, dont les pays se réfèrent lors des conflits, qui est régi par cinq pays qui se sont donné eux-mêmes le droit d'être membres permanents, et chacun de ces cinq pays se sont donné le droit de s'opposer à toute décision rendue par l'organisation en utilisant ce qu'on appelle le droit de veto).

 

Quel type de démocratie est-ce, Ô propagandistes de la démocratie !

 

Et ce qui se passe en Syrie aujourd'hui en termes d'effusion de sang, de déplacement et de destruction avec des avions de chasse entre autres choses est le résultat de deux de ces cinq pays exerçant ce droit de veto, qui font partie des protocoles de l'Organisation des Nations Unies.

 

Il est seulement approprié pour un président qui fait de telles choses à sa nation d'être transporté à l'étranger avec un de ces avions vers un pays allié, pour que les gens de la Syrie puissent être délivrés de son mal et de mettre un terme à la souffrance dont il est à l'origine.

 

Comment peut-il encore être considéré alors qu'il demeure dans un pays qu'il a démoli et dont il a tué son peuple !

 

Un scénario similaire a existé sous la domination de Jamal Abdel Nasser en 1967, il a commencé une guerre contre les Juifs qui n'a pas duré plus de six jours, les Juifs l'ont appelé la guerre des Six Jours.

 

Le résultat de cette guerre a été que les Juifs occupèrent encore d'autres terres de l'Egypte et d'autres endroits.

 

Il a ensuite proclamé qu'il était victorieux, puisque les Juifs, même si ils occupaient la terre, voulaient mettre un terme à la rébellion, mais la rébellion était elle encore en vie ?

 

Je me souviens de ce jour-là, et que M. Omar Faroukh a écrit un article intitulé se moquant de lui : 

 

"Laissez le pays être détruit tant que le président Reste"

 

Ainsi veulent-ils que l'histoire se répète à travers la tyrannie de Bachar ?

 

Qu'il reste et que le peuple de Syrie soient détruits !

 

Je dis en conclusion :

 

C'est le droit du peuple syrien sur leurs frères musulmans parmi les Arabes et les autres qu'ils, en particulier les chefs, de faire tous les efforts pour lever l'oppression qui s'est abattue sur leurs frères en Syrie, ils ont également ce droit sur tous les intellectuels du monde entier, il est de leur devoir de mettre un terme à ce massacre terrible.

 

Je demande à Allah le Glorifié de rectifier les affaires des musulmans dans tous les domaines, et qu'IL délivre le peuple de Syrie de l'oppression des tyrans, en effet, IL est celui qui entend tout et répond.

 

Et que la prière et la paix et les bénédictions soient sur Son serviteur et Messager, notre Prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.

 

Publié par minhaj sunna

المجازر المروعة في بلاد الشام إلى أين وإلى متى أيها المتشدقون بالديمقراطية؟
الحمد لله وحده، وصلى الله وسلم وبارك على من لا نبي بعده، نبينا محمد وعلى آله وصحبه ومن اهتدى بهديه واستن بسنته إلى يوم الدين
وبعد؛ فما أكثر تشدق دول الغرب والشرق بالديمقراطية والدفاع عن حقوق الإنسان في وقت يُمتهن فيه الإنسان ويلقى فيه بعض الناس في بعض البلاد أنواع الإيذاء من تقتيل وتدمير وتشريد، كالذي حصل ويحصل في بلاد الشام من أنواع الأذى في مدة قاربت السنتين تحت سمع العالم وبصره، وقد قتل خلال هذه المدة من شعب بلاد الشام ما يقرب من أربعين ألفاً ولم تتحرك الدول الديمقراطية تحركاً يوقف الطغمة المتسلطة في بلاد الشام عن هذه المجازر التي يعلن عنها في كل يوم، بل إن مجلس الأمن الذي ترجع إليه الدول في خلافاتها تتحكم فيه دول خمس جعلت لنفسها حق العضوية الدائمة فيه وجعلت لكل واحدة منها حق الاعتراض على أي قرار يصدره وذلك باستعمال ما سموه حق النقض ((الفيتو)).
فأي ديمقراطية هذه أيها المتشدقون بالديمقراطية؟!
وما حصل ويحصل في بلاد الشام من تقتيل وتشريد وتدمير بالطائرات وغيرها هو نتيجة لاستعمال دولتين من الدول الخمس هذا الحق الذي تضمَّنه نظام مجلس الأمن، وإن من المناسب لرئيس فعل بشعبه هذه الأفاعيل براً وجواً أن يهرب بطائرة من هذه الطائرات إلى دولة حليفة ليسلم شعب بلاد الشام من شره وتنتهي معاناته، وكيف يفكر في البقاء في بلاد قَتَّل فيها ودَمَّر؟!
وحاله شبيهة بمغامرة جمال عبد الناصر في عام 1967م حيث أشعل حرباً مع اليهود لم تتجاوز ستة أيام وسماها اليهود حرب الأيام الستة، ترتب عليها توسع اليهود واحتلاهم أراضي إضافية من مصر وغيرها ثم يزعم أنه منتصر وأن اليهود وإن أخذوا الأرض فهم يريدون القضاء على الثورة والثورة موجودة!! وأذكر يومها أن الأستاذ عمر فروخ كتب مقالاً سخر فيه منه، عنوانه: ((ليسقط الوطن وليبق الرئيس))، فهل يريد نظيره في الظلم بشار أن يبقى ويهلك الشعب في بلاد الشام؟!
أقول في الختام: إن من حق المسلمين في بلاد الشام على إخوانهم المسلمين من العرب وغيرهم أن يبذلوا ـ ولاسيما ولاتهم ـ كل ما يستطيعون لرفع الظلم عن إخوانهم في بلاد الشام وكذا غيرهم من عقلاء العالم عليهم العمل لتخليص شعب بلاد الشام من هذه المجازر المروعة
وأسأل الله عز وجل أن يصلح أحوال المسلمين في كل مكان، وأن يعجل لشعب بلاد الشام الفرج وأن يخلصهم من ظلم الظالمين، إنه سميع مجيب
وصلى الله وسلم وبارك على عبده ورسوله نبينا محمد وعلى آله وصحبه أجمعين
عبد المحسن بن حمد العباد البدر

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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