Ô Shaykh, est-ce vrai que tu es revenu sur ta fatwa concernant le jugement du jihed en Iraq, comme quoi il serait devenu une obligation individuelle à tous musulman (fard al ‘ayn), en Iraq, en Afghanistan et en Palestine ?
Shaykh al Al Albany :
Quelle était mon Avis concernant L’Iraq, afin de pouvoir dire que je suis revenu sur mon Avis ?
Le frère :
En ce moment, Cette parole tourne ici en Algérie, puis je leur ai dit, je leur ai fait écouter, la cassette que j’ai enregistré avec toi du fait que tu dis : "Ce Jihed, n’est pas un Jihed individuelle mais un Jihed concernant les états (musulmans)" !
Shaykh al Al Albany :
Effectivement, mon avis n’a pas Changé concernant cela !
Le frère :
C’est ce que je leur ai dit !
Shaykh al Al Albany :
C’est Bien, et qu’Allah te récompense en bien !
Le frère :
Voilà donc, ce que je leur ai répondu concernant l’Iraq !
Shaykh al Al Albany :
Je dis, qu’Allah te récompense en bien, je n’ai pas changé (d’opinion) concernant cela !
Le frère :
Barak Allahu fika !
Shaykh al Al Albany :
Wa fika Barak !
référence : pris de silssilah al houda wa an nou
Traduction : mohamed salih
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany -الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Certes, toutes les louanges sont à Allâh nous Le louons et nous Lui demandons aide et nous Lui demandons pardon.
Et nous demandons protection à Allâh contre les méfaits de nos âmes et contre nos mauvaises œuvres celui qu’Allâh guide personne ne peut l’égarer et celui qu’Il égare, personne ne peut le guider.
Et je témoigne qu’il n’y a de divinité (digne d’adoration) qu’Allâh Seul, sans associés et que Mouhammad ي صلى الله عليه وسلم est Son adorateur et Son Messager.
A l’occasion du jeûne du jour de ‘Achoura et vu les divergences des calendriers et agendas pour le définir entre le samedi et le vendredi, mais le plus important ici ce n’est pas de chercher les causes de cette divergence car mes propos ou l’idée qui me vient à l’esprit vont traiter le sujet du jour de ‘Achoura s’il concorde avec un jour où il a été interdit de jeûner.
Et ceci, que le jour de ‘Achoura concorde avec le vendredi, qui a été interdit de jeûner seul, ou qu’il concorde avec le samedi, qui a été interdit de jeûner dans tous les cas, qu’il soit accompagné d’un jour avant lui ou après lui, si ce n’est dans le cas où Allâh l’a ordonné.
Le hadith suivant fait partie de ce qu’a rapporté l’Imam Mouslim رحمه الله dans son sahih du hadith de Abi Qatada Al-Anssari رضي الله :
Que le Prophète صلى الله عليه وسلم a été questionné sur le jeûne du jour de ‘Achoura et il صلى الله عليه وسلم a répondu :
«C’est un jour dont le jeûne expie les péchés de l’année passée.»
Et il صلى الله عليه و سلم a été questionné sur le jeûne de ‘Arafat et il صلى الله عليه و سلم a dit :
«Qu’il expiait l’année passée et l’année qui suit.»
Et on lui a dit qu’est ce tu dis du jeûne du lundi et il صلى الله عليه و سلم a dit :
«C’est le jour où je suis né et c’est le jour où j’ai été envoyé.»
Et dans une autre version :
«C’est le jour où le Coran a été descendu sur moi.»
Ce hadith englobe la stipulation du mérite de trois jours :
un qui est hebdomadaire : le lundi.
et deux qui sont annuels : ‘Achoura et ‘Arafat.
Ce qui m’est passé par l’esprit, c’est d’attirer l’attention que, par rapport à ces trois jours qui sont vertueux et méritoires, se pose une question s’ils coïncident avec un jour que Le Sage Législateur a interdit pour une raison.
Est-ce que on maintient la règle de base qui est qu’ils sont méritoires ou on délaisse ce mérite quand il s’oppose à un jour interdit pour une raison ?
C’est ici que se résout le problème auquel ne pense pas beaucoup de gens lors de ce type d’occasion.
Si le jour de ‘Achoura tombe un samedi, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit à propos du samedi dans le hadith authentique :
«Ne jeûnez pas le samedi sauf ce qui vous a été rendu obligatoire.
Et si l’un d’entre vous ne trouve que l’écorce d’un arbre, alors qu’il la mâche.»
La preuve, c’est que le Prophète صلى الله عليه وسلم a interdit dans ce hadith authentique de jeûner le samedi quel que soit le cas.
A part s’il est obligatoire, et ceci ne peut avoir lieu que dans ce qu’Allâh a rendu obligatoire tel que le jeune du mois de Ramadan, qu’il soit accompli à temps ou qu’il soit rattrapé, ou comme ce qu’un Mouslim s’est engagé envers Allâh de jeûner, avec la possibilité qu’il y ait une divergence et un désaccord, s’il s’engage à jeûner un mois complet ou une semaine complète, il devient obligatoire pour lui et il devra jeûner ce mois ou cette semaine.
Mais quand à ce qui ne lui a pas été rendu obligatoire, tel que notre cas actuellement qui est le jeûne de ‘Achoura.
Comme vous le savez, il expie une année passée de péchés, mais il n’est pas obligatoire.
De même pour ‘Arafat.
‘Arafat coïncide parfois avec le samedi, est-ce qu’on le jeune ?
Non, on ne le jeûne pas, sauf dans ce qui vous a été ordonné, le hadith est explicite.
Si le lundi coïncide avec le jour de l’Aïd, comme le dernier ‘Aïd a coïncidé avec le jeudi, le jeudi étant aussi un jour de mérite que Le Sage Législateur a aussi incité de jeûner, alors si le jour de l’Aïd coïncide avec le lundi ou le jeudi, est-ce qu’on fait prévaloir le mérite ou l’interdit sur le mérite ?
Le problème se résout avec une règle scientifique de Oussoul Al-Fiqh (Fondements du fiqh) et qui est :
«Si une interdiction s’oppose à une autorisation, alors l’interdiction prévaut sur l’autorisation.»
Si deux textes s’opposent, et ceci est une règle très importante, dans lesquels il interdit ceci et il a fait ceci :
il interdit de se marier avec plus de quatre femmes et il s’est marié avec plus de quatre femmes;
Il interdit de boire debout et il a bu debout.
Beaucoup, et beaucoup de choses comme cela.
L’interdiction prévaut sur l’autorisation.
Maintenant, ici, face au problème, si le jour de ‘Achoura est un samedi on ne le jeune pas car il n’est pas obligatoire.
Ainsi, comme nous avons remédié au problème du lundi et du jeudi quand il coïncide avec le jour de l‘Aïd, on a fait prévaloir l’interdiction sur le mérite de le jeûner, car il s’oppose à l’interdit.
Nous avons dit : «Nous ne jeûnons pas le lundi et le jeudi s’il coïncide avec le jour de l‘Aïd, de même nous ne jeûnons pas le samedi s’il concorde avec un jour méritoire.»
Nous sommes souvent questionnés à propos d’une personne qui fait le meilleur des jeûnes, tel qu’il est mentionné dans le hadith du Prophète صلى الله عليه وسلم qui est le jeûne de Daoud عليه السلام :
il jeûne un jour et il mange un jour.
Cela arrive qu’il coïncide avec le samedi, est-ce qu’il le jeûne ?
Nous lui disons : non, car il n’est pas obligatoire, donc délaisse-le.
Pareillement, si un des jours de pleine lune, le treize, le quatorze ou le quinze, coïncide avec le samedi, est-ce que nous le jeûnons ?
La réponse est : Non !
Et ainsi, prenez cette règle et reposez-vous :
ne jeûnez pas le samedi sauf pour ce qui vous a été rendus obligatoire.
Si un opposant émet une objection, renvoyez-le au cas de l’Aïd, et il ne pourra en aucun cas y échapper, et personne ne choisira de jeûner le jour de l’Aïd s’il coïncide avec un jour méritoire comme le lundi et le jeudi.
Qu’est-ce que l’opposant va faire ici si c’est un savant ?
Il reviendra sur ses pas, il dira nous ne le jeûnons pas. Pourquoi ?
Car le Prophète صلى الله عليه وسلم a interdit de jeûner le jour de l’Aïd.
Il aura donc fait passer l’interdiction avant l’œuvre méritoire.
Ceci est une règle absolue, ainsi reposez-vous.
C’est ce dont je voulais faire le rappel à l’occasion du hadith de Abou Qatada رضي الله dans lequel est rassemblé le mérite des trois jours.
Comment remédier à ses œuvres méritoires quand elles s’opposent à l’interdiction ?
L’interdiction prévaut sur le mérite.
Mais, j’ai précédemment fait le rappel, et je répète le rappel, car le rappel est bénéfique pour le croyant et avec ceci je termine cette assise en ce qui me concerne.
Ainsi je dis, il (le Prophète) صلى الله عليه و سلم a dit :
«Celui qui délaisse une chose pour Allâh, Allâh lui remplace par quelque chose de meilleur.»
Quand le Mouslim délaisse le jeûne du lundi ou le jeûne du jeudi, car il coïncide avec une interdiction, a-t-il délaissé le jeûne ce jour-là ou l’autre en vain ou par obéissance au Sage Législateur et à Son noble Prophète ?
Donc, il a délaissé le jeûne de ce jour pour Allâh, alors est-ce qu’il est perdu en vain ?
La réponse est : Non ! Car le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :
«Celui qui délaisse une chose pour Allâh, Allâh lui remplace par quelque chose de meilleur.»
J’espère que vous retiendrez de moi ces deux paroles, celui qui s’oppose à vous [en vous disant] : «Comment délaisseras tu le jeûne de ‘Achoura alors qu’il expie une année passée et le jour de ‘Arafat alors qu’il expie deux années, à cause de ce hadith ? Ô mon frère c’est un hadith étrange, c’est un hadith faible.»
Ce hadith est authentique et toute personne qui le rend faible, c’est lui qui est faible et affaibli, car il le rend faible sans science.
En bref, celui qui émet une objection, répondez lui : «Pourquoi ne jeûnes-tu pas le lundi quand il tombe le jour de l’Aïd ?»
Il répondra car il a été interdit de jeûner le jour de l’Aïd.
Notre réponse est exactement la même que la tienne.
Et retenez la deuxième chose qui est le hadith du Messager صلى الله عليه وسلم :
«Celui qui délaisse une chose pour Allah, Allah lui remplace par quelque chose de meilleur.»
Notre situation actuelle ou aujourd’hui, si ‘Achoura est le vendredi comme c’est le cas du calendrier jordanien, alors nous jeûnerons le vendredi car nous avons jeûné le jeudi et nous aurons eu une expiation d’une année.
Et si cela est comme cela nous a été rapporté de l’Arabie Saoudite, que ‘Achoura sera samedi, alors nous le délaisserons et nous n’aurons rien perdu.
Quoi qu’il en soit, comme il est dit dans le proverbe du Châm :
nous sommes comme la scie qui mange en remontant et en descendant, dans tous les cas nous sommes gagnants, que ‘Achoura soit demain ou après-demain, car si c’est demain, nous le jeûnerons car nous avons devancé avant le vendredi le [jeûne du] jeudi.
Et si c’est après-demain, nous le délaisserons pour Allâh, et Allâh nous le remplacera par quelque chose de meilleur.
Ceci est ce dont je voulais vous faire le rappel.
Et gloire et pureté à Toi, Ô Seigneur et à Toi la louange.
J’atteste qu’Il n’y a pas d’autre divinité (digne d’adoration) que Toi.
Et je Te demande pardon et me repens à Toi.
Tiré d’une cassette dont le titre est : الطــــائفـــة المنصــــورة « Le groupe sauvé »
Est-ce que la Marijuana (hashih) est similaire aux autres drogues illicites, considérée ou vue tel que l'alcool (al khamr) ?
Ou est-ce similaire par analogie (al qyas) à l'alcool ?
Et est-ce au même niveau d'interdiction que l'alcool ?
Réponse :
La marijuana et les autres drogues illicites sont pires que l'alcool.
L'alcool affecte la raison seulement, tandis que les drogues illicites affectent le corps et la raison.
C'est donc plus mauvais et pire que l'alcool, et nous demandons refuge à Allâh.
Et quiconque la consomme, comme vous le voyez et entendez, ne cesse de vivre excepté qu'il soit tel un cadavre qui a un reste de vie.
Cela ne contient donc aucun bénéfice mais plutôt c'est très nuisible et nous demandons refuge à Allâh.
Et la calamité est que celui qui est accro à cela n'aura pas la patience de s'éloigner de ça.
Et il essaiera de l'avoir même si cela vient à compromettre son honneur.
C'est pire que l'alcool, et nous demandons refuge à Allâh.
La marijuana n'est pas comme l'alcool plutôt, il faut dire que c'est pire, car cela corrompt la raison et le corps.
Et c'est une cause de maladies qui peuvent être fatale.
L'argent est dépensé sur cela sans aucun bénéfice et la personne devient dépendante comme la dépendance de la cigarette.
Les cigarettes causent la dépendance et aussi sont une cause de maladies évidentes.
Et les cigarettes sont connues sous le nom d'addictifs, la marijuana est connue sous le nom de drogue (moukhadir) et l'alcool est connu sous le nom d'intoxicant (mouskir).
Et tout cela est interdit.
Allâh a honoré l'être humain et l'a créé dans la forme la plus parfaite.
Alors comment est-ce que l'être humain transgresse contre sa nature et son corps et ses sens ?
Et nous demandons refuge à Allâh.
Mais les diables parmi les djinns et les hommes, les mauvaises compagnies, compagnons corrompus, et mauvaises pubs sont ceux qui promotionnent ces choses et obscurcissent l'intelligence et la détruit.
Et la plupart de ceux qui suivent aveuglément (taqlid a'ma) qui écoutent ces genres de propagandes.
"Ne vous privez pas...
Ces choses vous donneront force et patience et vous rendra relaxés et heureux...
Vous avez besoin de vous relaxer avec vos amis..."
Et autres que vous avez parmi les pubs prêchant le faux.
Ceci est le résultat quant au fait de s'asseoir avec des mauvaises fréquentations et avec des gens qui t'appellent à la déviation.
Et aussi ceux qui volent l'argent des gens comme ceux qui répandent leurs mauvaises choses.
Ils volent la victime (ses biens) et sa raison, et son corps (santé) et nous demandons refuge à Allâh.
Que lui reste-t-il pour lui ?
Nous demandons à Allâh la sécurité.
Imagine si cette personne a utilisé son argent pour acheter des choses utiles, de la bonne nourriture et boissons.
Ces choses sont utiles et loue Allâh pour cela, comme Allâh dit :
"...Et mangez et buvez; et ne commettez pas d’excès (gaspillage), car Il (Allâh) n’aime pas ceux qui commettent des excès" (sourate les limbes 7 verset 31)
Mais s'il utilise son argent dans ce qui est prohibé, dans l'alcool, la drogue et la cigarette, cela lui causera alors du tort, ceci est plus grave que d'utiliser son argent que ce sur ce qui est permis (en gaspillant).
وَكُلُوا۟ وَٱشْرَبُوا۟ وَلَا تُسْرِفُوٓا۟
(traduction rapprochée)
"...Et mangez et buvez; et ne commettez pas d’excès (gaspillage)..."
Gaspiller son argent sur ce qui est permis est prohibé et c'est de l'excès.
Alors que dîtes-vous de celui qui gaspille sur ce qui est prohibé ?
Le Prophète (prières et salutations sur Lui) a interdit de gaspiller ses biens.
Les biens doivent être honorés.
Et les biens n'appartiennent pas exclusivement à toi.
Il appartient à toi ainsi que ta proche famille et à la société (al moujtama'a).
"Et ne confiez pas aux incapables vos biens dont Allâh a fait votre subsistance. Mais prélevez-en, pour eux, nourriture et vêtement; et parlez-leur convenablement" (sourate les femmes 4 verset 5)
Donc les biens sont un moyen de support pour les gens, moyen de subsistance.
Si alors tu te mets à le gaspiller dans ces choses et détruit ton corps et ta raison, c'est alors la plus grande des stupidités, et nous demandons refuge à Allâh.
na'am
✅ Traduit et publié par minhaj sunna
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Et que veut-on dire par : C'est une épreuve d'Allah pour Son serviteur ?
Réponse :
-Premièrement
Les tentations égarantes sont celles qui égarent les gens de la bonne voie "As-Sirât",
comme les choses équivoques qui égarent l'homme de la Vérité et de sa voie;
comme les faux prêcheurs qui mêlent la Vérité à la Contrevérité, dévoient les faibles mentalités, et les manipulent par leur éloquence et leur don de la parole;
comme la maladie ou encore la pauvreté qui irritent l'homme, entament sa patience et oppressent son cœur, le rendant ainsi furieux contre le destin et le sort écrits par Allah;
comme la richesse qui éblouit beaucoup de personnes que le diable choisit pour les dériver de la bonne voie...
et toute autre sorte de tentations qui éprouvent la religion du musulman et qui luttent contre le repentir du mécréant.
-Deuxièmement
L'épreuve est susceptible de paraître comme une tentation, comme la pauvreté, la maladie, l'oppression par des ennemis, mais en réalité, il s'agit d'une grâce et d'un don, peut être une raison pour se repentir à Allah, pour reprendre le bon chemin de la réussite, pour retrouver le bien et l'aisance après une phase où le cœur de l'éprouvé était serré, ennuyé par la vie; ainsi la crise le mène à un épanouissement, le fléau le mène au confort et à la gaité; c'est pourquoi le musulman doit patienter, se remettre à Allah pour L' implorer de dissiper son mal, afin qu'Il lui accorde une facilité dans ce qu'il entreprend.
Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
(Numéro de la partie: 3, Numéro de la page: 129 à 131)
copié de alifta.net
الفِتَن
س: ما معنى (مضلات الفتن) ، وما معنى قول بعضهم: إن هذه الفتنة هي من الله إلى عبده؟
ج: أولاً: مضلات الفتن هي الفتن التي تصيب الناس فتنحرف بهم عن سواء السبيل وتصدهم عن الصراط المستقيم، كالشبه التي تضل الإِنسان عن الحق وتنحرف به عن جادة الصواب، وكدعاة السوء الذين يلبسون الحق بالباطل، ويموهون على ضعاف النفوس، فيستهوونهم بما أوتوا من فصاحة وقوة بيان، وكالمرض أو الفقر الذي يتبرم به المرء، ويضيق منه صدره، فيسخط على قضاء الله وقدره، وكالغنى الذي يغتر به كثير من الناس، ويحدثهم به الشيطان فيصطفيهم ويصدهم عن الصراط السوي، ونحو ذلك مما يفتن المسلم عن دينه أو يصد الكافر عن الهداية
ثانيًا: الشيء قد يكون في ظاهره فتنة ومحنة كالفقر والمرض وتسلط الخصوم، وهو في الحقيقة وواقع الأمر منحة ونعمة، فقد يكون سببًا للتوبة إلى الله، والهداية والتوفيق، وتحول الإِنسان إلى خير وسعة بعدما كان ضيق الصدر متبرمًا بالحياة فتفضي به الشدة
إلى سهولة، والبلاء إلى راحة وسعادة، فيجب على المسلم الصبر والرجوع إلى الله في كشف الضر، عسى أن يجعل له من أمره يسرًا
وبالله التوفيق. وصلى الله على نبينا محمد، وآله وصحبه وسلم
فتوى رقم - 8856
(الجزء رقم : 3، الصفحة رقم: 131 -129)
Comité permanent [des savants] de l'Ifta -اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Il s'est répandu, à notre époque plus particulièrement, que bon nombre d'écrivains en science religieuse, qui appartiennent à tel ou tel « Madhab » ou bien qui sont spécialisés dans un domaine précis comme la jurisprudence (Fiqh), l'exégèse (Tafsir), etc..., ont eu le malheur d'apporter et de propager des Hadiths faibles et même inventés...
Ils accordent facilement ces Hadiths au Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- sans même vérifier leur authenticité ou leur faiblesse.
Ceci est probablement dû, soit à leur ignorance de la « Sounnah », soit à une nécessité quelconque de leur part, ou soit encore par paresse de devoir revenir aux livres spécifiques dans ce domaine.
Quant à certains d'entre eux, (c'est-à-dire les spécialisés dans le domaine du Hadith) ils se montrent souples lorsqu'il s'agit des Hadiths faibles relatifs au mérite des oeuvres, alors qu'il n'est pas permis de faire cela.
Abou Chaama a dit :
« ... Il (le savant) se doit plutôt de démontrer sa classification (du Hadith faible), car s'il ne le fait pas, il rentre dans le cas cité dans le Hadith du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- où il lance un avertissement : « Celui qui dit de moi un Hadith et qu'il s'aperçoit qu'il est forgé, alors il sera l'un des deux menteurs. ».
Rapporté par Mouslim
Ceci est destiné à celui qui se tait quant au fait de dénoncer la faiblesse du Hadith faible dans le mérite des oeuvres.
Qu'en est-il alors si le Hadith concerne la croyance, les lois, etc.... ?
Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- nous a également avertis sur le fait de rapporter tout ce que l'on entend, comme il est rappelé dans la préface (al Mouqaddima) du Sahih Mouslim, Vol. 1/8. Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a d'ailleurs dit :
« Il suffit à un homme de rapporter tout ce qu'il aura entendu pour être considéré comme menteur. »
Dans une autre version, il est dit : « ...comme pécheur ».
Cheikh al Albani considère ses versions authentiques. Consulter Salsilati El Sahiha , n°2025.
Ceci est un bref aperçu, pour plus de détails, retourner à la nouvelle version de Tamam El Mina de Cheikh Al Abani, page 32, 33, 34.
✅ Publié par minhaj sunna
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany -الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Si un jeûne compensatoire survient le même jour qu'un jour où le jeûne est conseillé.
Est-il permis à la personne de commencer par jeûner le jour de jeûne conseillé puis retarder le jour de jeûne compensatoire et obligatoire ou doit-il commencer par le jeûne compensatoire et obligatoire ou pas ?
Cheikh :
Par exemple ?
Questionneur :
Par exemple, le jeûne du jour d'Achoura survient au même moment qu'un jeûne compensatoire du mois de Ramadan ?
Réponse :
Il n'y a pas de doute que le jeûne obligatoire et le jeûne volontaire sont tous les deux légiférés.
Par ailleurs, il est plus logique de commencer par le jeûne obligatoire avant le jeûne volontaire, car le jeûne obligatoire est une dette obligatoirement redevable pour la personne (auprès d'Allâh), alors que le jeûne volontaire est un acte surérogatoire que l'on accomplit selon ses capacités et rien ne nous sera reproché si on ne l'accomplit pas.
En nous basant sur ce que l'on a dit précédemment, nous dirons à propos du jeûne compensatoire du mois de Ramadan ce qui suit :
Compense les jours que tu n'as pas jeûné pendant le mois de Ramadan avant de jeûner un jeûne volontaire.
Cependant, l'avis authentique au sujet du jeûne volontaire accompli avant un jeûne compensatoire est de considérer ce jeûne volontaire comme étant valide, mais seulement s'il reste assez de jours pour accomplir le jeûne compensatoire.
En effet, la période pour pouvoir compenser les jours manquants du mois de Ramadan s'étend jusqu'à atteindre le nombre de jours à compenser juste avant le mois de Ramadan de l'année suivante.
Tant que cette période n'est pas atteinte, il sera permis de jeûner un jeûne volontaire.
Prenons la prière obligatoire comme exemple.
La personne a le droit de prier une prière volontaire tant que le temps imparti pour l'accomplissement de la prière obligatoire est suffisamment long (pour pouvoir accomplir les deux prières).
Celui qui jeûne le jour de Arafat ou le jour d'Achoura alors qu'il doit accomplir un jeûne compensatoire du mois de Ramadan, son jeûne est valide.
Par ailleurs s'il jeûne ce jour (Arafat ou Achoura) en ayant l'intention de jeûner son jour compensatoire, alors il récoltera les deux récompenses :
La récompense du jour de Arafat ou d'Achoura avec la récompense du jeûne compensatoire.
Toutefois, cela concerne seulement les jours de jeûne généraux qui ne sont en rien liés au mois de Ramadan.
Par contre, le jeûne des six jours du mois de Chawwâl est lié au mois de Ramadan et ces jours ne peuvent être jeûnés que lorsque les jours de jeûne compensatoire du mois de ramadan seront accomplis.
Ainsi, la personne ne récoltera pas la récompense liée au jeûne des six jours de Chawwâl si ces jours sont jeûnés avant les jours compensatoires.
Ceci, selon la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم qui a dit :
من صام رمضان ثم أتبعه بست من شوال فكأنما صام الدهر
«Celui qui jeûne le mois de ramadan puis le fait suivre par le jeûne de six jours du mois de Chawwâl équivaut pour lui à jeûner toute l'année.»
Nous savons pertinemment que la personne qui n'a pas jeûné tout le mois de Ramadan n'aura le statut de celui qui a jeûné tout le mois de ramadan que lorsqu'elle jeûnera les jours qu'elle a manqué.
A ce sujet, les gens s'imaginent que s'ils ont peur de voir arriver la fin du mois de Chawwâl avant d'avoir jeûné les six jours, ils leur aient permis de les jeûner, même s'ils possèdent des jours compensatoires du mois de Ramadan.
Cette conception des choses est fausse, car ces six jours ne doivent être jeûnés que si les jours non jeûnés du mois de Ramadan sont jeûnés.
Questionneur :
Qu'Allâh vous récompense en bien.
Majmo' al-Fatawa - volume 20 /p 48
✅Publié par 3ilmchar3i.net
إذا اجتمع الواجب والمستحب كيوم عاشوراء مع قضاء رمضان فماذا يقدم.؟
السائل : بسم الله الرحمن الرحيم , فضيلة الشيخ إذا اجتمع قضاء واجب
الشيخ : نعم
السائل : إذا اجتمع قضاء واجب ومستحب ووافق وقت مستحب يجوز للإنسان يفعل المستحب ويجعل قضاء الواجب فيما بعد ولا يبدأ بالواجب أولا
الشيخ : مثاله ؟
السائل : مثال يوم عاشوراء يوم وافق قضاء من رمضان ؟
الشيخ : بالنسبة للصيام الفريضة والنافلة لا شك أنه من المشروع والمعقول أن يبدأ بالفريضة قبل النافلة ، لأن الفريضة دين واجب عليه والنافلة تطوع إن تيسرت وإلا فلا حرج
وعلى هذا فنقول لمن عليه قضاء من رمضان : اقض ما عليك قبل أن تتطوع فإن تطوع قبل أن يقضي ما عليه فالصحيح أنه أن صيامه التطوع صحيح ما دام في الوقت سعة
لأن قضاء رمضان يمتد إلى أن يكون بين الرجل وبين رمضان الثاني مقدار ما عليه فما دام الأمر موسعًا فالنفل جائز كصلاة الفريضة مثلا إذا صلى الإنسان تطوعا قبل الفريضة مع سعة الوقت كان جائزا
فمن صام يوم عرفة أو يوم عاشوراء وعليه قضاء من رمضان فصيامه صحيح لكن لو نوى أن يصوم هذا اليوم عن قضاء رمضان حصل له الأجران أجر يوم عرفة وأجر يوم عاشوراء مع أجر القضاء . هذا بالنسبة لصوم التطوع المطلق الذي لا يرتبط برمضان
أما صيام ستة أيام من شوال فإنها مرتبطة برمضان ولا تكون إلا بعد قضائه فلو صامها قبل القضاء لم يحصل على أجرها لقول النبي صلى الله عليه وآله وسلم
من صام رمضان ثم أتبعه بست من شوال فكأنما صام الدهر
ومعلوم أن من عليه قضاء فإنه لا يقال : إنه صام رمضان حتى يكمل القضاء وهذه مسألة يظن بعض الناس أنه إذا خاف خروج شوال قبل صوم الست فإنه يصومها ولو بقي عليه القضاء وهذا غلط فإن هذه الست لا تصام إلا إذا أكمل الإنسان ما عليه من رمضان
السائل : جزاك الله خيرا
مجموع الفتاوى - ج٢٠/ص٤٨
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Qu'Allâh vous bénisse, est-il permis d'offrir des cadeaux aux enfants à l'occasion du jour de 'achoura ?
Réponse :
Rien n'a été authentifié pour 'achoura en dehors du jeûne.
Et tout ce qui est évoqué concernant le fait de faire preuve de largesse envers les enfants ou se faire des cadeaux, aucune sunna n'est authentifiée du Prophète صلى الله عليه وسلم sur tout cela, ce sont donc des innovations.
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
ما حكم إهداء الهدايا للأولاد بمناسبة يوم عاشوراء ؟
السؤال : بارك الله فيكم يقول السائل ما حكم إهداء الهدايا للأولاد بمناسبة يوم عاشوراء؟
الجواب : لم يصح في عاشوراء إلا الصوم فقط وما ورد فيه من التوسعه على العيال والهدايا هذا كلها لم تصح فيها سنة عن النبي - صلى الله عليه وسلم - فإذاً هي من البدع والمحدثات
Est-il autorisé de prononcer les adhkâro s-sodjôd(1)lors des sodjôd s-sahwi(2)?
Réponse de Cheikh Ferkous :
Il est autorisé pour la personne distraite lors de sa prière qu'elle prononce lors des sodjôd s-sahwi (2) ce qu'elle prononce lors des prosternations durant la prière.
Et ceci, car les sodjôd s-sahwi sont des prosternations.
Elles sont donc concernées par la globalité des textes religieux qui évoquent les prosternations, leurs caractéristiques et les invocations qui s'y rapportent.
Ceci (prononcer les invocations lors des prosternations de la prière) lui est recommandé, à l'exception de la récitation du Qo'r'an lors du rokô3 (3) et du sodjôd (4) qui est interdite conformément à la parole du Prophète, sallâ LLAHo 3aleyhi wa sallam :
"On m'a interdit de réciter le Qor'ân durant l'inclinaison et la prosternation.
Durant l'inclinaison glorifiez votre Seigneur 3azza wa djal et durant la prosternation appliquez-vous à invoquer car vous êtes à même d'obtenir l'exaucement."
Rapporté par l'Imâm Moslim.
La science est auprès d'Allâh, et notre dernière invocation est Louange à Allâh, Seigneur de l'univers.
Que les éloges d'Allâh soient sur notre Prophète Mohammad, sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au jour du Jugement, et qu'Il leur accorde Son salut complet.
(1) Les adhkâro s-sodjôd sont les invocations de prosternation que l'on prononce durant les prosternations de la prière tels que "Sob7âna rabbiya l-A3lâ", "Sobbô7on 9oddôson rabbo l-malâikati wa r-rô7", "Sob7ânaka Llâhomma rabbanâ wa bi7amdika Allâhomma ghfirlî"... Pour plus de détails sur les invocations à prononcer lors des prosternations en prière consulter le livre de l'Imâm Al-Albânî : "La description de la prière du Prophète, sallâ Llâho 3aleyhi wa sallam".
(2) Prosternations de distraction.
(3) Inclinaison.
(4) Prosternation.
Traduit par إلياس البيضاوي
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في مشروعية أذكار السجود في سجود السهو
السـؤال:هل يشرع الإتيان بأذكار السجود في سجود السهو؟
الجـواب:الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمّا بعد:
فيُشرع للساهي في صلاته أن يقول في سجود السهو ما يقوله في سجود صلب الصلاة؛ لأنَّه سجود تشمله عموم النصوص الواردة في السجود وصفاته وما يتعلَّق به من أذكار، ويستحب له ذلك غير أنه ينهى عن القرآن في الركوع والسجود، لقوله صلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم
Que doit dire une personne pendant la prosternation de l'oubli (Soudjoud-as-Sahw), et pendant la prosternation de la récitation du Coran (Soujoud-at-Tilâwa)?
Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :
Il convient au prieur de dire pendant les prosternations de l'oubli et celle de la récitation du Coran, ce qu'il a l'habitude de dire durant les prosternations de la prière, tel le fait de dire :
"سبحان ربي الأعلى - Sobhân Rabbiya Al-A`la - Gloire à mon Seigneur, le Très Haut"
Il répète cela trois fois ou plus.
Le devoir est de le dire une fois mais il est recommandable de dire, durant ces prosternations:
اللهم لك سجدت وبك آمنت ولك أسلمت، اللهم اغفر لي ذنبي كله دقه وجله وأوله وآخره وعلانيته وسره، سبحانك اللهم ربنا وبحمدك اللهــم اغفر لي
"Ô Seigneur! Je me suis prosterné devant Toi, j'ai cru en Toi, je me suis soumis à Toi, pardonne tous mes péchés, petits et grands, passés et futurs, cachés et dévoilés. Gloire à Toi, ô Seigneur! Par Ta louange, Seigneur, pardonne-moi!"
Il lui est légitime également de dire:
سبوح قدوس رب الملائكة والروح
"Parfait, Béni, Seigneur des Anges et de l'esprit."
Ce dernier peut aussi dire les bonnes invocations qu'il désire, comme il le fait pendant les prosternations de la prière.
Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
La question 5 de la Fatwa numéro ( 655 )
(Numéro de la partie: 7, Numéro de la page: 149)
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ما يقول المصلي في سجود السهو
س5: ماذا يقول الإنسان في سجود السهو والتلاوة؟
ج5: يقول في سجدتي السهو وسجود التلاوة ما يقوله في سجود الصلاة، ومن ذلك قول: (سبحان ربي الأعلى) يكررها ثلاثًا أو أكثر والواجب مرة، ويستحب أن يقول فيهما: اللهم لك سجدت وبك آمنت ولك أسلمت، اللهم اغفر لي ذنبي كله دقه وجله وأوله وآخره وعلانيته وسره، سبحانك اللهم ربنا وبحمدك اللهــم اغفر لي ويشرع له أيضًا أن يقول
سبوح قدوس رب الملائكة والروح ويدعو فيهما أيضًا بما أحب من الدعوات الطيبة كما يدعو في سجود الصلاة
وبالله التوفيق وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
السؤال الخامس من الفتوى رقم - 655
(الجزء رقم : 7، الصفحة رقم: 149)
Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
«Et celui qui élève une personne, peut importe qu’elle soit, et s’allie et se désavoue en fonction de l’agrément de ses paroles et ses actes, celui-là fait parti des gens qui émiettent leur religion et qui se divisent en sectes.»
ومن نصب شخصا كائناً من كان فوالى وعادى على موافقته في القول والفعل فهو من الذين فرقوا دينهم وكانوا شيعاً
(Source : Recueil de Fatawa de Cheikh El Islam (20/8))
«Et celui qui prend une personne, autre que le Messager d’Allah, et dit que ceux qui l’aiment et qui sont d’accord avec cette personne font parti d’Ahl El Sounna wal Djama’a, et dit que celui qui le contredit fait parti des gens d’innovation et de division, comme on le voit chez les sectes qui suivent les imams dans toutes leurs paroles dans la religion ou autre, celui-là fait parti des gens d’innovation, d’égarement et de division.»
فمن جعل شخصا من الأشخاص - غير رسول الله - من أحبه ووافقه كان من أهل السنة والجماعة، ومن خالفه كان من أهل البدعة والفرقة كما يوجد ذلك في الطوائف من أتباع أئمة في الكلام في الدين وغير ذلك كان من أهل البدع والضلال والتفرق
(Source : Recueil de Fatawa de Cheikh El Islam (3/347))
« Il ne revient à personne d’imposer à la oumma un homme et d’appeler à son chemin et d’allier et se désavouer en fonction de cette personne sauf s’il s’agit du prophète.
Et il n’est pas permis d’imposer une parole et de s’allier et se désavouer sur cette parole sauf s’il s’agit de la parole d’Allah et de son messager ou du consensus de la communauté.
Plutôt, ceci fait parti des actes des gens d’innovations qui élèvent une personne ou une parole et divisent la communauté en s’alliant sur cette parole et en se désavouant en fonction de cette allégeance.»
(وليس لأحد أن ينصب للأمة شخصا يدعو إلى طريقته ويوالي ويعادي عليها غير النبي ولا ينصب لهم كلاما يوالي عليه يعادي غير كلام الله ورسوله وما اجتمعت عليه الأمة بل هذا من فعل أهل البدع الذين ينصبون لهم شخصا أو كلاما يفرقون به بين الأمة يوالون به على ذلك الكلام أو تلك النسبة ويعادون)
(Source: Recueil de Fatawa de Cheikh El Islam (20/164))
Traduit par Abdel Aziz
copié de sunnaa.com
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah -الشيخ الإسلام بن تيمية
"Seigneur, j’ai grand besoin de toute grâce dont Tu voudras bien me gratifier !"
(sourate 28 verset 24)
Certains gens de science, de fiqh et de connaissance ont dit que celui qui veut se marier, qu'il multiplie cette invocation, car Allâh تبارك وتعالى dit juste après :
"Puis l’une des deux jeunes filles revint vers lui, d’un pas timide, pour lui dire : "Mon père voudrait te voir pour te récompenser d’avoir abreuvé notre troupeau.""
A partir de 01h01min25 dans le commentaire de Al wabil assayyib de l'Imam ibn ul Qayyim
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Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân -الشيخ محمد سعيد رسلان
Quel est votre opinion au sujet de celui qui dit :
« Les Khawaarijs se révoltent contre le dirigeant qui est juste seulement. Tandis que ceux qui se révoltent contre le dirigeant qui est injuste, il ne fait pas parti des Khawaarijs » ?
Réponse :
‘Abdul-Malik Ibn Marwaan était un dirigeant injuste, il a tué ‘Abdullah Ibn Zoubair et son ministre a détruit la Ka’bah.
Et malgré tout ‘Abdullah Ibn ‘Omar lui a donné la Bay’ah (l’allégeance) après tout cela.
Et les Sahaabahs qui étaient présent lui ont donné la Bay’ah également.
Par Allah!
Il était un injuste!
Qu’Allah lui fasse miséricorde!
Il a fait beaucoup de bien, il a également des bonnes œuvres, de nombreuses conquêtes et il a fait le Jihad.
Mais par Allah, c’était un homme injuste!
Tyrannique!
Et le messager d’Allah (SallAllahou ‘Alaihi wa sallam) a enseigné et enseigné et enseigné, comme cela est dans les textes des deux recueils authentiques de Hadiths (Al-Boukhari et Mouslim), ainsi que dans d’autres recueils :
« Obéissez-leur tant qu'ils font établir la Salat parmi vous»
« vous allez approuver et condamner (leur œuvres) »
« Obéissez-leur tant qu'ils font établir la Salat parmi vous»
(ne devons-nous pas les combattre?« NON. Tant qu’ils font la Salat! »)
Il décrit des dirigeants injustes et malgré cela le messager (SallAllahou ‘Alaihi wa sallam) ordonne d’être patient par rapport à eux et il ne permet pas la révolte contre eux.
Celui qui casse le bâton de leur autorité (en se rebellant contre le dirigeant), casse le bâton de l’unité des musulmans et il est obligatoire de le tuer.
Même lorsque le dirigeant au pouvoir est un dirigeant injuste.
C’est le Fiqh (la compréhension) des Khawaarijs qui dit :
«Une personne n’est pas du nombre des Khawaarijs excepté s’il se révolte contre un dirigeant qui est juste.»
Alors qu’eux considèrent que ‘Ali (RadiyAllahou ‘Anhou) n’est pas juste et que ‘Outhmaan (RadiyAllahou ‘Anhou) n’est pas juste!
Et ceux qui vénèrent Sayyid Qoutb considèrent que ‘Outhmaan n’est pas juste, même s’ils le camouflent!
Sinon comment pouvez-vous vénérer celui qui s’en prend à l’intégrité de ‘Outhmaan et qui supprime le Khilaafah de ‘Outmaan (de la liste des Khoulafas biens-guidés).
Il le supprime uniquement pour (ce qu’il considère être) le Koufr, car Sayyid Qoutb est un Takfiri!
C’est la tête des Takfiris!
Mais il n’a pas été capable de déclarer ‘Outhmaan comme étant Kafir de manière explicite avec les Rafidahs. Il a rassemblé la pensée des Khawaarijs et des Rafidahs.
Et il a porté la bannière des Khawaarijs, des Rafidahs et plein d’autres bannières qu’il a rassemblées.
Et il fait de ‘Outmaan (RadiyAllahou ‘Anhou) un dirigeant injuste contre lequel on se revolte et de ‘Ali (RadiyAllahou ‘Anhou) un dirigeant injuste contre lequel on se révolte et ainsi de suite.
Avez-vous vu comment Dhoul-Khouwaysirah (1) a attaqué l’intégrité du messager d’Allah (SAllahou ‘Alaihi wa sallam).
Donc cette distinction (entre le juste et l’injuste) n’est pas une référence! Juste pour toi, mais pas juste pour celui qui se revolte contre lui!
Donc dans ce cas la solution est (de dire) que du moment que le dirigeant est à l’intérieur des limites de l’Islam… l’affaire est telle que le messager d’Allah l’a réglementé.
C'est-à-dire que même si ce dirigeant est pervers et injuste, tant qu’il reste à l’intérieur des limites de l’Islam, tant qu’il établit la Salat, il n’est pas permis de se révolter contre lui.
Vous avez compris?
Voilà le verdict d’Allah et le verdict de son messager (SallAllahou ‘Alaihi wa sallam).
Non pas le verdict des faibles d’esprit !
(1) C’est le père des Khawaarijs! Celui qui est venu au prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) lors de la distribution du butin en disant : « Ô Mohammad sois juste, car tu n’as pas été juste! »
Traduit par Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti.
Jeudi le 3 février 2011, Montréal, Québec, Canada.
ما رأيكم فيمن يقول: إنّ الخوارج هم الذين يخرجون على الحاكم العادل فقط, أمّا من يخرج على الحاكم الظالم فليس من الخوارج؟ الجواب : عبد الملك بن مروان كان حاكما ظالما وقتل عبد الله بن الزبير, وأميره هدم الكعبة وعبد الله بن عمر يبايعه بعد هذا كلّه والصحابة الموجودون يبايعونه, - والله - ظالم, الله يرحمه, عنده خيرات, وله حسنات وله فتوحات وله جهاد ولكن والله ظالم جائر والرسول صلى الله عليه وسلم علّم وعلّم وعلّم؛ نصوصٌ في الصحيحين وغيرهما
"أطيعوهم ما أقاموا فيكم الصلاة"، "تعرفون وتنكرون" قال: "أطيعوهم ما أقاموا فيكم الصلاة"، ألا ننابذهم بسيوفنا؟ قال: "لا, ما صلوا
حكّام جور ومع هذا الرسول صلى الله عليه وسلم يأمر بالصبر عليهم ولا يجيز الخروج عليهم والذي يشق عصاهم شق عصا المسلمين يجب قتله ولو كان حاكما جائرا
هذا فقه الخوارج يقول: ما يكون خارجي إلاّ إذا خرج على الحاكم العدل؛ هم يرون عليّا رضي الله عنه ليس بعادل, عثمان رضي الله عنه ليس بعادل
والذين يقدسون سيد قطب يرون عثمان ليس بعادل ولو تستروا وإلاّ كيف تقدسون سيد قطب الذي يطعن في عدالة عثمان ويسقط خلافته وهو لا يسقط إلاّ بالكفر لأنّه تكفيري؛ رئيس التكفيريين ؟!، فما يستطيع يجهر بتكفير عثمان، والروافض، وهو جمع بين فكر الخوارج والروافض وحمل راية الخوارج وراية الروافض ورايات أخرى جمعها فيجعل عثمان رضي الله عنه جائرا نخرج عليه وعليّ جائرا نخرج عليه وهكذا
وذو الخويصرة رأيتم كيف طعن في عدالة الرسول صلى الله عليه وسلم, فتكون المسألة ليس لها ميزان, عادل عندك ليس بعادل عند الذي يخرج عليه!
إذن الحلّ أنّ الحاكم مادام في دائرة الإسلام, والأمر ضبطه الرسول صلى الله عليه وسلم ولو كان هذا الحاكم فاجراً ظالما، مادام في دائرة الإسلام, مادام يقيم الصلاة, لا يجوز الخروج عليه، عرفتم هذا، هذا حكم الله وحكم رسوله عليه الصلاة والسلام وليس حكم السفهاء [فتاوى في العقيدة والمنهج الحلقة الثانية]
Dans les deux authentiques, il est rapporté un hadîth de Abû Barda, d’après Abû Mûssa qui dit :
«Comme j’avais eu un garçon, je l’emmenai au Prophète صلى الله عليه وسلم qui lui donna le nom de Ibrâhîm, lui massa le palais avec une datte.»
Al-Bukhârî rajoute dans sa version :
« Et pria [Allâh] de lui accorder la bénédiction.
Enfin, il me le remit.
Il [l’enfant] était le plus aîné d’entre les enfants de Abû Mûssa. »
Rapporté par al-Bukhârî et Muslim
Aussi, dans les deux authentiques, Anas Ibn Mâlik a dit :
« Abû Talha avait un fils qui était tombé malade.
Et il arriva que sa mort coïncida avec la sortie de Abû Talha, qui une fois rentré, demanda : « Comment se porte mon fils ? - Il est devenu plus calme. » Répondit Oum Soulaym avant de lui servir le dîner.
Il mangea puis eut des rapports avec elle.
« Tu dois enterrer l’enfant, le mit-elle enfin au courant. »
Le lendemain matin, Abû Talha alla voir le Messager صلى الله عليه وسلم et le mit au courant - « Vous avez eu des rapports la nuit [passée] ? » demanda le Prophète - « Oui » répondit Abû Talha. « Ô Allâh ! Accorde-leur la bénédiction ! »
En effet, [plus tard], Oum Soulaym mit au monde un garçon.
Et Abû Talha de me dire : « Prends soin de lui jusqu’à ce que tu l’emmènes au Prophète صلى الله عليه وسلم ».
Effectivement, Anas avec qui Oum Soulaym envoya des dattes, emmena l’enfant au Prophète صلى الله عليه وسلم qui le prit et dit :
« [Avez-vous apporté] quelque chose avec lui ? - Oui, dit-on, des dattes. »
Et le Prophète صلى الله عليه وسلم de prendre ces dattes, les mâcha un peu dans sa bouche et en mit dans la bouche de l’enfant en lui massant le palais.
Enfin, il lui donna le nom de ’Abdullâh. »
Rapporté par al-Bukhârî
Il est rapporté de Abû Oussâma, d’après Hichâm Ibn ’Ourwa qui a dit :
« Asmâ était enceinte de ’Abdullâh Ibn az-Zoubeir - Elle dit : En quittant [la Mecque], la période de ma grossesse arrivait à sa fin. A Médine, je m’installai à Qoubâ où d’ailleurs j’accouchai.
Aussitôt, j’apportai l’enfant au Prophète صلى الله عليه وسلم et le plaçai dans son giron.
Et lui de demander une datte.
Après l’avoir mâchée, il lança de sa salive dans la bouche de l’enfant de sorte que la première chose qui pénétra dans son ventre fut la salive du Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم.
Après moi, il lui mit la datte dans la bouche et lui massa le palais avant de lui faire une invocation et de dire : « Qu’Allâh le bénisse ! »
C’était le premier enfant né [pour les émigrants à Médine] après l’avènement de l’Islâm - Qui, dit-elle, s’en sont beaucoup réjouis. »
Surtout que certains leur avaient dit : « Vous n’aurez pas d’enfants, car les Juifs vous ont certainement jeté un sort. »
Rapporté par al-Bukhârî
Al-Khallâl a dit :
« Il nous a été rapporté d’après Muhammed Ibn ’Alî, que ce dernier avait entendu Oum Weld [mère des enfants] de Ahmed Ibn Hanbal رضي الله عنه dire : Un jour que je me suis trouvé en butte aux douleurs de l’enfantement, j’ai appelé mon maître qui dormait en lui criant : « O mon maître ! Je vais mourir »
Il dit [en invoquant Allâh] : « C’est Allâh qui console ! » j’enfantai alors Sa’îd.
À ce moment-là, il [L’imâm] dit : « Apportez les dattes » voulant désigner les dattes que nous avions apportées de la Mecque.
Enfin, à mon ordre, Oum ’Alî a mâché quelques-unes de ces dattes, les a tirées de sa bouche et les a utilisées pour frotter le palais de l’enfant. »
Al-‘Aqiqa (le sacrifice) est une sunna, c’est un devoir du père, mais si le père est absent, cela reste une sunna à faire par la mère.
Il faut en être capable, car si les obligations ont pour condition préalable la capacité de les accomplir, cela est plus évident encore pour les choses recommandées.
C’est pourquoi nous ne disons pas au pauvre d’emprunter pour faire sacrifier.
Et dans le cas où un salarié à un enfant au milieu du mois et que son salaire n’est pas arrivé, lui disons-nous d’emprunter ou d’attendre ?
Il est meilleur qu’il attende, car il se peut qu’il lui arrive quelque chose et qu’il ait besoin de cet argent (maladie, accident…).
Il vaut lieux qu’il attende s’il compte recevoir de l’argent bientôt, et il peut sacrifier le 7, 14 ou 21ème jour.
[Shaikh Al-Albani précise que le sacrifice doit être fait le 7ème jour mais qu’il peut être repoussé au 14 et 21ème jour si on ne peut pas le faire avant, car le prophète sallallahou 'alaihi wa sallam a dit :
« on sacrifie le 7ème jour » et dans d’autres hadith sont cités le 14 et 21ème jour, donc le temps est spécifié et on ne peut dépasser cela que si on a une excuse légale.]
(442, silsila al-huda wa nur)
La sunna est que l’on sacrifie deux moutons pour un garçon et un seul pour une fille, comme cela a été rapporté dans la sunna.
Il est préférable que les deux moutons soient le plus proches possible en âge, en taille, en poids, et plus ils seront proche, meilleur cela sera.
Et si on ne trouve (pour un garçon) qu’un seul mouton, cela est suffisant, mais si Allah a permis (à cet homme) d’avoir deux moutons, cela est meilleur.
[Sahikh Al-Albani précise qu’il n’y a pas de mal à sacrifier plus d’un mouton pour une fille, mais cela vient d’une ignorance des gens qui pensent que al-‘aqiqa est un repas auquel on invite les gens, ce qui est faux, il n’y a rien de cela dans la sunna, c’est un sacrifice].
(209, silsila al-huda wa nur)
Il fait partie de la sunna que le sacrifice soit fait le 7ème jour, ainsi si l’enfant nait samedi, on sacrifiera vendredi, c'est-à-dire un jour avant le jour de sa naissance.
La sagesse derrière cela est qu’au septième jour, la semaine se termine, l’enfant a vécu tous les jours de la semaine et on espère qu’il continuera à vivre.
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Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya
Institution
L'imam Mâlik dit que cet acte ne fait l'objet d'aucune divergence.
On Compte parmis ceux qui approuvent son institution dans la legislation islamique : Abdullah ibn Abbas , Abdullah ibn Umar , Aicha Oummou'l'mou-miniin Radhia'llaahou anha , Fatima bintou'rrassoul , radhia'llaahou anha, Boureid al alsamy, Al Qâssim ibn muhammad, Ourwa ibn zoubeir, Atâ ibn abi Rabah, Az-Zouhri, Abû Zinâd, Mâlik, les savants medinois, l'Imâm Ash-Shafi3î et ses compagnons, l'Imâm Ahmad, Ishâq, Abû Thaour et beaucoup d'autres savants.
Le 'aqiqa est-il obligatoire ou recommandé ?
Abû Umar a dit :
" Quant à la divergence des savants sur son caractére obligatoire, elle se présente comme suit :
- Les Zahirites, à l'instar de Dâwud et de ses compagnons, le considérent comme une obligation.
Ils disent que le Prophète sallallahou 'alaihi wa sallam l'a ordonné et l'a personnellement pratiqué.
Il sallallahou 'alaihi wa sallam dit à ce sujet : " L'enfant est tributaire de son aqîqa".
Mâlik disait que c'est une " Sunna mouakkada" " vivement recommandée" à laquelle il faut s'attacher.
C'est aussi l'avis d'Ash-Shafi3î et d'Ahmad, bien que les compagnons de ce dernier aient rapporté de lui deux versions à ce sujet.
Mais il n'y a pas de texte clair émanant de lui qui lui attribue ce caractére obligatoire.
Al-Hârith a dit: " Il fut demandé à Ahmad:
- Que faire si l'on n'a pas de quoi faire le sacrifice?
- Que la personne s'endette, j'ai espoir qu'Allah la compensera, car elle a mis à jour une sunna, répondit-il."
Ceux qui disent qu'il est une sunna vivement recommandée "Mouakkada" estiment que si le Aqîqa était obligatoire, il serait ainsi connu religieusement parcequ'il est indispensable et constitue une épreuve pour beaucoup de personnes; et le Prophète sallallahou 'alaihi wa sallam aurait enseigné ce caractére obligatoire à la communauté de manière suffisemment claire et répandue de sorte que personne n'ait d'Excuse pour s'y dérober.
Mais il sallallahou 'alaihi wa sallam a laissé son observance au libre choix de chacun en disant:
" Quiconque a un nouveau-né et aimerait faire le sacrifice, qu'il le fasse."
(Note de bas de page : Raporté par Abû Dâwud et An-Nassâi. Al-Albni dit que c'est un hadith bon authentique.)
Al-'aqiqa est préférable à une aumône de même valeur, voire plus important
Al-Khallâl dit qu'il a entendu Sulaymâne ibn Al Ash'ath dire :
" Abû Abdallah fut interrogé en ma présence au sujet du Aqîqa : vaut il mieux faire le sacrifice ou doner sa valeur en éspèces aux pauvres?
Le Aqîqa est préférable, répondit-il".
Le Aqîqa est préférable parceque c'est une sunna et un rite prescrits en raison de la grâce qu'Allah a renouvelée sur les parents.
De même, il y a en cela une conception sous-jacente, héritée du rachat d'Ismaïl (alayhi'ssalaam) par le bêlier qui fut offert par Allah pour rançonner ce dernier et qui est devenue une tradition dans sa descendance.
Il n'est pas exclu que ce sacrifice soit pour l'enfant une protection contre satan après sa naissance, comme le fut pour lui l'évocation du nom d'Allah au moment de sa conception.
Aussi, rares sont ceux dont les parents ont négligé ce rite qui ne soient à la merci de satan.
Y-a-t-il une différence entre le garçon et la fille en matière de 'aqiqa
Le Aqîqa est une sunna aussi bien pour le garçon que pour la fille chez la majorité des savants parmi les compagnons du Prophète sallallahou 'alaihi wa sallam et les générations successives.
Interrogé sur le aqiqa, le Messager d'Allah sallallahou 'alaihi wa sallam :
" On sacrifie deux moutons pour le garçon et un pour la fille et il n'y a pas de mal à ce qu'ils soient mâles ou femelles".
(note de bas de page : Hadith jugé authentique par At-Tirmidhi et les autres.)
Sagesses et avantages du 'aqiqa
Le aqîqa est un acte de piété en faveur du nouveau né ; il est accompli à la premiére heure de sa venue au monde.
Ce dernier profite grandement de cet acte , comme il profite de la prière faite en sa faveur, de sa présence dans les lieux des rites et de la sacralisation faite pour lui, etc..
En outre, la aqîqa le libére parcequ'il est assujetti à ce sacrifice.
L'imam Ahmad a dit que sans cela, il ne sera pas autorisé à intercéder en faveur de ses parents. Atâ ibn Abi Rabah a dit aussi qu'il sera privé de l'intercession de son enfant.
De même, il constitue une rançon par laquelle on rachète le nouveau-né comme Allah racheta Ismaïl par le bélier.
Il n'est pas exclu dans la Sagesse d'Allah, dans Sa Législation et Sa prédestination, que cette pratique soit une cause de sa bonne croissance, de la pérennité de sa santé et de sa longévité en le protégeant contre le mal du démon, de sorte que chaque organe de la bête constitue une rançon pour l'organe équivalent du nouveau-né.
C'est pour cette raison qu'il est conseillé de dire la même formule que celle récitée sur la bête sacrifiée le jour de l'aïd et que les deux moutons soient accomplis.
L'imam Ahmad a dit de la versiond 'Abu Dâwud que :
" Cela veut dire deux bêtes d'un âge mûr ou presque identiques".
La signification du terme "tributaire"
( note de bas de page: Le prophète sallallahou 'alaihi wa sallam a dit : " L'enfant est tributaire de son Aqîqa". )
Dans le hadith précédent est aussi un sujet de controverse:
D'aucuns , à l'nstar de Atâ et de l'Imam Ahmad disent que cela signifie qu'il sera privé du droit d'intercéder en faveur de ses parents.
Ceci n'est vraisemblablement pas plausible, car Allah n'a prescrit ce sacrifice qu'en vue de libérer le nouveau-né du joug de satan qui s'est collé à lui dès sa venue au monde et l'a pincé à la hanche.
Le aqîqa est ainsi conçu comme une rançon et un affranchissement de la détention de satan qui l'empêche d'oeuvrer pour l'au-delà, lieu de retour final.
C'est comme s'il était emprisonné, attendant d'être égorgé par satan avec le couteau qu'il a apprêté pour ses fidèles et ses alliés.
Il a juré devant le seigneur qu'il anéantira la descendance d'Adam , excepté un petit nombre.
Il demeure aux aguets, guettant le nouveau-né dès sa venue au monde.
A ce moment, son ennemi le devance pour l'attirer vers lui et nourrit le désir ardent de le soumettre à son joug et sa prison et d'en faire un des alliés de son parti, il y attache un prix d'honneur.
Le nouveau-né étant dans cet état [d'otage], Allah a prescrit aux parents de le libérer par ce sacrifice, sinon il restera un otage..
Il vaut mieux cuire la viande de la 'aqiqa que de la distribuer crue
Al Khallâl a dit :
Abdul Malîk Al-Maimouni m'a informé qu'il demanda à Abû Abdullah:
Prépare t on la viande du 'Aqîq ?
Oui, lui dit-il
Abû Dâwud m'a aussi informé qu'il demanda à Abû Abdullah:
- Prépare-t-on le aqîqa?
-Oui, lui dit il.
-Cette tâche est pénible, lui fut-il dit.
Il répliqua:
-Il leur faut supporter cela, car en la préparant, ils épargent aux pauvres et aux voisins cette peine et c'est un bienfait de plus et une expression de sa gratitude vis-à-vis de cette grâce.
D'autre part, les repas de ce genre, qui sont des manifestations de gratitude, sont tous traités de la sorte ( c'est dire préparés).
Voici les différentes appellations de ces repas:
*Al quira: Qui est le repas offert aux hôtes.
*Al ma'douba: Le banquet.
*At-Touhfa: Repas offert au visiteur
*Al walîma: Festin de noces.
*Al khouras: plat de l'accouchée.
*Al aqîqa: Sacrifice effectué le septiéme jour où on coupe les cheveux du nouveau-né.
*Al gazîra: Repas offert en l'honneur de l'enfant circoncis
*Al wadhîma: Repas des obsèques.
*An-naquî'a: Repas préparé à l'occasion du retour du voyageur.
*Al wakîra: Repas offert à l'achèvement d'une construction.
Offrir les repas en ces circonstances est préférable à la simple distribution de viande, cet acteest considéré comme une marque de noblesse de caractère et de générosité.
Et Allah sait mieux.
Le musulman majeur dont les parents n'ont pas fait de sacrifice 'aqiqa, peut-il s'en aquitter personnellement ?
Al-Khallâl rapporte qu'Abdul'Malik l'a informé en une autre circonstance qu'il a demandé à Abû abdallah:
-Peut on faire le Aqîqa pour le fils devenu majeur ?
- Je n'ai rien appris concernant la personne majeure, dit-il.
-Son pére était indigent, puis sa situation s'est améliorée et il n'aimerait pas prover son fils d'aqîqa; répliquai-je.
-Je ne sais pas, je n'ai rien appris concernant la personne majeure, dit il à nouveau. Quiconquue le fait, c'est une bonne chose; il y a des gens qui l'estiment obligatoire, renchérit-il.
De ce que l'on dit en immolant
Ibn Al-Mounzir rapporte d'aprés Aïcha Radhia'llaahou anha, que le Prophète sallallahou 'alaihi wa sallam a dit :
"Allahoumma laka wa ilayka hâdhihi 'aqiqatou foulan"
"Ô Allah, elle T'appartient et retourne vers Toi. Ceci est le Aqiqa d'untel".
(note de bas de page : Rapporté par Abdourrazzâk dans Al moussannaf, Abû Ya'lâ et A baïhaqi.)
Ibn Al Mounzir a dit:
" C'est une bonne chose; et si la personne a l'intention de faire le aqîqa et ne prononce pas cela, c'est acceptable, s'il plait à Allah."
Al-Khallâl rapporte d'après Ahmad Ibn Muhammad ibn Matar et Zakaria Ibn Yahya qu'Abû Tâlib leur a dit qu'il a demandé à Abdullah:
-Que doit dire l'homme qui veut immoler le Aqîqa?
-Qu'il dise : Au nom d'Allah بِسْمِ اللَّه et qu'il immole avec l'intention - comme il le fait pour le sacrifice- en disant:
هَذِهِ عَقِقَةُ ُ فُلاَنْ ابْنُ فُلاَنْ
Ceci est le aqîqa d'untel fils d'untel.
Apparement, il a associé à la fois et la formule.
De la sagesse de la spécification du 7ème jour pour le 'aqiqa
Il ya quatre choses qui sont liées au 7ème jour:
*Lui faire le Aqîqa
*Lui couper les cheveux
*Lui donner un nom
*Le circoncire.
A l'unanimité, les savants considèrent qu'il est souhaitable d'accomplir les deux premiers points le septième jour.
Quant à lui donner le nom et le circoncire le même jour, c'est un sujet de controverse, comme on le verra plus loin inchaâ-Allah.
Les références concernant le aqîqa accompli le 7ème jour ont déjà été citées.
La sagesse derrière cela - et Allah sait mieux - est que le bébé à sa naissance est encore trés fragile, à cheval entre la santé et la mort.
On en sait pas vraiment s'il va survivre ou non, jusqu'à ce que s'écoule une période d'observation qui va nous rassurer sur l'état de sa constitution et de sa santé, et montrer qu'il est apte à vivre.
On a donc choisi une période équivalente au nombre de jours de la semaine, car la semaine constitue un cycle à travers la rotation des jours, de même que l'année est un cycle défini par la rotation des mois.
Tiré du livre Les préceptes islamiques relatifs au nouveau né (تهذيب تحفة المودود بأحكام المولود)
Quant à la circoncision, elle compte parmi les sunnas de la nature primordiale et est l'un des traits caractéristiques des musulmans, vu ce qu'on a rapporté dans les deux Sahîhs du hadith d'Abou Hourayra (Qu'Allah soit satisfait de lui) qui dit que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
"La nature innée comporte ces cinq traits : la circoncision, le rasage du pubis, la taille des ongles, l'épilation des aisselles et le rasage des moustaches."
Il صلى الله عليه وسلم a commencé par citer la circoncision et a annoncé qu'elle fait partie des sunnas de la nature innée.
La circoncision légale consiste à couper uniquement le prépuce couvrant le gland.
Quant à ceux qui ôtent la peau qui entoure le pénis ou écorchent tout le pénis comme cela se passe dans certains pays barbares et qui prétendent par ignorance que cela est la circoncision légale, il s'agit d'une législation satanique embellie aux yeux des ignorants, une torture au circoncis et une dérogation à la sunna de Mohammad et à la charia islamique venue faciliter et alléger les choses et sauvegarder l'âme.
Ce type de circoncision est proscrit pour plusieurs raisons :
● La sunna a mentionné uniquement l'excision du prépuce couvrant le gland.
● C'est une torture et une mutilation du corps, or le Prophète d'Allah صلى الله عليه وسلم a interdit la mutilation.
Si Le Prophète a interdit de dénaturer les animaux et d'amputer leurs membres, qu’en est-il donc, quand il s’agit de supplicier des humains, il va sans dire que ce péché-ci s’avère plus énorme encore.
● Cela va en contradiction avec la bienfaisance et la clémence qu'exhorte le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم en disant :
"Allah a recommandé la perfection en toute chose" jusqu'à la fin du hadith.
● Cela peut entraîner l'infection et la mort du circoncis, ce qui n'est pas permis conformément à la parole du Très-Haut (traduction rapprochée) :
"Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction". La vache (Al-Baqara) 2 : Verset 195
Et Sa parole, Gloire et Pureté à Lui (traduction rapprochée) :
"Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous." Les femmes (An-Nisâ’)' 4 : Verset 29
C'est pourquoi les oulémas ont stipulé que la circoncision légale n'est plus obligatoire pour un adulte si l'on craint pour lui.
Quant au regroupement des hommes et des femmes en un jour fixe pour assister à la circoncision, où l'enfant est placé debout et dénudé devant eux, c'est interdit, car on découvre la `Awra que la religion islamique a ordonné de cacher et a interdit de découvrir.
Il en est de même de la mixité hommes femmes à cette occasion.
Elle n'est pas permise vu ce qu'elle comporte comme tentation et transgression de la loi pure.
✅ Publié par alifta.net
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz -الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز