طريق الوصول إلى العلم المأمول بمعرفة القواعد و الضوابط و الأصول
Auteur :
العلامة عبد الرحمن بن الناصر السعدي
L’éminent savant Abderahman ibn Nassir a-Sa`di.
Né en 1307 et mort en 1376 de l'hégire
Catégorie : Fondement de la religion
Sujet :
Ouvrage qui rassemble les règles et bases de différents domaines religieux extraites des livres des deux grands savants de l`islam : Taqiyou a-dine Ahmed ibn Taymiyah et Chamssou a-dine ibn al-Qayyim qu'Allah leur fasse miséricorde.
Méthode :
- L'auteur rassemble les sciences utiles et authentiques, les sciences des bases et des branches, les objectifs et les moyens, les réfutations et les argumentations, les sciences de l`éthique, les lois, ses sagesses et ses secrets, la raison et la révélation, qu`il a extrait des différents livres des deux cheikhs de l`islam, elles touchent les catégories suivantes de la religion :
La croyance
La jurisprudence et ses bases
Le comportement intérieur et extérieur
L`adoration et ses bases
La réfutation des gens de l`innovation
L`exégèse du coran
Les avis juridiques
- Le livre comporte exactement 1015 bases et règles prises de 60 livres (40 livres de ibn Taymiya et 20 livres de ibn al-Qayyim).
- Le livre débute par les livres de ibn Taymiyah puis les livres de Ibn al-Qayyim. Il est clôturé par une série de vers choisis parmi les merveilleux poèmes de ibn al-Qayyim.
- L’auteur, qu`Allah l`élève en degré, après avoir minutieusement recueilli les perles scientifiques de ces deux savants, les retranscrit textuellement, reprenant ainsi les termes mêmes de son auteur, ou alors (dans le cas de dispersion du texte en plusieurs passages) il les rassemble en reformulant légèrement de manière adéquate sans changer le sens du texte.
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Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di - الشيخ عبد الرحمن بن ناصر السعدي
-119 Quand tu vois ton compagnon se mettre en colère et l'entends dire des choses déraisonnables, n'y attache aucune importance, ne lui en fais pas reproche !
Il est dans l'état d'un homme ivre, il est inconscient.
Supporte plutôt son emportement avec patience, ne cherche pas d'aide contre lui ; Le démon l'a vaincu, la nature s'est déchaînée et la raison s'est retirée.
Et si tu lui fais des reproches ou que tu lui répondes sur le même ton, tu seras comme un homme en possession de sa raison qui fait front devant celui que le démon possède, ou comme un homme qui a toute sa conscience et qui en réprimande un autre tombé en défaillance.
C'est toi qui commets la faute !
Considère-le plutôt avec pitié, regarde comment le destin se joue de lui, assiste en spectateur au mouvement de la nature en lui et sache bien que, lorsqu'il retrouvera sa lucidité, il se repentira de ce qui est arrivé et saura reconnaître le mérite de ta patience.
Le moins que tu puisses faire pour l'exorciser est de l'abandonner à ce qu'il fait dans sa colère jusqu'à ce qu'il se reprenne.
C'est là une attitude que doit observer l'enfant devant la colère de son père, l'épouse devant celle de son mari.
Lui laisser trouver soulagement dans ce qu'il dit, ne pas en faire cas, il se remettra, repentant et demandera qu'on l'excuse.
Mais si l'on se dresse contre ce qu'il dit et ce qu'il fait, l'hostilité deviendra réelle et quand il retrouvera ses esprits il réclamera compensation pour l'injure qui lui aura faite pendant son ivresse.
copié de darwa.com
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
La perle dissimulée concernant les états des chaines detransmission et des contenus (du hadith) – (et son explication le chemin clair et sur)
(اللؤلؤ المكنون في أحوال الأسانيد و المتون (مع شرحه: المسلك الواضح المأمون
Auteur :
العلامة حافظ بن أحمد الحكمي
L’éminent savant Hafith ibn Ahmed al-Hakami
Né en 1342 et mort en 1377 de l'hégire
Catégorie :Science du hadith
Sujet :
L’auteur a ordonné en un poème scientifique (340 vers) les différents chapitres de la science conventionnelle et terminologique du hadith (moustalah al-hadith)
Méthode :
- L'auteur cite toutes les questions relatives à la science du hadith (que l'on retrouve dans le livre d`ibn Salah – mort en 643 h – intitulé `ouloum al-hadith avec, en plus, les suppléments de a-Souyouti) de manière concise tout en rappelant les points essentiels de divergence entre les savants et l`avis prépondérant qui en ressort.
- L'ordre des chapitres dans le poème est l'ordre que l`on retrouve dans le livre noukhbatou al-fikar de ibn Hajar al-Asqalani, à l'exception de certains chapitres.
- L'ordre général est ainsi :
introduction dans la science du hadith ainsi que son sujet.
Rappel global des catégories du hadith.
Les catégories du hadith en prenant en compte le nombre des chaines de transmission pour un hadith.
Les catégories du hadith suivant l`authenticité de celui-ci et toutes les subdivisions qui en découlent.
Les catégories du hadith en fonction du dernier transmetteur de la chaine.
Les méthodes de préservation du hadith et les formes de transmission.
Ce qui concerne les rapporteurs du hadith.
Les degrés ou rangs du djarh wa a-ta`dil ( critique et attestation de crédibilité).
Le comportement de l`étudiant du hadith et de l`enseignant.
La méthode de classification du hadith.
Note
L’explication du poême a été composée par le cheikh docteur Hafith ibn Abdallah al-Hakami, qui est professeur dans l`université islamique de Médine.
Il est de la famille du noble savant et porte le même prénom que lui.
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Cheikh Hâfidh bnou Ahmad al Hakamî - الشيخ حافظ أحمـد بن علي الحكمي
Voici quelques sunnah que Cheikh Mouqbil a fait revivre
-A damaj, la seule mosquée au monde où on prie en chaussures.
-Le mouazin fait l'appel à la prière en dehors de la mosquée.
-A la mosquée il n'y a pas de mirhab et ni de tracés par terre.
-Pas d'écrits ni de versets du coran dans la mosquée.
-A la prière du sobh de temps en temps ils font l'appel en demandent "Est-ce que untel est venu ?", comme à l'école.
-La plupart des étudiants font des qiyams toutes les nuits, ils jeûnent soit tous les deux jours soit le lundi et jeudi.
-Après sobh, personne ne dort, tous lisent le coran à la mosquée jusqu'au chourouk.
-Pendant le ramadan le tarawih dure plus de 4 heures, ils récitent un hizb par rak'a, ils sont tous nisf sak.
-Tous ont la hamama.
-Bien entendu le qamis.
-Ils ont les cheveux longs.
-Tous ont le siwak.
-Quant il pleut, ils se mettent torse-nu.
-Certains marchent de temps en temps pieds nus.
-Comme la loi l'autorise au Yémen, ils sont armés au minimum d'un couteau yéménite.
-Ils ont le col de leur qamis ouvert.
-Non seulement le calendrier il est hijri, mais en plus pour eux, l'heure ne commence pas à minuit mais au maghreb.
-Les prières des 2 fêtes, ils ne la font pas à la mosquée mais sur un terrain dehors.
-Ils ne font qu'une khotba le jour du 3aid.
-Ils regoupent les prières quand il pleut ou qu'il fait froid.
-Avant ou après le dhor, ils font la sieste.
-Ils ne se peignent pas tous les jours.
-Si il arrive à une personne de faire une prière dans sa chambre et si on frappe à la porte, il va l'ouvrir .
-Ils boivent l'urine du chameau.
-Dans toutes situations avec hikma (sagesse) et 3ilm (science), ils conseillent le bien et interdisent le mal.
-Ils mangent assis par terre, non accoudé.
-Ils dorment par terre, sur un matelas.
Ces points sont pour Cheikh Mouqbil des sunnah qu'il a fait revivre à Damaj.
Ces témoignages sont ceux qu'un étudiant a vu en 1994 quand Cheikh était vivant ...
Des sœurs m'affirment que prier avec du maquillage (rouge à lèvres, khôl...) est interdit cependant elles ne m'amènent aucune preuve, et les recherches que j'ai effectuée jusqu'à présent ne m'ont montré que seuls les produits ne laissant pas passer l'eau sont interdits, ceci afin que les ablutions soient acceptées.
Pouvez-vous m'éclaircir à ce sujet ?
Ahsana allahu ilaykum
Bismi Allah el Rahman el Rahim
Au nom d'Allah, le Tout Misériordieux, le Très Miséricordieux
Louange à Allah ; c’est Lui que nous louons et dont nous implorons l’aide et le pardon.
Et nous recherchons refuge auprès d’Allah contre la méchanceté de nos âmes et contre nos mauvaises actions.
Le Sheikh Abdellah Al-Boukhari (qu’Allah le préserve) répond :
" Il n'y a pas de mal à prier avec du maquillage, rien n'interdit cela tant qu'il n'y a pas la présence d'étranger."
Abdelmalik Abou Adam al-firansi le 01/02/1431 – 16/01/2010 Joubail – Arabie Saoudite ✅Publié par dourouss-abdelmalik.com
Cheikh Abdoullah ibn AbderRahim Al-Boukhâry - الشيخ عبدالله بن عبد الرحيم البخاري
« Il y avait un lépreux dans la délégation de Thaqîf, et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) lui fit parvenir : « Repars, nous avons pris ton serment d’allégeance. »
[Muslim (2231)]
Abû Hurayrah rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :
« Fuis le lépreux comme tu fuis le lion. »
[As-Sahîhah (783)]
‘Abd Allah Ibn ‘Abbâs rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :
«Ne regardez pas longuement les lépreux. »
[As-Sahîhah(1063)]
Abû Hurayrah rapporte que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :
«Celui qui possède des chameaux malades ne doit pas les abreuver avec celui qui possède des chameaux en bonne santé. »
[Al-Bukhârî (5771) et Muslim (2221)]
On rapporte aussi qu’il dit :
« Parle au lépreux, en gardant entre toi et lui la distance d’une ou deux lances. »
[Al-Haythamî (5/101) qualifié de faible par Al-Arnâ’ût]
La lèpre est une mauvaise maladie provenant de la propagation de la bile noire dans tout le corps, ce qui corrompt l’humeur, l’état et la forme des membres.
À la fin, leurs liaisons peuvent même être corrompues au point que les membres s’effritent et tombent.
Cette maladie est appelée la maladie du lion.
- Les médecins ont trois avis sur cette dénomination :
Le premier est qu’elle touche souvent le lion.
Le deuxième est qu’elle déforme le visage du malade en le faisant ressembler à un lion.
Le troisièmeest qu’elle dévore celui qui s’en approche à la manière du lion.
Cette maladie est considérée par les médecins comme une maladie contagieuse et héréditaire.
Celui qui s’approche du lépreux ou du tuberculeux sera contaminé par voie aérienne, et c’est pourquoi le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) – par la perfection de sa compassion et de son conseil envers sa Communauté – leur a interdit ce qui les expose à être atteint par un mal en leur corps et leur cœur.
Nul doute qu’il peut y avoir dans le corps une prédisposition à recevoir cette maladie, et la nature du corps peut être aussi rapidement contaminée par la proximité des corps alentours, car elle se transmet.
L’appréhension et l’imagination peuvent être parmi les plus grandes causes de contamination par cette maladie, car l’imagination agit et domine les forces et natures.
L’air contaminé du malade peut parvenir à l’homme en bonne santé et le rendre malade, comme cela est observable dans certaines maladies.
Et l’air est une des causes de la contamination, cependant il faut qu’il y ait une prédisposition du corps à accepter cette maladie.
Le Prophète ( salallahu ‘alayhi wasalam) épousa une femme, et lorsqu’il voulut consommer le mariage, il vit sur son flanc une blancheur et lui dit :
« Rejoins ta famille. »
[Ahmad (3/493) qualifié de faible par Al-Arnâ’ût]
Certains pensent que ces hadiths s’opposent à d’autres hadiths qui les annulent, parmi lesquels ce que rapporte Jâbir :
« Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) prit la main d’un lépreux, l’introduit avec la sienne dans le plat et lui dit : « Mange au Nom d’Allah, en toute confiance en Allah. » »
[Dacîf At-Tirmidhî (1818)]
Ou encore le hadith dans lequel Abû Hurayrah rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :
« Il n’y a ni contagion, ni augure. »
[Al-Bukhârî (5773) et Muslim (2220)]
- Nous disons :
Louange à Allah, il n’y a aucune contradiction entre ses hadiths authentiques, et si une contradiction apparaît :
Soit un des deux hadiths n’est pas la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam), et l’un des transmetteurs a fait une erreur bien qu’il soit digne de confiance et sûr, car même l’homme de confiance peut commettre une erreur.
Soit un des deux hadiths abroge l’autre, si cela compte parmi les choses qui acceptent l’abrogation.
Soit la contradiction ne figure que dans la compréhension de celui qui l’entend et non dans la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam).
Il est nécessaire que ce soit une de ces trois choses.
Que deux hadiths authentiques se contredisent clairement de tout point de vue, et qu’aucun n’abroge l’autre, cela n’existe pas.
À Allah ne plaise qu’on trouve cela dans les paroles du véridique et digne de confiance, de la bouche duquel n’émane que la vérité.
L’erreur ne provient que du manque de connaissance de ce qu’on rapporte, de la distinction entre ce qui est authentique et ce qui ne l’est pas, du manque de compréhension de ce qu’il signifie et de l’interprétation de ses paroles d’une manière qu’il n’a pas visée, voire des deux.
C’est de là que sont nées divergence et corruption.
Et c’est Allah qui accorde le succès.
Ibn Qutaybah mentionne dans Ikhtilâf Al-Hadîth en parlant des ennemis du hadith et de ses adeptes : Ils disent qu’il y a deux hadiths contradictoires.
Vous rapportez que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit:
« Il n’y a ni contagion, ni augure. »
Mais on lui a également dit :
« Si un chameau a une croûte sur sa lèvre, les autres chameaux, seront contaminés. »Il leur répondit dit : « Et qui a contaminé le premier ? »
[Al-Bukhârî (5770) et Muslim (2220)]
Puis vous rapportez :
« Celui qui possède des chameaux infirmes ne doit pas les abreuver avec celui qui possède des chameaux en bonne santé. »
« Fuis le lépreux comme tu fuis le lion. »
un lépreux vint le voir pour lui prêter serment d’allégeance et il lui fit parvenir qu’il acceptait son
serment d’allégeance et lui ordonnait de repartir sans lui permettre d’approcher.
Il dit également : « La malchance est en trois choses : la femme, la demeure et la monture. »
[Al-Bukhârî (5772) et Muslim (2225)]
Et ils ont dit que tout cela se contredisait et ne possédait aucune ressemblance.
Abû Muhammad dit : Nous disons, nous, qu’il n’y a aucune contradiction en cela, mais que chacun de ces sens a un temps et un lieu déterminé, et si chaque chose est mise à sa place, il n’y a pas de contradiction.
- La contagion est de deux types :
Le premierest la contamination de la lèpre, car l’odeur du lépreux est si forte que la maladie atteint celui qui s’assoit ou parle longuement avec lui ; de même la femme mariée à un lépreux et couchant avec lui sera touchée par des nuisances, voire même la lèpre ; et il en est de même pour leur enfant.
La même chose s’applique à celui qui est atteint de tuberculose (Sill), de tuberculose pulmonaire (Diqq), de gale (Nuqab).
Les médecins ordonnent de ne pas s’asseoir avec le tuberculeux et le lépreux, non par crainte de contamination, mais en raison du changement de l’odeur qui rend malade celui qui la sent trop longuement.
Et les médecins sont les gens les plus éloignés de la foi en la chance et la malchance.
De même pour la croûte du chameau – qui est une gale humide – si le chameau fréquente les autres, les touche et se met là où ils s’assoient, la maladie les touche par l’eau qui coule du chameau par gouttes.
C’est là le sens visé par le Prophète ( salallahu ‘alayhi wasalam) lorsqu’il dit :
« Celui qui possède des chameaux infirmes ne doit pas les abreuver avec celui qui possède des chameaux en bonne santé. »
Il a réprouvé que la bête malade se mélange à celles en bonne santé, afin qu’elles ne soient pas touchées par les gouttes et démangeaison dont elle souffre.
Quant à l’autre forme de contagion, elle désigne l’épidémie qui s’abat sur un pays que l’on quitte par crainte de la contagion.
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :
« Si elle se déclare dans le pays où vous êtes, n’en sortez pas pour la fuir, et si vous entendez qu’elle s’est déclarée dans un pays, ne vous y rendez pas. »
[Al-Bukhârî (5729) et Muslim (2219)]
Sa parole signifie : ne sortez pas du pays frappé par la peste, en pensant que le fait de fuir la prédestination d’Allah vous sauvera d’Allah.
Et en disant : « si vous entendez qu’elle s’est déclarée dans un pays, ne vous y rendez pas » il veut signifier que le lieu où vous vous trouvez est plus serein pour vos cœurs et meilleur pour votre vie que le lieu où s’est déclarée la peste.
De même pour la femme ou la demeure connue pour le mauvais présage, lorsque l’homme est touchée par une chose détestable ou un malheur, il dit : « Elle m’a contaminé par sa malchance. » Et c’est là la contamination visée par le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) lorsqu’il dit : « Pas de contagion »
- Un groupe a dit: éviter le lépreux et le fuir, est une recommandation, une préférence et une orientation.
Quant au fait de manger avec lui, son acte montre que cela est permis et n’est pas illicite.
- Un autre groupe a dit : ces deux paroles sont partielles et non globales, et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit à chacun ce qui convenait à sa situation.
Certaines personnes ont une foi et une confiance en Allah fermes, et la force de leur confiance en Allah repousse la force de la contagion, de la même manière que la force de la nature repousse et annihile la force de la maladie.
Mais d’autres personnes n’en sont pas capables, donc il leur a ordonné d’être prudents et de se protéger.
Et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a agi des deux manières afin que la Communauté le prenne pour exemple en cela et que le fort de sa Communauté emprunte la voie de la confiance et certitude en Allah, et que le faible parmi eux emprunte la voie de la protection et de la prudence, et ce sont deux voies correctes.
La première pour le croyant fort, et l’autre pour le croyant faible.
Ainsi, chacun des deux groupes possède un argument et un modèle en fonction de leur état et de ce qui leur convient.
De la même manière que le Prophète ( salallahu ‘alayhi wasalam) a pratiqué la cautérisation mais qu’il a loué celui qui la délaissait en liant son délaissement à la confiance en Allah et à l’abandon de l’augure.
Les exemples similaires sont nombreux, et c’est une voie subtile et très bonne.
Celui qui l’applique comme il se doit et la comprend, cela dissipera de nombreuses contradictions qui lui apparaissaient concernant la Sunna authentique.
- Un autre groupe a dit que le fait de le fuir et de l’éviter était dû à une chose naturelle qui est la transmission de la maladie par le contact, la fréquentation et l’odeur, par la multiplication des contacts et de la fréquentation.
Quant au fait de manger avec lui, un petit laps de temps et pour un intérêt prédominant, cela ne pose pas de problème, car la contamination n’arrive pas en une seule fois et en un seul instant.
Mais il l’a interdit, par précaution et pour préserver la santé.
Il ne l’a fréquenté que pour un besoin, et un intérêt, donc il n’y a pas de contradictions entre les deux cas.
- Un autre groupe a dit qu’il était possible que le lépreux avec qui il a mangé n’ait été touché que d’une légère lèpre non contagieuse, car tous les lépreux ne sont pas semblables, tous ne sont pas contagieux, et pour certains leur fréquentation n’est ni nuisible, ni contagieuse.
C’est le cas de ceux qui ne sont que légèrement touchés par une lèpre qui ensuite s’arrête, et qui restent ensuite dans cet état sans toucher le reste du corps, et a fortiori sans contaminer les autres.
- Un autre groupe a dit que les gens de l’époque antéislamique croyaient que les maladies contagieuses l’étaient de nature, sans lier cela à Allah, et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) invalida leur croyance et mangea avec le lépreux pour leur montrer qu’Allah est Celui qui donne la maladie et la guérison.
Mais il a interdit de s’approcher du malade afin qu’ils voient que c’est une des causes qu’Allah a établies pour mener à ces conséquences.
Son interdiction est donc une confirmation des causes, et son acte montre qu’elles ne sont pas indépendantes, mais que si le Seigneur le veut, Il les dépouille de leurs forces, et elles n’auront aucun effet ; et s’Il le veut, Il maintient leurs forces intactes et elles auront un effet.
- Un autre groupe a dit : ces hadiths comportent des éléments abrogeant et d’autres abrogés, il faut donc considérer le moment où ils ont été prononcés, et si on parvient à distinguer le plus récent, on dira qu’il est l’abrogeant ; et si cela n’est pas possible, nous devons nous abstenir sur cela.
- Un autre groupe a dit : certains de ces hadiths sont authentiques et d’autres non, et ils ont discuté le hadith :
« Pas de contagion » en disant que Abû Hurayrah le rapportait au départ, puis douta à ce sujet et le délaissa.
Les gens l’interrogèrent à ce sujet et lui dirent : « Nous t’avons entendu rapporté ce hadith » et il refusa de le rapporter de nouveau.
Abû Salamah dit : « Je ne sais pas si Abû Hurayrah a oublié ou si l’un des deux hadiths abroge l’autre ? »
Quant au hadith de Jâbir :
« Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) prit la main d’un lépreux, l’introduit avec la sienne dans le plat » il n’est pas confirmé et pas authentique, et tout ce qu’a dit At-Tirmidhî à son sujet est qu’il était étrange, sans le déclarer authentique (Sahîh) ou bon (Hasan). Shu’bah et d’autres ont dit : « Gardez-vous de ces hadiths étranges. »
At-Tirmidhî dit : « On rapporte également cela de ‘Umar, et cela est plus authentique. »
Voilà donc ce qu’il en est de ces deux hadiths qu’ils ont opposé aux hadiths d’interdiction : concernant le premier Abû Hurayrah a cessé de le rapporter et l’a réprouvé, et le deuxième n’est pas authentiquement rapporté du Messager d’Allah.
Et Allah est plus savant.
Nous avons traité plus longuement de cette question Miftâh Dâr As-Sa'âdah.
Et c’est Allah qui accorde le succès.
Source : L’authentique de la médecine prophétique ✅ Publié par salafs.com
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Quelle est la place dans la législation quant au fait d'espionner les savants, en prétendant mettre en garde contre leurs fautes et tourner le regard des gens vers cela ?
En sachant que ceci est fait pas des étudiants en science qui mettent en garde la masse, et qu'il leur arrive de mettre en garde contre d'illustres savants tel qu'as-Souyoûtî (en prétextant qu'il est ach'ârî) et beaucoup d'autres ?
Réponse :
Les savants ne sont pas préservés de l'erreur, comme il est rapporté dans le hadîth :
"Lorsque le juge fait un effort d'interprétation [des Textes] et qu'il a juste, il obtient [auprès d'Allâh] deux récompenses. Et lorsqu'il se trompe, il en obtient une seule"
[Boukhârî 3258, Moslim 2365].
Ceci ne diminue rien de leur mérite tant que leur objectif est de parvenir a la vérité, et il n'est pas autorisé de porter atteinte à leur honneur à travers cela.
Cependant, démontrer la vérité et prévenir des erreurs est une obligation, tout en faisant preuve de respect envers les savants et en ayant connaissance de leur mérite.
Sauf pour un innovateur ou quelqu'un contredisant la croyance saine, celui-ci on met en garde contre lui si il est encore vivant ainsi que des livres dans lesquels se trouvent ses erreurs car il se peut que des gens ignorant cela en soient influencés.
Tout particulièrement dans le cas d'un prêcheur à l'égarement, ceci relevant de la clarification de la vérité et du conseil sincère envers la créature [d'Allah].
Et le but recherché par cela n'est pas de porter atteinte aux personnes.
Les grands savants, tel qu'as-Souyoûtî et autres, on prend garde à leurs erreurs tant en profitant de leur science.
Et ils ont des mérites qui couvrent les erreurs qu'il peut y avoir auprès d'eux.
Mais certes ces erreurs ne doivent pas être acceptées, qu'elles proviennent d'eux ou de qui que ce soit d'autre.
Tiré du recueil de fatâwâ de la Commission Permanente tome 12, pages 98 et 99
copié de albounyane
Comité permanent [des savants] de l'Ifta -اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
العلامة المفسر الفقيه الأصولي محمد الأمين بن محمد المختار الشنقيطي
L’éminent savant Mohammed al-Amine ibn Mohammed al-Moukhtar a-Chanquiti
Né en 1320 et mort en 1393 de l'hégire
Catégorie :Exégèse du Coran
Sujet :Tafsir des versets du coran par les versets du coran.
Méthode :
- L'auteur donne l'explication des versets du coran de chaque sourate en se basant sur le coran même. C`est donc une exposition des versets qui trouvent leur explication à travers d`autres versets coraniques uniquement. Ceci implique donc, que ce ne sont pas tous les versets qui sont commentés, car l`on sait que le sens de nombreux versets du coran n'a pas été clarifié par d`autres versets, mais par la sunnah.
- L’auteur se base sur les sept lectures du coran.
- A travers l’exégèse des versets, l'auteur élargit parfois la recherche scientifique pour faire profiter aux lecteurs les points suivants :
Questions de jurisprudence : l'auteur cite, à propos de multiples questions juridiques découlant des versets coraniques, les avis des différents imams de l`islam comme Malik, Chafi`i, ibn Hanbal, Abou hanifa et d`autres, puis porte son choix sur ce qui lui apparait comme étant l`avis le plus proche des preuves juridiques authentiques.
Questions linguistiques : De nombreuses questions tournant autour de la langue arabe (grammaire, rhétorique, sens étymologique etc…) sont développées par l'auteur qui argumente par la citation de nombreux vers des poètes arabes.
Questions dogmatiques : dans nombreux passages du livre, on trouve des questions de croyance que le cheikh développe en se basant sur la croyance des gens de la sunnah et du consensus.
Questions des bases juridiques : de nombreux fondements concernant les bases de la jurisprudence (oussoul al-fiqh) y sont traitées.
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh Mouhammad Al Âmîn Ach Chanqitî - الشيخ محمد الأمين الشنقيطي
Énoncé du Sheikh 'Abd Al-Azîz ibn 'Abdillah ibn Bâz à l’honorable frère (…), qu’Allâh lui accorde la félicité. Amîn.
Que la paix et la bénédiction d’Allâh soient sur vous.
Ceci dit :
Votre noble livre m’est parvenu et j’ai assurément compris ce qu’il renferme.
Pour votre bénéfice, je vous signale que les chiites se divisent en plusieurs sectes et que chacune d’elle se distingue par diverses innovations mais la plus dangereuses est incontestablement celle des rafidites (Ar-Râfida) khomeyniste des douze, compte tenu du nombre élevé de prêcheurs qui font sa promotion et du plus haut degrés de paganisme qu’elle renferme tel le fait d’implorant le secours auprès de Ahl al Bayt (la famille du Prophète صلى الله عليه وسلم) et croire qu’ils connaissent l'inconnu (al ghayb).
Cela est valable aussi pour les douze imams selon leur prétention.
Ils rendent mécréants et injurient la plupart des (augustes) compagnons tel qu’Abou Bakr et ‘Omar (radya Allah ‘an huma)…
Nous demandons à Allâh le salut contre l’égarement dans lequel ils sont plongé.
Cela ne doit pas pour autant nous empêcher de les appeler à Allâh et de leur montrer le juste chemin en les mettant en garde contre les erreurs qui les ont fait basculer dans l’égarement, sous la lumière des preuves explicites du Coran et la Sounna.
En conséquence, j’implore Allâh pour vous afin qu’il vous accorde ainsi qu’à vos frères sunnites (Ahl As Sounna), encore plus de succès afin d’obtenir l’agrément d’Allâh et l’aide nécessaire à l’accomplissement de tout ce qui est un bien.
Ensuite, je vous recommande la patience, la loyauté et la sincérité mais aussi la fermeté dans toutes vos démarches tout en faisant preuve de sagesse et de dextérité en ce qui concerne la da’wa (l’exhortation).
Je vous recommande aussi de multiplier la lecture du Saint Coran et de méditer quand à la signification des versets qu’il renferme et d’en faire votre apprentissage avec la relecture des ouvrages des gens de la Sounna (Ahl As Sounna) tel que le Tafsir d’Ibn DJarir, celui d’Ibn Kathir et d’Al Baghawi si toute fois vous rencontrez des difficultés dans la compréhension de certains passages.
Prenez le soin de retenir tout ce qu’il vous sera possible de vos lectures tirées des livres sur la Sounna tel que «Boulough Al-Marâm - La Réalisation du But» d’Al-Hafidh ibn Hajar et «'Oumdat alahkam fi al hadith - Les règles de base à observer dans le hadith» d’Al-Hafidh ‘Abd Al Ghani Ibn ‘Abd Al Wahid Al Maqdissi.
Vous n’êtes pas sans savoir que toute personne qui rencontre des difficultés dans la compréhension de sa religion à pour obligation de s’informer comme cela est dit dans la parole d’Allâh (traduction rapprochée) :
«…Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas». (Sourate An-Nahl - verset 43)
Et (traduction rapprochée) :
«…Demandez donc aux érudits du Livre, si vous ne savez pas». (Sourate Al-Anbya - verset 07)
Je vous fais également parvenir ces quelques livres et j’implore Allâh afin que leur contenu soit pour vous un (véritable) enrichissement et que par votre biais ce bien parvienne également à vos frères musulmans (les musulmans)… je l’implore سبحانه afin qu’Il nous maintienne ainsi que vous sur la droiture et fasse de nous tous des partisans de ceux qui font triompher Sa religion ainsi que les défenseurs de Sa législation et de ceux qui appellent à Lui en se basant sur une preuve évidente car Il سبحانه est Seul garant de cela et en détient la capacité.
من عبد العزيز بن عبد الله بن باز إلى حضرة الأخ المكرم . . . وفقه الله لكل خير آمين سلام عليكم ورحمة الله وبركاته أما بعد فقد تلقيت كتابكم الكريم وفهمت ما تضمنه. وأفيدكم بأن الشيعة فرق كثيرة وكل فرقة لديها أنواع من البدع وأخطرها فرقة الرافضة الخمينية الاثني عشرية لكثرة الدعاة إليها، ولما فيها من الشرك الأكبر كالاستغاثة بأهل البيت واعتقاد أنهم يعلمون الغيب ولا سيما الأئمة الاثني عشر حسب زعمهم، ولكونهم يكفرون ويسبون غالب الصحابة كأبي بكر وعمر رضي الله عنهما نسأل الله السلامة مما هم عليه من الباطل وهذا لا يمنع دعوتهم إلى الله وإرشادهم إلى طريق الصواب وتحذيرهم مما وقعوا فيه من الباطل على ضوء الأدلة الشرعية من الكتاب والسنة وأسأل الله لك ولإخوانك من أهل السنة المزيد من التوفيق لما يرضيه مع الإعانة على كل خير، وأوصيكم بالصبر والصدق والإخلاص والتثبت في الأمور والعناية بالحكمة والأسلوب الحسن في ميدان الدعوة، والإكثار من تلاوة القرآن الكريم والتدبر في معانيه ومدارسته، ومراجعة كتب أهل السنة فيما أشكل من ذلك كتفسير ابن جرير وابن كثير والبغوي، مع العناية بحفظ ما تيسر من السنة كبلوغ المرام للحافظ ابن حجر وعمدة الأحكام في الحديث للحافظ عبد الغني بن عبد الواحد المقدسي، ولا يخفى أنه يجب على الإنسان أن يسأل عما يشكل عليه في أمر دينه كما قال تعالى
{فَاسْأَلُوا أَهْلَ الذِّكْرِ إِنْ كُنْتُمْ لا تَعْلَمُونَ}
سورة النحل الآية 43. وسورة الأنبياء الآية 7
وإليكم برفقه بعض الكتب أسأل الله أن ينفعكم بما فيها وأن يعم بنفعكم إخوانكم المسلمين، كما أسأله سبحانه أن يثبتنا وإياكم على الحق وأن يجعلنا جميعا من أنصار دينه وحماة شريعته والداعين إليه على بصيرة إنه سبحانه ولي ذلك والقادر عليه. والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته
Je voudrais découvrir la vie du Messager d'Allah, Mohammad (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam).
Quand il est né ?
Combien de temps est-il vécu ?
Quand il est mort ?
Combien de femmes a-t-il épousé ?
Quelle est l'invocation qu'il faisait avant de se coucher ?
Réponse :
- Le Prophète(Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) est né un lundi le 12ème jour de Rabî 1 en l'année de l'Eléphant; et il a vécu soixante-trois ans dont cinquante trois ans à laMecque honorée et dix ans à Médine.
Il est mort à Médine un lundi; le 12ème jour de Rabî 1 en l'an 11 d'hégire.
- Quant à ses épouses; elles sont au nombre d'onze :
Khadîdja Bint Khouwaylîd ،
Sawda Bint Zam`a ،
A'icha,la fille de Abou Bakr As-Siddîq ،
Hafsa, la fille de `Omar ibn Al-Khattâb ،
Zaynab Bint Khozayma ،
Omm Salma Hind, la fille de Abou 'Ommayya ،
Zaynab Bint Djahach ،
Djouwayriyya Bint Al-Hârith Al-Mosttalaqiyya ،
Omm Habîba Ramla, la fille de Abou Soufyân،
Safiyya Bint Hoyyay ibn 'Akhttab ،
et Maymoûna Bint Al-Hârith Al-Hilâliyya (qu'Allah soit satisfait d'elles).
Parmi elles, celles qui sont morte avant lui, dont Khadîdja et Zaynab Bint Khozayma (qu'Allah soit satisfait des deux).
Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) mourut en laissant neuf épouses -qu'Allah soit satisfait de tous).
- Quant aux supplications et aux invocations qu'on dit au moment d'aller se coucher; ils sont très nombreuse; citons ente autres ce qu'ont rapporté Al-Boukhârî et Mouslim d'après Al-Barâ' ibn 'Azib (qu'Allah soit satisfait des deux): Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :
Lorsque tu vas te coucher, fais tes ablutions comme tu les fais pour la prière, puis couche-toi sur le côté droit et dis : " Ô Allah, je te soumets mon âme, je te confie entièrement toutes mes affaires, je dirige ma face vers Toi, je place mon dos sous Ta protection et cela par amour et par crainte de Toi, car on ne serait trouver d'asile ou de refuge contre Toi ailleurs qu'auprès de Toi. Je crois au livre que Tu as révélé, à Ton Prophète que Tu as envoyé". Si tu meurs cette nuit-là, tu mourras dans la foi musulmane. Fais que ces paroles soient les dernières que tu prononces avant de dormir. la suite de Hadith.
Il a été également rapporté par Houdhayfa (qu'Allah soit satisfait de lui) :
Quand le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) se mettait au lit, il disait : C'est (en prononçant) Ton Nom que je meurs ou je reste en vie et quand il se réveillait, il dit : Louange à Allah qui nous a fait revivre après nous avoir fait mourir; c'est auprès de Lui que la Résurrection nous rassemblera et selon une autre variante C'est (en prononçant) Ton Nom que je meures et que je reste en vie .
Pour plus de détails consulter le livre intitulé "Al-'Adhkâr An-Nawawiyya" par An-Nawawî et "Al-Wâbil-As-Sayyîb" par Ibn Al-Qayyîm .
Qu'Allah vous accorde la réussite et que la paix et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Mohammad ainsi que sa famille et ses compagnons
La fatwa numéro (3474)
(Numéro de la partie: 4, Numéro de la page: 382 à 383)
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فتوى رقم - 3474
س : أريد التعرف على حياة الرسول محمد صلى الله عليه وسلم متى ولد ؟ وكم عاش ؟ ومتى توفي ؟ كم تزوج من امرأة ؟ ما هو الدعاء الذي يقوله عندما ينام ؟ ج : ولد النبي صلى الله عليه وسلم يوم الاثنين لاثنتي عشرة ليلة مضت من شهر ربيع الأول عام الفيل ، وعاش ثلاثا وستين سنة ، منها ثلاث وخمسون سنة بمكة المكرمة وعشر سنوات بالمدينة ، وتوفي بالمدينة يوم الاثنين الثاني عشر من ربيع الأول سنة إحدى عشرة من الهجرة
أما زوجاته فإحدى عشرة زوجة : خديجة بنت خويلد ، وسودة بنت زمعة ، وعائشة بنت أبي بكر الصديق ، وحفصة بنت عمر بن الخطاب ، وزينب بنت خزيمة ، وأم سلمة هند بنت أبي أمية وزينب بنت جحش ، وجويرية بنت الحارث المصطلقية وأم حبيبة رملة بنت أبي سفيان ، وصفية بنت حيي بن أخطب ، وميمونة بنت الحارث الهلالية ، رضي الله عنهن ، وتوفي منهن قبله خديجة وزينب بنت خزيمة رضي الله عنهما ، وتوفي عن تسع منهن رضي الله عن الجميع
وأما الأدعية والأذكار التي تقال عند النوم فكثيرة ، منها ما رواه البخاري ومسلم عن البراء بن عازب رضي الله عنهما قال : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إذا أتيت مضجعك فتوضأ وضوءك للصلاة ، ثم اضطجع على شقك الأيمن ، وقل : اللهم أسلمت نفسي إليك ، وفوضت أمري إليك ، ووجهت وجهي إليك ، وألجأت ظهري إليك ، رغبة ورهبة إليك ، لا ملجأ ولا منجا منك إلا إليك ، آمنت بكتابك الذي أنزلت ، ونبيك الذي أرسلت ، فإن مت مت على الفطرة ، واجعلهن آخر ما تقول الحديث
ومنها ما رواه حذيفة رضي الله عنه قال : كان النبي صلى الله عليه وسلم إذا أوى إلى فراشه قال : باسمك أموت وأحيا ، وإذا قام قال : الحمد لله الذي أحيانا بعد ما أماتنا وإليه النشور وفي رواية : اللهم باسمك أموت وأحيا
وإذا أردت المزيد من ذلك فاقرأ كتاب [الأذكار النووية]
للنووي ، و[الوابل الصيب] لابن القيم
وبالله التوفيق . وصلى الله على نبينا محمد ، وآله وصحبه وسلم
(382-الجزء رقم : 4، الصفحة رقم: 383)
فتوى رقم - 3474
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Veille, cher frère, à ce que ta seule préoccupation soit Allah l’Unique, car c’est le plus grand bonheur que tu puisses obtenir.
Celui qui atteint cet état se trouve déjà dans un paradis et un bienfait anticipé avant celui de l’au-delà.
Comme il a été dit par ceux qui ont acquis cette connaissance :
« Il passe sur mon cœur des moments où je me dis : si les gens du paradis étaient dans mon état, ils seraient certes dans une vie agréable. »
Un autre a dit :
« Il passe sur mon cœur des moments qui le transportent de plaisir. »
Un autre, quant à lui a dit :
« Pauvres sont les gens de ce bas-monde, ils l’ont quitté sans goûter ce qu’il avait de plus savoureux…
On lui demanda : Mais qu’est ce qu’il a de plus savoureux ?
Il répondit : La connaissance d’Allah, l’amour porté à Son égard, la réjouissance de se rapprocher de Lui et le désir de Le rencontrer. »
Il n’y a pas dans ce bas-monde de bienfait comparable au bienfait des gens du paradis en dehors de cela.
Pour cette raison le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit
« On m’a fait aimer dans votre bas-monde les femmes et le parfum et on a mis dans la prière ma plus grande réjouissance. »
Il nous informe par ce hadith qu’Allah lui a fait aimer de ce bas-monde deux choses : Les femmes et le parfum.
Ensuite il a dit « Et on a mis dans la prière ma plus grande réjouissance.»
La plus grande réjouissance est au-dessus de l’amour et ce n’est pas à travers toutes les choses que l’on aime que nous l’atteignions.
Celle-ci est obtenue seulement par ce qui est le plus aimé, Le seul que l’on aime pour son entité et Celui-ci ne peut être qu’Allah ! [……]
Ceci à cause de ce qui s’y trouve comme confidentialité avec Le Seul auprès duquel se tranquillisent les cœurs et s’apaisent les âmes.
Le bien-être se trouve dans l’invocation, l’humilité, le rabaissement et particulièrement au moment de la prosternation.
En effet, c’est dans cette position que l’adorateur est le plus proche de son Seigneur. [1]
Comme le disait le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) au muezzin
« Ô Bilal ! Repose-nous avec la prière ! »
Ceci indique que le repos du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se trouvait dans la prière de même que sa plus grande réjouissance.
Comme tout cela est bien loin de la parole de celui qui dit :« Venez ! Prions pour être débarrassés de la prière ! »
La personne aimant vraiment Allah trouve son repos et sa réjouissance dans la prière.
Alors que l’inconscient et celui qui s’est détourné n’ont rien de tout cela.
Bien au contraire la prière est un poids énorme et très difficile pour eux.
Dés qu’ils commencent à prier, c’est comme s’ils étaient debout sur de la braise ardente jusqu’à ce qu’ils la terminent.
Et la prière qu’ils préfèrent, est la plus courte et la plus rapide, ceux-la n’ont aucune réjouissance dans la prière et leurs cœurs ne se reposent pas par elle.
Et si le serviteur atteint la plus grande réjouissance par une chose et que son cœur se repose à sa rencontre, alors rien ne lui sera plus difficile que de s’en séparer.
En revanche, celui qui doit faire la prière mais dont le cœur est vide du rappel d’Allah et de l’au-delà, qui a été éprouvé par l’amour de ce bas monde, la prière sera la chose la plus difficile pour lui.
Et le plus détestable pour lui sera de la faire durer bien qu’il ait du temps libre, qu’il soit en bonne santé et qu’il ne soit pas occupé !
Il faut savoir que la prière avec laquelle on atteint la plus grande réjouissance et avec laquelle le cœur se repose est celle qui regroupe les six points suivants :
Premier point
La sincérité
Ce point consiste à ce que le seul motif qui incite et pousse le serviteur à faire la prière soit :
L’espoir en Allah
L’amour porté à Son égard
La sollicitation de Sa satisfaction
L’affection envers Lui
Le fait de vouloir se rapprocher de Lui
L’application de Ses ordres.
De telle sorte que le motif ne soit nullement un bien de ce bas-monde, bien au contraire, le serviteur prie en recherchant le visage de Son Seigneur (Le Plus-Haut) et Son amour, en craignant Son châtiment et en espérant Son pardon et Sa récompense.
Deuxième point
La véracité et la loyauté
Ce point consiste à consacrer son cœur à Allah dans la prière, en mettant toutes ses capacités pour rencontrer Allah en accomplissant celle-ci.
En dédiant tout son cœur à la prière, en l’accomplissant de la meilleure manière et le plus parfaitement aussi bien en apparence que dans le caché.
En effet, la prière a une partie apparente et une partie cachée.
Sa partie apparente sont les gestes que l’on voit et les paroles que l’on entend.
Alors que sa partie cachée est le fait de se recueillir, de surveiller ses actes, de consacrer son cœur à Allah, et de s’adonner totalement à Lui ; De sorte que le cœur ne se détourne pas de Lui dans la prière.
Donc, la partie cachée de la prière est son âme, et sa partie apparente est son corps.
Et si l’âme manque à la prière, elle sera semblable à un cadavre.
Le serviteur n’a t’il pas honte de présenter une telle chose à son Maître !
Pour cela, elle sera enroulée comme on enroule un habit et on frappera avec, le visage de son propriétaire.
Puis elle dira : « qu’Allah te perde comme tu m’as perdu ! »
Par contre la prière dont l’apparent et le caché sont parfaits, s’élèvera en étant une preuve et une lumière comme celle du soleil jusqu'à ce qu’elle soit présentée à Allah, qui en sera satisfait et l’acceptera.
Et elle dira alors : « Qu’Allah te préserve comme tu m’as préservée ! »
Troisième point
Le suivi du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)
Ce point consiste, à ce que le prieur fasse tout son possible pour suivre le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et qu’il prie comme le prophète.
Qu’il se détourne de tout ce que les gens ont innové dans la prière, comme ajout ou diminution, ainsi que de toute chose qui n’a pas été rapportée comme venant du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ou de l’un de ses compagnons. [……]
Cela, sans se pencher sur les propos de ceux qui délaissent la parole du prophète et sa sunna en disant : « Nous, nous suivons l’école d’un tel .»
Ceci ne le délivrera pas auprès d’Allah et ne sera pas considéré comme étant une excuse valable pour celui qui s’est détourné de ce qu’il a appris de la sunna.
Ceci, car Allah (qu’Il soit glorifié) a ordonné d’obéir à Son messager (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et de ne suivre que son prophète. Il ne leur a pas ordonné de suivre autre que lui.
Toutefois il est permis d’obéir à un autre que lui, si celui-ci ordonne ce que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a ordonné.
En effet, toute parole, exceptée celle d’Allah et du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) est susceptible d’être prise ou d’être rejetée.
Allah (qu’Il soit glorifié) a juré par Lui-Même que nous ne croirons pas jusqu’à ce que nous prenions le prophète comme juge dans nos disputes et que nous nous soumettions complètement à sa sentence.[2]
Le fait de prendre comme juge autre que lui et de s'y attacher ne nous sera pas profitable et ne nous sauvera pas du châtiment d’Allah.
Et il n’acceptera pas de nous cette réponse lorsque nous entendrons Son appel (qu’Il soit glorifié) le jour du jugement dernier.
Il nous demandera certes ceci et Il attendra une réponse. En effet, Le Très-Haut a dit (traduction rapprochée) :
« Nous interrogerons ceux vers qui furent envoyés des messagers et Nous interrogerons aussi les envoyés. » sourate 'El araf' verset 6
Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit :
« Il m’a été révélé que vous serez éprouvés et interrogés à mon sujet. »
C’est-à-dire l’interrogatoire de la tombe, celui à qui est parvenu une sunna du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’a délaissée pour le dire d’un autre, viendra le jour du jugement dernier et saura qu’il était dans une énorme erreur. [3]
Quatrième point
La perfection (El ihsan)
Ce point consiste au fait d’être vigilant dans ces actes, que le serviteur adore Allah comme s’il Le voyait.
Ce point ne se réalise qu’après avoir complété sa foi en Allah, en Ses Noms et en Ses Attributs.
Qu’il atteste qu’Allah (qu’Il soit glorifié) est au dessus des cieux, établi sur Son trône, en train de parler pour ordonner et interdire, en train de diriger les affaires de Ses créatures.
Comme s’il attestait l’ordre d’Allah descendant et remontant vers Lui.
Comme s’il voyait les œuvres des serviteurs présentées à Allah ainsi que leurs âmes lors de leurs décès.
Le serviteur témoigne de tout cela avec son cœur ainsi qu’il témoigne des Noms et Attributs d’Allah.
Et il témoigne qu’Allah est Celui qui subsiste par Lui-même et n’a besoin de personne et tout le monde a besoin de Lui.
Il témoigne qu’Allah est le Vivant, l’Entendant, Le Clairvoyant, Le Puissant, Le Sage, L’Ordonnant, L’Interdisant, Il aime et déteste et Il agrée et se met en colère.
Et il témoigne également qu’Allah fait ce qu’Il veut et juge ce qu’Il veut, qu’Il est au-dessus de son trône, rien ne lui est caché parmi les œuvres de Ses serviteurs, leurs paroles ainsi que ce qu’ils dissimulent.
Bien au contraire, Il connaît la perfidie des regards et ce que renferment les poitrines.
"El ihsan" est la base de toutes les œuvres du cœur.
En effet, l’ihsan oblige la pudeur, la vénération, l’admiration, la crainte, l’amour, le repentir, la confiance, l’humilité, le rabaissement à Son égard (qu’Il soit glorifié) en coupant court aux doutes et aux insufflations de l’âme en consacrant le cœur et les préoccupations à Allah.
Le rapprochement du serviteur auprès d’Allah se fera qu’en fonction de son "ihsan".
Et par ceci les prières se différencient à tel point, qu’il arrive, que la distinction entre la prière de deux hommes, soit aussi grande que celle qu’il y a entre les cieux et la terre.
Alors qu’ils se tiennent debout, s’inclinent et se prosternent exactement de la même manière.
Cinquième point
La faveur
Il consiste à témoigner que toute la faveur vient d’Allah (qu’Il soit glorifié), Celui qui a mis le serviteur debout à tel endroit, qui l’a préparé et qui lui a permis de se mettre debout avec son cœur et son corps pour Sa dévotion.
Et sans Allah (qu’il soit glorifié) il n’y aurait rien eu de tout cela.
Comme le souligne ces vers que les compagnons récitaient devant le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :
Par Allah, sans Allah nous n’aurions pas été guidés
Et nous n’aurions ni donné l’aumône ni prié
Et Allah (qu’Il soit exalté) a dit (traduction rapprochée) :
« Ils te rappellent leur conversion à l’Islam comme si c’était une faveur de leur part. Dis : "Ne me rappelez pas votre conversion à l’Islam comme une faveur. C’est tout au contraire une faveur dont Allah vous a comblé en vous dirigeant vers la foi, si toutefois vous êtes véridiques".» Sourate 'Les appartements' verset 17.
C’est Allah (qu’Il soit glorifié) qui a rendu le musulman musulman et le prieur prieur comme Allah mentionne que son ami intime (Ibrahim) a dit (traduction rapprochée) :
« Notre Seigneur! Fais de nous Tes Soumis, et de notre descendance une communauté soumise à Toi. » Sourate 'La vache' verset 128.
et il a aussi dit (traduction rapprochée) :
« O ! Mon Seigneur! Fais que j’accomplisse assidûment la prière ainsi qu’une partie de ma descendance. » Sourate 'Ibrahim' verset 40.
Donc, la faveur est à Allah seul pour avoir rendu Son serviteur obéissant.
Et ceci est l’un de Ses plus immenses bienfaits sur Son serviteur.
Allah (Le Très-Haut) a dit (traduction rapprochée) :
« Et tout ce que vous avez comme bienfait provient d’Allah. » Sourate 'Les abeilles' verset 53.
et Il a aussi dit (traduction rapprochée):
« Mais Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les biens dirigés. » Sourate 'Les appartements' verset 7.
Ce point est l’un des plus importants et des plus utiles pour le serviteur.
Plus il revivifie son unicité envers Son Seigneur, plus ce point chez lui sera complet.
Parmi les choses profitables de la reconnaissance de la faveur d’Allah, c’est qu’elle s’interpose entre le cœur, et entre la vanité et la fierté provoquée par l’adoration.
Ainsi, quand le serviteur témoigne qu’Allah (qu’Il soit glorifié) est Celui a qui revient la faveur, Celui qui a permis et guidé à la réalisation de l’acte, ce témoignage le détournera de l’ostentation, de la fierté et de l’orgueil.
Tout cela sera ôté de son cœur, il ne pourra pas s’enorgueillir de son acte.
Cela sera aussi ôté de sa langue, il ne rappellera pas aux gens ses actions, et avec, il ne se gonflera pas d’orgueil.
Ce sont là, les caractéristiques de l’action acceptée par Allah. [……]
Sixième point
Le manquement
Certes, même si le serviteur a fait tous ses efforts et tout son possible il aura quand même un manquement.
Le droit d’Allah sur lui est supérieur à ce qu’il a fait.
Ce qu’il doit présenter comme obéissance, adoration et servitude doit être largement supérieur à cela.
Son immensité et Son excellence (qu’Il soit glorifié) exigent une adoration qui Lui convienne.
Et si les serviteurs des rois ainsi que leurs esclaves les servent en les vénérant, les honorant, les respectant, leur donnant de la considération, ayant de la pudeur à leur égard, en ayant peur d’eux et en les craignant, en étant loyaux, de telle sorte qu’ils consacrent à leurs rois leurs cœurs et leurs membres.
Alors, qu’en est-il si c’est le Roi des rois et le Seigneur des cieux et de la terre ?
Il en va qu’Il est plus en droit à être servi de la sorte, même d’avantage.
Si le serviteur témoigne par lui-même qu’il n’a pas donné l’adoration qu’Allah est en droit de recevoir et même pas ce qui s’en rapproche, il sera certain de Son manquement.
Il ne pourra alors faire autre chose que d’implorer le pardon et de s’excuser pour son manquement, son délaissement ainsi que son non-accomplissement de ce qui convient à Allah comme droit.
Le serviteur a plus besoin qu’Allah lui excuse son adoration et Lui pardonne pour son manquement dans celle-ci que de demander une récompense pour son adoration.
Et même s’il adore Allah comme il se doit, il n’aura fait que son devoir de serviteur.
En effet l’action du serviteur et son dévouement envers son maître sont son devoir puisqu’il est serviteur et esclave de celui-ci, et s’il venait à demander un salaire pour son action et son travail, les gens le considéreraient comme stupide et insensé.
Bien qu’en vérité il n’est pas son esclave et ne lui appartient pas, mais est bel et bien l’esclave d’Allah et Sa propriété, et ceci en tout point de vue.
L’action du serviteur et son dévouement sont ses devoirs en tant que serviteur d’Allah et s’Il le récompensait, ceci ne serait que par pure bienfaisance, faveur et charité et ne fait en aucun cas parti des droits du serviteur.
Par ceci, nous comprenons la parole du prophète :
« Personne d’entre vous n’entrera au paradis par ses œuvres. »
Ils (les compagnons) dirent alors : « Pas même toi ? Ô messager d’Allah ! »
Il répondit : « Pas même moi, sauf si Allah me comble de Sa miséricorde et de Sa bienfaisance.»
Anas Ibn Malik (qu’Allah soit satisfait de Lui) a dit :
« on sortira au serviteur, le jour du jugement dernier, trois registres : un registre pour ses bonnes œuvres, un autre pour ses péchés et un autre pour les bienfaits qu’Allah lui a donné.
Le Seigneur (qu’Il soit exalté) dira alors à Ses bienfaits : « prenez vos droits dans les bonnes œuvres de mon serviteur »
Alors le plus petit des bienfaits se lèvera et prendra toutes les bonnes œuvres du serviteur et il dira « Par Ta puissance, je n’ai toujours pas pris mon droit »
Si Allah veut faire miséricorde à son serviteur Il lui fait don de ses bienfaits, lui pardonne ses péchés, et lui multiplie ses bonnes actions »
Cette parole est authentique selon Anas. [……]
Il y a dans cette parole de compagnon comme science et connaissance que ne peuvent percevoir que les doués de clairvoyance et ceux qui connaissent parfaitement Allah, Ses Noms, Ses Attributs ainsi que Ses droits. A partir de là on comprend la parole du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans le hadith rapporté par Abou Daoud et l’imam Ahmed d’après Zaid ibn Thabit, Houdaifa et d’autres :
« Si Allah châtie les gens des cieux et de la terre, Il Le ferait sans être injuste envers eux. Et s’Il est Miséricordieux envers eux, Sa Miséricorde est meilleure que leurs actes.»
[Gloire et pureté à Toi, ô Seigneur, que Ta louange soit proclamée.]
[1] N.d.t : Le cheikh fait référence ici au hadith suivant : D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), l'Envoyé d'Allah a dit :
"Le Serviteur est plus proche de son Seigneur en prosternation, multipliez-y donc vos invocations".
(Rapporté par Mouslim.)
Et Allah est le plus Savant.
[2] N.d.t : Le cheikh fait référence ici au verset suivant (traduction rapprochée) :
« Non !... Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement (à ta sentence). » Sourate 'Les femmes' verset 65.
Et Allah est le plus Savant.
[3] N.d.t : Le cheikh fait référence ici au hadith suivant : D'après Asmà bint Abi Bakr (qu'Allah soit satisfait d’eux), le prophète a dit:
« On m’a ainsi révèlé que vous allez subir dans vos tombes une épreuve (tentation) qui serait identique ou comparable à celle de l’Antéchrist.
On demandera à chacun de vous : « Que sais-tu de cet homme (Mohamed) ? »
Le croyant ou le convaincu répondra : « C’est Mohamed le Messager d’Allah. Il nous a apporté les preuves évidentes et la bonne direction et nous avons répondu à son appel et l’avons suivi. Il est Mohamed (trois fois.) »
On lui dira alors : « Dors tranquillement Ô pieux, nous savions bien que tu croyais en lui avec certitude. »
Quant à l’hypocrite ou le sceptique, il répondra : « Je n’en sais rien, j’ai seulement entendu les gens dire quelque chose, et je l’ai dit aussi. » »
(rapporté par Bukhari)
Et Allah est le plus Savant.
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Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Depuis qu’ils ont été créés, les hommes n’ont cessé d’être en voyage, qui aboutira soit au paradis soit en enfer.
L’homme raisonnable sait que le voyage est semé d’embûches et de dangers, et il est insensé d’y rechercher délices, plaisir et repos, car cela n’aura lieu qu’à la fin du voyage.
On sait bien aussi que chaque pas et chaque instant du voyage se succèdent inexorablement, de la même manière que le voyageur ne cesse d’avancer.
Et il est établi que le serviteur est dans la situation d’un voyageur et doit donc préparer les vivres qui lui permettront d’arriver à bon port.
S’il fait une halte, dort ou se repose, c’est pour mieux repartir par la suite.
Les Méditations - Pages : 95
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Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية