Est-il permis à la femme musulmane de conduire dans un pays de mécréance ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Est-il permis à la femme musulmane de conduire dans un pays de mécréance ?

Question 7 :

 

Est-il permis à la femme musulmane de conduire dans un pays de mécréance, sachant qu’elle ne voyage pas loin, mais uniquement dans sa ville, pour ses besoins ou pour visiter ses parents, tout ceci avec l’accord de son mari ?

 

Réponse 7 :

 

En fait, les savants de l’Islam dans ce pays [l’Arabie Saoudite], et à leur tête, le savant Cheikh Ibn Baz (qu’Allah lui fasse miséricorde), ont jugé qu’il n’était pas autorisé à la femme de conduire à cause de l’extrême corruption que cela entraîne, prédominant sur le côté utilitaire de la chose.

 

C’est effectivement un moyen qui peut amener la femme à tomber dans le péché - qu'Allah nous protège - comme lorsque la conductrice voilée erre, flâne, se rendant là où elle le désire, en présence ou en l’absence de son mari, et ainsi de suite… jusqu’à atteindre le point limite, que nous ne pouvons citer mais que tout le monde connaît.

 

Par ailleurs, si les savants ont remarqué l’ampleur d’une telle corruption en ce qui concerne la musulmane vivant dans un pays musulman, il est par conséquent très préférable pour la musulmane vivant dans un pays de mécréance de s’en éloigner, parce que la corruption n’en est que plus intense, et parce qu’elle y est encore plus exposée.

 

...Et au cas où il lui arriverait un accident, que lui adviendrait-il ? 

 

Au cas où la voiture tomberait en panne, que fera-t-elle ? 

 

Que de suppositions, jusqu’au jour où elle rencontrera de sérieux problèmes... 

 

Par Allah ! Mes sœurs (traduction relative et approchée) :

 

« Rentrez dans vos maisons et ne vous exhibez pas à la manière de l’époque anté-islamique, et célébrez la prière et donnez la zakat » (Sourate 33, verset 33)

 

D’autre part, la femme est sous la responsabilité de son mari, il doit dépenser pour elle; celle-ci doit donc demeurer dans sa maison et s’intéresser à sa principale fonction, la plus méritoire pour une femme, qui n'est autre que l’éducation de ses enfants, l’éducation de la génération musulmane sur laquelle repose la piété ou la corruption de la communauté.

 

Par conséquent, si ce sont des femmes musulmanes qui se chargent de l’éducation de la génération, alors celle-ci n’en sortira que pieuse.

 

Ainsi, grâce à celle-ci, Allah élèvera l'Islam et L'Islam en sera honoré. 

 

Par contre, si vous abandonnez ou confiez vos enfants à des mécréantes, à des perverses et à des ignorantes égarées, sachez que le résultat n’en sera qu’amer, il ne sera autre que l’engendrement d’une génération égarée vouée à l’échec, qui mènera à la perte de la communauté, à la perte de la religion et à la mise en échec de l’Islam et des musulmans.

 

D'autre part, je rappelle que la femme doit connaître ses devoirs qui sont d’une extrême importance, car le danger est imminent pour les musulmans, hommes et femmes confondus.

 

Par conséquent, ils doivent retrousser leurs manches afin de répondre à leurs devoirs envers l’Islam et les musulmans, envers leurs familles et particulièrement envers leurs enfants.

 

Tout musulman doit veiller à offrir à son enfant une éducation musulmane basée sur l’authenticité, afin de tenter de rattraper ce qui a été déjà négligé ; et donc, redonner à l’Islam et aux musulmans une génération éduquée dans le vrai chemin et dotée d’un bon comportement.

 

Toutefois, si la femme quitte son foyer et s’en va conduire, elle se corrompra elle-même et ne sera pas à l’abri de se retrouver dans de mauvaises impasses dans maints endroits.

 

Elle sera amenée à négliger ses enfants ainsi que ses principaux devoirs.

 

En finalité, une extrême corruption attendra les musulmans.

 

Nous demandons à Allah de préserver l’Islam ainsi que les musulmans.

 

Certes, Allah entend nos prières.

 

Octobre2000, Joumada ath-thani 1421h
 Publié par sounnah.free.fr

 

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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À qui la faute ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

À qui la faute ?

Anas Ibn Mâlik rapporte :

 

« On trouva une jeune servante dont la tête avait été écrasée entre deux pierres.

On lui demanda qui lui avait fait cela en citant plusieurs noms, jusqu’à mentionner un juif, elle acquiesça de la tête.

On fit venir le juif qui avoua, et le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) ordonna qu’on lui écrase la tête entre deux pierres. »

[Al-Bukhârî (2413) et Muslim (1672)]

 

Voilà un bien étrange hadith pour débuter.

 

Le hadith est authentique et il est une source de loi qu’utilisent les juristes pour établir, entre autres : l’établissement du talion pour l’homicide volontaire commis sans aucun droit, l’exécution obligatoire du meurtrier qui tue par surprise (Al-Ghîlah), car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a fait exécuter le meurtrier sans le demander à la famille de la servante, la légitimité de l’aveu pour prononcer une condamnation, ou encore qu’on exécute le meurtrier en utilisant le moyen par lequel il a donné la mort, tant que ceci n’est pas illicite, en quel cas on n’utilise pas ce moyen illicite [mais l’épée].

 

Ce n’est pas pour cette raison que nous le mentionnons ici, mais c’est la tournure des évènements malheureux survenus en France qui nous l’a rappelé.

 

Le hadith mentionne un crime horrible : une jeune servante assassinée, la tête écrasée à coup de pierre par un juif.

 

La réponse du Prophète de l’islam ?

 

Une chasse au juif ?

 

Des mesures répressives sur la communauté juive ?

 

Non.

 

La justice.

 

Le talion.

 

Abû Rimthah rapporte :

 

« Je suis allé trouver le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) en compagnie de mon fils, et il me dit : Qui est-ce ?

– Mon fils et j’en témoigne.

– Il n’assume pas ton crime, et tu n’assumes pas le sien. »

[Abû Dâwud 4495]

 

On ne peut tenir personne responsable pour le crime commis par un autre, qu’il s’agisse ou non d’un proche, même le père pour son fils, et le fils pour son père.

 

On ne tient responsable que le coupable.

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Et nul ne portera le fardeau d’autrui » [Al-Isrâ’, v.15]

 

Le fait de tenir responsable une personne pour le crime d’un de ses proches était d’usage à l’époque antéislamique, et l’islam y a mis fin.

 

(traduction rapprochée)

 

« Ô vous les croyants ! Soyez attentifs à être témoins en toute justice pour Allah. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Soyez équitables : cela est plus proche de la piété. » [Al-Mâ’idah, v.8]

 

L’imam Al-Qurtubî dit en commentaire de ce verset :

 

« La mécréance du mécréant n’empêche pas l’équité envers lui, et le fait de ne viser que celui qui mérite le combat et la capture.

Il n’est pas permis de chercher à leur rendre la pareille, par exemple s’ils tuent nos femmes et nos enfants, et nous touchent par cela, il ne nous est pas permis de tuer de la même manière, en cherchant à ce que les soucis et la peine les frappent »

 

Voilà la justice qu’a amenée l’islam : même au bout de l’horreur, ne pas transgresser la limite, ne pas répondre à la barbarie par la barbarie, mais s’en tenir à la justice et à la Loi divine.

Shaykh Al-Fawzân dit :

 

Il faut mettre en garde contre le fait de porter préjudice aux mécréants.

 

Certains ignorants fougueux disent : « Nous ne voulons pas des mécréants » et ils leur portent préjudice dans les pays musulmans, alors qu’ils sont venus pour accomplir une tâche, réaliser un intérêt, et sous la protection des musulmans.

 

Il est donc interdit de leur porter préjudice, car cela est considéré comme une destruction et une violation du pacte des musulmans, et quiconque agit de la sorte, voit s’appliquer à lui la menace :

 

« Quiconque tue une personne avec laquelle les musulmans ont un pacte ne sentira pas le parfum du Paradis. »

 

Cela ne fait aucunement partie du djihad comme le prétendent les ignorants, car Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Ne transgressez pas, car Allah n’aime pas les transgresseurs. » [Al-Baqarah, v.190]

 

et Il dit (traduction rapprochée) :

 

« Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Soyez équitables : cela est plus proche de la piété. » 

 

L’islam n’est pas une religion de transgression et de barbarie, mais une religion de discipline, d’organisation, et d’intérêt pour les musulmans.

 

Le chaos n’est donc pas permis en cela, il n’est pas permis à un individu ou deux, voire un groupe de dire qu’ils combattent sur le sentier d’Allah et de se rendre sur les lieux de résidence des travailleurs mécréants, aux ambassades, ou sur leurs intérêts pour lesquels les musulmans leur ont permis de s’installer, et d’y faire exploser une bombe ou d’y porter préjudice.

 

C’est une traitrise, et plus encore une injustice et une iniquité, et cela entre dans le cadre de la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) :

 

« il ne sentira pas le parfum du Paradis » même s’il pense être un combattant sur le sentier d’Allah, il ne fait que désobéir à Allah et Son Messager, et transgresser « et Allah n’aime pas les transgresseurs. »

 

[…] Les gens doivent revenir à leurs gouverneurs, à leurs savants, et ne pas agir d’eux-mêmes et penser qu’ils représentent les musulmans en cela.

 

Ils disent : « c’est un djihad. »

 

Nullement, mais c’est une transgression et un préjudice porté à l’islam, à la réputation de l’islam et des musulmans.

 

C’est là en réalité l’extrémisme, car cela consiste à transgresser sans aucun droit, et c’est également le terrorisme.

 

Il faut savoir cela et ne pas prendre les choses avec ignorance et irréflexion, car cela nuit à l’islam et aux musulmans, et cela entraine des torts que subissent les musulmans, car les mécréants prennent le dessus sur les musulmans en raison de ces actes, comme c’est l’habitude maintenant de la transgression des mécréants contre les musulmans en raison des actes téméraires de certains qui se réclament de l’islam mais qui, en réalité, ne connaissent pas l’islam et les règles de l’islam, et qui n’ont pas étudié la religion d’Allah ; et ainsi ils ont causé de nombreux maux et préjudices aux musulmans.

 

De même, si le musulman est dans les pays mécréants, il ne doit pas leur porter préjudice, ainsi s’il fait partie des minorités qui y résident, ou de ceux qui s’y rendent pour étudier ou autre, il ne lui est pas permis de porter préjudice aux intérêts des mécréants ou à leurs biens.

 

[Tas-Hîl Al-Ilmâm, 3/389]

-Le hadith mentionné plus tôt est le suivant :

 

« Celui qui tue une personne avec laquelle les musulmans ont un pacte ne sentira pas le parfum du Paradis, alors que l’on peut le sentir à une distance de quarante années [de marche]. »

[Al-Bukhârî, 3166]

 

-Les hadiths en ce sens sont très nombreux : Abû ‘Ubaydah Ibn Al-Jarrâh  rapporte : J’ai entendu le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) dire :

 

« La protection accordée par un musulman s’appliquent à tous. »

 [Ahmad (7/876)]

 

-‘Amr Ibn Al-‘Âs rapporte :

 

« la protection accordée par le plus modeste d’entre eux s’applique à tous »  

[Al-Irwâ’ (2208)]

 

-‘Alî rapporte :

 

« Le pacte des musulmans est un, il s’applique même accordé par le plus modeste d’entre eux.» 

[Al-Bukhârî (6755) et Muslim (1370)] 

 

-Ibn Mâjah ajoute selon une autre version :

 

« elle s’applique même accordée par le plus éloigné d’entre eux [des honneurs et du pouvoir]. »  

[Ibn Mâjah (2683)]

 

-Umm Hânî’ rapporte que le Prophète lui dit :

 

« Nous accordons protection à ceux auxquels tu l’auras accordée. »  

[Al-Bukhârî (357) et Muslim (336)]

 

Ces hadiths établissent, entre autre que la protection accordée à un individu, une tribu, une caravane ou une place forte est valide, même accordée par un seul musulman.

 

-Il est permis à certains musulmans d’accorder protection aux mécréants, et sa protection doit être acceptée et respectée par l’ensemble des musulmans, il n’est pas permis d’y porter atteinte et de la rejeter.

 

-La permission d’accorder protection et de la respecter, qu’il s’agisse d’une protection globale accordée par le gouverneur, ou une protection spécifique accordée par l’émir d’une région, ou un individu parmi les administrés ; sauf si cela porte préjudice aux musulmans, en quel cas la protection accordée n’est pas valide, car il est obligatoire de préserver l’intérêt des musulmans.

 

-La permission pour un individu musulman d’accorder protection, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, esclave ou de condition libre, et c’est là l’avis de la majorité des savants.

 

-Celui qui demande protection pour entendre la Parole d’Allah et connaître les rites de l’islam, il est obligatoire d’y répondre favorablement, puis de le faire parvenir au lieu où il sera en sécurité, en raison de la Parole d’Allah (traduction rapprochée) :

 

« Et si un polythéiste te demande protection, accorde-la lui, afin qu’il entende la parole d’Allah, puis fais-le parvenir au lieu où il sera en sécurité » [At-Tawbah, v.6]

 

Al-Awzâ’î a dit :

 

« Ce qui est énoncé dans ce verset s’applique jusqu’au Jour de la Résurrection. »

 

-Le gouverneur peut accorder une protection globale aux mécréants, alors que les simples individus musulmans ne peuvent accorder protection qu’à une personne ou quelques individus.

 

[Voir Commentaire de Bulûgh Al-Marâm]

Ces hadiths concernent les terres d’islam, où les musulmans sont majoritaires et détiennent le pouvoir, face à des mécréants minoritaires qui sont soit des Gens du Livre auxquels il est permis de résider en terre d’islam (ad-dhimmî), soit des gens auxquels il est accordé protection (al-musta’man), soit des gens avec lesquels les musulmans ont signé un pacte ou une trêve (al-mu’âhad), et la menace qui pèse sur celui qui leur porte atteinte sans aucun droit est immense…alors que dire lorsque c’est le musulman qui se rend ou réside sur les terres de mécréance ?

 

Lorsqu’il fait le choix de rester parmi eux mais bafoue leurs lois, mendie leurs aides, et de surcroit les vole et transgresse en leur endroit ?

 

Où est l’islam en cela ?

 

Comment prétendre à la fierté et l’honneur lorsqu’on mendie ?

 

Comment prétendre « lutter sur le sentier d’Allah » lorsqu’on vole et qu’on ment sur sa déclaration de situation de la CAF ou du Pôle emploi ?

 

Ce sont là des paradoxes qui dépassent l’entendement…

 

Malgré tout, les musulmans n’ont pas à baisser la tête, ils n’ont pas à s’excuser pour un acte qui leur est totalement étranger.

 

De la même manière qu’on ne fait pas porter à la Gauche la cicatrice des attentats d’Action directe, ou à la Droite les exactions de groupes néofascistes, on ne peut adresser aucun reproche aux musulmans dans leur ensemble pour ces actes de barbarie dont ils sont, eux aussi, des victimes collatérales.

 

Les adeptes de l’orthodoxie musulmane (as-salafiyyûn), plus encore que l’ensemble des musulmans, n’ont pas à faire profil bas ou à se laisser montrer du doigt, alors qu’ils ont été à la pointe de ce combat contre le terrorisme, le massacre d’innocents et les attentats suicides, en Palestine et ailleurs, s’attirant même l’ire d’une partie de la Communauté qui défendait bec et ongle qu’il s’agissait d’un moyen légitime de défense, lorsque cette pratique trouvait un écho parmi la masse des musulmans…

 

Depuis, le vent a tourné, et on n’entend plus ces chantres de la terreur.

 

Alors, à qui la faute ?

 

La folie meurtrière d’un individu isolé peut-elle tout expliquer ?

 

Non.

 

Malheureusement, contrairement à ce qu’on affirme çà et là, il ne s’agit nullement d’un profil atypique et isolé. Ce n’est pas l’aspect religieux qui prime chez ceux qui en viennent à commettre ces actes de barbarie, où que ce soit dans le monde, mais les rancœurs et haines accumulées.

 

Et lorsqu’on marche jour après jour sur la brèche, un rien s’en faut pour chuter.

 

Si à tout niveau rien n’est fait pour mettre fin aux « discriminations », avant tout raciales et religieuses, il est fort probable que nous connaissions dans l’avenir plusieurs jours sombres.

 

Alors, à qui la faute ?

 

L’État a beau jeu de s’innocenter, de désigner des « coupables », et d’annoncer le déploiement de tout un arsenal répressif.

 

De deux choses l’une : soit ils n’ont rien compris aux enjeux (ce dont nous doutons), soit la stratégie est clairement de ne rien arranger pour l’avenir.

 

Peut-on se déclarer totalement innocent, alors qu’on a accueilli et soutenu, dans un passé pas si lointain, des dissidents religieux exilés de pays musulmans, dans le but d’alimenter la confusion et la tourmente dans ces pays ?

 

Le chien finit toujours par mordre la main qui le nourrit, et les « chiens de l’enfer » n’y font pas exception.

 

Depuis 2001, la politique engagée est distinctement celle de « l’asphyxie » : couper les musulmans, et en particulier les jeunes et les adeptes de l’orthodoxie musulmane (as-salafiyyûn) de toute figure étrangère.

 

On a ainsi interdit d’entrée sur le territoire français tout prêcheur étranger, même ceux qui occupent des fonctions officielles dans leurs pays, et n’ont jamais été connus pour aucun trouble à l’ordre public.

 

Ceci alors que les différents colloques et séminaires auxquels ils étaient conviés avant cela avaient pour effet premier d’unifier le mouvement et les individus, donc, par voie de fait d’en faciliter la surveillance.

 

Plutôt que de tarir le mouvement, cette politique a eu pour effet pervers d’amener l’émergence d’une multitude de « petits chefs » sur l’ensemble du territoire, amenant ceux qui les écoutent dans une direction ou dans une autre, avec les dérives sectaires que l’on connaît.

 

Dans le même temps, l’État mettait en place le « Syndicat des musulmans » (CFCM) croyant pouvoir « gérer l’islam » comme on gère une entreprise.

 

Que de mépris pour la tradition musulmane et ses adeptes.

 

Croit-on pouvoir nommer du jour au lendemain des VRP de l’islam que les musulmans sont sommés de suivre ?

 

Croit-on sérieusement que c’est en envoyant dans les prisons des aumôniers en costume trois pièces, à mille lieues des préoccupations des personnes incarcérées, qu’on va pouvoir répondre à leur soif de religiosité et éviter qu’ils ne se fourvoient ?

 

De qui se moque-t-on ?

 

On a l’impression que la France a vingt ans de retard sur ces questions : la répression ne mènera à rien, sinon à créer du ressentiment. N’y a-t-il pas des leçons à prendre des pays du Maghreb ou du Moyen-Orient qui ont été aux prises avec des problèmes bien plus graves, et qui ont abandonné depuis longtemps la stratégie du tout-répressif pour un accompagnement distancié ?

 

Leur but n’étant plus d’empêcher l’essor du religieux, puisque c’est désormais un état de fait, mais de composer avec lui, de l’encadrer, voire de le « faciliter » puisque les tenants du pouvoir y voient un élément de stabilité et de pérennité.

 

Et lorsque nous disons cela, nous visons plus particulièrement l’essor du mouvement de retour à l’orthodoxie (as-salafiyyah) qui occupe désormais le champ religieux dans bon nombre, si ce n’est la majorité des pays musulmans.

 

Alors, à qui la faute ?

 

 Va-t-on longtemps encore subir les mêmes recyclages stériles d’idées totalement stupides et erronées sur ce qu’est l’orthodoxie musulmane (as-salafiyyah) dans les médias et la sphère politique.

 

N’est-il pas temps que nos « élites » s’instruisent un peu sur cette question et qu’ils interrogent ceux qui savent ?

 

Qu’ils abandonnent un tant soit peu la Corrèze et le Cantal pour voyager un peu et ouvrir les yeux sur un monde qui bouge ?

 

En appliquant leurs « filtres » au monde musulman, on déclarerait la majorité de celui-ci « terroriste » et on s’offusquerait de voir tant de voiles et de barbes.

 

Le souverain saoudien déclarait il y a peu de temps encore qu’il se réclamait complètement de cette voie, mais il ne nous a pas semblé entendre nos responsables politiques lui exprimer leur mépris comme ils le font ouvertement pour nous. Double langage ?

 

N’est-ce pas là, ni plus ni moins, qu’une forme de racisme ?

 

Un sentiment profond de supériorité face à ceux qui ne partagent pas forcément les mêmes valeurs ?

 

Il nous faut donc encore patienter, inlassablement répéter, expliquer, éclaircir, en nous en remettant au Seigneur et en n’espérant qu’en Lui.

 

(Traduction rapprochée)

 

« Quand viendra le secours d’Allah ? Certes, le secours d’Allah est proche. » [Al-Baqarah, v.214] 

 

À qui la faute ?...

 

Pas qu’aux autres.

 

Publié par salafs.com

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Qui sont les tuteurs légiférés reconnus par la loi islamique ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Qui sont les tuteurs légiférés reconnus par la loi islamique ?

Question :

 

Une jeune fille a atteint l'âge du mariage et elle n'a pas de tuteur pour se marier et il n'y a pas de juge dans la ville, donc est-ce que le prince peut remplacer le juge pour marier cette jeune fille ?

 

Réponse :

 

Les gens prioritaires dans la tutelle de la femme pour le mariage sont :

 

son père

ensuite le père de son père (grand-père de la femme)

et ainsi de suite en montant dans la filiation,

ensuite son fils et ainsi de suite en descendant dans la filiation,

ensuite son frère de sang (à la femme),

ensuite son frère du côté du père,

ensuite les proches de ceux-là parmi les catégories dans l'ordre de l'héritage,

ensuite le chef d'autorité

et le remplace le juge de la loi Islamique.

 

Par contre, le prince, c'est ce qu'on appelle par le gouverneur administratif, donc son remplacement en tant que tuteur doit être seulement dans les affaires administratives et dans les exécutions des jugements de juridiction.

 

D'après ce que l'on vient de citer, il apparait clairement que le prince n'a pas droit à la tutelle pour la femme qui n'a pas de tuteur, mais sa tutelle revient au juge dans le cas où elle n'a pas de tuteur parmi sa famille.

 

Et il n'y pas de ville dans notre pays où il ne se trouve pas de juge, c'est ou bien que le juge se trouve dans la ville elle-même, ou que la ville dépend d'une autre (ville) dans la magistrature.

 

fatawa el maràh el mouslimah

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

بلغت بنت سن الزواج وليس لها ولي يزوجها ولا يوجد قاض في البلد فهل يقوم الأمير مقام القاضي في تزويج هذه البنت ؟

أولى الناس بولاية المرأة في الزواج أبوها ثم أبوه وإن علا ثم ابنه وإن نزل ثم أخوها لأبويها ثم أخوها لأبيها ثم الأقرب فالأقرب من العصبات على ترتيب الميراث، ثم السلطان وينوب عنه الحاكم الشرعي أما الأمير وهو ما يسمى بالحاكم الإداري فإن نيابته عن ولي الأمر فيما هو من الأمور الإدارية ، وفي تنفيذ أحكام القضاء ، ومما ذكرنا يتضح أنه ليس للأمير ولاية على من لا ولي لها من النساء، وإنما ولايتها إلى القاضي في حال عدم وجود ولي لها من أهلها، وليس هناك بلد في بلادنا ليس لها قاض فإما أن يكون القاضي في البلد نفسه أو أن تكون البلد تابعة لغيرها في القضاء

اللجنة الدائمة للإفتاء

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Introduction à l'islam pour un nouveau converti (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Introduction à l'islam pour un nouveau converti (audio)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti

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La façon de s’asseoir lors des repas

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La façon de s’asseoir lors des repas

Où il est déconseillé de manger adossé à quelque chose ou étendu sur le côté 

 

- 746. Selon Wahb Ibn 'Abdullah (qu’allah l’agrée), le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

«Je ne mange pas adossé à quelque chose ou étendu sur le côté»

[Al-Boukhari]. 

 

- 747. Anas (qu’allah l’agrée) rapporte:

"J'ai vu le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم accroupi et mangeant des dattes"

[Mouslim].

Explications

 

Il y a deux manières de s’asseoir :

 

La première est interdite : elle ne fait pas partie de la sounnah du Prophète صلى الله عليه وسلم.

C’est le fait de manger appuyé soit sur la main droite, soit sur la main gauche, car cela montre de l’orgueil et de l’arrogance.

De plus, si une personne mange ainsi, cela peut lui être nuisible car il est penché et non droit.

C’est pourquoi le Prophète (Salla llahou alayhi wa salam) a dit : « Je ne mange pas adossé. »

 

Cette position est donc interdite pour 2 raisons : 

la première concerne le « nefs » (l’âme) = c’est-à-dire entraine l’orgueil et l’arrogance.

la deuxième concerne le corps = c’est-à-dire entraine une nuisance.

 

La deuxième est autorisée : c’est le fait de se mettre accroupi.

Il s’agit de relever les pieds et de s’asseoir sur les talons.

Le Prophète a mangé ainsi pour éviter de s’installer confortablement et donc pour ne pas trop manger.

En effet, lorsque l’on s’accroupi, on est mal à l’aise.

 

En dehors de la première façon de s’asseoir (qui est interdite), toutes les autres façons sont autorisées.

 

Sharh Riyadh as-Salihin
 Publié par el-ilm.net


Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Ne pas déprécier un mets, mais plutôt en faire l’éloge

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Ne pas déprécier un mets, mais plutôt en faire l’éloge

-736- Abou Houraira (qu’allah l’agrée) rapporte que l’Envoyé d’Allah (Salla llahou alayhi wa salam) n’a jamais déprécié un mets quelconque, s’il le désirait, il le prenait, et s’il lui déplaisait, il le laissait.

(rapporté pour Mouslim)

 

-737- Djaber (qu’allah l’agrée) rapporte que le Prophète (Salla llahou alayhi wa salam), après qu’on lui ait rapporté le pain, demanda à ses épouses s’il y a encore de la sauce (ou autre mets), elles lui répondirent :

 

« Il n’y a que le vinaigre. »

il le fit apporter, en mangea et dit : « Le vinaigre est le bonne sauce, le vinaigre est la bonne sauce. »

(rapporté par Mouslim.)

Explications

 

-«طعام - Ta’am » : c’est ce dont on se nourrit comme aliment et boisson.

 

-736- On doit remercier Allah pour ce qu’Il nous donne à manger, et il ne faut pas critiquer.

Si le repas nous plait on en mange sinon on le laisse, comme le faisait le prophète (Salla llahou alayhi wa salam).

Mais il ne faut jamais en dire du mal.

 

-737- Il est même bon de louer le repas.

En effet le Prophète a fait des éloges de ce qu’il avait mangé, donc cela fait partie de la sounnah.

 

Charh Riyadh as-Salihin 
 Publié par el-ilm.net


Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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L’interdiction de manger les dattes 2 par 2 sans le consentement des convives

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L’interdiction de manger les dattes 2 par 2 sans le consentement des convives

L'interdiction, lorsqu'on est en groupe de manger en rassemblant deux dattes, et ce qui s'apparente à cela, d'une seule poignée, sauf avec la permission de son compagnon.

 

Selon Ibn 'Omar رحمه الله, il dit :

 

«Le Prophète صلى الله عليه وسلم a interdit de réunir deux dattes à la fois, sans demander la permission à son compagnon.»

Sahih al-Boukhari 2489

Sahih Mouslim 2045

Explication

 

Si tu te trouves en compagnie d'un groupe, alors ne mange pas deux dattes à la fois.

 

Car ceci peut porter préjudice aux frères présents avec toi.

 

Ne mange pas plus qu'eux sauf si tu leur as demandé la permission en disant : «Me permettez-vous de manger deux dattes en une seule poignée ?» s'ils acceptent alors il n'y a pas de mal. 

 

Il en va de même pour tout ce qu'on mange généralement à l'unité.

 

Comme certains petits fruits que les gens saisissent grain par grain pour ensuite les manger.

 

Il ne convient pas à l'individu d'en manger plusieurs à la fois, si ce n'est avec l'autorisation de ceux qui l'accompagnent.

 

Craignant, par cela, de manger plus que son compagnon.

 

Par contre si l'individu se trouve seul, il n'y a pas de mal à ce qu'il mange deux dattes à la fois ou bien deux grains de ce qui se mange habituellement à l'unité.

 

Sauf s'il craint un mal pour lui même, comme de s'étouffer ou d'avaler de travers.

 

Charh Riyâd as-Salihin volume 3, 217 et 218

Traduit par Abdoullah Abou Khouzaymah

Publié par la page Al-Firqatou An-Najiyatou

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Manger du bord du plat avant son centre

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Manger du bord du plat avant son centre

-Entre dans ce chapitre la recommandation du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«Mange de ton côté»

[Al-Boukhari & Mouslim]. 

 

-744. Selon Ibn 'Abbas (radiallahou ‘anhou), le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit:

 

«La bénédiction (d’Allah) descend au milieu du manger. Mangez donc de ses bords et ne mangez pas de son milieu»

[Abou Dawoud et Attirmidi]. 

 

-745. 'Abdullah Ibn Bousr (radiallahou ‘anhou) rapporte:

 

"Le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) avait un plateau surnommé "le blanc à la blancheur éclatante".

Il fallait quatre hommes pour le soulever.

Une fois que le soleil se leva et dépassa nettement la ligne de l'horizon et qu'ils firent la prière du Doha, on apporta ce plateau (sans doute plein de panade).

Les gens se groupèrent autour de lui. Comme ils étaient bien nombreux, le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) s'accroupit sur ses genoux.

Un Bédouin lui dit: "Quelle est cette façon de t'asseoir?".

Le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur Lui)lui dit: «Allah a fait de moi un esclave généreux et n'a pas fait de moi un tyran despotique».

Puis il ajouta: «Mangez des bords du plateau et laissez-en le sommet afin que votre repas vous soit béni»

[Abou Dawoud].

Explications

 

-C’est un chapitre qui reprend ce qui a été dit précédemment (au hadith 743) concernant l’interdiction de commencer un plat par son centre et l’obligation de commencer par les bords.

Lorsque l’on mange en commençant par le milieu ou par le dessus, cela a pour effet de retirer la bénédiction du plat.

Il y a cependant une exception lorsque le repas est diversifié, et ceci d’après l’exemple du Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) qui recherchait les courgettes dans le plat.

 

-Le hadith 745, prouve la recommandation des rak’ats du Doha (prière surérogatoire).

Le temps prescrit pour cette prière débute un quart d’heure après le levé du soleil jusqu’à 10 minutes avant la salat Dohr (salat de midi).

C’est une prière sounnah dont il faut prendre soin.

 

-Dans le hadith il est précisé que le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) s’est agenouillé.

 

C’est une preuve qu’il faut manger agenouillé pour ne pas trop manger et ainsi suivre les recommandations du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

« L’estomac se divise en trois partie, un tiers pour la nourriture, un tiers pour l’eau et un tiers pour l’air. »

 

Cependant il n’y a pas de mal à avoir l’estomac rempli, car un jour le Prophète صلى الله عليه وسلم, ayant servi du lait a Abou Hourayra, lui dit :

 

« Bois, bois, bois. »

Abou Hourayra fini par répondre :

« Par Allah, je n’ai plus de place. »

Et le Prophète ne l’a pas réprimandé pour cela.

 

Charh Riyadh as-Salihin

 Publié par el-ilm.net

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Ô frères... Soyez-fermes ! (vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Ô frères... Soyez-fermes ! (vidéo)
Ô frères, soyez fermes, soyez fermes en ces temps, à cette époque où beaucoup d'épreuves et afflictions se sont multipliées.

 

Les épreuves et afflictions ont augmenté, en empêchant les gens d'accepter la vérité, l'Islam.

 

Lorsque les gens ont vécu différentes situations, vivant des vies de fausses croyances, superstitions et égarements, beaucoup d'entre eux ont vécu loin de la religion d'Allah.

 

Soit ils ont vécu en tant que communistes, sécularistes, dans les partis socialistes, etc…

 

A partir de ces fondations destructives beaucoup de pays furent établis et tous ont failli dans leur réalité.

 

Leur statut s'est alors affaiblit aux yeux des gens.

 

Jusqu'à ce que les gens réalisent que le bonheur dans cette vie et dans l'au delà n'était que par le suivi du véritable Islam.

 

Ainsi beaucoup de gens parmi les jeunes de cette Ummah (communauté), originaires de l'Est et de l'Ouest étaient à la recherche de la vérité.

 

Ils recherchaient le Livre d'Allah et la compréhension du Livre d'Allah et de la Sounnah du Messager (salallah 3alayhi wa salam) se détournant ainsi des fausses croyances et ils acceptèrent la vérité.

 

Selon ma perspective et ce que j'ai pu constater, ces ennemis de l'Islam et de la Sounnah issus des gens de l'égarement, et parmi eux les Rawafidh (secte chiite), les Soufis et les différents groupes politiques, ont réalisé le danger pour eux de retourner à cet Islam authentique : leurs slogans tomberont et périront donc ils ont préparé leurs complots et ruses afin de détourner les jeunes par des moyens divers avec des méthodes basses dans le but d'entraver les jeunes loin de la religion d'Allah qui est La Vérité, afin de les entrainer sur leurs voies qui mènent très loin du Livre d'Allah.

 

Ils ont fait de tels efforts, dans l'optique d'ôter les gens de la vérité, en particulier après que beaucoup de jeunes soient entrés dans le "Manhaj As-Salafi".

 

Ainsi vous voyez le faux comme étant la vérité, et la vérité comme étant le faux, et ceci a mené de nombreuses personnes loin de la vérité - seul Allah connaissant leur nombre - , loin du chemin des pieux prédécesseurs.

 

Ceci émane de leurs complots et ruses qui vous détournent du fait d'être ferme sur la vérité, vous détournent du véritable appel (da3wah), et ils s'insinuent entre l'appel et les gens de telle sorte que la fausseté soit acceptée.

 

Donc les livres de réfutation sont basés sur la science.

 

Vous ne trouverez de science vivante permettant de distinguer entre la vérité et le faux, excepté dans les livres de réfutation.

 

Par Allah, le Qor'an réfute les gens du koufr (de la mécréance), de l'égarement, les hypocrites, les Juifs, les Chrétiens, Il n'a laissé subsister aucun égarement, excepté qu'il l'ait critiqué et clarifié l'égarement des gens.

 

La Sounnah et les livres sur le manhâj des pieux prédécesseurs et les livres de "djarh wa ta3dil" (critique et éloge) sont également remplis de critiques et réfutations envers les gens de la fausseté.

 

Parce que la vérité et le faux ne seront pas distingués excepté par ces critiques et réfutations.

 

Donc lisez les livres de Shaykh al Islam Ibn Taymiyyah et de Ibn al Qayyîm et les livres des gens qui suivent la voie des anciens et qui s'efforcent (à cheminer) sur le chemin d'Allah.

 

Ils préviennent des discordes qui arrivent sur les jeunes et ils montrent la voie correcte de l'Islam en regard des chemins des égarés, et ils mettent à découvert les fautes des innovateurs et l'égarement. 

 

Retranscription par Amatulhaqq - Katia (@chaboulix) رحمها الله

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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L'orgueil : une barrière pour le paradis

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'orgueil : une barrière pour le paradis

’Abdullah Ibn Mas’ud rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Quiconque a un atome d'orgueil dans le coeur n'entrera pas au Paradis" 

Un homme demanda : "Qu'en est-il d'un homme qui aime porter des beaux habits et de belles chaussures ?"

Il صلى الله عليه وسلم répondit : "Allah est beau et aime la beauté. L'orgueil est de rejeter la vérité et de mépriser les autres"".

Rapporté par Muslim dans Son Sahih (1/65)

 

Allah تعالى nous informe que l'Enfer est la demeure de ceux qui ont l'orgueil (الكبر - al kibr).

 

Et nous apprenons dans le hadith ci dessus que : "Quiconque a un atome d'orgueil dans le coeur n'entrera pas au Paradis"

 

C'est une preuve que l'orgueil entraîne l'entrée en Enfer et empêche l'entrée au Paradis et cette explication complète que le Prophète صلى الله عليه وسلم mentionna, a clarifié la signification de l'orgueil de la manière la plus claire possible.

 

Il صلى الله عليه وسلم divisa l'orgueil en 2 types :

 

L'orgueil contre la vérité

 

C'est rejeter la vérité et ne pas l'accepter.

 

Quiconque rejete la verité est fier et arrogant, selon ce qu'il rejette de la vérité.

 

Il est donc obligatoire pour chacun d'être humble envers la vérité qu'Allah envoya par Son Messager صلى الله عليه وسلم et qu'il envoya dans Son Livre.

 

Quant à ceux dont la fierté et l'arrogance les empêchent de se conformer totalement aux messagers, ceux-là sont des mécréants qui demeureront dans le feu de l'enfer pour l'éternité à partir du moment où la vérité leur est parvenue par l'intermédiaire des messagers, qui leur expliquent les signes et les preuves claires, et qu'ils l'ont rejeté et empêché de l'accepter à cause de l'orgueil qu'ils portent dans leurs coeurs.

 

Allah تعالى dit :

 

إِنَّ الَّذِينَ يُجَادِلُونَ  فِي آيَاتِ اللَّهِ بِغَيْرِ سُلْطَانٍ أَتَاهُمْ إِن فِي صُدُورِهِمْ  إِلا كِبْرٌ مَّا هُــــم بِبَالِغِيـهِ

 

(Traduction rapprochée)

 

"Ceux qui discutent sur les versets d'Allah sans qu'aucune preuve ne leur soit venue, n'ont dans leur poitrines qu'orgueil. Ils n'atteindront pas leur but..." (40:56)

 

Quant à ceux dont l'arrogance et la fierté les empêchent de se conformer à certaines parties de la vérité, car elles s'opposent à leurs opinions personnels, leurs caprices et désirs, alors de telles personnes ne sont pas mécrantes, mais une telle action mérite qu'ils soient punies selon ce qu'elles ont d'orgueil.

 

C'est pourquoi les savants sont unanimes que toutes les fois que la Sunnah du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a été expliquée à quelqu'un, il ne lui est pas permis de s'en éloigner pour les paroles de quelqu'un d'autre, qui que ce soit et quel que soit le statut qu'il peut avoir.

 

Il est obligatoire pour les chercheurs de science de donner la complète et totale priorité à la parole d'Allah et la parole de son Messager صلى الله عليه وسلم sur la parole de qui que ce soit et ils doivent en faire la base à laquelle il revient et la fondation sur laquelle il construit :

 

-suivre la guidée du Prophète صلى الله عليه وسلم,

-faire des gros efforts pour la comprendre,

-et la suivre intérieurement et extérieurement. 

 

Quand une personne se conforme à ce grand principe, alors il a en effet atteint la qualité et l'excellence et toutes ses erreurs lui seront pardonnées puisque son objectif global est de suivre ce qui lui a été prescrit. 

 

Ainsi ses erreurs sont excusées car il fournit les meilleurs efforts afin de reconnaître et se conformer à la vérité, et ceci s'est être humble face à la vérité. 

 

L'orgueil envers les autres

 

Ce type est d'avoir du dépit pour les gens et de les rabaisser.

 

Cette attitude survient lorsque la personne est imbue d'elle-même, se sent supérieure, et pense être meilleure que les autres.

 

Ceci provoque en lui l'orgueil envers la création, les dédaigne, et les rabaisse en paroles et en actions.

 

Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit :

 

"Il est suffisant comme mal de dédaigner son frère Musulman"

Rapporté par Muslim (no. 2564)

 

C'est pourquoi un homme demanda : "Quand est-il d'un homme qui aime porter des beaux habits et de belles chaussures?", car il a eu peur que cela soit l'orgueil qui mérite le châtiment.

 

Le Prophete صلى الله عليه وسلم lui expliqua que ce n'est pas une forme d'orgueil, car c'est une personne qui se conforme à la vérité et est humble envers les gens, et ceci est la vérité, et parmi la beauté qu'Allah aime, et Allah est Beau... et Il aime la beauté intérieur et extérieure.

 

-En ce qui concerne la beauté externe, elle inclut la propreté du corps, des vêtements et de l'endroit.

-En ce qui concerne à la beauté intérieure, il s'agit d'embellir le caractère.

 

C'est pourquoi le Prophète صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de demander :

 

اللهم

اهدني لأحسن الأعمال والأخلاق لا يهدي لأحس نها إلاّ أنت

واصــرف عنّي سيّئ الأعمال والأخلاق , لا يصرف عنّي سيّئها إلاّ أنت

 

"Ô Allah !

Guide moi afin que j ai de belles manières et de belles caractéristiques ; Personne ne peut me guider à les embellir si ce n’est Toi.

Et éloigne moi de toutes mauvaises actions et caractéristiques ; Personne ne peut en éloigner si ce n’est Toi".

Sahih : Rapporté par an-Nisaa‘i (no. 861).

Authentifié par cheikh Muhammad Nasiru-Din al-Albânî dans Sifatu Salah (p. 93)

 

بهجة قلوب الأبرار وقرة عيون الأخيار في شرح جوامع الأخبار

✅ Publié sur darwa.com

اللهم اهدني لأحسن الأعمال والأخلاق لا يهدي لأحسنها إلاّ أنت واصــرف عنّي سيّئ الأعمال والأخلاق , لا يصرف عنّي سيّئها إلاّ أنت

حديث لا يدخل الجنة من كان في قلبه مثقال ذرة من كبر

الحديث الثاني والسبعون

عن عبد الله بن مسعود رضي الله عنه قـال : قــــال رسـول الله صلى الله عليه وسلم

لا يدخل الجنة من كان في قلبه مثقال ذَرَّة مـــن كِبْر . فقال رجل : إن الرجل يحب أن يكـون ثوبه حسناً ونعله حسناً فقال إن الله جميل يحــب الجمال ، الكبْــر بَطْر الحـــق  و غَمْط الناس

 رواه مسلم

قـــد أخبر الله تعالى أن النار مثوى المتكبرين وفـــي هــــذا الحديث أنه

لا يدخل الجنة من كان في قلبه  مثقال ذرة من كبر

فدلّ على أن الكبر موجب لدخول النار و مانع من دخول الجنة وبهذا التفسير الجامع الذي ذكره النبي صلّى الله علـيه وسلـم يتضح هــذا المعنـى غـايـة الاتضاح فإنه جعل الكبر نوعين
كبر النوع الأول على الحق و هو رده وعــدم قبولـه فكل من رد الحق فإنه مستكــبر عـنه بحـسب ما رد مـن الحق و ذلك أنه فرض على العـباد أن يخضعوا للحق الــذي أرسـل الله بــه رسـلـه وأنــزل به كتـبه فالمتكبرون عـــن الانقياد للرســـــل بالكلية كفــــارٌ مخلدون فـي النار ؛ فـإنه جاءهم الحق عــلى أيدي الرسل مؤيداً بالآيات والبراهين . فقــام الكبر فـــي قلوبهم مانعاً فردوه قال تعالى

 إِنَّ الَّذِينَ يُجَادِلُونَ  فِي آيَاتِ اللَّهِ بِغَيْرِ سُلْطَانٍ أَتَاهُمْ إِن فِي صُدُورِهِمْ  إِلا كِبْرٌ مَّا هُــــم بِبَالِغِيـهِ  - غافر: 56

وأمّا المتكبّرون عــن الانقياد لبعــض الحــق الـــذي يخالف رأيهم وهواهــم : فـهــم - وإن لـم يكــونـــوا كفّاراً - فإنّ معــهــم مـــن موجبات العقاب بحـسـب ما معهم مـــن الكبر وما تأثروا به من الامتناع عن قبول الحق الذي تبيّـن لهــم بعد مجيء الشرع بـــه ولهـذا أجمــع العــلماء أنّ مـــن استبانت لـه سـنة رسـول الله صلى الله عليه وسلّم لــم يحلّ لــــه أن  يعدل عنهــا لقــول أحدٍ كائناً من الناس من كان فيجب عـلى طالب العلم أن يعزم عزماً جـازماً عــلى تقديم قول الله وقــول رســول الله صــلّى الله عليـــه وسلم على قول كــلّ أحـد ٍ, وأن يكــون أصله الذي يرجع إلــيــه , وأساسه الذي يبني عليه : الاهتداء بهدي النبيّ صلّــــى الله عليه وسلّم والاجتهاد فـي معرفــــــة مراده , واتباعه فـي ذلك ظاهراً وباطناً فمـتى وفق فــي هذا الأمر الجليل فقد وفق للخير , وصار خطأه معفواً عنــه ؛ لأنّ قصـده العام اتباع  الشرع , فالخطأ معذور فـيـه إذا فعـــل مستـطاعه من الاستـدلال و الاجتهاد فــي معرفــة الحــقّ . وهـذا هو المتـواضـــع للحق

وأمّا الكبر على الخلق - وهـو النـوع الـثانـي - فهو غمطهم واحتقارهم وذلك ناشئ عـن عجب الإنسان بنفسه وتعاظمه عـليـه فالعجب بالنفس يحمل على التكبّر عــلى الخلق , واحتقارهم والاستهزاء بهم , وتنقيصهم بقوله وفعله , وقــال رســول الله صلّـى الله عليـه وسلّم

بحسب امرئ من الشرّ أن يحقر أخاه المسلم

رواه مســلـم

، ولما قـال هذا الرجل

 إنّ الـرجل يحــــبّ أن يكــون ثوبه حسنـاً ونعله حسنا

وخشي أن يكــون هذا من الكبر الذي جاء فيه الوعيد :بيّن له النبي صلّى الله عليه وسلم أنّ هذا ليـس من الكبر إذا كان صاحبه منقاداً للحقّ , متواضعاً للخلق , وأنّه من الجمال الذي يحبّه الله  فإنّــه تعــــالى جميلٌ فــي ذاتــه وأسمائه وصفاته وأفعالـــه , يحـــبّ الجمــــال الظاهري , والجمال الباطني . فالجمال الظاهر : كالنظافة فـي الجسد والملبس والمسكــــن وتوابع ذلك . والجـمــــال الباطن : التجمل بمعالي الأخلاق ومحاسنها . ولهذا كان دعاء النبيّ صلّى الله عليه وسلّم

اللهم اهدني لأحسن الأعمال والأخلاق لا يهدي لأحسنها إلاّ أنت واصــرف عنّي سيّئ الأعمال والأخلاق , لا يصرف عنّي سيّئها إلاّ أنت

أخرجه مسلم في صحيحه ، والله أعـــــــــلم

Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di - الشيخ عبد الرحمن بن ناصر السعدي

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Comment le musulman doit-il traiter son frère musulman ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Comment le musulman doit-il traiter son frère musulman ?

Question :

 

Comment le musulman doit-il traiter son frère musulman ?

 

Réponse :

 

Le musulman a beaucoup de devoirs envers son frère musulman.

 

Ces devoirs sont indiqués dans Le Livre d’Allâh L'Exalté, et dans la Sunna de son Prophète صلى الله عليه وسلم, parmi lesquels :

 

Il doit contribuer avec lui à faire les bonnes œuvres, et à faire les actes de piété.

 

Allâh Exalté Soit-Il a dit : Et parmi les hadiths du Prophète صلى الله عليه وسلم, celui où il dit :  

 

"Le musulman doit six obligations à son frère musulman :

lui adresser le salut quand il le rencontre,

accepter son invitation,

lui donner conseil s'il le lui demande,

lui faire des souhaits s'il éternue et loue Allâh,

lui rendre visite s'il tombe malade

et suivre son convoi funèbre".

rapporté par Mouslim

 

Et celui où il a dit :  

 

"Lorsque vous êtes trois, évitez que deux d’entre vous se parlent dans l’oreille, jusqu’à ce que vous soyez mêlés à un groupe nombreux, car cela risque de chagriner la troisième personne."

rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim

 

Et aussi sa parole :

 

"Que l'on ne fasse pas lever quelqu’un pour prendre son siège, mais, écartez-vous pour laisser une place"

rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim

 

et dont :  

 

"Par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, l'un d'entre vous n'est croyant que s'il aime pour son frère (en religion) ce qu'il aime pour soi-même."

rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim

 

et

 

"Il n'est pas permis à un homme de rompre ses rapports avec une autre personne plus de trois nuits.

(Il n'est non plus pas permis que) Quand ils se rencontrent, l'un d'eux tourne la tête de l'autre côté, le meilleur d'entre eux est celui qui salue l'autre le premier".

rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim

 

Et  

 

"Nul acte de bienfaisance n’est à mépriser, serait-ce de présenter à ton ami un visage bienveillant quand tu le rencontres."

 

Et  

 

"Lorsque vous faites cuire un plat, mettez de la sauce en abondance et donnez-en à vos voisins."

rapportés par Mouslim

 

Et  

 

"ne vous enviez pas, n’élevez pas les prix des marchandises, pour encourager les autres à le faire, ne vous détestez pas les uns des autres, ne faites pas des ruses les uns contre les autres, et n'établissez pas de marchés sur un autre l'est déjà.

Soyez des frères, vous les fidèles d'Allâh.

Le musulman est le frère du musulman, il ne lui porte pas d'injustice, ne le trahit pas, et ne l'humilie pas.

La piété est ici - et il montra sa poitrine trois fois - Il suffira au musulman comme malheur, d'humilier son frère musulman.

Tout ce qui appartient au musulman est prohibé au frère musulman : son sang, ses biens et sa dignité"

rapporté par Mouslim.

 

Ainsi que divers autres textes qui démontrent la bienséance de la fraternité en Islam.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La question 8 de la Fatwa numéro (3377)

Publié par alifta.com

 

معاملة المسلم للمسلم

س 8: كيف يعامل المسلم أخاه المسلم؟

ج 8: للمسلم على المسلم حقوق كثيرة مبينة في كتاب الله تعالى وسنة نبيه محمد صلى الله عليه وسلم، من ذلك: تعاونه معه على البر والتقوى، وألا يتعاون معه على الإثم والعدوان، قال تعالى: وَتَعَاوَنُوا عَلَى الْبِرِّ وَالتَّقْوَى وَلاَ تَعَاوَنُوا عَلَى الإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ  ومنها: ما ذكره النبي صلى الله عليه وسلم في قوله:  حق المسلم على المسلم ست: إذا لقيته فسلم عليه، وإذا دعاك فأجبه، وإذا استنصحك فانصح له، وإذا عطس فحمد الله فشمته، وإذا مرض فعده، وإذا مات فاتبعه  رواه مسلم ، ومنها: قوله:  إذا كنتم ثلاثة فلا يتناجى اثنان دون الآخر حتى يختلطوا بالناس، من أجل أن ذلك يحزنه  رواه البخـاري ومسلم ، ومنها: قوله:  لا يقيم الرجل الرجل من مجلسه ثم يجلس فيه، ولكن تفسحوا وتوسعوا  رواه البخاري ومسلم ، ومنها: قوله:  والذي نفسي بيده لا يؤمن أحدكم حتى يحب لأخيه ما يحب لنفسه  رواه البخاري ومسلم ، ومنها: قوله:  لا يحل لمسلم أن يهجر أخاه فوق ثلاث ليال، يلتقيان فيعرض هذا ويعرض هذا، وخيرهما الذي يبدأ بالسلام رواه البخاري ومسلم ، ومنها: قوله:  لا تحقرن من المعروف شيئًا ولو أن تلقى أخاك بوجه طلق  ، وقولـه:  إذا طبخت مرقة فأكثر ماءها وتعاهد جيرانك  أخرجهمـا مسـلم ، ومنهـا: قولـه: صحيح البخاري النكاح (5144) ، صحيح مسلم البر والصلة والآداب (2564) سنن النسائي النكاح (3239) ، مسند أحمد بن حنبل (2/394) ، موطأ مالك البيوع (1391). لا تحاسدوا ولا تناجشو ولا تباغضوا ولا تدابروا، ولا يبع بعضكم على بيع بعض، وكونوا عباد الله إخوانًا، المسلم أخو المسلم لا يظلمه ولا يخذله ولا يحقره، التقوى هاهنا -ويشير إلى صدره ثلاث مرات- بحسب امرئ من الشر أن يحقر أخاه المسلم، كل المسلم على المسلم حرام: دمه وماله وعرضه  رواه مسلم

إلى غير ذلك من النصوص الدالة على آداب الأخوَّة الإسلامية

وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

الجزء رقم : 26، الصفحة رقم: 97-98-99

السؤال الثامن من الفتوى رقم - 3377

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Conseil aux frères sur le fait de s'attacher à une soeur en particulier (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Conseil aux frères sur le fait de s'attacher à une soeur en particulier (audio-vidéo)

Le questionneur demande :

 

Quel est le jugement d’une personne qui s’attache (avec le cœur) à une femme musulmane précise ?

 

... Elle fait partie de ses connaissances et il a l’intention de l’épouser dans le futur.

 

Réponse :

 

(Ce comportement) n’est pas pour une personne et plus particulièrement pour un étudiant en science religieuse.

 

Ce (comportement) n’est pas, pour lui, le fait de s’attacher "avec le cœur" à une fille précise et de penser sans cesse à elle.

 

Ce (le comportement) qui est pour lui est de demander à Allâh عز وجل son risq (pourvoyance) et ce qu’IL lui a écrit pour lui dans le mariage.

 

Il demande à Allâh عز وجل d’en faire découler le bien et il laisse la suite auprès d’Allâh عز وجل, ceci est meilleur.

 

Parce que s’amouracher, comme ils disent, mène à la passion et ceci peut mener au désastre.

 

Et nous demandons à Allâh le pardon et le succès.

 

Na3am

 

Traduit et publié par minhaj sunna

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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Voyage définit par la distance parcourue et voyage définit par l’usage

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Voyage définit par la distance parcourue et voyage définit par l’usage

Question :

 

Nous sommes un groupe qui sommes invités à certaines fêtes de mariage dans un verger éloigné de 50 à 60 km de notre emplacement, et à proximité du verger, il y a une maison d'hôtes, distante de 10 à 15 km.

 

Nous est-il autorisé de raccourcir la prière sous prétexte qu'il s'agit d'un voyage, conseillez-nous, qu’Allah vous récompense ?

 

Réponse :

 

Cette distance n'est pas considérée comme un voyage, ni chez ceux qui définissent le voyage par la distance, ni selon ce qui nous apparaît de l'avis que le voyage se réfère à la coutume, et ceci parce que quiconque sort et revient dans la même journée, n'est pas considéré voyageur par coutume, sauf si la distance est éloignée comme s'il voyageait de Riyâdh à Mekka, et qu'il revenait dans la même journée, alors il est appelé voyageur en raison de la distance éloignée. 

 

Quant à ce que le questionneur a évoqué, ce n'est pas considéré comme un voyage, ni chez ceux qui définissent par la distance, ni chez ceux qui disent que l'on se réfère en cela à l'usage. 

 

Madjmou3 Alfataawa, tome 15, p.263, question n°1094

Traduit par Abu Talha

 Publié par sounna.com

 

سئل فضيلة الشيخ : نحن مجموعة ندعى إلى بعض الولائم في مزرعة تبعد عن موقعنا من خمسين كيلو إلى ستين كيلو متراً ويقرب من المزرعة قرى تبعد ١٠ إلى ١٥ كم، فهل يجوز لنا قصر الصلاة بحجة أنه سفر، أفيدونا جزاكم الله خيراً ؟

فأجاب فضيلته بقوله : هذه المسافة لا تعد سفراً، لا عند الذين يحددون السفر بالمسافة، ولا على ما يظهر لنا من القول بأن مرجع السفر إلى العادة، وذلك لأن من يخرج ويرجع في يوم لا يعد مسافراً عرفاً، اللهم إلا أن تبعد المسافة كما لو سافر من الرياض الى مكة ورجع في يومه، فإن هذا يسمى مسافراً لبعد المسافة

أما ما ذكره السائل فإنه لا يعد سفراً لا عند المحددين بمسافة ولا عند القائلين إنه يرجع في ذلك إلى العرف

مجموع الفتاوى ج15، ص263، س1094

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Publié dans Voyage - سفر

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Les droits de la mère sur ses enfants

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les droits de la mère sur ses enfants

L'obéissance aux parents est prioritaire sur le djihad et l'émigration

 

Le djihad qui nécessite l'agrément des parents est le djihad qui n'est pas obligatoire individuellement.

 

Quant au djihad qui est une obligation individuelle, il ne nécessite pas leur accord.

 

Abd Allah ibn Amr rapporte :

 

« Un homme est venu demander au Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) l'autorisation de partir pour le djihad [surérogatoire].

Le Messager d’Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) lui dit: « Tes parents sont-ils vivants ? »

Il répondit: « Oui. »

Il dit: « C'est auprès d’eux que tu dois lutter. »

(Al-Bukhârî et Muslim)

 

L’imam As-San'ânî a dit :

 

« En apparence, le hadith parle du djihad qu’il soit une obligation individuelle ou collective, et que ce départ cause du tort aux parents ou non.

La majorité des savants ont tenu l’avis qu’il était interdit de partir pour le djihad si les parents, ou l’un des deux, l’interdisent, à condition qu’ils soient musulmans.

Car l’obéissance aux parents est une obligation individuelle alors que le djihad est une obligation collective.

Mais lorsque le djihad devient une obligation individuelle, leur accord n'est plus nécessaire. 

Si quelqu’un oppose : l’obéissance aux parents est une obligation individuelle, mais lorsque le djihad devient lui aussi une obligation individuelle, pourquoi ce dernier est-il prioritaire ?

]e dis : Ceci car son bienfait est plus général: il permet la préservation de la religion et la défense des musulmans. Son bienfait est donc global et prioritaire sur d’autres, comme la préservation du corps (car on peut être blessé).

Ce hadith montre l’importance de l’obéissance aux parents car il est meilleur que le djihad. »

(Subul As-Salam (3/78) )

 

Abd Allah ibn Mas'ûd (radiallahou 'anhou) rapporte :

 

« ]’ai demandé au Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) : « Quelle est l'œuvre la plus aimée d’A1lah ? »

Il me dit : « La prière à son heure.

— Ensuite ?

— L’obéissance aux parents.

— Ensuite ?

— Le djihad sur le sentier d’Allah. »

(Al-Bukhârî et Muslim)

L'autorisation des parents pour partir rechercher la science

 

Shaykh Abû Abd Ar-Rahmân Muqbil ibn Hâdî Al-Wâdi'î a dit :

 

« Prends garde à ce que tes parents, s’ils sont ignorants, t'empêchent de rechercher la science bénéfique. Car les cœurs de beaucoup de parents ne sont remplis que de l’amour de ce bas monde.

Ils ont une vision limitée et ne pensent qu'au futur de l'enfant dans ce monde.

On a interrogé l'imam Ahmad ibn Hanbal sur l’autorisation des parents pour partir apprendre le hadith et les sciences bénéfiques et il a répondu : « Si c’est pour la recherche de la science et ce qui lui est profitable, je ne vois pas de mal à ce qu’il ne demande pas leur autorisation. »

(Masâ'il ibn Hânî' (2/164))

 

Je ne te demande pas de désobéir à tes parents ou de rompre avec eux, mais de regarder ce qui est le plus profitable à l’islam et aux musulmans.

 

Mais s’ils ont besoin de toi pour que tu subviennes à leurs besoins ou les aides au travail, il ne t'est pas permis de les quitter en raison du hadith

 

« C’est auprès d’eux que tu dois lutter [persévérer]. »

 

Le Shaykh a également répondu à la question suivante :

 

« ]’ai envie d’étudier la science religieuse mais mon père me l’interdit. Puis—je lui désobéir et tout de même partir ? »

(Al-Makhraj min Al-Fitnah (175).)

 

Il répondit en disant :

 

« Si ton père a besoin de toi pour subvenir aux besoins du foyer ou l'aider et qu'il ne peut compter que sur Allah, et toi ensuite, alors il ne t’est pas permis de laisser ton père.

 

Le Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) a dit :

 

« Il suffit comme péché à l’homme de ne pas nourrir ceux qui sont à sa charge. »

Et il a répondu à un homme qui lui demandait l’autorisation de partir pour le djihad : « Tes parents sont-ils vivants ? »

Il dit: « Oui. »

Il dit: « C’est auprès d’eux que tu dois lutter [persévérer]. »

 

Et Allah (traduction rapprochée) dit :

 

«Et celui qui craint Allah, Allah lui accorde une issue (à ces problèmes). » ( Sourate At-Talâq, v.2)

 

Si tu crains Allah, Allah t’amènera quelqu’un qui te formera aux sciences religieuses, et tu peux aussi te procurer des cours sur support audio. »

(Ijâbat As-Sâ’il 'alâ aham Al-Masâ’il, p.510)

Demander l'autorisation des parents pour entrer chez eux

 

Abû Sa'îd Al-Khudhrî rapporte :

 

« ]’étais dans une assise des Ansârs lorsqu’arriva Abû Mûsâ affolé.

Il dit: « ]' ai demandé trois fois à °Umar l’autorisation de rentrer et il ne me l'a pas accordée, alors je suis reparti. »

Il dit : « Qu’est-ce qui t’a empêché (d’entrer) ? »

Il répondit : « ]’ai demandé trois fois l’autorisation d'entrer et on ne me l'a pas accordée, alors je suis reparti.>>

Le Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) dit alors: « Lorsque l’un d’entre vous demande trois fois l’autorisation d'entrer et qu’on ne la lui accorde pas, qu’il reparte... "

( Al-Bukhârî)

 

À'ishah rapporte :

 

« Les femmes du Prophète ont envoyé Fâtimah, sa fille, chez le Messager.

Elle lui demanda l'autorisation d’entrer alors qu’il était allongé avec moi sous ma couverture.

Elle dit: « O Messager d’Allah, tes femmes m’envoient à toi pour te demander l'équité envers elles concernant la fille de Ibn Abî Quhâfah... »

(Muslim)

 

Un homme demanda à Hudhayfah:

 

« Dois-je demander l’autorisation pour rentrer chez ma mère ? »

Il dit: « Si tu ne lui demandes pas l'autorisation, tu peux voir des choses détestables. »

( Al-Bukhâri dans Al-Adab Al·Mufrad (1060), ce récit est hasan)

 

'Alqamah rapporte : (Al-Bukhâri dans Al-Adab Al-Mufrad (1059), ce récit est sahih)

La désobéissance aux parents fait partie des grands péchés

 

La désobéissance désigne l'opposition aux parents lorsqu'ils ordonnent une chose permise, ou d'avoir des propos ou actes déplacés envers eux, et cela fait partie des grands péchés.

 

Abd Allah ibn Amr ibn Al-'Às rapporte que le Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) a dit:

 

« Les grands péchés sont: associer d'autres divinités à Allah, la désobéissance aux parents, le meurtre et le faux serment. »

(Al Bukhari)

 

Abù Bakrah rapporte:

 

« On a évoqué les grands péchés devant le Prophète et il a dit: « (Les grands péchés sont) : associer d’autres divinités à Allah, la désobéissance aux parents - puis il se mit assis alors qu’il était accoudé et dit — et le faux témoignage ou le mensonge.>>

(Al Bukhari et Muslim)

 

Abd Allah ibn Amr ibn Al-'ÀS rapporte que le Messager d’Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) a dit :

 

« Insulter ses parents fait partie des grands péchés.>>

On dit: « O Messager d'Allah, comment peut-on insulter ses parents ? »

Il dit: « Quelqu’un insulte le père d’une personne (qui en réponse) insulte son père, et il insulte la mère de cette personne (qui en réponse) insulte sa mère. "

(Al Bukhari et Muslim)

 

Abû Ad-Dardâ rapporte que le Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam)  a dit :

 

« N’entrera pas au Paradis celui qui désobéit à ses parents, l’alcoolique et celui qui ne croit pas au destin. »

(Ahmad hadith hasan)

 

Abû Hurayrah rapporte que le Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) a dit:

 

« Il n’y a que trois personnes qui aient parlé au berceau: 'Isâ fils de Marie,l’enfant (qu’on a attribué à) Jurayj qui était un adorateur vivant dans un monastère.

Sa mère vint le voir alors qu'il était en prière et elle l’appela: « O ]urayj ! »

Il dit : « O Seigneur, ma mère m’appelle et moi je prie.>>

Il choisit de rester en prière et sa mère partit.

Au lendemain, elle revint alors qu'il était toujours en prière et elle l’appela : « O ]urayj !>>

Il dit: « O Seigneur, ma mère m’appelle et moi je prie. »

Il choisit de rester en prière et sa mère partit.

Au troisième jour, elle revint alors qu'il était toujours en prière et elle l 'appela : « O ]urayj ! »

Il choisit de rester en prière et sa mère dit ." O Allah, ne le fais pas mourir avant qu’il n’est vu le visage des prostituées. "

Les Enfants d'Israël discutèrent un jour de Jurayj et de ses actes d’adorations, et il y a avait parmi eux une prostituée d’une grande beauté qui dit: « « Si vous le désirez, je peux le séduire pour vous. »

Elle s’offrit alors à lui mais il ne se tourna pas vers elle.

Elle s'offrit alors à un berger qui faisait paître son troupeau non loin du monastère et elle tomba enceinte.

Lorsqu’elle accoucha, elle dit: « C’est l’enfant de Jurayj. »

Ils allèrent donc le chercher, lui demandèrent de descendre, détruisirent son monastère et le frappèrent.

Il dit: « Que voulez-vous ? »

Ils répondirent : « Tu as forniqué avec cette prostituée et elle a eu un enfant de toi. »

Il dit : « Où est l’enfant ? »

Ils amenèrent l’enfant et Jurayj leur dit: « Laissez-moi accomplir la prière.>>

Il l’accomplit puis il se tourna vers l'enfant, frappa son ventre et dit: Tous revinrent alors vers Jurayj, ils l'embrassèrent, recherchèrent ses bénédictions et dirent: « Nous allons te bâtir un monastère en or. »

Il dit: « Non, reconstruisez-le en terre comme il était », ce qu’ils firent. .. »

(Al Bukhari et Muslim)

 

Extrait de « Les droits des croyantes » de Umm Salamah

 Publié par 3ilmchar3i.net

Umm Salamah - أم سلمة السلفية

Publié dans Famille - أهل

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