La confrérie tîjâniyya

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La confrérie tîjâniyya

Question :

 

Il y a chez nous beaucoup de gens qui adhèrent à la confrérie Tîjâniyya.

 

Or, j’ai entendu dans votre programme radiodiffusé Nûr ‘alad-Darb que cette confrérie est une innovation et qu’il n’est pas permis de la suivre.

 

Cependant, ma famille est très fidèle à la pratique du Wird ( Wird : ensemble d’invocations et de formules de rappel. [N. du T.])  du cheikh Ahmad Tîjânî, Wird qui se nomme Salât ul-Fâtih.

Les membres de ma famille affirment que la Salât ul-Fâtih n’est autre que la prière sur le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui.

 

Est-ce que Salât ul-Fâtih est oui ou non la prière sur le Prophète Muhammad, prière et salut d’Allah sur lui ?

Ils disent que celui qui a l’habitude de lire la Salât ul-Fâtih puis la délaisse est considéré comme un mécréant.

 

Ils disent aussi : « Si tu l’as délaissée parce que tu ne pouvais la supporter, alors point de grief contre toi. Par contre, si tu as pu la supporter puis que tu l’a délaissée, tu es considéré comme mécréant. »

 

J’ai alors dit à mes parents : « Ceci n’est pas permis. »

 

Alors, ils m’ont dit : « Tu es un Wahhabite ! » Et ils se mirent à m’insulter…

 

Quels sont vos conseils ?


Réponse : 
 

Il n’y aucun doute que la confrérie Tîjâniyya est une confrérie innovée.

 

Il n’est donc pas permis aux gens de l’islam de suivre les confréries innovées, qu’elles soient Tîjâniyya ou autre.

 

Il est plutôt obligatoire de suivre (la Sunna) et de s’accrocher à ce avec quoi  le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a été envoyé, car Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Dis : ‘Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux’. » [1]

 

c’est-à-dire (traduction rapprochée) :

 

« Ô Muhammad, dis aux gens : ‘Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi. Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés’. »

 

Allah, exalté et élevé soit-Il, dit aussi (traduction rapprochée) :

 

« Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d’autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu. » [2]

 

Allah le Très-Haut dit encore (traduction rapprochée) :

 

« Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en. » [3]

 

Allah, gloire et pureté à Lui, dit :

 

« Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. » [4]

 

Les sentiers sont les voies inventées, les innovations, les passions, les fausses vérités et les désirs interdits.

Allah nous a donc prescrit de suivre sa voie droite, qui correspond au contenu du Saint Coran et de la Sunna authentique de Son messager, prière et salut d’Allah sur lui.

 

C’est cela la voie que nous devons suivre.

 

Quant aux confréries TîjâniyyaShâdhliyyaQâdiriyya, ou toute autre confrérie inventée par les gens, il n’est pas permis de les suivre sauf dans les actes qui sont en accord avec la loi d’Allah, actes qui doivent donc être pratiqués en raison de leur conformité avec la loi purifiée, et non en raison du fait qu’ils sont issus de la confrérie X ou Y ; la preuve en est dans les versets cités précédemment et dans la parole d’Allah le Très-Haut (traduction rapprochée) :

 

« En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. » [5]

 

ainsi que la parole d’Allah – Exalté soit-Il (traduction rapprochée) :

 

« Les tout premiers [croyants] parmi les Emigrés et les Ansârs et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils l’agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l’énorme succès ! » [6]

 

ainsi que la parole du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

 

« Quiconque innove dans notre religion une chose qui n’en fait pas partie, cette chose sera rejetée. » [7]

 

et sa parole :

 

« Quiconque commet un acte pour lequel un ordre de notre part n’a pas été donné, son acte sera rejeté. » [8]

 

et sa parole lors du prêche du vendredi :

 

« La meilleure des paroles est le Livre d’Allah, et la meilleure des voies est la voie de Muhammad, prière et salut d’Allah sur lui, et les pires choses sont les choses inventées, et toute innovation est un égarement. » [9]

 

Et les hadiths allant dans ce sens sont nombreux.

 

Salat ul-Fâtih est la prière sur le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, comme ils l’ont indiqué.

 

Cependant la formule de cette prière [tels qu’eux la disent] n’a pas été rapporté du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, car ils disent dans cette prière : « Ô Allah ! Bénis et salue notre maître Muhammad, lui qui a ouvert (ou conquis) ce qui était fermé, scellé ce qui a précédé, et a fait triomphé la vérité par la vérité. »

 

Cette formule n’a pas été rapportée de cette manière, lorsque le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a enseigné à ses Compagnons la façon de prier sur lui,  lorsqu’ils lui ont posé la question.

 

Ce qui a été prescrit à la communauté musulmane, c’est de prier sur lui, prière et salut d’Allah sur lui, de la manière qu’il l’a recommandée et qu’il lui a enseignée, non pas de la manière que les gens ont inventée.

 

Parmi les manières correctes, on rapporte de façon certaine dans les deux Sahîh d’Al-Bukhârî et Muslim, d’après Ka’b ibn ‘Ajura, qu’Allah l’agrée, que les Compagnons, ont dit : « Ô Messager d’Allah ! Allah nous a ordonné de prier sur toi. Mais comment prier sur toi ? »

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

« Dites : ‘Ô Allah ! Prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad comme Tu as prié sur Abraham et sur la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louange et de gloire. Ô Allah ! Bénis Muhammad ainsi que la famille de Muhammad comme Tu as béni Abraham et la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louange et de gloire. » [10]

 

De même, on rapporte de façon certaine dans les Sahîh d’Al-Bukhârî et Muslim aussi, selon le hadith d’Abû Hamîd As-Sâ’idî, qu’Allah l’agrée, d’après le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

 

« Dites : ‘Ô Allah ! Prie sur Muhammad, ses épouses et sa progéniture comme Tu as prié sur Abraham. Et bénis Muhammad, ses épouses et sa progéniture comme Tu as béni Abraham et la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louange et de gloire. » [11]

 

Dans un troisième hadith rapporté par Muslim dans son Sahih, selon Ibn Mass’ûd Al-Ansârî, qu’Allah l’agrée, d’après le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

 

« Dites : ‘Ô Allah ! Prie sur Muhammad et la famille de Muhammad comme Tu as prié sur la famille d’Abraham. Et bénis Muhammad ainsi que la famille de Muhammad comme Tu as béni la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louange et de gloire dans tout l’Univers. » [12]

 

Ainsi, ces hadiths et ceux allant dans le même sens clarifient la façon de prier sur le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, façon qu’il a agréée pour sa communauté, à qui il a ordonné de la réciter.

 

Quant à Salât ul-Fâtih, même si son sens général est correct, il ne convient pas de la réciter au détriment de ce qui a été rapporté authentiquement du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, concernant la façon correcte de prier sur lui, celle qu’il a ordonnée de pratiquer.

 

Cependant la phrase :

 

« Celui qui a ouvert (ou conquis) ce qui était fermé » comporte une certaine ambiguïté qui pourrait être interprétée par certains gens de la passion (Ahl ul-Ahwâ) d’une façon incorrecte.

 

Et Allah se charge d’octroyer l’aide.


[1] La Famille d’Imrân, v. 31.
[2] Al A’râf, v. 3.
[3] Al-Hashr, v. 7.
[4] Les Bestiaux, v. 153.
[5] Les Coalisés, v. 21.
[6] Le Repentir , v. 100.
[7] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la réconciliation, n°2697 et Muslim, chapitre des jugements, n°1718.
[8] Rapporté par Al-Bukhârî avec une chaîne de rapporteurs coupée à la base (Mu’allaq), chapitres des ventes et l’attachement ferme au Coran et à laSunna. Rapporté aussi par Muslim avec la chaîne de rapporteurs intégrale, chapitre des jugements, n°1718-18
[9] Rapporté par Muslim, chapitre de la prière du vendredi, n°867.
[10] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre des histoires des prophètesn°3370 et Muslim, chapitre de la prière, n°406.
Les musulmans se doivent de saluer le prophète Muhammad, selon l’injonction coranique contenu dans le verset 56 de la sourate les Coalisés, et les nombreux hadiths qui incitent à le faire. La prière d’Allah n’est bien sûr pas comme celle de Ses serviteurs, mais, c’est, selon l’explication d’Abû Al-’Âliya, l’éloge que fait Allah du Prophète auprès des anges. Et l’explication de Sufyân At-Thawrî de ce verset est que : « La prière d’Allah  est une miséricorde, et la prière des anges est une demande de pardon [pour les croyants auprès d’Allah]. » (Ibn Kathîr, Tafsîr ul-Qur’ân il-Adhîm : 3/668). [N. du T.]
[11] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre des histoires des prophètes, n°2269 et Muslim, chapitre de la prière, n°406.
[12] Rapporté par Muslim, chapitre de la prière, n°405.

 

Revue des Recherches, n°39, pages 145 à 148.

 Publié par fatawaislam.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Citer les noms des innovateurs en religion

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Citer les noms des innovateurs en religion

Question :

 

Nous est-il permis en tant qu'étudiants en Sciences islamique de nous taire à propos des innovateurs en religion, et d'éduquer les étudiants et les jeunes à suivre le Manhaj des salafs sans citer les noms des innovateurs en religion ?

 

Réponse :

 

Par Allah, on les cite en les décrivant et en prononçant leurs noms lorsque le besoin s'impose et ce, lorsqu'une personne devient leader, dirige la communauté et les jeunes afin de les conduire vers le faux, on cite son nom on doit forcément le faire.

 

Saisissant cette occasion, je citerai l'exemple d'un salafi qui enseignait en Egypte.

 

Il traitait les sujets de manière général, et les étudiants ne comprenaient pas.

 

Puis, il commença à préciser les noms des groupes islamique et ceux des personnes.

 

Les étudiants dirent : Cheikh, pourquoi ne nous as-tu pas enseigné cela depui le début ?

Le professeur leur répondit : Je vous disais ceci cela.

Les étudiants lui dirent : Par Allah, nous n'avions rien compris.

 

Nous avions étudié le livre des sectes et des doctrines, nous l'avions mémorisé, les professeurs ne nous parlaient pas des sectes contemporaines comme le groupes des Tablighs, les Frères Musulmans ( Al-Ikhawan Al-Muslimin) ect, les savants ne les citaient pas.

 

Nous pensions pas qu'elles étaient des sectes jusqu'à ce que nous les découvramens et les étudiames.

 

C'est ainsi que nous avons compris la nécessité de les citer.

 

Louange à Allah que les professeurs qui se génaient de citer leurs noms les citent à présent.

 

Louange à Allah, car ceci est une obligation.

 

En ce qui concerne ce qui ne constitue aucun danger au sens qu'ils attirent les jeunes dans leurs milieu, qu'ils les dirigent, qu'ils combattent les Hommes de la Sunna avec eux, ils devient obligatoire de citer leurs noms.

 

On cite leurs noms et ils ne méritent pas le respect.

 

Les partisans des sectes disent : Ô Ibn 'Uthaymin, tes adeptes et toi, allez éternellement en Enfer !

 

Ceci constitue leur point de vue au sujet des savants.

 

Il les considère mécréants ; ceux-là sont des khawarij, leur langage est très brutal.

 

Nous implorons Allah de nous accorder l'intégrité.

 

Explication du traité de la sunna, de L'Imam des partisans de la sunnah et du consensus Abou Abdi Allah Ahmad Ibn Muhammad Ibn Hanbal.

Expliqué par l'Eminent savant Cheikh Rabi' Ibn Hadi Al Madkhali. pages 152, Traduit par Ali Nzibena, Ancien etudient de l'Université Islamique de Medine. 

 
Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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La recherche de la perfection

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La recherche de la perfection

Certaines épouses nagent dans la fiction et exagèrent dans leur recherche de la perfection.

 

L'une d'elles pense que le mariage est un long fleuve tranquille.

 

Elle imagine que le mariage est forcément ainsi, sans aucun problème, entrave ou complication.

 

Mais en se heurtant à la réalité et à ses responsabilités, aux prises de décision, à l'enfantement et aux problèmes, elle ne parvient pas à y faire face.

 

Elle pense alors avoir mal choisi son compagnon dans la vie, voire, elle optera pour la séparation afin de mettre un terme à ces prétendues contraintes.

 

Cette situation est le résultat d'une mauvaise éducation, une négligence dans le fait d'assurer le bien-être de sa fille et une ignorance de la réalité de la vie conjugale.

 

Parmi les plus importantes causes, on relève l'idée véhiculée par certains contes imaginaires, série télévisée ou films, à savoir que la vie conjugale est une voie sans embûches(1)

 

Ainsi, dès que l'épouse s'engage dans la vie conjugale, la réalité n'est pas à la hauteur de ses espoirs et elle se heurte à ce qui ne lui avait même pas traversé l'esprit.

 

Il lui incombe à l'épouse raisonnable de rester les pieds sur terre, de ne pas courir derrière des chimères, de ne pas se noyer dans des rêves de prince charmant, enfin de ne pas exagérer dans la recherche de la perfection.

 

La vie conjugale n'est pas un spectacle représentant un certain laps de temps ni une histoire à travers laquelle voyage l'auteur baigné dans l'imaginaire.

 

C'est une réalité concrète qui renferme des douleurs et des espoirs, des joies et des peines, comme la vie toute entière.

 

Il convient simplement d'y faire face et d'agir convenablement.

 

Cela ne signifie pas que la vie conjugale est un carcan injuste ou un brasier insupportable.

 

Mais elle n'est en fait qu'entraide, miséricorde réciproque et responsabilité mutuelle.

 

Les problèmes et les tourments auxquels il faut faire face n'enlèvent rien à sa beauté, c'est plutôt son piment et le secret de son bonheur.

 

Supporter la responsabilité, les fardeaux et les implications de la vie contribuent grandement au bonheur.

 

Les gens les plus heureux sont ceux qui oeuvrent le plus et ceux qui oeuvrent le plus sont les plus heureux.

 

L'oisiveté et trop de temps libre apportent le tracas et engendrent l'angoisse.

 

(1) Certaines vont à l'opposé de ceci en imaginant que la vie conjugale est un brasier insupportable, inspirant la fuite.

De ce fait, le jugement réel et juste porté sur la vie de couple est faussé.

 

D'après le livre "Mon nouveau départ avec mon mari"

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Muhammad Ibn Ibrahîm al Hamad - الشيخ محمد بن إبراهيم الحمد

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الملخص المفيد في علم التجويد (dossier)

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الملخص المفيد في علم التجويد (dossier)

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Le sommeil et l'éveil

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Le sommeil et l'éveil

Le sommeil modéré consolide les forces naturelles, apaise forces psychologiques, augmente la nature de ce qui les porte, au point que son repos empêche la décomposition des âmes.

 

Le sommeil pendant la journée est mauvais car il entraîne des maladies d'humidités et de congestions, gâte le teint, provoque des inflammations de la rate, mollesse et paresse, il affaiblit le désir, sauf en été, pendant les fortes chaleurs.

 

Le plus mauvais sommeil est celui du début de journée, et pire encore le sommeil en fin de journée, aprés la prière du 'Asr.

 

'Abd Allah Ibn Abbâs vit un de ses enfants dormir le matin et lui dit :

 

"Lève-toi ! Dors-tu au moment où la subsistance est distribuée ?"

 

On dit que le sommeil la journée est de 3 types : une bienséance, une perte et une stupidité

 

La bienséance est le somme lors de la forte chaleur et c'était l'habitude du messager d'Allah -salaAllah 'alayhi wa Salam-.

 

- La perte est le somme de la matinée qui détourne le dormeur des affaires de la vie présente et de l'au-delà.

 

- Et la stupidité est le somme après Al 'Asr.

 

Un pieux prédécesseur a dit :

 

"Quiconque dort après Al 'Asr et perd la raison, ne doit blâmer que lui-même."

 

Un poète a dit :

Le somme de la matinée amène au jeune abrutissement 

Et celui de la fin de la journée, folie

 

Le somme de la matinée empêche la subsistance, car c'est le moment où les gens cherchent leur subsistance, et le moment où elle est partagée. 

 

Ce somme est donc une privation sauf en cas d'évènement ou de nécessité. 

 

Il est très nuisible au corps car il le ramollit, corrompt les excédents qui doivent être décomposés par l'exercice, et ainsi provoquent abattement, peine, et faiblesse.

 

S'il survient avant la selle, le déplacement, l'exercice et la mise en activité de l'estomac, c'est la maladie incurable qui provoque plusieurs sortes de maladies.

 

" L'authentique de la médecine prophétique", Chapitre Intitulé "Concernant le sommeil et l'éveil", page 238

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Oum Soulaym رضي الله عنها un exemple pour nos soeurs

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Oum Soulaym رضي الله عنها un exemple pour nos soeurs
Roumayssa ou Oum Souleym était la mère d'Anas Ibn Malek.
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit a son sujet :
 
«Je suis entré au Paradis et j'ai entendu quelqu'un bouger.
C'était Al-Roumaysa la fille de Milhane.»
(Rapporté par Boukhari).
 
Elle offrit son fils unique pour servir le Prophète Mohammed صلى الله عليه وسلم.
 
Elle combattit par sa personne et par ses biens dans la voie d'Allah. 
 
L'Envoyé d'Allah صلى الله عليه وسلم lui a prédit le Paradis... 
 
Selon Anas رضي الله عنه
 
«Les femmes des Ansars et parmi elles Oum Souleym, combattirent avec le Prophète صلى الله عليه وسلم.
Elles donnèrent à boire aux combattants assoiffés et soignèrent les blessés.»
 
Selon Kaâb ibn Malek رضي الله عنه : 
 
«J'ai vu Oum Souleym Bint Milhane ainsi que Aïcha رضي الله عنهما avec des outres pleines d'eau sur leur dos, le jour de la bataille d'Ohoud.
Le Jour de la bataille de Hounaïne, Oum Souleym désirait la récompense divine en accompagnant le Prophète صلى الله عليه وسلم.
Elle portait un poignard sous sa ceinture et son époux Abou Talha l’a vu.
Il s’est rendu chez le Prophète صلى الله عليه وسلم et lui a dit : «Est-ce que tu as vu Oum Souleym portant un poignards ?»
Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a alors dit à Oum Souleym : «Que comptes-tu faire avec ça, désignant le poignard, Ô ! Oum Salim ?»
Elle a répondu : «Si un des infidèles voudrait te tuer, je le poignarderais.» 
 
Qu'Allah soit satisfait d'Oum Souleym et de la famille d'Abou Talha... 
 
Son mariage avec Abou Talha (qu'Allah l'agrée)
 
D'après Anas (qu'Allah l'agrée), Malick Ibn Anas dit à sa femme, Oum Soulaym, la mère d'Anas : 
 
"Cet homme (le Prophète) interdit le vin".
Et puis il regagna la Syrie où il périt. Par la suite Abou Talha s'adressa à Oum Soulaym, histoire de lui demander sa main.
La dame répondit en ces termes : "Abou Talha, un homme comme toi ne peut pas être éconduit, mais tu es encore mécréant et moi je suis musulmane, ce qui rend notre mariage impossible".
- "Dis, quel en est le coût ?"
- "De quel coût s'agit-il ?"
- "De l'or et de l'argent."
- "Je ne veux ni or ni argent, mais je veux que tu deviennes musulman. Si tu te convertis, je m'en contenterai à titre de dot et je ne veux rien d'autre."
- "Comment m'y prendre (c'est-à-die qui va m'aider à le faire) ?"
- "le Messager d'Allah."
Abou Talha alla sur le champ retrouver le Messager d'Allah au milieu d'un groupe de ses compagnons. Quand le Messager le vit venir, il leur dit : "Voilà Abou Talha qui arrive le visage éclairé par l'Islam".
 
Abou Talha lui raconta ce qu'Um Soulaym avait dit et il la lui donna en mariage.
 
La mort de son enfant et sa patience dans cette épreuve
 
Thait al-Banani (l'un des rapporteurs du hadith d'après Anas) a dit : 
 
"Nous ne sachions pas une dot fût plus importante que la sienne puisqu'il se contenta de l'adhésion à l'Islam (de son homme).
Cette épouse était de petite taille aux yeux charmants.
Elle resta auprès de son mari qui l'aimait très fort et ils eurent un enfant.
Ensuite celui-ci tomba gravement malade.
Ce qui toucha Abou Talha profondément.
Abou Talha se levait à l'aube, faisait ses ablutions et se rendait auprès du Prophète صلى الله عليه وسلم pour prier avec lui et restait en sa compagnie jusqu'au milieu de la journée. Et puis il rentrait chez lui pour manger et se reposer.
Après avoir accompli la prière du zuhr, il repartit pour rejoindre le Prophète صلى الله عليه وسلم et ne revenait qu'après la prière du crépuscule.
Une fois Abou Talha alla retrouver le Prophète صلى الله عليه وسلم dans la soirée [à la mosquée] et l'enfant décèda (pendant son absence).
Oum Soulaym se dit : personne n'informera Abou Talha du décès de son fils avant moi. Elle prépara le corps de l'enfant et le couvrit et le plaça dans un coin de la maison comme s'il s'endormait. Abou Talha revint de chez le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم en compagnie d'un groupe de ses compagnons et co-utilisateurs de la mosquée.
- "Comment va mon fils ?" Dit-il.
- "Ô Abou Talha, il est aujourd'hui plus calme qu'il ne l'a jamais été depuis le début de sa souffrance et j'espère qu'il s'est reposé." Dit-elle.
Et puis elle servit le dîner et ils mangèrent. Puis les gens prirent congé de lui. Et Il alla se coucher. Sa femme se mit dans sa meilleure toilette. C'est-à-dire qu'elle se para pour être plus belle.
Elle vint se coucher à côté de lui. Dès qu'il sentit l'odeur du parfum, il fit avec elle ce qu'un homme fait à sa femme.
Vers la fin de la nuit, elle dit : "Abou Talha, dis-moi ! Si des gens prêtaient à d'autres un objet et venaient le leur réclamer ensuite, les emprunteurs pourraient-ils refuser la restitution de l'emprunt ?"
- "Non."
- "Allah le Puissant, le Majestueux t'avait prêté ton fils et Il l'a repris. Sois patient et espère en être compensé par Allah."
Il fut furieux et lui dit : "Tu me laisses faire ce que j'ai fait (les rapports intimes) puis tu m'annonces le décès de mon fils ?!"
Et puis il dit : "Nous appartenons à Allah et c'est à Lui que nous retournerons" et loua Allah.
Au matin, il prit un bain, se rendit auprès du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم, pria avec lui et l'informa de ce qui s'était passé.
Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit : "Puisse Allah faire de la nuit dernière une nuit bénie pour vous".
 
Cette prière prophétique profita à Oum Soulaym et elle conçut un enfant.
 
La naissance de son nouveau fils
 
Elle accompagnait le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dans ses voyages et ne le quittait nulle part.
 
Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit : 
 
"Si elle accouche, amenez-moi l'enfant."
Une fois, elle l'accompgnait dans un voyage et le Prophète صلى الله عليه وسلم avait l'habitude, à son retour à Médine, de ne pas y entrer en pleine nuit. Quand ils arrivèrent à proximité de Médine, Oum Soulaym commença le travail d'accouchement. Abou Talha alla s'occuper d'elle tandis que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم poursuivait son voyage.
Abou Talha dit : "Ô Maître, tu sais qu'il me plaît de sortir avec ton Prophète et de rentrer avec lui. Mais voilà que je me trouve retenu par ce que Tu vois..".
Oum Soulaym lui dit : "Abou Talha, je ne sens plus ce que je sentais".
Le couple reprit son voyage et la femme ne recommença son travail d'accouchement qu'après leur arrivée à Médine. Elle eut un garçon et dit à son fils Anas : "Anas, je ne l'allaiterai que quand tu l'aurais montré au Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم et elle lui remit des dattes avec le bébé".
Anas dit : "Le bébé pleura toute la nuit et je m'en occupais jusqu'au matin. Puis je le portai au Messager d'Allah que je trouvai vêtu d'un manteau et entrain de marquer des chameaux et des moutons (il s'agissait du marquage des chameaux issus de la zakat pour éviter leur perte). Quand il regarda le bébé, il dit :- "Est-ce que la fille de Malhane a accouché ?"
- "Oui" Lui dit Anas.
- "Attends que je sois entièrement à vous." Et puis il jeta ce qu'il avait en main, saisit le bébé et dit : "Est-ce qu'il est venu avec quelque chose ?"
- "Oui, des dattes" Lui dirent-ils.
Et puis, le Prophète صلى الله عليه وسلم prit quelques dattes, les mit dans sa bouche pour les mouiller avec sa salive. Puis il ouvrit la bouche du bébé, y introduisit les dattes et les fit passer à la partie supérieure de la bouche Le bébé se mit à lécher les dattes et les sucer. Ainsi la première nourriture reçue par l'estomac de ce bébé fut mélangée avec la salive du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم
Celui-ci dit : "Voyez comment les Ansars aiment les dattes !"
Anas dit : je lui dit : Ô Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم donne-lui un nom.
Il massa son visage et l'appela 'Abdoullah. Aucun jeune des Ansars n'était meilleur que lui. Il eut beaucoup de descendants et subit le martyr pendant la conquête de la Perse par les Musulmans. Ceci fait partie des effets de la prière bénie du Prophète صلى الله عليه وسلم."
(Al-Boukhari, Mouslim, Ahmad, at-Tayalissi)
 
Publié par el-ilm.net

"دخلت الجنة فسمعت خشفة بين يدي فقلت: ما هذه الخشفة؟ فقيل: الغميصاء بنت ملحان"
صحيح "حم م ن" عن أنس مختصر مسلم 1678، الصحيحة 1405

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Peut-on prier avec le niqab et les gants ? (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Peut-on prier avec le niqab et les gants ? (vidéo)

Question :

 

Est-il permis pour la femme de prier avec le "niqab" et les gants ?

 

Réponse :

 

Si la femme prie dans sa maison ou dans un endroit où seuls des hommes qui lui sont interdits au mariage la voient, il lui est alors légiféré de découvrir son visage et ses mains afin que le front et le nez puissent être en contact avec l'endroit de la prosternation, ainsi que les mains...

 

Et en ce qui concerne le fait de se couvrir le visage (en présence d'hommes étrangers) elle le couvre pendant qu'elle est debout ou assise (en salât) et quand elle veut se prosterner, elle découvre son visage pour que le front soit en contact avec l'endroit de la prosternation.

 

Fatawa arkan el islam p295

 Publié par 3ilmchar3i.net

Question :

 

Noble Cheikh, qu'Allah vous préserve, quel est le jugement de la femme qui porte des gants et le niqab alors qu'elle établit la prière ?

 

Réponse :

 

En ce qui concerne ses gants, alors pas de problème si elle n'est pas en état d'Ihram.

 

En ce qui concerne le port du niqab, alors qu'elle n'a pas besoin de porter le niqab s'il n'y a pas d'hommes autour d'elle, ceux qui ne sont pas ses maharim.

 

Ainsi, elle découvre son visage et elle ne porte pas de niqab.

 

En ce qui concerne le cas où il y a des hommes autour d'elle qui ne sont pas ses maharim alors, elle met son khimar sur son visage de telle sorte qu'ils ne la voient pas.

 

Et quand elle veut se prosterner, elle découvre son visage pour que son front puisse toucher directement le lieu de prosternation.

 

 Publié par minhaj sunna

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Publié dans Prière - الصلاة

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Qu'as-tu préparé pour le jour dernier ? (audio)

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Qu'as-tu préparé pour le jour dernier ? (audio)

Voici un audio très bénéfique du grand Shaykh 'Abdel Mouhsin Al 'Abbâd la montagne de science de Médine qu'Allah le préserve !

 

Dans cet audio Il aborde le sujet du jour dernier d'une manière scientifique et éclairée et on voit vraiment la différence entre les grands savants et les petits prêcheurs !

 

En quelques minutes et quelques mots ce grand savant remet nos idées en place et attire notre attention alors que les petits prêcheurs n'y seraient peut être pas parvenu en 1h30 malgré leurs cris et leurs pleurs qu'Allah nous guide et qu'il préserve nos savants salafis !

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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Mise en garde contre Ibrahim Rouhayli (audio-dossier)

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Mise en garde contre Ibrahim Rouhayli (audio-dossier)

Éclaircissements sur les lacunes et les failles

contenues dans la « nassiha » d'Ibrahim Ar-Rouhayli

بيان ما في نصيحة إبراهيم الرحيلي من الخلل والإخلال

 

 

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1h04

 

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50 mn

 

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1h03mn

 

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1h10mn

 

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1h24mn

 

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50 mn

 

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1h08mn

 

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53 mn

 

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1h00mn

 

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1h02mn

       

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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قراءة متن تحفة الأطفال (audio et dossier en arabe)

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قراءة متن تحفة الأطفال (audio et dossier en arabe)

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Poème dont le nom est : تحفة الأطفال

qui regroupe toutes les régles du tadjwid coran

 

Audio 1 : مقدمة

أحكام النون الساكنة والتنوين : Audio 2 -
 أحكام النون والميم المشددتين : Audio 3 -
 أحكام الميم الساكنة : Audio 4 -
حكم لام أل ولام الفعل : Audio 5 -
 في المثلين والمتقاربين والمتجانسين : Audio 6 -
  أقسام المد : Audio 7 -
 أحكام المد : Audio 8 -
 أقسام المد اللازم : Audio 9 -
 خاتمة : Audio 10 -
Sans titre 1-copie-3

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Les 3 portes de l'enfer

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Les 3 portes de l'enfer

Les gens entrent en enfer par trois portes :

 

La porte des ambiguïtés qui fait naître le doute concernant la religion d'Allah ta'ala

 

La porte des désirs qui donne prééminence aux passions sur l'obéissance et la satisfaction d'Allah ta'ala

 

La porte de la colère qui pousse à maltraiter les créatures d'Allah ta'ala

 

Al Fawaid d'Ibn Al Qayyim, point 38 "Pensées profondes"

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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L'allaitement devant les autres femmes (audio)

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L'allaitement devant les autres femmes (audio)

Question : 

 

Est-il permis a la femme d’allaiter son bébé devant ses soeurs fillah ?

 

Réponse :

 

Je ne connais pas d’empêchement concernant cela.

 

Sur le site officiel de Cheikh
Traduit et publié par SalafIslam.fr

نص السؤال : هل يجوز للمرأة أن ترضع طفلها أمام أخواتها في الله ؟

نص الإجابة : لا أعلم مانعا من ذلك

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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Exégèse de la sourate Les Hommes - سُوۡرَةُ النَّاس

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Exégèse de la sourate Les Hommes - سُوۡرَةُ النَّاس

 بسم الله الرحمن الرحيم

           قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ
                     مَلِكِ النَّاسِ
                      إِلَهِ النَّاسِ
      مِن شَرِّ الْوَسْوَاسِ الْخَنَّاسِ
الَّذِي يُوَسْوِسُ فِي صُدُورِ النَّاسِ
              مِنَ الْجِنَّةِ وَ النَّاسِ

Au nom d’Allâh, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

  1. Dis : « Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes.
  2. Le Souverain des hommes,
  3. Divinité des hommes,
  4. contre le mal du mauvais conseiller, furtif,
  5. qui souffle le mal dans les poitrines des hommes,
  6. qu’il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain ».

  « Dis : "Je cherche protection auprès du Seigneur (Rabb) des hommes »

 

C'est-à-dire : auprès d’Allâh [gloire et pureté à Lui], car c’est Lui le Seigneur des hommes, mais également des anges, des djinns, des cieux et de la terre, du soleil et de la lune.

 

Bien qu’Il soit le Seigneur de toute chose, Allâh cite spécifiquement ici les hommes car cela correspond au sujet que va aborder cette sourate.

 

 « Le Souverain (Malik) des hommes »

 

C’est-à-dire : Le Souverain qui dispose de l’autorité suprême et du pouvoir absolu sur les hommes.

 

 « Divinité (Ilâh) des hommes »

 

C’est-à-dire : Celui à qui ils doivent adresser leur adoration, car celui qui est dignement adoré, celui que les cœurs adorent, aiment, et vénèrent, c’est Allâh gloire et pureté à Lui.

 

 « Contre le mal du mauvais conseiller, furtif, qui souffle le mal dans les poitrines des hommes. » 

 

« Al Waswasa » désigne toutes les mauvaises idées, illusions et autres imaginations qui traversent les esprits.

 

Quant au terme « Al Khannâs », il renvoie à ce celui qui se retire, recule, et disparaît lorsque l’on invoque Allâh, autrement dit : au « Shaytân ».

 

C’est ce qui explique que lors de l’appel à la prière (Al Adhân), ce dernier se sauve en émettant des pets afin de ne pas l’entendre et qu’il revient une fois l’appel achevé.

 

De même, le second appel (Al Iqâma) provoque de sa part la même réaction, après quoi il revient à la charge pour perturber l’individu dans sa prière en lui remémorant des choses auxquelles il ne pensait même pas, au point de lui faire oublier combien de rak‘âtes il a accomplies.

 

On rapporte par ailleurs dans le « Musnad » de l’Imâm Ahmad que « lorsque les ogres se manifestent, empressez-vous de faire l’Adhân », les « ogres » désignant des shayâtîn qu’un voyageur (ou qu’une personne) en solitude imagine comme des choses effrayantes, un ennemi ou autre chose semblable, et qui se dissipe dès lors que l’individu se met à faire l’Adhân.

 

 « Qu’il (le conseiller) soit un djinn ou un être humain »

 

Les mauvaises suggestions peuvent émaner aussi bien des djinns, en ce que ces derniers circulent en l’être humain comme le sang dans les veines, que des hommes ; et Allâh sait combien sont ceux qui inspirent le mal et l’embellissent à l’individu au point de le convaincre d’admettre le mal et de l’appliquer.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم avait pour coutume, une fois dans son lit, de lire ces trois sourates que sont « Al Ikhlâs », « Al Falaq » et « An-Nâs », puis de souffler dans ses mains pour essuyer ensuite son visage ainsi que toutes les parties qu’il pouvait atteindre de son corps.

 

De même, il les lisait après les cinq prières quotidiennes.

 

Il est donc du devoir de l’individu de chercher la Sunna et de l’appliquer telle qu’elle nous a été rapportée.

 

Source : Site de Cheikh 

Traduit par Abû Hafsa

 Publié parsounna.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Celui qui dit : «La salafiya est une bid’a !» (audio-vidéo)

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Celui qui dit : «La salafiya est une bid’a !» (audio-vidéo)

Question :

 

Que pensez-vous de celui qui critique la Salafiyyah et qui dit que c'est une Bid'ah ?

 

Réponse :

 

Celui qui dit que la Salafiyyah est une Bid’ah est un docteur de la secte des Ashaa’irahs qui est bien connu.

 

Si un jeune aujourd’hui dit cela, c’est probablement qu’il a lu le livre du docteur Al-Bouti (1).

 

Celui qui a écrit un livre dans lequel il prétend que la Salafiyyah est une Bid’ah.

 

Est-ce que le docteur Al-Bouti croît en la voie des gens de la Sounnah et de la Jamaa’ah et condamne en même temps la Salafiyyah ? Cela est une contradiction !

 

Probablement que cet homme à été affecté par les Salafis en Syrie (Ash-Shaam).

 

Il existe là-bas un groupe dans leur pays qu’on nomme les Salafiyyounes.

 

Et il se peut que ce soit l’esprit d’amertume qui règne entre lui et entre les Salafiyyines là-bas qui a crée en lui cette contradiction.

 

Sinon cette contradiction est très mauvaise.

 

Bien que Al-Bouti est très extrémiste dans sa secte Ash’ariyyah.

 

Et il dit dans son livre – Koubraa Al-Yaqiiniyyaat – que : « Nous ne pouvons plus aujourd’hui nous permettre de dire à propos de la parole d’Allah (traduction rapprochée) :

 

(Le Tout-Miséricordieux (Ar-Rahman) s’est élevé au dessus du Trône) Taha : 5.

 

Nous ne pouvons plus nous permettre de dire comme le disait l’Imam Malik :

 

“Al-Istiwa (l’action de s’élever) est bien connu (Ma’loum), mais le comment (Al-Kaif) est inconnu (Majhoul), y croire est une obligation (Waajib), et d’en questionner le “comment” est une Bid’ah!” ».

 

Il (Al-Bouti) dit :

 

« Nous ne pouvons plus nous permettre cela, car nous avons étudié la rhétorique (Al-Balaaghah), et nous avons étudié la linguistique et nous sommes capables d’extraire des significations précises du Qor’an. »

 

Ce qui signifie que le docteur Al-Bouti prétend qu’il connaît mieux la langue que l’Imam Malik Ibn Anas et qu’il n’est pas possible pour lui d’accepter ce que les premiers musulmans ont acceptés.

 

Allahoul-Mousta’aan, Nous demandons à Allah la fermeté, pour nous-mêmes et pour vous.

 

(1) Il s’agit du docteur Mohammad Sa’id Ramadan Al-Bouti, un égaré qui défend la Bid’ah qu’on nomme Tasawwouf (le Soufisme) et qui suit la secte des Ashaa’irahs. Le Sheikh Salih Al-Fawzaan a écrit une réfutation des propos qu’Al-Bouti a exprimés dans son livre dans As-Salafiyyah et il dit :

 

(Je suis tombé sur le livre du docteur Mohammad Sa’id Ramadan Al-Bouti qui a pour tire « As-Salafiyyah marhalah zamaniyyah moubarakah la madh-haboun islaami. »  (La Salafiyyah une époque bénie, pas un Madh-hab Islamique).

 

Ce titre m’a surpris car il semble vouloir nier que les Salafs avaient un Madh-hab et un Manhaj que nous sommes obliger de connaître et auquel nous devons nous accrocher et qui nous oblige d’abandonner tout Madh-hab qui s’y oppose. Lorsque j’ai lu le livre,  j’ai trouvé que ce qu’il contient est encore plus étrange que son titre, car il dit que de prendre la Salafiyyah comme Madh-hab est une Bid’ah et il déclare la guerre aux Salafis!

 

On se demande bien ce qui à pu le pousser à déclarer cette offensive violente contre la Salafiyyah et les Salafis? Une attaque qui est même lancée contre les anciens parmi les Salafis, comme Sheikhoul-Islam Ibn Taymiyyah et Sheikhoul-Islam Mohammad Ibn ‘Abdul-Wahhaab! Est-ce que ce qui le pousse à cela est sa haine pour les Bid’ahs, du fait qu’il considère que de prendre la Salafiyyah comme Madh-hab est Bid’ah et il l’a déteste pour cette raison?

 

Non! Ce n’ai pas la haine des Bid’ahs qui lui a fait détester le Manhaj des Salafs, car nous avons trouvé qu’il défend plusieurs Bid’ahs dans son livre. Parmi ces Bid’ahs, il supporte la Bid’ah du Dhikr Soufi. Il supporte les Dou’ahs en groupes après la prière obligatoire, alors que c’est une Bid’ah. Il supporte le pèlerinage pour visiter la tombe du prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) et c’est une Bid’ah.

 

Il nous a donc semblé clair – et Allah sait mieux – que  ce qui l’a poussé a déclancher cette attaque, c’est le fait qu’il se sent à l’étroit face aux opinions de la voie Salafiyyah qui combat les Bid’ahs et les idées que suivent beaucoup de gens dans le monde musulman aujourd’hui et qui ne sont pas compatible avec le Manhaj des Salafs...) Fin de la citation.

 

Traduit par Abou Hammaad Sulaiman Al-Hayiti

Mercredi le 4 août 2010, Montréal, Québec, Canada.

 Publié par 3ilmchar3i.net

سائل يسأل: ما رأيكم فيمن يطعن في السلفية ويقول أنها بدعة.....؟. إلى آخر سؤاله

الجواب: الذي قال إن السلفية بدعة دكتور أشعري معروف، فإذا قال شاب اليوم لعله قرأ كتاب الدكتور البوطي، وهو الذي ألف كتابًا في بدعية السلفية، والدكتور البوطي يؤمن بأهل السنة والجماعة وينكر السلفية، تناقض

ولعل الرجل تأثر بوجود السلفيين في الشام، توجد هناك جماعة يقال لهم السلفيون في بلدهم، لعل الحزازة النفسية بينه وبين السلفيين هناك هي التي عملت له هذا التناقض، وإلا هذا تناقض سيء جدًا، وإن كان البوطي في أشعريته متطرف جدًا

وكان يقول في كتابه-كبرى اليقينيات-: إننا لا يسعنا اليوم أن نقول في قوله تعالى: (الرحمن على العرش استوى)، لا يسعنا أن نقول كقول الإمام مالك: (الاستواء معلوم والكيف مجهول والإيمان به واجب والسؤال عنه بدعة)، يقول: لا يسعنا هذا، لأننا درسنا البلاغة، ودرسنا اللغة، واستطعنا ان نخرج المعاني الدقيقة من القرآن

بمعنى: يدعي الدكتور البوطي أنه أعلم من الإمام مالك بن أنس باللغة وأنه لا يسعه ما وسع المسلمين الأولين الله المستعان، فنسأل الله لنا ولكم الثبات

قام بتفريغه: أبو عبيدة منجد بن فضل الحداد

الثلاثاء الموافق: 16/ شعبان/ 1431 للهجرة النبوية الشريفة

Cheikh Mouhammad Âman bnou 'Alî al Jâmî - الشيخ محمد أمان بن علي الجامي

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La photocopie ou scanner de livres (audio)

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La photocopie ou scanner de livres (audio)

Question :

 

Certains livres portent la mention : "copyright (reproduction interdite)".

 

Est-ce qu'il est tout de même permis de faire une photocopie ou de scanner ce livre pour une sœur qui ne peut pas se procurer ce livre (par manque de moyens financiers ou elle vit dans un pays qui ne vend pas ce livre) et qui en a besoin pour étudier sa religion ?

 

Réponse :

 

La plupart des savants disent que si quelqu'un écrit sur son livre que il a les droits d'auteur, dans ce cas c'est interdit à toute autre personne d'en faire une photocopie, surtout si il a l'intention de la vendre ; Ça c'est clair.

 

Mais certains seulement ont permis de faire une photocopie si c'est pour usage personnel quand çà à rapport avec le din.

 

Ils ont cité le dalil que personne dans le din n'a le droit d'écrire quelque chose et dire : "çà doit être seulement en mon nom et c'est pour moi".

 

Le din est le din d'Allâh سبحانه وتعالى, personne n'a le droit de le restreindre sur lui.

 

Tu écris quoi que ce soit, c'est pour Allâh, c'est pour les gens, c'est pour que les gens apprennent, c'est pour ouvrir les yeux des gens.

 

Tu as le droit de vendre ce que tu as écrit et de ne pas le donner à tout le monde.

 

Mais si quelqu'un veut le lire seulement pour lui, faire une photocopie pour le lire, juste lui, ce n'est pas pour le vendre ou le donner aux gens ; Dans ce cas, ils ont dit que Allâh ta'ala 'alam, c'est permis.

 

Ils ont donc mis 2 conditions :

 

La première est que c'est seulement pour usage personnel, pour apprendre.

La deuxième, pour le din si c'est autre chose, une autre science, ils ont dit que ce n'est pas permis.

 

Allâhou 'alam

 

Retranscription par une soeur de l’équipe du site 3ilmchar3i.net

Publié par 3ilmchar3i.net

Note du frère Samir aboû Billel (admin et élève du Cheikh Tchalabi) : 

 

Notre Cheikh M’hamed Tchalabi, qu'Allâh le préserve, parle ici uniquement de l'usage strictement personnel d'une photocopie, notamment lorsqu’une personne ne peut pas se procurer le livre pour étudier sa religion. 

 

Cela ne signifie en aucun cas qu'il autorise de partager publiquement des livres en PDF sur internet ou sur les réseaux sociaux si les maisons d’édition qui détiennent leurs droits ne l’autorisent pas.

Cheikh Abou Abdillah Mohamed Tchalabi Al Djazairy - الشيخ أبو عبد الله محمد تشلابي

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