Peut-on faire une différence entre la chicha et la cigarette ?

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Peut-on faire une différence entre la chicha et la cigarette ?

Question :

 

Dans les derniers moments, on a vu largement répandu dans de nombreux villes et villages, ce qu'on appelle "le café" où beaucoup de jeunes dont le nombre s'élève à des milliers se rassemblent.

 

Ces cafés ont fait tous les préparatifs pour accueillir les jeunes.

 

Ils ont apporté tous les genres de narghilé, de tabac, ont rendu l'atmosphère climatisée, mis des sièges attirants, des télévisions connectées avec les appareils de réception des chaînes satellites.


Le danger que peuvent provoquer ces cafés n'est pas caché à votre Eminence.

 

Ces derniers constituent les moyens les plus nocifs de la perte des jeunes, surtout qu'ils sont ouverts de jour et de nuit et que les jeunes les fréquentent d'une manière remarquable à tout moment.


Nous avons trouvé nécessaire de souligner le danger de ces cafés ; Car les jeunes les fréquentent avec abus et prétextent qu'ils sont officiellement permis et que les oulémas ne le leur interdisent pas.

 

Certains jeunes argumentent que le péché n'incombera qu'aux propriétaires de ces cafés.

 

D'ailleurs, ils s'y rendent pour se divertir, boire du café ou du thé, regarder la télé et les chaînes satellites et autres.

 

Quant à certains propriétaires de ces cafés, ils affirment que la faute incombera à ceux qui les fréquentent; ces derniers le font volontairement et de plein gré.

 

D'autres parmi eux font peu de cas de la légitimité de leur situation et ne s'occupent que des gains qu'ils réalisent.

 

Nous implorons d'Allâh le salut et la préservation.


En outre, la vente du narghilé, sa réparation et son ensachage ont pris dernièrement une large diffusion.

 

Des magasins et des échoppes spéciales prennent la permission de la marée pour être au service de ces cafés et des fumeurs de narghilé.

 

Nous implorons Allâh de nous guider tous.


Ô votre Eminence le cheikh, le mal de ces cafés s'est augmenté et leur danger s'est accru.

 

Ils sont devenus le rendez-vous des gens de la corruption, ce qui a causé la perte de beaucoup de jeunes qui se sont détournés de leurs parents et de leurs écoles pour se rendre à ces cafés de jour et de nuit.

 

Je souhaite que votre Eminence examine ce danger imminent et cette question périlleuse et publie un communiqué qui apaise notre rancune sur l'avis religieux portant sur l'établissement de ces cafés, sur leur fréquentation et sur celui qui commettra ce péché.

 

De quoi conseillez-vous les jeunes musulmans ?

 

Réponse :

 

La chicha, le narghilé et le tabac sont considérés comme des vices et sont interdits en raison de leurs effets néfastes sur le corps et le gaspillage des biens.

 

Allâh, le Très-Haut, a dit en parlant de Son Prophète صلى الله عليه وسلم (traduction rapprochée) :  

 

"leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises" (Sourate Al-A'raaf verset 157)

 

Il est authentiquement rapporté que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :  

 

"Pas de nuisance ni de malfaisance."

 

Il n'est pas permis d'en user, de les vendre ou de les répandre.

 

En outre, il n'est pas permis d'établir ces cafés, ni de les fréquenter sauf par ceux qui sont capables de donner le conseil et de changer l'acte blâmable, conformément à cette parole d'Allâh (l'Exalté) (traduction rapprochée) :  

 

"Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci: lorsque vous entendez qu'on renie les versets (le Coran) d'Allâh et qu'on s'en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu'à ce qu'ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux." (Sourate An-Nisa verset 140)

 

L'Exalté a également dit (traduction rapprochée) :  

 

"Quand tu vois ceux qui pataugent dans des discussions à propos de Nos versets, éloigne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre discussion." (Sourate Al-An'am verset 68)

 

Cette sentence mentionnée dans la généralité de ces deux versets s'étend au fait d'associer à ces réunions de péchés et de perversité où on méprise les préceptes et les interdictions d'Allâh.

 

Celui qui assiste à ces assemblées et ne nie pas ce qui y est commis, il devient associé au péché à part égale.

 

Ibn Al-'Arabî a dit dans son ouvrage "'Ahkâm Al-Qor'ân'' (Les préceptes du Coran) dans son exégèse du verset précédent de la sourate Al-An`âm:

 

"Ce verset prouve que le fait d'assister aux assemblées des gens du mal n'est pas licite" 

fin de la citation.

 

En réalité, la corruption et le mal ont été répandus dans ces cafés où assistent beaucoup d'insensés.

 

Il incombe alors au musulman clairvoyant de s'en écarter pour préserver sa religion et ses moralités.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La Fatwa numéro (21655)

(Numéro de la partie: 26, Numéro de la page: 350 - 352)

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الفتوى رقم ( 21655 )

 

س: إنه مما عم وطم وذاع وانتشر في الآونة الأخيرة في كثير من المدن والقرى، ما يسمى بالقهوة، أو (المقهى) التي يجتمع فيها أفواج كبيرة من الشباب، تتجاوز أعدادهم الآلاف في بعضها، وقد هيئت وأعدت لاستقبال هؤلاء الشباب ووفرت فيها أنواع الشيشة، أو ما يسمى: النرجيلة، وكذلك أنواع السجائر، كما أنها تحوي جلسات مكيفة ومعدة بشكل جذاب ومغري، وقد وضعت فيها أجهزة التلفاز المقرونة بأجهزة استقبال القنوات الفضائية : الدشوش
وقد لا يخفى على سماحتكم خطورة هذه المقاهي، وأنها من أكبر وسائل تفلت الشباب وضياعهم، لا سيما أنها تفتح أبوابها على مدار اليوم والليلة، ويتواجد فيها الشباب بشكل ملفت في كل وقت
ومما يدعو الحاجة إلى بيان خطر هذه المقاهي: تهاون كثير من الشباب في دخولها، واحتجاجهم بأنها موجودة ومأذون لها رسميًّا، ولا توجد ممانعة من قبل العلماء عليها، كما أن بعض الشباب يحتج بأن الإثم على أصحابها وملاكها، كما أن البعض منهم يدخل هذه الأماكن بحجة التسلية والترفيه عن النفس، أو بقصد شرب القهوة والشاي، ومطالعة التلفاز والقنوات الفضائية ونحو ذلك، كما أن بعض ملاك هذه المقاهي يحتج بأن الإثم على من يرتادها، حيث إنه دخلها بطوعه وإرادته، ولم يجبره أحد على ذلك، وبعضهم لا يهمهم كونها حلالاً أو حرامًا بقدر ما يهمهم كم تدر عليهم من الأموال، نسأل الله السلامة والعافية
كما انتشر مؤخرًا بيع (الشيشة) وإصلاحها وتعبئتها في محلات ودكاكين مستقلة، وهي تأخذ رخصة من البلديات، وتقوم بخدمة أصحاب المقاهي وعموم المستخدمين للشيشة، نسأل الله لنا ولهم الهداية.
سماحة الشيخ: لقد تعاظم شر هذه المقاهي، وازداد خطرها، وأصبحت ملتقى لأهل الفساد؛ مما أدى إلى ضياع كثير من الشباب وتفلتهم من أهاليهم ومدارسهم، وذهابهم صباح مساء إلى هذه المقاهي. آمل من سماحتكم النظر في هذا الأمر الداهم، والخطب الجلل، وإصدار بيان يشفي الغليل في حكم إقامة هذه المقاهي وحكم ارتيادها، ومن يأثم بهذا الفعل، وما نصيحتكم لشباب الإسلام ؟

ج : الشيشة والنرجيلة والدخان من الخبائث، وهي محرمة؛ لما فيها من الأضرار على البدن والمال، قال الله تعالى في وصف نبيه محمـد صلى الله عليه وسلم

 وَيُحِلُّ لَهُمُ الطَّيِّبَاتِ وَيُحَرِّمُ عَلَيْهِمُ الْخَبَائِثَ

 ، وثبت عن النبي - صلى الله عليه وسلم - أنه قال

 لا ضرر ولا ضرار

 فلا يجوز استعمال هذه الأمور ولا بيعها ولا ترويجها، كما لا يجوز أيضـًَا فتح هذه المقاهي، ولا حضور هذه المقاهي والمجالس التي تعرض فيها، إلا لمن قوي على النصيحة وتغيير المنكـر؛ لقول الله تعالى

 وَقَدْ نَـزَّلَ عَلَيْكُمْ فِي الْكِتَابِ أَنْ إِذَا سَمِعْتُمْ آيَاتِ اللَّهِ يُكْفَرُ بِهَا وَيُسْتَهْزَأُ بِهَا فَلا تَقْعُدُوا مَعَهُمْ حَتَّى يَخُوضُوا فِي حَدِيثٍ غَيْرِهِ إِنَّكُمْ إِذًا مِثْلُهُمْ

  وقوله سبحانه

 وَإِذَا رَأَيْتَ الَّذِينَ يَخُوضُونَ فِي آيَاتِنَا فَأَعْرِضْ عَنْهُمْ حَتَّى يَخُوضُوا فِي حَدِيثٍ غَيْرِهِ

 ، ويدخل في عموم الآيتين حضور مجـالس المعاصي والفسوق التي يستهان فيها بأوامر الله ونواهيه، فمن حضر ولم ينكر عليهم يكـون معهم في الوزر سواء، قال ابن العربي في (أحكام القرآن) في كلامه على آية الأنعام السابقة

وهذا دليل على أن مجالسة أهل المنكـر لا تحل

انتهى  . والواقع شاهد بأن المقاهي المذكورة غلب عليها الشر والفساد، وجلوس كثير من السفهاء فيها، فيجب على المسلم الناصح لنفسه أن يبتعد عنها ليسلم له دينه وخلقه
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

الفتوى رقم - 21655

(الجزء رقم : 26، الصفحة رقم: 350 - 352)

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Évitez de trop conjecturer sur autrui

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Évitez de trop conjecturer sur autrui

-L’imâm des gens de la Sounnah de son époque - Abî Muhammad Hassan al-Barbahârî (rahimahullâh) - a dit : 

« Discuter, s’accrocher [dans les discussions], polémiquer et débattre sont des innovations qui mettent des doutes dans le cœur, quand même la personne [qui s’y donne] est de ceux de la vérité et de la Sounnah. » 

-Dans le commentaire de cette parole, SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allâh le préserve) a dit :

« Les polémiques, conjectures et débats (aveugles) sont, quelques soient leurs formes, des innovations.
Et la raison de cela est le suivi des passions.
Quant à celui qui met ses passions dans ce que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a apporté, il n’aura point - sans aucun doute - avec lui de polémique, conjecture et autres. »
[1]

-Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :

« Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n’espionnez pas » [2]

Ibn Kathîr (rahimahullâh) a dit de ce verset, qu’Allâh – Ta’âla – a interdit à son adorateur de trop conjecturer sur autrui, d’avoir des soupçons, des suspicions sur la famille, les proches et les gens, car cela constitue en soi un péché.

-‘Oumar Ibn Khattâb (radhiallâhu ‘anhu) a dit :

« Ne porte pas de mauvais soupçon sur les mots qui sortent de la bouche de ton frère musulman, et n’y voit que du bien.

Et tu trouveras ainsi en lui le bien qu’il porte. »


-Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : 

« Ô vous qui croyez avec vos langues sans que la foi ne pénètre votre coeur, ne médisez pas des musulmans et ne recherchez pas leurs points faibles.

Celui qui recherche les points faibles des musulmans, Allâh fera courir un tapage autour de lui, même si ce dernier s’en défend. »
[3]

-L’imâm al-Baghawî (rahimahullâh) a rapporté que Soufyân ath-Thawrî a dit :

« Le mauvais soupçon est de deux sortes :
le premier est un péché, qui est lorsque la personne a un mauvais soupçon et en parle.
Et le second n’est pas un péché, qui est quand la personne a un mauvais soupçon et le garde pour elle.»
[4]

Dans le même sens, et toujours à travers les exemples de cette communauté parmi les compagnons et les anciens pieux prédécesseurs, nous avons des récits extraordinaires qui remettent les choses à leur place dans le comportement que le musulman se doit d’avoir avec son frère, et de quelle manière il se doit d’agir avec les gens ainsi qu’avec les savants.

-Le sage de cette communauté – Abû Dardâ (radhiallâhu ‘anhu) – a dit : 

« Certes, nous sourions à des gens que nos cœurs maudissaient. » 

Et il dit dans une autre parole : 

« Si ton frère change et dévie, ne l’abandonne pas pour cela, car si ton frère dévie une fois, une autre fois il se tient sur la voie droite. » 

Ibn al-Djawzî (rahimahullâh) a dit sur ces magnifiques paroles :

« Ceci était la doctrine de ‘Oumar Ibn al-Khattâb, de an-Nakha’î et d’un groupe de personnes, ils ne rompaient pas les liens avec la personne en raison d’un péché qu’elle commettait. »

-Abû Dardâ disait encore : 

« Ne parlez pas de l’erreur du savant, car il commet une erreur puis il l’abandonne. »

-Abû Dardâ passa près d’un homme qui avait commis un péché et que les gens insultaient.

Il dit alors : « si vous le voyiez dans un puit, ne l’en sortiriez-vous pas ? » 
Ils répondirent : « Certainement ! » 
Il dit alors : « Alors n’insultez pas votre frère et louez Allâh qui vous a protégés. » 
On lui demanda : « Ne le hais-tu pas ? » 
Abû Dardâ de répondre : « C’est son acte certes que je hais, et s’il l’abandonne, il est mon frère. » [5]

[1] Kitâb « Charh us-Sounnah » du SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.74
[2] Coran, 49/12
[3] Hadîth rapporté par Abû Dâwoud et at-Tirmidhî – et authentifié par SHeikh al-Albânî. Voir « Tafsîr al-Qor’ân al-’Adhîm » de Ibn Kathîr, 7/378
[4] Tafsîr al-Baghawî Ma’âlam al-Tanzîl, p.1223
[5] Kitâb « Sifat us-Safwa » de Ibn al-Djawzî, 1/298

 

copié de manhajulhaqq.com

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نَوَاقِضُ الإِسْلاَمِ (audio-dossier)

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نَوَاقِضُ الإِسْلاَمِ (audio-dossier)

(cliquer pour agrandir)

 

بِسْـمِ اللهِ الرَّحْمـَنِ الرَّحِيـمِ

 

 

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Cheikh Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb - الشيخ محمد بن عبد الوهاب

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L'ouverture de cliniques spécialisées dans la roqiya (audio)

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L'ouverture de cliniques spécialisées dans la roqiya (audio)

Question :

 

Que pensez-vous de l’ouverture de cliniques spécialisées dans la roqiya ?

 

Réponse :

 

Ce n’est pas permis car ça ouvre une porte aux troubles et aux tromperies des fraudeurs.

 

Ceci ne fait pas partie des actes des pieux prédécesseurs.

 

Ils n’ouvraient pas de maison ou de centre pour la roqiya.

 

Les pieux prédécesseurs ne faisaient pas cela.

 

Le développement de cela est un mal qui va causer le désordre.

 

Certains vont se mettre à faire cela alors qu’ils n’en ont pas les capacités, car les gens courent derrière la convoitise.

 

Ils veulent attirer les gens vers eux, même en faisant des choses interdites.

 

Il ne faut pas dire : « oui, mais celui-ci est un homme vertueux », car la personne peut être tentée même si elle est pieuse, et le refuge est auprès d’Allâh.

 

Il n’est donc pas permis d’ouvrir cette porte.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net


Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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L’ignorance et la thèse de « l’excuse de l’ignorance »

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L’ignorance et la thèse de « l’excuse de l’ignorance »

Louange à Allah, Seigneur de l’univers et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.

Ceci dit :

 

En ce moment on entend beaucoup de paroles relatives à l’excuse de l’ignorance, poussant ainsi les gens à faire preuve de laxisme envers la religion ; et il semblerait que tout le monde et n’importe qui fassent des recherches et écrivent sur le sujet, ce qui a causé une controverse et une attitude hostile chez certaines personnes vis-à-vis d’autres.

 

S'ils s’étaient référés au Livre d’Allah et à la Sounna de Son Messager et aux gens de science, alors toute confusion aurait disparu et la vérité leur serait apparu clairement comme Allah – Le Très Haut – dit (traduction rapprochée) :

 

« S'ils la rapportaient au Messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d'entre eux qui cherchent à être éclairés, auraient appris (la vérité de la bouche du Prophète et des détenteurs du commandement). » [Sourate An-Nissa V.83]


Cela nous aurait épargné l’apparition de tous ces écrits et ces recherches démesurés qui soulèvent le désordre scientifique dont on se serait bien passé. 

 

Par définition, l’ignorance est un défaut de connaissance (science) et c’est ainsi que les gens étaient plongés dans l’ignorance, dans une ignorance profonde et un égarement aveugle avant la venue du Messager (paix et bénédictions d’Allah sur lui).

 

Ainsi, lorsqu’Allah envoya ce Messager et fit descendre ce Livre, l’ignorance qui est commune à tous les individus se dissipa et toute louange revient à Allah : 


Allah – Le Très Haut – dit (traduction rapprochée) :

 

« C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident, » [Sourate An-Nissa V.83]


L’ignorance commune se dissipa après la venue du Messager (paix et bénédictions d’Allah sur lui), mais l’ignorance propre à l’individu présente chez certaines personnes existe encore, c’est la raison pour laquelle le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a dit ceci :

 

« Tu es un homme en qui il y a encore un caractère qui fait partie de la Jâhiliya (l’ignorance) ».

 [Al-Boukhari]
 

L’ignorance se divise en deux catégories : une ignorance simple et une autre complexe

 

-On entend par l’ignorance « simple », quelqu’un d’ignorant et il sait qu’il est ignorant, ainsi il est en quête de savoir et acceptera les bonnes recommandations. 

 

-On entend par l’ignorant « complexe », celui qui est ignorant de son ignorance (ou qui n’en est pas conscient), elle s’imagine même être savante et n’acceptera pas les bonnes recommandations ; et il s’agit-là de la pire des espèces d'ignorance.

 

On entend par cette thèse de « l’excuse de l’ignorance », la personne ignorante qui est dans l’incapacité de trouver une solution afin d’échapper à cette ignorance.

 

Elle est loin de la science et il n’y a personne pour la lui enseigner ; ainsi si cette personne meurt dans cet état alors elle sera comparable à celui qui meurt sur la Fatrah* (ceux qui n'ont pas eu connaissance du message divin), Allah – Le Très Haut – dit (traduction rapprochée) :

 

« Et Nous n'avons jamais puni (un peuple) avant de (lui) avoir envoyé un Messager. » [Sourate Al Isra V.15]


L’ignorance qui n’est pas excusable, concerne la personne qui peut sortir de cette ignorance si elle fournit tous les efforts pour cela, à l’exemple de celui qui a la capacité d’écouter et de lire le Coran car c’est un arabe qui connaît la langue du Coran ; celui-ci ne sera pas excusable s’il reste ainsi dans son ignorance.

 

S’il a la langue du Coran, il peut le lire en arabe et Allah – Le Très Haut – dit (traduction rapprochée) :

 

« Dis: "Qu'y a-t-il de plus grand en fait de témoignage?" Dis: "Allah est témoin entre moi et vous; et ce Coran m'a été révélé pour que je vous avertisse, par sa voie, vous et tous ceux qu'il atteindra.» [Sourate Al An’am V.19]


Celui à qui le Coran est parvenu et à qui on a fait le prêche et mis en garde contre le polythéisme majeur (Shirk Akbar), n’est plus excusable s’il persiste à commettre des actes de polythéisme ou s’il continu dans la fornication ou à pratiquer l’usure, rester dans l’inceste, ou bien manger la chair d'une bête morte et de la viande de porc, boire du vin, et abuser illégalement des biens des gens, ou encore délaisser la prière ou proscrire l’aumône légale ou encore de s’empêcher d’accomplir le pèlerinage alors qu’il en a la capacité, car toutes ces prescriptions là sont claires et leur interdiction ou leur obligation est sans équivoque.

 

Une personne est excusée (sur son acte) pour son ignorance uniquement sur des questions qui lui échappent jusqu'à ce qu’elle en soit informée sur son jugement (dans la religion). 

 

Ainsi, l’ignorance qui est excusable doit être détaillée : 

 

-Premièrement 

 

Toute personne est excusable pour son ignorance lorsqu’on ne lui a pas fait le prêche et lorsque le Coran ne lui est pas parvenu ; ainsi, son statut dans la religion est comparable à celui qui est sur la Fatrah* (ceux qui n'ont pas eu connaissance du message divin)

 

-Deuxièmement 

 

N’est pas excusable celui à qui on a fait le prêche et qui a été averti dans la langue du Coran au sujet de tous les interdits tels que le polythéisme et le fait de commettre des grands péchés car à celui-ci, l'établissement de la preuve a été faite et le message lui ai parvenu.

 

Il est donc dans la capacité d’apprendre et de questionner les gens de science sur tout ce qui peut lui paraître confus.

 

Il peut écouter le Coran, suivre les cours et les conférences disponibles à travers les moyens de communications. 

 

-Troisièmement 

 

Toute personne est excusable pour son ignorance sur des questions qui lui échappent jusqu'à ce qu’elle en soit informée sur son jugement (dans la religion) et c’est la raison pour laquelle le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a dit :

 

« En vérité, ce qui est licite est clair, et ce qui est illicite est clair ; et entre deux se trouvent des choses douteuses que peu de gens connaissent.

Celui qui s’éloigne des choses douteuses a certes préservé sa religion et son honneur, et celui qui tombe dans les choses douteuses, a commis l’interdit comme un berger qui mène ses bêtes autour d’un domaine défendu ; il se peut qu’à tout moment son troupeau vienne y paître.

En fait, chaque roi (ou propriétaire) possède un domaine défendu et en fait, le domaine défendu d’Allah est ses interdits. »

[Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim]

 

Ce qui est licite est donc clair et c’est une chose facile d'accès, et ce qui est illicite est également clair et doit être évité.

 

Pour tout ce qui est douteux, la personne doit s’en abstenir jusqu'à ce qu’elle en soit informée de son jugement (dans la religion) en faisant des recherches et en posant la question aux gens de science.

 

Ainsi, l’ignorant a pour obligation de solliciter les gens de science et ne sera pas excusé s’il demeure dans son ignorance alors qu’il y a des gens qui peuvent l’instruire, conformément à la parole d’Allah – Le Très Haut – qui dit (traduction rapprochée) :

 

« Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas. » [Sourate An-Nahl V.19]


L’ignorant a pour obligation de demander et le savant, quant à lui, a pour obligation d’informer et de ne rien taire car Allah – Le Très Haut – dit (traduction rapprochée) :

 

« Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l'exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le Livre, voilà ceux qu'Allah maudit et que les maudisseurs maudissent, | sauf ceux qui se sont repentis, corrigés et déclarés: d'eux Je reçois le repentir. Car c'est Moi, l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux. » [Sourate An-Nahl V.159-160]


Aussi, il n’appartient pas à la personne qui a appris seule Mouta’alim *, et on entend par là celui qui est ignorant de son ignorance (qui se distingue par une ignorance « complexe »), de parler de ces sujets sans connaissance.

 

Je demande à Allah de nous accorder à tous la science utile et les œuvres pieuses ainsi que la sincérité dans la parole et les actes. Que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons

 

* : Les gens de la Fatrah - أهل الفترة - Ahlou Al-Fatrah

: Mouta’alim est celui qui a appris seul sans les bases dans la science.

 

Traduction rapprochée : par AbuKhadidja Al Djazairy

copié de alghourabaa.com

 

الجهل والعذر به
الحمد لله رب العالمين والصلاة والسلام على نبينا محمد وعلى آله وصحبه أجمعين وبعد
فقد كثر في هذا الوقت الكلام في العذر بالجهل مما سبب في الناس تهاونًا في الدين، وصار كل يتناول البحث والتأليف فيه مما أحدث جدلًا وتعاديًا من بعض الناس في حق البعض الآخر
ولو ردوا هذه المسألة إلى كتاب الله وسنة رسوله وإلى أهل العلم لزال الإشكال واتضح الحق كما قال الله تعالى: (وَلَوْ رَدُّوهُ إِلَى الرَّسُولِ وَإِلَى أُوْلِي الأَمْرِ مِنْهُمْ لَعَلِمَهُ الَّذِينَ يَسْتَنْبِطُونَهُ مِنْهُمْ) [النساء: 83]، وإذًا لسلمنا من هذه المؤلفات والبحوث المتلاطمة التي تحدث الفوضى العلمية التي نحن في غنى عنها، فالجهل هو عدم العلم وكان الناس قبل بعثة الرسول صلى الله عليه وسلم في جاهلية جهلاء وضلالة عمياء، فلما بعث الله هذا الرسول وأنزل هذا الكتاب زالت الجاهلية العامة، ولله الحمد، قال تعالى: (هُوَ الَّذِي بَعَثَ فِي الأُمِّيِّينَ رَسُولاً مِنْهُمْ يَتْلُو عَلَيْهِمْ آيَاتِهِ وَيُزَكِّيهِمْ وَيُعَلِّمُهُمْ الْكِتَابَ وَالْحِكْمَةَ وَإِنْ كَانُوا مِنْ قَبْلُ لَفِي ضَلالٍ مُبِينٍ) [الجمعة: 7]، فالجاهلية العامة زالت ببعثته صلى الله عليه وسلم أما الجاهلية الخاصة قد يبقى شيء منها في بعض الناس ولهذا قال النبي صلى الله عليه وسلم: "إنك امرؤ فيك جاهلية"، والجهل على قسمين: جهل بسيط وجهل مركب فالجهل البسيط هو الذي يعرف صاحبه أنه جاهل فيطلب العلم ويقبل التوجيه الصحيح
والجاهل المركب هو الذي لا يعرف صاحبه أنه جاهل، بل يظن أنه عالم فلا يقبل التوجيه الصحيح وهذا أشد أنواع الجهل، والجهل الذي يعذر به صاحبه هو الجهل الذي لا يمكن زواله لكون صاحبه يعيش منقطعًا عن العالم لا يسمع شيئًا من العلم وليس عنده من يعلمه فهذا إذا مات على حاله فإنه يعتبر من أصحاب الفترة قال تعالى: (وَمَا كُنَّا مُعَذِّبِينَ حَتَّى نَبْعَثَ رَسُولاً) [الإسراء: 15]، والجهل الذي لا يعذر به صاحبه هو الجهل الذي يمكن زواله لو سعى صاحبه في إزالته مثل الذي يسمع أو يقرأ القرآن وهو عربي يعرف لغة القرآن فهذا لا يعذر في بقائه على جهله لأنه بلغة القرآن بلغته والله تعالى يقول: (قُلْ أَيُّ شَيْءٍ أَكْبَرُ شَهَادَةً قُلْ اللَّهُ شَهِيدٌ بَيْنِي وَبَيْنَكُمْ وَأُوحِيَ إِلَيَّ هَذَا الْقُرْآنُ لأُنذِرَكُمْ بِهِ وَمَنْ بَلَغَ) [الأنعام: 19]، فالذي بلغه القرآن ووصلت إليه الدعوة والنهي عن الشرك الأكبر لا يعذر إذا استمر على الشرك أو استمر على الزنا أو الربا أو نكاح المحارم أو أكل الميتة وأكل لحم الخنزير وشرب الخمر أو أكل أموال الناس بالباطل أو ترك الصلاة أو منع الزكاة أو امتنع عن الحج وهو يستطيعه لأن هذه أمور ظاهرة وتحريمها أو وجوبها قاطع وإنما يعذر بالجهل في الأمور الخفية حتى يبين له حكمها، فالعذر بالجهل فيه تفصيل
أولًا: يعذر بالجهل من لم تبلغه الدعوة ولم يبلغه القرآن ويكون حكمه أنه من أصحاب الفترة
ثانيًا: لا يعذر من بلغته الدعوة وبلغة القرآن في مخالفة الأمور الظاهرة كالشرك وفعل الكبائر لأنه قامت عليه الحجة وبلغته الرسالة، وبإمكانه أن يتعلم ويسأل أهل العلم عما أشكل عليه، ويسمع القرآن والدروس والمحاضرات في وسائل الإعلام
ثالثًا: يعذر بالجهل في الأمور الخفية التي تحتاج إلى بيان حتى تبين له حكمها ولهذا قال النبي صلى الله عليه وسلم: "إن الحلال بين والحرام بين وبينهما أمور مشتبهات لا يعلمهن كثير من الناس فمن اتقى الشبهات فقد ستبرأ لدينه وعرضه، ومن وقع في الشبهات وقع في الحرام كالراعي يرعى حول الحمى يوشك أن يقع فيه ألا وإن لكل ملك حمى ألا وإن حمى الله محارمه"، فالحلال بين يؤخذ والحرام البين يتجنب والمختلف فيه يتوقف فيه حتى يتبين حكمه بالبحث وسؤال أهل العلم
فالجاهل يجب عليه أن يسأل أهل العلم فلا يعذر ببقائه على جهله وعنده من يعلمه قال الله تعالى: (فَاسْأَلُوا أَهْلَ الذِّكْرِ إِنْ كُنْتُمْ لا تَعْلَمُونَ) [النحل: 13]، فيجب على الجاهل أن يسأل ويجب على العالم أن يبين ولا يكتم، قال الله تعالى: (إِنَّ الَّذِينَ يَكْتُمُونَ مَا أَنزَلْنَا مِنْ الْبَيِّنَاتِ وَالْهُدَى مِنْ بَعْدِ مَا بَيَّنَّاهُ لِلنَّاسِ فِي الْكِتَابِ أُوْلَئِكَ يَلْعَنُهُمْ اللَّهُ وَيَلْعَنُهُمْ اللاَّعِنُونَ* إِلاَّ الَّذِينَ تَابُوا وَأَصْلَحُوا وَبَيَّنُوا فَأُوْلَئِكَ أَتُوبُ عَلَيْهِمْ وَأَنَا التَّوَّابُ الرَّحِيمُ) [البقرة: 159-160]، ولا يجوز للمتعالم وهو الجاهل المركب أن يتكلم في هذه الأمور بغير علم، وفق الله الجميع للعلم النافع والعمل الصالح والإخلاص في القول والعمل وصلى الله وسلم على نبينا محمد وعلى آله وصحبه
   كتبه صالح بن فوزان الفوزان
                                                                             عضو هيئة كبار العلماء
                                                                             20 / 3 / 1432هـ

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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L'interdiction formelle de cacher la vérité par peur des gens

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L'interdiction formelle de cacher la vérité par peur des gens

Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

 

لا يمنعن رجلا هيبة الناس أن يقول بحق إذا علمه أو شهده أو سمعه 

 

"Que la crainte des gens ne vous empêche pas de dire la vérité lorsque vous la voyez, en êtes témoins ou l'entendez" 

L’Imam Ahmed rahimahu Allah l'a rapporté dans son mousnad n°11017 et n°11498 du hadith de Abi Nadrata d'après Abi Sa3id...le Hadith.

 

Abi Zar رضي الله عنه a dit :

 

"Et Il (le prophète صلى الله عليه و سلم) m'a ordonné de dire la vérité, même si elle est amère, et m'a ordonné de ne craindre aucune réprimande de personne pour Allah"

(hadith 21556) sahiha de Cheikh Al Albani rahimahu Allah 

Commentaire de Cheikh Al Albani رحمه الله :

 

Dans ce hadith, il y a interdiction formelle de cacher la vérité par peur des gens, ou bien par convoitise d'une quelconque subsistance.

 

Donc toute personne qui cache la vérité en ayant peur qu'il puise subir quelque préjudice que ce soit comme : se faire frapper ou insulter, ou bien par peur de perdre une subsistance ou par peur qu'il perde le respect des gens envers lui etc... ; Et bien cette personne rentre dans l'interdiction du hadith et contredit le Prophète صلى الله عليه و سلم   .

 

Sous le hadith 168 de silsila sahiha (168)

 

Cheikh Al Albani رحمه الله a dit aussi :

 

Le jugement légiféré authentifié dans le Livre et la Sounnah affirment qu’il est interdit de dissimuler à la connaissance des gens une prescription divine.

 

Que ce soit sous prétexte de la corruption des mœurs ou sous quelque autre prétexte.

 

Les textes établissant cette interdiction de dissimuler le savoir ont en effet une portée générale, à l’exemple de la Parole d’Allâh (traduction rapprochée) :

 

« Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l’exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le Livre, voilà ceux qu’Allâh maudit et que les maudisseurs maudissent » Coran, 2/159

 

Et la parole du Prophète  صلى الله عليه و سلم :

 

«Celui qui dissimule une connaissance, Allâh le marquera le Jour Dernier d’une marque de feu.»

Rapporté par Ibn Hibbân dans son « Sahîh », al-Hâkim et authentifié par adh-Dhahabî et d’autres textes, réprouvant également la dissimulation du savoir.

 

Kitâb « Djilbâb al-Mar’a al-Mouslima fîl-Kitâb was-Sounnah » du Cheikh Al Albani, p.26-28

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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La parole peut être plus dangereuse que l'épée ! (audio)

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La parole peut être plus dangereuse que l'épée ! (audio)

La révolte contre le gouverneur par la parole peut être plus dangereuse que la révolte contre lui par l’épée.

 

D’ailleurs, la révolte par l’épée n’est que la conséquence de la révolte par la parole.

 

La révolte par la parole est très dangereuse.

 

Il n’est donc pas permis à la personne d’inciter les gens à se révolter contre les gouverneurs ni de les pousser à détester les gouverneurs musulmans, car ceci est une cause qui les amènera à prendre les armes et à les combattre par la suite.

 

Ceci est donc pire que la sortie par l’épée car il corrompt la croyance, divise les gens et met entre eux de l’animosité.

 

Et il est possible que cela les pousse à prendre les armes.

 

Les khawarij sont présents à toute époque.

 

Ils ne sont pas spécifiques à l’époque des compagnons, mais ils sont plutôt présents à toute époque.

 

Celui qui emprunte la voie des khawarij est l’un d’eux, à chaque époque.

 

Et celui qui emprunte la voie des gens de la Sunna et l’un d’eux, à chaque époque.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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La source du terrorisme

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La source du terrorisme

La louange est à Allah, et que les éloges et le salut d’Allah soient sur le Messager d’Allah, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Ceci dit :

 

- Des gens prétendent que la mécréance prononcée à l’encontre des musulmans (At-Takfîr), et les attentats perpétrés par certains jeunes, sont dus au chômage (donc la pauvreté), ce qui est un mensonge aussi évident que le soleil en pleine journée.

 

Nous avons entendu, comme tout le monde, aux informations radios qu’à chaque fois qu’on arrêtait un groupe d’entre eux, on trouvait avec eux beaucoup d’argent, parfois jusqu’à un demi million, plus ou moins, et ce malgré leur petit nombre.

 

Si la cause [de leurs actes] était le chômage, on aurait pas trouver sur eux cet argent, et celui qui prétend cela sait qu’il ment.

 

D’un autre point de vue, combien de communautés connaissent le chômage, et malgré tout ne connaissent rien de ces actes.

 

Cela montre qu’il y a un entraînement, une incitation et un soutien.

 

- Certains disent qu’ils ont hérité ce Takfîr de shaykh Muhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb, qu’Allah lui fasse miséricorde.

 

C’est là un mensonge et une diffamation à l’encontre de shaykh Muhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb, car le shaykh ne déclare mécréant que celui qu’Allah a déclaré mécréant.

 

Ainsi, il déclare mécréant ceux qui commettent un acte de polythéisme majeur, et Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Quiconque invoque avec Allah une autre divinité, alors qu’il n’a aucune preuve, aura à en rendre compte devant son Seigneur. En vérité, les mécréants, ne réussiront pas. » (Al-Mu'minûn, 117)

 

De plus, il ne déclare mécréant qu’après avoir exposé clairement les preuves, et ses livres témoignent pour lui et contre ceux qui ont forgé ces mensonges évidents.

 

- D’autres prétendent qu’ils ont hérité ce Takfîr de l’ouvrage Ad-Durar As-Saniyyah Fî Al-Ajwibah An-Najdiyyah, et c’est encore un mensonge.

 

Celui qui prétend que cet ouvrage déclare mécréant un individu qui ne le mérite pas, qu’il nous indique les références : le tome, la page, la ligne, et s’il ne le fait pas, il est menteur et indigne de confiance.

 

La vérité sur laquelle il n’y a aucun doute est que ces jeunes qui déclarent les musulmans mécréants ont hérité cette pensée – de l’excommunication (déclarer une personne en dehors du cercle des croyants) et des attentats – de la voie des frères musulmans qui les ont formés, entraînés, éduqués, incités et trompés en leur faisant croire que cela était le djihad vers lequel le Coran appelle et qu’il encourage.

 

- Ils ont hérité cela des livres de Sayyid Qutb qui a déclaré mécréante la communauté de Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam) comme cela apparaît au tome 4 et la page 2122 de son exégèse intitulé « Fi Dhilâl Al-Qur’ân » et où il dit :

 

« On ne trouve aujourd’hui sur terre aucun pays musulman, et aucune société musulmane appliquant la Législation d’Allah et la religion de l’islam. »

 

Et il tient des propos similaires dans l’explication de sourate Yûnus.

 

Plus encore, il prétend que les mosquées des musulmans sont de temples voués aux statues, et il incite à la révolte dans l’explication de sourate Al-Anfâl en prétendant que l’islam l’ordonne.

 

Il dit encore dans l’explication de sourate Al-An’âm ( 2/1057) :

 

« Nous sommes revenus à l’époque où cette religion est venue aux hommes avec le message « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah »

L’humanité est revenue à l’adoration des hommes, à l’injustice des religions, et a délaissé « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah », et une partie d’entre eux ne cesse de répéter « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah » sans en comprendre le sens. »

 

Une groupe des kamikazes montré à la télévision saoudienne a reconnu qu’ils avaient pris ces idées de Takfîr des livres de Sayyid Qutb, et surtout du livre « Fî Dhilâl Al-Qur’ân »

 

Et c’est là une réponse à ceux qui prétendent que ce qui les a poussés à cela est le chômage ou d’autres choses.

 

- J’ai lu dans le premier tome du livre « Qâfilah Al-Ikhwân Al-Muslimûn » de ‘Abbâs As-Sîsî (qui était un des leaders des frères musulmans) de nombreux choses qui montrent que les Frères musulmans ont été élevé sur cette pensée terroriste depuis le début.

 

Regarde, ici (1/258) il affirme que ce sont les Frères Musulmans qui ont fait assassiner le juge Ahmad Al-Khâzandâr, [ainsi qu’au pages] 267 à 286 où il affirme leur implication dans divers attentats.

 

Tout cela se trouve à la fin du premier tome de « Qâfilah Al-Ikhwân Al-Muslimûn » de ‘Abbâs As-Sîsî qui est de ceux qui ont embrassé cette voie, et cela est conforme aux évènements et à ce qui est reconnu.

 

Et tout cela s’est passé du vivant de Hasan Al-Bannâ dans les années 1947-1948.

 

N’est-ce pas là une preuve évidente que les Frères Musulmans sont un groupe qui déclare mécréants les musulmans et qui fait usage de la violence, des attentats, et c’est là le terrorisme que nous connaissons à notre époque.

J’ai écrit cela pour montrer que ceux qui disent que le Takfîr et les attentats sont les conséquences du chômage, et l’héritage de shaykh Muhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb et de l’ouvrage Ad-Durar As-Saniyyah, tout cela était faux, et que seuls ceux qui font partie de ce groupe (des Frères Musulmans) ou ceux qui les soutiennent ne peuvent tenir ces propos.

 

Et j’espère avoir exposé leur mensonge, et l’aveuglement des musulmans qu’ils pratiquent pour leur cacher les causes réelles de ce phénomène.

 

Et c’est Allah qui accorde le succès, et que les éloges et le salut d’Allah soient sur notre prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Source : njza.net
copié de salafs.com

 

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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Mon père veut que j'épouse un homme riche et de bonne famille

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Mon père veut que j'épouse un homme riche et de bonne famille

Question :

 

Un jeune homme pieux et aux qualités louables a été présenté à une femme en vue du mariage.

 

Cependant, le père de cette femme a manifesté son refus en affirmant que cet homme a des qualités insuffisantes tant du point de vue financier que de sa famille.

 

En effet, il veut qu'elle épouse un jeune homme issu d'une famille ancienne, riche et prestigieuse, tandis qu'elle est satisfaite de cet homme et qu'elle ne veut pas en épouser un autre.

 

Elle demande : Lui est-il permis de se marier avec lui toute seule, sans son tuteur (Wali), car elle a lu dans "Fiqh As-Sunnah", de Abu Hanifah, que ce dernier rendait cela licite, et qu'Allâh était le Tuteur de Ses serviteurs dans tous les domaines, y compris le mariage.

 

Ainsi, si son père lui interdit d'épouser une personne convenable, tout en désirant néanmoins préserver fermement l'honneur de sa fille, en sauvegardant sa dignité et en restant accroché à sa religion, puis en la mariant avec un homme qui ne répond pas à de telles caractéristiques, n'a-t-elle pas le droit de se marier sans son autorisation avec un homme vertueux, en allant solliciter un Juge (Qadi) ou en allant demander cette autorisation à d'autres proches membres de sa famille qui sont convaincus par son point de vue ?

 

Réponse :

 

Louange à Allâh.

 

Premièrement : Il n'est pas permis à la femme de se marier seule.

 

Si elle se marie seule, son mariage est invalide d'après la majorité des Gens de Science, aussi bien anciens que plus récents.

 

Et cela car Allâh سبحانه و تعالى s'est adressé aux tuteurs des femmes en les exhortant à les marier.

 

Il a dit :

 

 وَأَنكِحُوا الأَيَامَى مِنكُمْ وَالصَّالِحِينَ مِنْ عِبَادِكُمْ وَإِمَائِكُمْ

 

{Mariez les célibataires d'entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes.} (Sourate An-Nour (24), Verset 32)

 

Et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :

 

إذا أتاكم من ترضون دينه وخلقه فزوجوه

 

"Si quelqu'un vient à vous et que sa religion et son comportement vous satisfont, mariez-le."

Rapporté par At-Tirmidhi dans son "Sunan" (4/41,42) et Ibn Majah dans son "Sunan" (1/632,633), tous les deux d'après Abu Hurayrah (رضي الله عنه)

 

Et il صلى الله عليه و سلم a dit :

 

 لا نكاح إلا بولي وشاهدي عدل

 

"Il n'y a point de mariage sauf avec un tuteur et deux témoins justes."

Rapporté par Al Bayhaqi dans "As-Sunan Al Koubra" (10/148) d'après 'Aïshah رضي الله عنها, et par Ibn Abi Shaybah dans son "Moussnaf" (3/454-456)

 

Quant à ce qui a été évoqué par celle qui a posé la question, à savoir le fait qu'elle a lu dans certains ouvrages de Fiqh que la femme peut se marier seule, cela est un avis à rejeter, et ce qui est juste est l'avis défendu par des preuves allant à l'encontre de cela.

 

En ce qui concerne sa situation et son point de vue opposé à celui de son père, puisque ce dernier veut pour elle un époux qui se montrera suffisamment digne d'elle aussi bien concernant sa richesse que sa famille, qu'elle ne voit pas les choses du même angle et qu'elle penche plutôt vers le mariage avec un homme dont elle perçoit des qualités religieuses, même si celui-ci n'est ni riche, ni de bonne famille, alors la vérité est détenue par son père.

 

En effet son père a un point de vue très éloigné du sien, et elle s'imagine que cet homme pourra lui convenir alors qu'il se peut que cela ne soit pas le cas.

 

Elle ne doit donc pas contredire son père dans la mesure où celui-ci voit avant tout l'intérêt de sa fille.

 

Et s’il s'avère qu'un autre homme se présente, qu'il lui convient et lui suffit aussi bien dans son rang que dans sa richesse et sa religion, mais que son père refuse de la marier à lui, ce refus obstiné pourra dans ce cas l'amener à le voir déchu de son tutorat et celui-ci sera transmis à ceux qui viennent après lui dans cette fonction.

 

Mais cela ne doit avoir lieu qu'après avoir présenté l'affaire devant le Juge (Qadi), afin qu'il brise le tutorat de ce père qui s'entête dans son refus, et qu'il le transmette aux autres tuteurs qui viennent après lui.

 

Mais il n'appartient pas à cette femme de se comporter en tant que son propre tuteur ou de laisser un autre de ses tuteurs le faire sans le consentement de son père ; cela doit impérativement être du ressort du qadi légal, qui observera les tenants et aboutissants de la situation en question.

 

Il pourra ainsi éventuellement considérer que briser ce tutorat afin de le transmettre à un autre améliorera cette situation.

 

Ce qui est relatif au mariage doit être observé avec minutie, et cela doit être fait en lieu et place des femmes car ces dernières ont un champ de vision restreint.

 

En outre, leurs tuteurs parmi les hommes ont un désir ardent de les préserver, et éprouvent une jalousie pour elles qu'elles n'éprouvent même pas pour elles-mêmes.

 

Cela doit impérativement être respecté, et Allâh est plus savant.

 

Fatwa n°16501 sur son site Internet.

Publié par le-mariage-en-islam.forumpro.fr

السؤال: تقدم شاب متدين صفاته حميدة لخطبتها، ولكن والدها رفض قبوله بحجة عدم كفاءته حسباً ونسباً، فهو يريد لها شابّاً من العوائل العريقة ذات المال والجاه، بينما هي راضية به ولا تريد سواه. وتقول: هل يجوز لها أن تنكح نفسها منه بدون ولي أمرها، فقد قرأت في: "فقه السنة" لأبي حنيفة أنه يجوز ذلك، ثم إن الله ولي أمور العباد كلها ومنها الزواج، فإذا كان والدها سيحرمها من الزواج بمن هو مناسب لها وحريص على كرامتها وصيانة عرضها ومتمسك بدينه، ثم يزوجها ممن لا يتصف بهذه الصفات، أفليس لها الحق في عدم استئذانه في زواجها بشخص صالح، وتقوم هي بتزويج نفسها عند القاضي أو تستأذن أحد أقربائها الآخرين المقتنعين بوجهة نظرها؟

الإجابة: أولاً: لا يجوز للمرأة أن تزوج نفسها، فإن زوجت نفسها فنكاحها باطل عند جمهور أهل العلمسلفاً وخلفاً، وذلك لأن الله سبحانه وتعالى خاطب بالتزويج أولياء أمور النساء قال

وَأَنكِحُوا الأَيَامَى مِنكُمْ وَالصَّالِحِينَ مِنْ عِبَادِكُمْ - سورة النور: آية 32

 وقال صلى الله عليه وسلم

إذا أتاكم من ترضون دينه وخلقه فزوجوه

(رواه الترمذي في ‏سننه)

، وقال صلى الله عليه وسلم

لا نكاح إلا بولي وشاهدي عدل

(رواه البيهقي في السنن الكبرى)

أما ما ذكرت السائلة من أنها قرأت في بعض كتب الفقه أن المرأة تزوج نفسها فهذا قول مرجوح، والصحيح الذي يقوم عليه الدليل خلافه
وأما ما ذكرت من واقعتها وأن لها رأياً يخالف رأي أبيها لأن أباها يريد لها زوجاً حسباً ونسباً يكافئها، وهي لا ترى ذلك، وإنما تميل إلى أن تتزوج شخصاً ترى أنه ذو دين وإن لم يكن ذا حسب ونسب، فالحق مع أبيها في هذا وأبوها أبعد منها نظراً فقد يُخيَّل إليها أن هذا الشخص يصلح لها في حين أنه لا يصلح، فليس لها أن تخالف أباها مادام أنه ينظر في مصلحتها
وإذا تحقق أن شخصاً غيره يصلح لها ويكافئها في مقامه وحسبه ودينه وأبى أبوها أن يزوجها به فإنه حينئذ يكون عاضلاً وتنتقل الولاية إلى من بعده من بقية الأولياء، ولكن هنا لابد فيه من مراجعة القاضي لينقل الولاية من الأب العاضل إلى من بعده من بقية الأولياء، وليس لها هي أن تتصرف أو يتصرف أحد أوليائها بدون رضا أبيها، لابد من الرجوع إلى القاضي الشرعي وهو ينظر في الموضوع وملابسات الواقعة، وإذا رأى نقل الولاية إلى آخر نقلها حسب المصلحة، فلابد من ضبط الأمور في الزواج، ولابد من القيام على النساء، لأن النساء نظرهن قاصر، وأولياء أمورهن من الرجال عندهم من الحرص على صيانتهن والغيرة عليهن ما ليس عندهن فينبغي مراعاة هذا

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Se rassembler la nuit de l'anniversaire du Prophète صلى الله عليه وسلم pour lire son histoire ? (audio)

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Se rassembler la nuit de l'anniversaire du Prophète صلى الله عليه وسلم pour lire son histoire ? (audio)

Question :

 

Est-il permis de se rassembler la nuit de l'anniversaire du Prophète صلى الله عليه و سلم pour lire un peu de son histoire ?

 

Réponse :

 

Non ce n'est pas permis car c'est une manière de fêter son anniversaire.

 

Il est obligatoire que cela se fasse tout au long de l'année, du début à la fin de l'année il faut que les gens s'occupent à lire ses sunnas et ses hadiths et qu'ils connaissent son histoire صلى الله عليه وسلم.

 

Il ne faut pas consacrer une seule nuit sur trois cent soixante ou trois cent cinquante-quatre nuits.

 

Tout au long de l'année, les gens doivent suivre la sunna du Messager صلى الله عليه وسلم, s'occuper de ses hadiths et de son histoire صلى الله عليه وسلم.

 

Quant au fait de consacrer une nuit parmi les autres, cela fait partie des choses innovées.

 

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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Comment conseiller son frère ? (vidéo)

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Comment conseiller son frère ? (vidéo)

Question :

 

Notre Cheikh, qu'Allâh vous préserve.

 

Nous espérons que vous pouvez clarifier la façon légiférée de donner le conseil correctement, surtout si celui qui est conseillé est un sunnite qui a un manhaj salafi et a fait une erreur ou deux ?

 

Réponse :

 

Donner le conseil, qu'Allâh vous préserve, a un statut extraordinaire.

 

Le Messager صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"La religion est conseil (trois fois.)

Nous avons demandé :  "à qui Ô Messager d'Allâh ?"

Il صلى الله عليه وسلم a dit : Pour Allâh, Son Livre, Son Messager et aux dirigeants des musulmans et aux gens en général".

 

Donc, en conseillant les frères, leur ordonnant le bien et leur interdisant le mal, et les appeler à la bonté...

 

Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Traitez les gens comme vous aimeriez être traités."

 

Il s'agit d'un principe, qu'Allâh vous préserve, que tu traites les gens comme tu aimerais qu'ils te traitent.

 

Comment aimerais-tu être conseillé par les gens ?

 

Comment aimerais-tu ?

 

Veux-tu qu'ils te conseillent durement ?

 

Qu’ils t'insultent ?

 

Qu’ils te frappent ?

 

Ou préfères-tu que l'on te conseille gentiment ?

 

(Traduction rapprochée)

 

"Repousse (le mal) par le bien, alors en vérité celui qui avait une inimitié, (deviendra) comme s'il était un ami proche."

 

Il ne fait aucun doute, qu'Allâh vous préserve, que nous sommes très déficients dans cette affaire, nous avons beaucoup de carence dans nos relations avec nos pères et nos mères..., une grande lacune.

 

Par Allâh !

 

Certains parents se plaignent de leurs enfants, en disant : "Je voudrais qu'il n'ait jamais commencé à pratiquer", "Il avait l'habitude de me traiter mieux avant qu'il commence à pratiquer."

 

Par Allâh !

 

J'ai entendu dire cela par certains parents.

 

En outre, dans notre interaction avec nos frères, nos frères et sœurs, nos pères, nos mères, nos voisins, nos femmes, nos maris... on a atteint le point où une personne dit : "N'épouse pas une femme vertueuse, ne vois-tu pas qu'elle a rendu mes cheveux gris."

 

Nous cherchons refuge auprès d'Allâh !

Nous cherchons refuge auprès d'Allâh !

 

Il contredit la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

"Choisir le vertueux et tu auras le succès."

 

Ce n'est pas parce qu'elle est devenue religieuse, mais elle ne connait pas la bonne manière, elle ne savait pas comment faire da'wah à son mari.

 

De même pour certains maris, nous demandons à Allâh la sécurité.

 

Le fait est, c'est comme si les gens commençaient à mettre en garde contre les religieux maintenant.

 

Alors que la réalité est que le bon mari devrait soit aimer sa femme, ou s'abstenir de l'opprimer.

 

Ne vous mariez pas, sauf à un religieux, car il lui faudra soit aimer sa femme et donc la traiter honorablement, et si cela arrive qu'il ne l'aime, il ne l'oppressera jamais.

 

C'est parce qu'il craint Allâh عز وجل, il craint beaucoup Allâh عز وجل.

 

Mais nous sommes déficients dans cette affaire.

 

Un autre exemple, qu'Allâh vous préserve, c'est en donnant des conseils à l'autre et agissant les uns avec les autres.

 

Nous avons une certaine froideur et nous amplifions les erreurs, nous avons cela.

 

C'est pourquoi vous devez revenir à l'enseignement du Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Comment a-t-il interagit avec les juifs ?

 

Un juif s'approcha de lui et dit : "As Saam ‘Alayka (mort sur toi) Ô Muhammad"

Un criminel parmi les juifs, ici même à Médine !... Il a dit : "as Saam 'Alaykoum"

Il a répondu  صلى الله عليه وسلم : "Wa Alayka". (et sur toi)

 

Voici ces manières !

 

Par Allâh !

 

Nos cheveux deviendraient gris et nous ne serions toujours pas en mesure de faire de même, صلى الله عليه وسلم.

 

Notre mère, qu'Allâh soit satisfait d'elle, a répondu : "Et sur toi as Saam et les malédictions."

Il صلى الله عليه وسلم  a dit : "Non Aisha".

Elle a dit : "N'as-tu pas entendu ce qu'il a dit ?"

Il a répondu : "Et n'as-tu pas entendu comment ai-je répondu, je lui ai dit :"Et sur toi", et Allâh répondra à mon invocation, mais ne répondra pas à la sienne".

 

Alors maintenant, la mort et la malédiction sont sur lui parce que le Messager صلى الله عليه وسلم a invoqué contre lui.

 

Il a alors dit صلى الله عليه وسلم :

 

"En effet, la douceur n'est ajoutée à une chose sans qu'elle ne l'embellisse ; Et elle n'est pas retirée d'une chose, sans lui nuire."

 

Notre religion est la religion de la douceur, qu'Allâh vous préserve.

 

Soyez doux avec vos frères !

 

Soyez patient avec eux !

 

Unissez leurs cœurs !

 

Donnez-leur des cadeaux...

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم avait l'habitude d'offrir des chameaux par centaines, il offra à un bédouin un troupeau de chèvres. 

 

Un troupeau de chèvres ! صلى الله عليه وسلم. 

 

Dans un problème lié à la croyance, qu'Allâh vous préserve, un de nos frères ici à Médine, exterieur à l'Arabie que j'ai conseillé au sujet de certaines questions liées au tawhid...

 

Il me dit :

"Doucement avec moi, prenez votre temps.

J'ai 50 à 60 ans maintenant, aussi longtemps que je me souvienne, ma mère m'emmenait sur les tombes chaque matin pour que je puisse embrasser la pierre tombale. 

Et tu veux que j'abandonne une croyance de 50 ans pour quelques mots de ta part ?

Doucement, prenez votre temps, étape par étape."

 

Et cela est vrai, il a raison.

 

Treize ans et le Prophète صلى الله عليه وسلم essayait de leur faire abandonner Al-Laat et al-'Uzza (Fausses divinités que les Arabes adoraient avant l'Islam).

 

Il n'y eu pas un jour et une nuit que le tourment descendit sur eux, au moment où il صلى الله عليه وسلم a été expulsé et l'ange des montagnes descendit en lui disant : "Si tu veux, je les écrase entre les deux montagnes"

 

Il صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Non, je vais être patient avec eux, il se peut que certains de leurs descendants adoreront Allâh."

 

Cela alors qu'ils étaient mécréants !

 

Il était patient avec eux, alors que dire de ton frère salafi qui a quelques erreurs... ?

 

Soit patient avec lui et embrasse son front !

 

Dis-lui : "Par Allâh je t'aimes."... "Ô Mu'adh, en effet, je t'aime."

 

Est-ce correct ou non ?

 

"Ô mon frère, par Allâh en fait je t'aime."

 

Tu ne vas pas lui dire : "Toi et votre Cheikh ne comprennez pas. Toi et votre Cheikh êtes têtus... etc "

 

Bien sûr, sa réponse sera très probablement : "Et toi, et votre Cheikh ne comprenez pas non plus."

 

Donc, (soyez attentif à) Allâh, (soyez attentif à) Allâh concernant, concernant vos frères, qu'Allâh vous préserve.

 

Soyez indulgents avec eux, car c'est l'ère de l'étranger, c'est aujourd'hui le temps de l'étranger.

 

Si vous voyez une personne avec une odeur de salafiyyah en lui, alors embrassez son front - une odeur comme ceci (le Cheikh respire par le nez comme pour sentir), une odeur d'accord ?

 

Alors embrasse son front et dis-lui que tu l'aimes.

 

 Traduit et publié par minhaj sunna

Cheikh Mohammad Ibn 'Abdul-Wahhaab Al-'Aqil - الشيخ محمد بن عبد الوهاب العقيل

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Comment tirer profit du Coran ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Comment tirer profit du Coran ?

Si tu veux tirer profit du Coran, tu dois le réciter et l’écouter de tout ton cœur, tendre l’oreille et considérer que c’est à toi que s’adresse Celui qui parle.

 

C’est une parole émanant de Lui, qui t’est adressée et qui a été transmise par Son Prophète (صلى الله عليه وسلم).

 

Allâh dit (traduction rapprochée):

 

"Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur ou prête l’oreille (aux versets d’Allâh) tout en étant éveillé." (Sourate Qâf verset 37)

 

Ce verset montre de la manière la plus concise, la plus claire et la plus évidente que le plein effet (du Coran) nécessite :

 

-l’existence préalable d’une parole influente

-un réceptacle prompt à l’accepter

-une condition nécessaire pour que cette parole soit suivie d’effet

-et la levée de tout obstacle

 

Sa parole "il y a bien là un rappel" fait référence à tout ce qui a précédé du début de la sourate jusqu’à ce verset, et c’est là la parole influente.

 

Sa parole "pour quiconque a un cœur" désigne le réceptacle prompt à accepter cette parole, et il s’agit du cœur vivant qui reconnait Allâh, comme Allâh dit (traduction rapprochée) :

 

"Ceci n’est qu’un rappel et un Coran clair, afin qu’il avertisse celui qui est vivant" (Sourate Yâ-Sîn verset 69-70)

 

C’est à dire celui dont le cœur est vivant.

 

Sa parole "ou prête l’oreille aux versets d’Allâh" indique que son cœur est présent et non absent.

 

Ibn Qutaybah a dit :

 

"Il s’agit de celui qui a écouté le Livre d’Allâh, d’un cœur présent, avec compréhension, sans insouciance ou oubli"

(Gharîb Al Qu’rân p.419).

 

Cette partie du verset indique l’obstacle qui peut empêcher l’effet de cette parole qu’est l’insouciance du cœur, l’absence de raisonnement, de considération et de réflexion sur ce qui lui est dit.

 

Si sont réunis : La parole influente (le Coran), un réceptacle prompt à accepter (le cœur), une condition nécessaire (prêter l’oreille), et la levée de tout obstacle (l’insouciance du cœur concernant le sens de cette parole et son occupation par autre chose), l’effet se produira et l’on pourra tirer profit de la lecture du Coran et se rappeler d’Allâh.

 

Si quelqu’un avance :

Si cette parole n’a d’effet qu’en réunissant toutes ces conditions, pourquoi Allâh a t’Il utilisé la conjonction "ou" au lieu de "et" dans Sa parole "ou prête l’oreille aux versets d’Allâh".

Le contexte aurait voulu qu’on utilise "et" qui marque la jonction et non "ou" qui marque l’alternative ?

 

Nous répondrons en disant que :

c’est une bonne question, dont la réponse est que cette conjonction "ou" s’applique différemment en fonction de la situation de celui à qui elle s’adresse (celui qui récite ou écoute) : Certains ont un cœur vivant , conscient , toujours sur la saine nature .

 

S’ils pensent et réfléchissent avec le cœur et la raison, ceux-ci reconnaîtront l’authenticité du Coran.

 

Leur cœur attestera des informations du Coran contient, et la parole d’Allâh atteignant le cœur sera une lumière pour eux venant s’ajouter à la lumière de la saine nature déjà présente.

 

C’est là la description de ceux dont Allâh dit (traduction rapprochée) :

 

"Et ceux qui ont reçu le savoir savent que ce qui t’a été révélé, de la part de ton Seigneur, est la vérité" (Sourate Sabâ verset 6)

 

"Allâh est la lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche ou se trouve une lampe. La lampe est dans un cristal, et ce crystal ressemble à un astre brillant, son combustible vient d’un arbre béni : un olivier qui n’est ni trop à l’Est ni trop à l’Ouest dont l’huile semble éclairer sans même que le feu ne la touche. Lumière sur lumière. Allâh guide vers Sa lumière qui Il veut. Allâh propose aux hommes des exemples et Allâh sait tout." (Sourate An Nûr verset 35)

 

Il s’agit de la lumière de la révélation qui vient s’ajouter à la lumière de la saine nature, et c’est l’état de celui dont le cœur est sain, vivant et conscient.

 

Celui dont le cœur est vivant lie son cœur aux sens du Coran, et les récitera alors par cœur comme s’ils y avaient été gravés.

 

D’autres ne sont pas totalement prêts, n’ont pas une pleine conscience et une vie parfaite du cœur.

 

Ce type d’individu aura besoin d’un témoin qui lui fera distinguer le vrai du faux. Il n’a pas atteint (le même degré) de vie, de lumière du cœur et de pureté de sa nature saine que celui dont le cœur est vivant et conscient.

 

La voie qu’il doit emprunter pour être guidé est d’écouter attentivement la Parole d’Allâh, de méditer, réfléchir, et raisonner sur ses sens.

 

Ainsi il saura qu’elle est la vérité.

 

Le premier est comme celui qui voit de ses propres yeux ce vers quoi on l’appelle et ce dont on l’informe.

 

Le deuxième est comme celui qui connaît avec certitude la véracité de Celui qui l’informe et dit : "Ce dont il n’informe me suffit".

 

Ainsi il atteint le degré de la foi.

 

Le premier lui atteint le degré de la bienfaisance, il parvient au degré de la certitude et son cœur s’élève plus encore jusqu’au degré de la certitude absolue.

 

Quant au second il a cette croyance ferme qui lui a permis de sortir de la mécréance et d’entrer en Islam.

 

La certitude absolue est de deux types : L’une dans ce monde, l’autre dans l’au-delà.

 

Ici-bas, la certitude absolue est liée au cœur de la même manière que le témoignage est lié à l’œil.

 

Les choses de l’Invisible dont les prophètes nous ont informés seront vues par la vision réelle (l’œil) dans l’au-delà et par le discernement (la réflexion) dans ce monde.

 

Et dans les deux cas, il s’agit d’une certitude absolue.

 

Kitâb al-fawâ’id

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

إذا أردت الانتفاع بالقران فاجمع قلبك عند تلاوته وسماعه ، وألبت سمعك ، واحضر حضور من يخاطبه به من تكلم به سبحانه منه إليه ؛ فإنه خطاب منه لك على لسان رسوله
قال تعالى

إِنَّ فِي ذَلِكَ لَذِكْرَى لِمَنْ كَانَ لَهُ قَلْبٌ أَوْ أَلْقَى السَّمْعَ وَهُوَ شَهِيد - ق:37

وذلك أن تمام التأثير لما كان موقوفا على مؤثر مقتض ، ومحل قابل ، وشرط لحصول الأثر، وانتفاء المانع الذي يمنع منه ؛ تضمنت الاية بيان ذلك كله بأوجز لفظ وأبينه وأدئه على المراد

فقوله :  إِنَّ فِي ذَلِكَ لَذِكْرَى : إشارة إلى ما تقدم من أول السورة
إلى هاهنا ، وهذا هو المؤثر
وقوله : لِمَنْ كَانَ لَهُ قَلْبٌ : فهذا هو المحل القابل ، والمراد به القلب الحيئ الذي يعقل عن الله ؛ كما قال تعالى

 إِنۡ هُوَ إِلَّا ذِكۡرٌ۬ وَقُرۡءَانٌ۬ مُّبِينٌ۬ (69) لِّيُنذِرَ مَن كَانَ حَيًّ۬ا

أي : حي القلب

وقوله : أَوْ أَلْقَى السَّمْعَ أي : وجه سمعه وأصغى حاسة سمعه إلى ما يقال له ، وهذا شرط التأثر بالكلام

وقوله :  وَهُوَ شَهِيد؛ أي : شاهد القلب حاضر غير غائب

قال ابن قتيبة : استمع كتاب الله ، وهو شاهد القلب والفهم ، ليس بغافل ولا ساه

 وهو إشارة إلى المانع من حصول التأثير، وهو سهو القلب وغيبته عن تعفل ما يقال له والنظر فيه وتأمله
فإذا حصل المؤثر وهو القران ، والمحل القابل وهو القلب الحي، ووجد الشرط وهو الاصغاء ، وانتفى المانع وهو اشتغال القلب وذهوله عن معنى الخطاب وانصرافه عنه إلى شيء اٍخر؛ حصل الأثر وهو الانتفاع والتذكر
فإن قيل : إذا كان التأثير إلما يتم بمجموع هذه ؛ فما وجه دخول أداة (أو) في قوله : أَوْ أَلْقَى السَّمْعَ أي ؛ والموضع موضع واو الجمع لا موضع (أو) التي هي لأحد الشيئين؟
قيل : هذا سؤال جيد، والجواب عنه أن يقال : خزج الكلام ب(أو) باعتبار حال المخاطب المدعو: فإن من الناس من يكون حي القلب ، واعيه ، تام الفطرة ؛ فإذا فكر بقلبه ، وجال بفكره ؛ دله قلبه وعقله على صحة القران ، وأله الحصب
وشهد قلبه بما أخبر به القران ، فكان ورود القران على قلبه نوزا على نور الفطرة ، وهذا وصف الذين قيل فيهم

وَيَرَى الَّذِينَ أُوتُوا الْعِلْمَ الَّذِي أُنزِلَ إِلَيْكَ مِن رَّبِّكَ هُوَ الْحَقَّ - سبأ:6

وقال في حقهم

..نُورٌ عَلَىٰ نُورٍ ۗ يَهْدِي اللَّهُ لِنُورِهِ مَنْ يَشَاءُ... - النور:35

فهذا نور الفطرة على نور الوحي ، وهذا حال صاحب القلب الحي الواعي
قال ابن القيم : وقد ذكرنا ما تضمنت هذه الاية من الأسرار والعبر في كتاب "اجتماع الجيوش الاسلامية على غزو المعطلة والجهمية

 فصاحب القلب يجمع بين قلبه وبين معاني القران ، فيجدها كألها قد كتبت فيه ؛ فهو يقرؤها عن ظهر قلب

ومن الناس من لا يكون تام الاستعداد ، واعي القلب ، كامل الحياة ، فيحتاج إلى شاهد يمير له بين الحق والباطل ، ولم تبلغ حياة قلبه ونوره وزكاء فطرته مبلغ صاحب القلب الحي الواعي ؛ فطريق حصول هدايته
أن يفزغ سمعه للكلام ، وقلبه لتأمله والتفكر فيه وتعفل معانيه ، فيعلم حينئل! أده الحق
فالأول حال من رأى بعينيه ما دعي إليه وأخبر به ، والثاني حال من علم صدق المخبر وتيقنه وقال : يكفيني خبره . فهو في مقام الايمان ، والأول في مقام الاحسان . هذا قد وصل إلى علم اليقين وترفى
قلبه منه إلى منزلة عين اليقين ، وذاك معه التصديق الجازم الذي خرج به من الكفر ودخل به في الاسلام
فعين اليقين نوعان : نوع في الذنيا ، ونوع في الآخرة . فالحاصل في الذنيا نسبته إلى القلب كنسبة الشاهد إلى العين . وما أخبرت به الرسل من الغيب يعاين في الآخرة بالأبصار وفي الدنيا بالبصائر ؛ فهو عين يقيني في المرتبتين

 كتاب الفوائد
 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

إِنَّ فِي ذَلِكَ لَذِكْرَى لِمَنْ كَانَ لَهُ قَلْبٌ أَوْ أَلْقَى السَّمْعَ وَهُوَ شَهِيد - ق:37

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Le fossé entre les savants et la société

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le fossé entre les savants et la société

Question :

 

Nous constatons aujourd’hui qu’un fossé sépare les savants, les étudiants en science religieuse et le reste de la société, c’est un vrai problème.

 

Quelles solutions trouvez-vous à cette question ?

 

Réponse :

 

Le fossé résulte de la déviation de l’étudiant en sciences religieuses ou du prétendu savant.

 

Si l’étudiant prie mal, commet publiquement des péchés, agit avec précipitation et se montre agressif, les savants et les gens vertueux le haïront.

 

De même, un savant pervers qui commet des péchés sera détesté par les bons étudiants qui prêchent activement le bien et qui recherchent la récompense divine ; alors, effectivement, un fossé les sépare.

 

Mais entre les savants et les étudiants pieux, il n’y a pas de fossé, bien au contraire, ils s’entraident sincèrement pour accomplir toutes formes de bien.

 

Mais un égaré qui prétend être un savant alors qu’on le trouve avec les pervers, les fumeurs, les alcooliques et avec ceux qui se sont détournés de la prière, etc., celui qui aime ce prétendu savant et accepte sa parole alors qu’il a un tel comportement est celui qui a besoin d’être conseillé et qu’on le rappelle vers la vérité avec une patience continue jusqu’à ce qu’il se rectifie.

 

Ce prétendu savant est donc la cause de cet éloignement, celui qui, par ses paroles et ses actes, s’est éloigné des savants et leur voie louable.

 

Ainsi, l’homme qui ne représente pas son savoir par la piété et la bonne conduite et qui, au contraire, fait partie des charlatans, des adorateurs de tombes, des alcooliques, etc. n’est pas un savant, et ne mérite pas l’estime, il mérite plutôt d’être traité avec dureté de la part des  gens de la science utile et des étudiants pieux jusqu’à ce qu’il revienne à la vérité et qu’il reprenne la voie droite avec les partisans de la vérité.

 

Certainement, les étudiants le détestent et n’aiment pas le côtoyer à cause de ses mauvaises mœurs ; ils sont au contraire contents du fossé qui les sépare de lui, puisqu’il n’est d’aucune utilité et parce qu’il nuit à la société et aux étudiants.

 

Il a donc besoin qu’on le guide vers Allah, qu’on le conseille afin que sa science lui soit profitable et qu’il soit lui-même bénéfique pour les gens.

 

De plus, il est de notre devoir à tous, de nous entraider mutuellement à faire le bien et craindre Allah avec vérité et sincérité, en respectant avec scrupule les ordres d’Allah, et en faisant tout notre possible pour effacer la haine et pour limiter la distance en question, grâce à la science utile, aux bonnes œuvres, à la conduite louable, avec endurance.

 

C’est Allah Qui accorde le succès.

 

مجموع فتاوى ومقالات الشيخ ابن باز (7/239)

Publié par fatawaislam.com

 

أسباب وعلاج الفجوة بين العلماء وطلاب العلم والمجتمع

السؤال : نجد في هذا الزمان فجوة بين العلماء وبين طلاب العلم وعموم المجتمع، وهذه الفجوة تعتبر مشكلة من المشكلات. فما هي الحلول التي تراها لهذه المشكلة ؟

الجواب : الفجوة تنشأ عن انحراف الطالب أو انحراف العالم الذي ينسب إلى العلم، فإذا كان الطالب رديئًا في الصلاة أو يتظاهر بالمعاصي أو بالعجلة والشدة، كرهه العلماء وكرهه الأخيار، فلم يفرحوا بطلبه، وكذلك العالم الفاسق والعالم المعرض يكرهه الطلبة الطيبون والمجتهدون في الدعوة إلى الخير الراغبون في الأجر، فيكون بينهم فجوة
أما العلماء الصالحون والطلاب الصالحون فليس بينهم فجوة أبدًا، بل بينهم التعاون الصادق في كل خير، ولكن الفجوة بين المنحرف الذي يدعي العلم وهو مع الفساق والمدخنين ومع شراب الخمر ومع المنحرفين عن الصلاة وأشباه ذلك، فمن يحب هذا ومن يقبل منه وهذه أخلاقه فهو يحتاج إلى دعوة ونصيحة وعناية وصبر ومصابرة حتى يستقيم، فالفجوة جاءت من جهته، هو الذي بعد بأقواله وأعماله عن أهل العلم وسيرتهم الحميدة، والعالم الذي لا يمثل علمه بالتقوى والسيرة الحميدة، بل هو مع الخرافيين ومع عباد القبور ومع الخمَّارين ومع أشباههم ليس بعالم ولا يستحق التقدير، بل يستحق أن يجفوه أهل العلم النافع والطلبة الصالحون حتى يرجع إلى الحق ويستقيم مع أهل الحق، ولا شك أن طلبة العلم يمقتونه ولا يفرحون بقربه لسوء سيرته، بل تسرهم الفجوة التي تكون بينهم وبينه لعدم الفائدة منه، ولضرره على المجتمع وعلى طلبة العلم، فهو بحاجة إلى أن يدعى إلى الله وينصح حتى ينفعه علمه، وحتى ينفع الناس أيضًا
والواجب على الجميع التعاون على البر والتقوى بصدق وإخلاص، والاستقامة على أمر الله والحرص على ما يبعد الشحناء وما يضيّق الفجوة بينهم، وذلك بالعلم النافع والعمل الصالح والسيرة الحميدة والصبر على ذلك، والله الموفق

مجموع فتاوى ومقالات الشيخ ابن باز (7/239)

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Comment trouvera-t-il la paix ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Comment trouvera-t-il la paix ?

Comment trouvera-t-il la paix ?

 

celui qui a une épouse qui n’a aucune pitié pour lui,

un fils qui ne tient pas compte de son droit sur lui,

un voisin qui n’est pas rassurant,

un ami qui ne le conseille pas,

un associé qui n’est pas équitable envers lui,

un ennemi qui ne cesse pas ses hostilités contre lui,

une âme instigatrice du mal,

[il vit dans] un monde qui se pare à ses yeux,

des passions destructrices,

une concupiscence - shahwa - indomptable,

une colère accablante,

du Satan qui lui embellit les choses,

et d’une faiblesse envahissante.

 

Or, si Allah s’allie d’amitié avec lui, tous ses [ennemis] sont réduits à l’impuissance.

 

Mais s’Il le laisse tomber et l’abandonne à lui-même, ils s’allient tous contre lui, et s’ensuit ainsi sa grande perdition.

 

Al Fawâ’id 

Publié par 3ilmchar3i.net

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

Publié dans Rappels - تذكر

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