La virginité de la femme

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La virginité de la femme

Question :

 
À quel moment le mari peut-il savoir si (sa femme) a été déflorée en dehors de la fornication ?
 
Réponse :
 
Cela n'est pas nécessaire sauf s'il a eu connaissance que cela a été fait au moyen de la fornication, car la virginité peut se perdre avec les menstrues ou par autres moyens tels que le saut ou autre.

Elle a peut-être été contrainte et la femme contrainte sera considérée comme si elle n'avait rien fait.

Et le quatrième cas, c'est qu'elle l'ait fait en étant consentante, mais Allah lui a pardonné et son état s'est amélioré par la cause de son repentir sincère et de son regret. 
Question :

Dans certains pays, on aime voir le sang de la femme vierge qu'ils annoncent en plein jour.

En revanche, si un homme découvre que sa femme n'est plus vierge et qui désire la préserver, on le contraint à la délaisser et à la divorcer.

Doivent-ils lui rendre son argent ? 


Réponse :

Si cela est indispensable, il peut faire cela avec autre chose.

Il peut mettre du sang autre que celui de la virginité.

Si cela est indispensable, à savoir qu'il lui est obligatoire de montrer quelque chose dans leurs coutumes, et s'il ne le fait pas, on lui lance comme accusation d'être fornicatrice et s'il a les moyens qu'il mette un autre sang et le met sur le drap (vêtement) afin de la préserver des gens et le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

"Quiconque préserve un musulman, Allah le préservera dans ce bas-monde et dans l'au-delà." 

Majmou' fatawas volume 20, pages 287/288
 Publié par 3ilmchar3i.net
 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La visite des cimetières par les femmes

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La visite des cimetières par les femmes
Sujet à divergence entre les savants

Cheikh Ibn Bâz

 

Question :

Est-ce que la visite des cimetières est permise pour les femmes ?

Réponse :

Dans un hadith authentique, le Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, a maudit les visiteuses des tombes.

Ce sont les hadiths rapportés par Ibn cAbbâs, Abû Hurayra et Hassân ibn Thâbit al-Ansârî, qu’Allah les agrée.

Les savants en ont déduit que la visite pour les femmes est interdite, car le fait de maudire implique l’interdiction, et même plus qu’interdit, car cet acte fait partie des péchés majeurs.

En effet, selon les savants, toute désobéissance faisant l’objet d’une menace ou d’un bannissement est compté parmi les péchés majeurs.

Par conséquent, la visite des tombes pour les femmes n’est pas seulement déconseillée, mais interdite.

La cause, et Allah est Plus Savant, est qu’elles sont, en général, peu patientes, ce qui peut entraîner de leur part des désobéissances, et de plus, elles sont une source de séduction.

Par conséquent, leur visite aux tombes et leur participation aux convois funèbres peuvent séduire les hommes et elles peuvent être séduites par les hommes.

Mais la Loi islamique universelle est venue pour couper court aux moyens qui incitent à la corruption et à la séduction.

Ceci est la miséricorde d’Allah pour Ses serviteurs, qu’Il soit Exalté.

Dans un autre hadith, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

«Je n’ai pas laissé une source de séduction pire que les femmes.»  [1] 
 
Donc, il faut couper court à tous les moyens incitant à ce moyen de séduction.

Parmi ces moyens, la Loi islamique a interdit aux femmes de sortir sans vêtement conforme aux textes, et les a obligées à obéir à leur mari, de même, elle a interdit le tête-à-tête entre femme et homme avec lequel elle peut se marier, ainsi que le fait de voyager sans Mahram.

Tout ceci a été instauré pour prévenir la séduction.

L’avis de certains jurisconsultes selon lequel les femmes peuvent visiter la tombe du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et de ses Compagnons est un avis dépourvu de preuves, car l’interdiction porte sur toutes les tombes en général. 

Par contre, la visite des tombes est recommandée aux hommes, mais sans qu’elle soit le but de leur voyage, conformément au hadith du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

« Visitez les tombes, car elles vous rappellent l’au-delà. » [2] 

Mais il n’est pas permis de voyager dans le seul but de visiter les tombes.

Par contre, il est permis de voyager dans le but de visiter les trois mosquées.

En effet, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

«Il n’est pas permis de voyager dans le but de visiter les mosquées, excepté les trois : la mosquée al-Haram (la Mecque), ma mosquée (Médine) et la mosquée al-Aqsâ (Jérusalem).» [3] 
 
Une fois que le musulman a visité la mosquée du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, il la fait suivre de la visite des tombes du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, de ses Compagnons, des martyrs du cimetière al-Baqî’ et la mosquée Qubâ, sans avoir à effectuer un voyage.

Par contre, s’il réside à Médine, il lui est permis de visiter la tombe du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, de ses Compagnons, du cimetière al-Baqî’ et la mosquée Qubâ.

Mais, effectuer un voyage dans le seul but de visiter ces lieux n’est pas permis, selon l’avis le plus sûr des savants, conformément au hadith :

«Il n’est pas permis de voyager dans le but de visiter les mosquées, excepté les trois : la mosquée al-Haram (la Mecque), ma mosquée (Médine) et la mosquée al-Aqsâ (Jérusalem).» 

Par contre, s’il décide de visiter la mosquée du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, la visite de sa tombe et des autres peuvent être inclues dans ce voyage.

Quand il arrive à la mosquée, il prie le nombre de Rakcât qu’il peut, rend visite à la tombe du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et à celles de ses deux Compagnons (Abû Bakr et ‘Umar, qu’Allah les agrée) ; il récite la prière sur le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, il fait des invocations pour le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, puis salue et fait des invocations pour Abû Bakr, qu’Allah l’agrée, puis pour cUmar, qu’Allah l’agrée, ceci conformément à la Sunna. 

De même, quand il visite les autres villes, comme Damas, Le Caire, Riyadh ou autre, il est recommandé d’aller visiter les tombes, puisque c’est une source d’exhortation, de rappel et de bienfaisance envers les morts, en faisant des invocations et en implorant la miséricorde d’Allah sur eux, s’ils sont musulmans. En effet, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit : «Visitez les tombes, car elles vous rappellent l’au-delà.» [4] 

Il enseignait à ses Compagnons, lors de la visite des tombes, de dire :

«Que le salut soit sur vous, ô gens de ces demeures, parmi les croyants et les musulmans, et nous allons, si Allah le veut, vous rejoindre. Nous demandons à Allah le salut pour nous et pour vous. Qu’Allah accorde Sa grâce à ceux qui sont morts avant nous et à ceux qui vont les suivre.» [5]

Ceci est la Sunna (c’est-à-dire que l’objet de son voyage ne doit pas être la visite des tombes).

De même, il ne doit pas invoquer les morts mais il doit invoquer Allah, car ceci est un acte de polythéisme et d’adoration voué à autre qu’Allah, et Allah l’a interdit à Ses serviteurs (traduction rapprochée) :

« Les mosquées sont consacrées à Allah : n’invoquez donc personne avec Allah. » [6] 

Il a dit aussi, qu’Il soit Exalté (traduction rapprochée) :

« Tel est Allah, votre Seigneur : à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d’un noyau de datte.  Si vous les invoquez, ils n’entendent pas votre invocation ; et même s’ils entendaient, ils ne sauraient vous répondre. Et le jour du Jugement ils vont nier votre association. Nul ne peut te donner des nouvelles comme Celui qui est parfaitement informé. » [7]

Allah montre qu’invoquer les morts est un acte de polythéisme et d’adoration d’autre chose en dehors de Lui.

Dans le même sens, on lit la parole d’Allah (traduction rapprochée) :

« Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité, sans avoir la preuve évidente [de son existence], aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité, les mécréants, ne réussiront pas. » [8] 

Allah qualifie cette invocation de mécréance ; c’est pourquoi le musulman doit y prendre garde.

De même, il incombe aux savants d’expliquer aux gens ces notions, afin de les mettre à l’abri du polythéisme, car beaucoup de gens, quand ils passent devant une tombe vénérée, implorent du mort le secours, lui demande la guérison, la victoire, et ceci constitue un acte de grand polythéisme, qu’Allah nous en préserve.

En effet, c’est à Allah que l’on demande tout cela, et non aux morts ou autres créatures.

Par contre, on peut demander aux vivants ce qui leur est possible de faire, à condition qu’il soit présent et entende la requête ou la lise, comme par exemple, demander de l’aide aux gens pour construire une maison, car il existe entre eux une relation d’amitié ou d’entraide.

Cela est permis, comme Allah, qu’Il soit élevé, le rapporte dans le récit de Mûssâ (traduction rapprochée) :

« L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi. » [9] 

Par contre, si tu demandes à un mort, un absent ou à un objet comme les idoles, de guérir un malade, de l’assister pour combattre les ennemis ou tout autre service, cela fait partie du polythéisme majeur.

De même, demander à un être vivant présent un service qui n’est que du pouvoir d’Allah, Exalté, fait partie du polythéisme.

Invoquer un absent signifie que l’on croit qu’il connaît l’invisible ou entend l’invocation, même s’il est loin.

Cette croyance est évidemment fausse et entraîne la mécréance de celui qui y croit.

Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) : 

« Dis : « Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Allah ». » [10] 

Lorsque l’on croit que cette personne que l’on invoque possède des pouvoirs qui lui permettent de gérer l’univers, c’est-à-dire qu’il accorde la subsistance à qui il veut et en prive qui il veut, à l’instar de certains ignorants qui nomment certaines personnes Walî (bien-aimé, proche d’Allah), on a commis un acte de polythéisme dans la Seigneurie (Rububiyya) d’Allah, et c’est pire encore que le polythéisme des adorateurs des idoles. 

Par conséquent, la visite des morts qui est permise est une visite de bienfaisance, une occasion pour invoquer la miséricorde pour eux, un rappel pour soi et une préparation pour l’au-delà : tu te rappelles que tu vas mourir comme eux, ce qui t’incite à te préparer pour l’au-delà, à invoquer Allah pour tes frères musulmans morts, à implorer pour eux la miséricorde et le pardon. C’est cela la sagesse que l’on tire de la visite des tombes autorisée. 

Et Allah est Celui Qui accorde la réussite. 
 
[1] Al-Bukhârî dans le chapitre du mariage (5096), Muslim dans le chapitre du rappel (2740).
[2] Muslim dans son Sahîh dans le chapitre des funérailles (108-976).
[3] Al-Bukhârî dans le chapitre du mérite de la prière (1197), Muslim dans le chapitre du pèlerinage (827).
[4] Muslim dans le chapitre des funérailles (108-976).
[5] Muslim dans le chapitre des funérailles (974-975).
[6] Les Djinns, v. 18.
[7] Le Créateur, v. 13-14.
[8] Les Croyants, v. 117.
[9] Le Récit, v. 15.
[10] Les Fourmis, v. 65.

Fatwa de cheikh Ben Baz.
Majmuc Fatâwâ wa Maqâlât Mutanawicat, tome 5, page 332-335
 Publié par salat-janaza.com

 Cheikh Al-Albany

 

« - Troisièmement : l'autorisation que le Prophète صلى الله عليه وسلم a adressé aux femmes dans deux hadiths que la Mère des croyants, 'Aïcha  a retenus pour nous : 

 
'Abdoullah Ibn Abi Moulaykah rapporte en effet que :

« 'Aïcha revint un jour du cimetière. Je lui dis alors : « Ô mère des croyants ! D’où reviens-tu ? » « De la tombe de ’Abdourrahmane Ibn Abi Bakr », dit-elle. Je lui demandais : « Le Messager d’Allah  n’avait-il pas interdit de visiter les tombes ? » Elle répondit alors : « Effectivement. Par la suite, il a ordonné de les visiter. » [1] 

Une autre version mentionne, toujours selon '
Aïcha  que :

« le Messager d’
Allah autorisa de visiter les tombes. » 

[1] Rapporté par Al-Hakim (1/376) et, d’après lui, par Al-Bayhaqi (4/78). Rapporté également par Ibn ’Abdoul-Bar dans At-Tamhid (3/233) […]. 
L’autre version figure chez Ibn Madjah (1/475) 
 
Je préciserai ici qu’Al-Hakim s’est tu à son sujet, qu’Adh-DHahabi l’a jugé « authentique » et qu’Al-Boussiri en a dit dans Az-Zawa-id (1/988) : « Sa chaîne de rapporteurs est authentique et ses rapporteurs sont de confiance ». Et il est effectivement tel que l’ont jugé ces deux derniers. 
Par ailleurs, Al-Hafidh Al-’Iraqui en a dit dans Takhridj Al-Ihya (4/418) : « Rapporté par Ibn Abi Ad-Douniya dans Al-Qoubour et par Al-Hakim sur la base d’une chaîne de rapporteurs solide. » 
 
[Puis le chaykh répond à une objection émise par Ibn Al-Qayyim sur ce hadith et parle par la suite de l’authenticité du hadith] » 

« Les rites funéraires et leurs innovations » de cheikh Al-Albânî

 Publié par 3ilmchar3i.net

 
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
 Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Les ablutions (vidéo arabe)

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Les ablutions

تعليم الوضوء

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L’essuyage sur les chaussures

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L’essuyage sur les chaussures
Hudhayfa Ibn Yamân a dit :

« J’étais avec le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) en voyage, et il a uriné, fait ses ablutions et il a passé ses mains sur ses chaussures. »
Rapporté par al-Bukhârî et Muslim.

Le sens global [du hadîth]

Hudhayfa rappelle qu’une fois, il était avec le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) en voyage, qui a uriné, fait ses ablutions et passé ses mains sur ses chaussures.

 Ce qu’il y a à prendre du hadîth

 
  • Le fait qu’il est légiféré de faire l’essuyage sur les chaussures en voyage.

    Le temps d’essuyage sur les chaussures et sur ce que l’on porte sur la tête [’Amâmah] en voyage, est valables trois jours et ses nuits. 

    Et pour le résident, cela dure un jour et une nuit, ce qui équivaut à 24 heures.

    Son temps est compté dès le début de l’heure de l’essuyage, en voyage comme pour le résident, selon le dire le plus authentique [des gens de science].
 
  • Le fait qu’il est légiféré de faire l’essuyage sur les chaussures après avoir uriné et fait ses ablutions, et qu’il est authentifié d’essuyer sur les chaussures et sur la ’Amâmah pour toute impureté mineure, et cela dans beaucoup de hadîth.

    Pour les grandes impuretés, il faut obligatoirement faire ses grandes ablutions comme [ce qui est fait] pour les rapports intimes.

    Cela ne suffit pas d’essuyer sur les chaussures et sur la ‘Amâmah, bien au contraire, il faut faire les grandes ablutions.

    Et pour ce qui est d’essuyer sur un bandage ou une blessure bandée, cela se fait pour les petites et grandes impuretés.

    Mais si le fait d’essuyer cause du tort ou que la personne craint un mal, elle n’essuiera pas dessus mais fera le Tayamoum [ablution sèche].

    Ceci dit, avec le lavage des membres restant pour un acte valable. 

Kitâb « Tayssîr al-‘Allâm Charh ‘Oumdat il-Ahkâm » du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 1/77
copié de manhajulhaqq.com
 

Cheikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abder-Rahmân al-Bassâm - الشيخ عبد الله البسام

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Comment se comportent les gens de la sunna par rapport aux noms et attributs d’Allah ?

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Comment se comportent les gens de la sunna par rapport aux noms et attributs d’Allah ?

Les gens de la sunna et du groupe se sont réunis sur le fait de puiser leurs sources dans la sunna du prophète, صلى الله عليه وسلم, et les mettre en pratique de façon apparente et cachée dans leurs paroles, actes et croyances.

 

Leur comportement face aux noms et attributs d’Allah est le suivant :

 

-L’attribution

 

Les gens de la sunna et du groupe attribuent tout ce que s’est attribué Allah au sujet de Lui-même dans le coran ou dans la sunna de Son messager, صلى الله عليه وسلم, sans en modifier le sens (At-tahrîf), sans le réfuter (At-ta’tîl), sans se questionner au sujet du comment (At-takyîf) et sans comparaison (At-tamthîl).
          

-Le rejet

 

Ils excluent tout ce qu’Allah a exclu de Lui-même dans le coran ou dans la sunna de Son messager, صلى الله عليه وسلم, en attribuant, avec conviction, à Allah, le Très-Haut, la perfection de ce qui s’oppose à l’attribut exclu.

 

-Au sujet de ce qui a été ni attribué, ni rejeté, et qui est sujet à divergences comme le corps, le lieu [1], la direction et d’autres choses

 

Ils s’abstiennent de se prononcer à ce sujet en ce sens qu’ils ne l’attribuent pas, ni ne le rejettent en raison de l’absence de textes pouvant permettre cela.

 

Quant à sa signification, ils demandent des précisions à ce sujet et rejettent ces dernières si elles ont pour but d’attribuer à Allah le faux qui ne peut pas Lui être attribué et les acceptent si elles ont pour but d’attribuer à Allah une vérité qui peut lui être attribuée. 

 

Cette méthodologie est la voie obligatoire à suivre car elle est la parole du juste milieu entre les adeptes de la réfutation et ceux de la comparaison.

 

Son caractère obligatoire a pour source la raison et les textes :

 

quant à la raison :

 

son argumentation : tous les éclaircissements concernant les paroles liées à ce qui revient à Allah, le Très-Haut, de façon obligatoire, autorisée et interdite ne peuvent être compris que par le biais des textes.

Il est donc obligatoire de les suivre dans cela en attribuant ce qu’ils ont attribué à Allah, en excluant d’Allah ce qu’Il s’est exclu de Lui-même et en s’abstenant de parler sur quoi Il s’est tu.

 

quant aux textes :

 

parmi ses preuves, les paroles d’Allah, le Très-Haut (traductions rapprochées) : 
 

« c’est à Allah qu’appartiennent les noms les plus parfaits. Invoquez-Le par ces noms et laissez ceux qui profanent Ses noms, ils seront rétribués pour ce qu’ils ont fait » [2] ; 


« Rien ne lui est comparable, et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant » [3] 


« Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance » [4].

Le premier verset nous indique l’obligation d’attribuer à Allah ce qu’Il s’est attribué sans modifier le sens et sans le réfuter car ceci fait partie de la mécréance.

Le second verset nous montre le caractère obligatoire de la réfutation de la comparaison.

Le dernier verset nous informe sur l’obligation de la réfutation du questionnement sur le comment et l’obligation de s’abstenir d’attribuer ou de rejeter quoi que ce soit en l’absence de textes.
 

Il faut savoir que tous les attributs qui ont été attribués à Allah sont tous des attributs de perfection par lesquels Il mérite d’être loué et vanté.

Ces attributs ne sont, en aucun cas, sujets à imperfection.

Par conséquent, tous les attributs parfaits attribués à Allah, le Très-Haut, doivent Lui être attribués de la manière la plus parfaite.
                        

[1] correction du traducteur : lieu délimité
[2] Sourate 7 : AL-ARAF, verset 180
[3] Sourate 42 : ACHOURA (LA CONSULTATION), verset 11
[4] Sourate 17 : AL-ISRA (LE VOYAGE NOCTURNE), verset 36

 

Source : "Fathu rabi-l-bariyah bi talkhîsi-l-hamawiyah"

Traduit par Abou Abdillah / Abou Soulaymane

Publié par sounna.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Le jugement par des lois autres que celles d'Allâh (audio)

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Le jugement par des lois autres que celles d'Allâh (audio)

Juger avec autre chose que ce qu'Allah a révélé se divise en deux catégories :

 
-Première catégorie

 

Annuler la loi d'Allah pour y mettre à la place une autre loi venant du taghout, dans le sens qu'il annule le jugement avec la législation islamique entre les gens et qu'il le remplace par une loi créée par l'être humain.


Comme ceux qui enlèvent les lois de la législation islamique régissant les échanges entre les gens et les remplacent par des lois fabriquées.


Cela est sans aucun doute un remplacement de la législation d'Allah Le Très-Haut par autre chose, et c'est une mécréance qui fait sortir de la religion.

Car cet individu s'est mis à la place du Créateur puisqu'il a jugé entre les créatures d'Allah avec ce qu'Allah ne permet pas, et même pire que cela car il a jugé avec ce qui contredit la législation d'Allah.

Et il en a fait la loi tranchant entre les gens.

Et Allah a appelé cela une association [ shirk ] dans sa parole (traduction rapprochée) :
 
" Ont-ils des associés qui leur ont légiférés à partir de la religion ce qu'Allah n'a pas permis "
 
-Deuxième catégorie

 

Les lois d'Allah restent comme elles sont et ce sont elles qui dirigent, le pays est gouverné par elles mais vient un gouverneur et il juge en contradiction avec ce qu'imposent les lois.


Il juge avec autre que ce qu'Allah a révélé .

 
Ce cas là se divise en trois situations différentes :

  1. La première situation est qu'il juge avec autre chose que ce qu'Allah a révélé en croyant que cela est meilleur que la loi d'Allah et plus bénéfique pour les serviteurs d'Allah, ou croyant que c'est identique à la loi d'Allah, ou qu'il croit que juger avec des lois autres que celles d'Allah lui est permis. Ceci est une mécréance par laquelle le gouverneur sort de la religion car il n'a pas agréé la loi d'Allah et ne l'a pas rendue juge entre les créatures d'Allah.

  2. La deuxième situation est qu'il juge avec autre chose que ce qu'Allah a révélé en croyant que la loi d'Allah est meilleure et plus bénéfique pour Ses créatures mais il en est sorti [ de la loi ] et il sent qu'il est éloigné d'Allah mais il veut opprimer et être injuste envers celui qu'il gouverne, à cause d'une haine existante l'un envers l'autre. Donc il a juger avec autre chose que les lois d'Allah ni par dégoût des lois d'Allah, ni pour les remplacer, ni en croyant que le jugement qu'il a rendu est meilleur ou égal au jugement d'Allah et ni en croyant qu'il a le droit d'utiliser ses lois. Mais il a jugé avec autre chose que ce qu'Allah a révélé dans le but de nuire à celui qui est gouverné. Donc dans ce cas on ne dis pas que le gouverneur est mécréant mais on dit qu'il est injuste, tyran et oppresseur.

  3. La troisième situation est qu'il juge avec autre chose que ce qu'Allah a révélé en croyant que la loi d'Allah est la meilleure et la plus bénéfique pour Ses créatures et qu'il est pécheur envers Allah par ce jugement, mais il a jugé à cause d'une passion en lui-même, pour en tirer un profit personnel ou pour celui d'un tiers, alors cela est une perversion [ fisq ] et une sortie de l'obéissance à Allah
 
Et selon ces trois situations descend la parole d'Allah selon les trois versets (traduction rapprochée)  :

-1 " Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé alors ce sont eux les mécréants " et cela correspond à la 1ère situation.
 
-2 " Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé alors ce sont eux les injustes " et cela correspond à la 2ème situation.
 
-3 " Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a descendu alors ce sont eux les pervers " correspond à la 3ème situation.
 
En ce qui concerne le fait de juger avec autre chose que ce qu'Allah a révélé, cela se divise en 3 catégories comme cela est mentionné dans le Coran : la mécréance, l'injustice et la perversité, et ce, en fonction des causes sur lesquelles ont été bâties le jugement.
 
Donc si la personne juge avec autre chose que ce qu'Allah a révélé en suivant ses passions mais tout en sachant que la vérité est dans ce qu'Allah a ordonné, alors il ne sort pas de l'islam mais il est soit pervers soit injuste.

Par contre s'il légifère une loi générale qui régit la communauté, voyant en cela une chose bénéfique et qu'il s'est fait trompé dans cela alors il ne sort pas de l'islam également.
 
Car beaucoup de dirigeants sont ignorants au sujet de la législation islamique (shari'ah) et ils sont en contact avec des gens ne connaissant pas les sentences de la chariah et les prennent pour des grands savants ce qui entraîne les erreurs.
 
Et s'il connaît la législation mais qu'il a jugé ou légiféré par cela [ la loi nouvelle ] et qu'il en a fait la constitution régissant les gens, croyant qu'il est injuste en cela et que la vérité est dans ce qui est venu dans le Coran et la Sounnah, alors on ne peut pas rendre celui-ci mécréant.
 
Cependant nous rendons mécréant celui qui voit qu'il est préférable de gouverner les gens avec d'autres lois que celles d'Allah ou qu'elles sont équivalentes.

Dans ce cas c'est un mécréant car il traite de mensonge la parole d'Allah (traduction rapprochée)  :
 
"Allah n'est-il pas le plus sage des Juges ?" (Sourate at-Tin, 8)
 
Et aussi (traduction rapprochée)  :
 
"Est-ce le jugement de l'anté-islam qu'ils veulent ? Et quoi de meilleur que le jugement d'Allah pour un peuple qui est certain" (Sourate 5 ; Verset 50)

 

Traduit par les frères de Al.athar

Publié par alminhadj.fr

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Logiciel islamique multifonction

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Salaat Time est une application multifonction prescrivant les cinq moments de prière dans la religion Musulmane, en direction de Qiblah, ceci de n'importe où dans le monde.

Il reste dans la barre de notification et au moment de la prière, une alerte visuelle sera émise. 

En plus de cette fonction de base, vous avez en permanence accès aux calendriers Hijri et Grégorien avec la marque des dates importantes et des différentes phases lunaires. 

 

Version : 2.5 (dernière version)
 
Système :
Windows 95 - Windows 98 - Windows Me - Windows 2000
Windows XP - Windows Vista - Windows 7 - Windows 8
Logiciel islamique multifonction

Publié par 3ilmchar3i.net

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L'exploration des autres planètes

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'exploration des autres planètes

De `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz A Son éminence, le Cheikh : Solaymân ibn `Abd Ar-Rahmân ibn Himdân, Qu'Allah le dote de plus de science et de foi, et nous octroie, lui et moi, un savoir approfondi en matière de la Sunna et du Saint Coran, Amîn.


Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d'Allah soient sur vous.

 

J'accuse réception de votre lettre datée du 8/10/1389 de l'Hégire, qu'Allah vous guide et nous mette tous sur la voie de ceux qui font preuve de crainte et de piété à Son égard.

En effet, le contenu de votre commentaire sur mon article publié dans les journaux locaux au cours du mois de Cha`bân de cette année, lequel traitait du sujet du voyage dans l'espace cosmique, était déjà bien connu pour moi.

J'ai bien médité sur ce que vous avez mentionné depuis le début jusqu'à la fin, et je n'y ai trouvé aucune raison qui implique que je revienne sur mes idées mentionnées dans cet article.

Je me suis évertué, cher frère, à étudier cette question à fond et à méditer sur les versets et les Hadiths relatifs à ce sujet, dans le but d'élucider la vérité ; et ce afin de présenter le bon conseil aux serviteurs d'Allah, rien que pour l'agrément d'Allah, Exalté soit-Il; et pour défendre le Livre Sacré d'Allah et la Sunna de Son Messager, (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam).

Je visais par mon article quiconque ayant cru aux allégations des cosmonautes qui prétendirent avoir atterri sur la surface de la lune, et ce afin d'éviter que ceux-ci croient que le Coran et la Sunna contredirent ce que la réalité prouva effectivement, car, le cas échéant, ceci les entraînerait inévitablement vers l'abîme du doute et de la suspicion quant à toute indication révélée par Allah, Exalté soit-Il, et transmise par Son Messager, (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam).
 
En effet, la vérité absolue est que le Livre Sacré d'Allah, Exalté soit-Il, et la Sunna authentique de Son Messager, (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), ne peuvent aucunement indiquer ce qui va à l'encontre d'une réalité authentique et manifeste, tangible soit-elle ou logique.

Si l'on estime qu'un phénomène quelconque s'oppose au Coran ou à la Sunna, il faut absolument savoir que ceci n'est pas vrai, que l'erreur provient essentiellement de la croyance même du serviteur d'Allah, ou de son incompréhension: - soit car celui-ci a estimé que ce qui n'eut pas lieu effectivement; - soit car il crut que ce qui n'est qu'une présomption est une vérité logique manifeste et authentique; - soit car il jugea d'authentique dans la Sunna ce qui ne l'est pas en réalité; - soit car il mal interpréta le Livre Sacré d'Allah et la Sunna authentique de Son Messager, (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam).

D'ailleurs, ces cas se résument dans le vers suivant :
 

Tant de critiques sont lancées contre une parole fondée 
et l'erreur ne réside que dans l'interprétation erronée 

 
En effet, nombreuses sont les manifestations de tels cas.

A cet égard, Abou Al-`Abbâs, le Cheikh de l'Islam, Ibn Taymiya, et son disciple, le savant émérite : Ibn Al-Qayyim, qu'Allah leur fasse miséricorde, mirent l'accent sur ce sujet dans nombre de leurs écrits bien connus.
 
Pour conclure : sachez que ce que je visais par ma rédaction de l'article susmentionné, fut l'élucidation de la vérité, la réfutation de la présomption et l'incitation à s'assurer des faits avant de se hâter à croire, à renier, à démentir ou à qualifier de mécréant qui que ce soit, à moins qu'il existe des arguments explicites authentiques étayant ce raisonnement.

Ceci dit, si ce que je rédigeai était correct, louange donc à Allah, C'est exclusivement à Lui qu'appartient le mérite de ce succès.

Or, si c'était incorrect, c'est de moi-même et de Satan que l'erreur provient.

Allah, Exalté soit-Il et Son Messager (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), en sont complètement innocents.

Si vous vous décidez de formuler un avis complet cette fois, et de relire l'article dans le but de s'assurer en plus de la vérité et de ses arguments explicites au niveau de cette question, j'estime qu'une telle réaction serait la plus adéquate à cet égard.

Je sollicite Allah, Exalté soit-Il, de nous doter, vous et moi-même, de plus de savoir et de guidance ; de nous accorder tous la réussite à élucider la vérité aussi bien par la parole que par l'action; d'octroyer à celui d'entre nous qui dépense un effort d'interprétation et aboutit à un bon jugement, au sujet de cette question aussi bien qu'aux autres, deux récompenses, et d'octroyer à celui qui faillit à y aboutir une seule récompense pour l'effort d'interprétation qu'il dépensa.

Je prie Allah, Exalté soit-Il, enfin de traiter tout le monde avec Son pardon, car Il est le Magnanime et le Généreux.

Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d'Allah soient sur vous.


(Numéro de la partie: 1, Numéro de la page: 266-267)
✅ Traduit et publié par alifta.net


الصعود إلى الكواكب
من عبد العزيز بن عبد الله بن باز إلى حضرة الأخ المكرم فضيلة الشيخ: سليمان بن عبد الرحمن بن حمدان زاده الله من العلم والإيمان، ومنحني وإياه الفقه في السنّة والقرآن، آمين
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته. أما بعد
فقد وصلني خطابكم الكريم المؤرخ في 8/10/1389 هـ وصلكم الله بهداه ونظمنا جميعًا في سلك من خافه واتقاه. وما تضمنه من التعقيب على مقالي المنشور في الصحف المحلية في شعبان من هذا العام المتعلق بالصعود إلى الكواكب كان معلومًا، وقد تأملت ما ذكره فضيلتكم من أوله إلى آخره، فلم أجد فيه ما يقتضي الرجوع عما ذكرته في المقال المذكور، وقد اجتهد محبكم في هذه المسألة وتأمل الآيات والأحاديث الواردة في هذا الباب، وتحرر في ذلك إيضاح الحق نصحًا لله ولعباده، ودفاعًا عن كتاب الله عز وجل وسنة رسوله عليه الصلاة والسلام؛ لئلا يظن من صدق ما ادعاه رواد الفضاء من النزول على سطح القمر، أن القرآن والسنة قد أخبرا بما شهد الواقع بخلافه، فيحصل له بذلك الشك والريب في أخبار الله ورسوله، والحق أن كتاب الله عز وجل وسنة رسوله صلى الله عليه وسلم الصحيحة، لا يمكن أن يقع فيهما ما يخالف واقعًا محسوسًا أو معقولاً صحيحًا صريحًا، فإذا وجد شيء يظن أنه من هذا الباب وجب أن يعلم أن ذلك غير صحيح، وإنما الخطأ جاء من اعتقاد العبد، أو سوء فهمه؛ لكونه ظن ما ليس واقعًا واقعا، أو ظن ما هو شبهة معقولاً صريحًا صحيحًا، أو ظن ما ليس صحيحًا من السنّة صحيحًا، أو أخطأ فهمه لكتاب الله وسنة رسوله الصحيحة، كما قال الشاعر
وكــم مـــن عــائب قــولاً صحيحًــا

    وآفتــــه مــــن الفهـــم الســـقيم
والشواهد على هذا كثيرة، وقد نبّه أبو العباس شيخ الإسلام: ابن تيمية ، وتلميذه العلاّمة: ابن القيم رحمة الله عليهما على هذا المعنى في مواضع كثيرة من كتبهما كما لا يخفى، (والخلاصة: أن المقصود من كتابة المقال السابق: بيان الحق وإزالة الشبهة، والترغيب في التثبت في الأمور، وعدم العجلة بتصديق أو تكذيب أو تكفير، إلاّ بعد وجود أدلة واضحة صحيحة ترشد إلى ذلك، فإن كان ما كتبته مصيبًا للحق فالحمد لله والفضل له وحده، وإن كان خطأ فذلك مني ومن الشيطان، والله سبحانه ورسوله صلى الله عليه وسلم براء من ذلك، وإذا رأيتم إتمام الرأي، وإعادة قراءة المقال لقصد مزيد التثبت، في معرفة الحق بأدلته الواضحة، في هذه المسألة فهو مناسب، والحق ضالة المؤمن - كما ذكر فضيلتكم - متى وجدها أخذها)، وأسأل الله عز وجل أن يزيدني وإياكم من العلم والهدى، وأن يوفقنا جميعًا لإصابة الحق في القول والعمل، وأن يكتب لمصيبنا في هذه المسألة وغيرها أجرين، ولمخطئنا أجر اجتهاده، وأن يعامل الجميع بعفوه، إنه جواد كريم، والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته

(الجزء رقم : 1، الصفحة رقم: 267 - 266)

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Les sites salafis

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les sites salafis

Récemment, Cheikh Ahmed Bazmoul a fait une belle nasiha dans laquelle il met en garde contre ceux qui aiment se faire passer pour des gens de science alors qu’ils n’ont pas le niveau.


Ce sont des gens qui deviennent tout à coup cheikh et que Cheikh Bazmoul appelle les ‘savants de surprise’ (‘Ouléma el fadja'a’).

Voici les paroles de Cheikh Bazmoul : 
 
أوصيهم بتقوى الله عزّ وجلّّ في السر والعلن ولزوم السنة 
ولزوم العلماء الكبار السلفيين، وعدم الاغترار بالمُتعالمين من أنصاف المتعالمين ومن شيوخ الفجأة

 

« Je vous conseille de craindre Allah Azza wa Djal que ce soit en secret ou ouvertement, et de vous accrocher à la Sounna et aux grands savants Salafis.

Et ne vous faites pas avoir par ceux qui se font passer pour des hommes de science et par les savants de surprise et qui tendent des pièges en se faisant passer pour des gens qui ont de la science…» 
 
Nous vivons en effet dans une époque ou certains ignorants se font appeler cheikh alors qu’ils ne maitrisent même pas les bases primordiales de la religion.

C’est aussi l’époque ou des ignorants qui n’ont jamais fait taleb el ilm et ne comprennent rien au minhadj gèrent des sites dans lesquels ils insultent les savants et veulent faire croire aux autres que ce sont des sites salafis.

C’est pourquoi Cheikh Ahmed Bazmoul a dit qu’il est important de distinguer les sites salafis des sites hizbis qui se font passer pour des sites salafis.

Le cheikh dit dans sa dernière wasiya :
 
وأوصيهم بالبُعد عن البدعة وعن أهلها
وأوصيهم بالحذر من المنتديات التي تُسمي نفسها بالمنتديات السّلفية وليست بسلفية، وإن سمَّت نفسها بأنها -يعني- بوصفٍ يفيد السلف
فالمنتديات السلفية معروفة مثل: (سحاب) و(البيضاء) و(الآجري) ونحوها ومثل (منتدى سلف مصر) ومثل أيضا (منتدى سبيل السلفية) ونحوها وإذا أردت أن تعلم أن هذا منتدى سلفي فاسأل إخوانك السلفيين المعروفين
فأوصيه بالحذر من بعض المنتديات التي تدّعي أنها سلفية وليست بسلفية
 
«Et je les conseille de s’éloigner de l’innovation et des gens d’innovation.

Et je les conseille de faire attention aux sites qui se font appeler des forum salafis alors qu’ils ne le sont pas, malgré qu’ils prétendent revenir aux salafs.

Et les sites salafis sont connus comme par exemple : ‘Sahab’, ‘El Baidha’, ‘El Adjourri’ ou d’autres comme ‘Salaf Misr’ ou ‘As Sabil El Salafiya’ et des sites du genre.

Et si tu veux savoir si un site est vraiment salafi, renseigne-toi auprès de tes frères salafis qui sont connus.»
 
 
Voici les liens vers les sites salafis connus mentionnés par Cheikh Ahmed Bazmoul :
 
1. Le site sahab.net
2. Le site albaidha.net
3. Le site ajurry.com
4.Le site salafmasr.com
5. Le site sabeell.com (ce site a été piraté par des fauteurs de trouble aux tendances Hadadis) 


copié de sahab.net

Cheikh Ahmad Ibn 'Umar Bâzmoul - الشيخ أحمد بن عمر بازمول

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Le boycott des produits danois

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le boycott des produits danois
Question :
 
Si nous savons que le Détenteur de l’Autorité n’ordonne pas le boycott (muqâta’ah) des produits (muntadjât) danois [1] et qu’il ne nous l’interdit pas, pouvons-nous personnellement les boycotter, sachant que cela portera un coup [au Danemark, et ceci] pour le soutien (nusrah) de notre Prophète -Prière et Salut d’Allâh sur lui- ?
 
Réponse :
 
Ce sujet doit être détaillé (tafsîl) :
 
- Premièrement, si le Détenteur de l’Autorité ordonne le boycott d’un État parmi les États, alors, il est obligatoire à l’ensemble du [peuple] le boycotter car cela est de leur intérêt (maslahah) et [un moyen] de porter préjudice à l’ennemi (madarrah) et d’obéir au Détenteur de l’Autorité.
 
- [Deuxièmement], si le détenteur n’ordonne pas le boycott, alors, à la personne de choisir : si elle le souhaite, elle boycotte et si elle ne veut pas l’accomplir qu’elle le délaisse.
Elle a le choix dans cette affaire (amr).

[1] Suite aux caricatures provocantes et humiliantes sur la noble et chère personne de notre Prophète Bien-aimé Muhammad -Prière et Salut d’Allâh sur lui- publiées par un journal danois avec la complicité de leur gouvernement dans cette affaire ! Il est a signalé que la même chose s’est produite au cours du mois de février 2008. Qu’Allâh le Très-Haut s’occupe de ses ennemis comme il se doit.

 

Tiré d’une conférence : « us ûlu talaqqî al-‘ilm wa dawâbituh » donnée par le Chaykh le jeudi 11 Muharram 1427 H. à 56 min et 53 s.
 Publié par mukhlisun.over-blog.com 
 
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Les catégories d’indication des noms parfaits

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les catégories d’indication des noms parfaits

Question :

 

De combien sont les catégories d`indication des noms parfaits ?

 

Le cheikh répond en citant trois catégories qui sont les suivantes :

 

-Les noms indiquent l’entité d’Allah par correspondance (مطابقةً) (Moutaabaqatane) (Allah possède une entité (une essence), des noms, des attributs et des actes et tout cela constitue la foi en Allah).

 

-Les noms indiquent des attributs extraits, dérivés de ces mêmes noms par inclusion (تضمناً) (Tadammounane).

 

-Les noms indiquent des attributs qui ne sont pas extraits de ces mêmes noms par implication (التزاماً) (Iltizaamane). Ces noms sont donc déduits de manière indirecte de ces derniers.

 

Exemple d’application de ces catégories à deux noms : الرحمن الرحيم (A-Rahmaane, A-Rahime), Le Tout Miséricordieux Le Très Miséricordieux

 

-Ces deux noms indiquent l’entité d’Allah par correspondance, contrairement à ce que croyaient les polythéistes : lorsque le prophète صلى الله عليه وسلم invoquait Allah par ce nom "a-rahamane", ils pensaient qu’il invoquait une autre divinité en dehors d’Allah.

 

Ce que l’on profite également à la lumière de cette règle, c’est que lorsqu’Allah dit dans son livre :

 

الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى

"Le Tout Miséricordieux S’est établi ‹Istawa› sur le Trône" (1)

 

Ce verset a pour sens qu’Allah s’est élevé et établi sur son trône conformément au sens littéral du verbe "istawa" et qu’il s’est élevé et établi par son être, son entité car le nom ici "a-rahmane" indique donc l’entité d’Allah donc cela revient à dire qu’Allah, lui-même, de par son être s’est élevé et établi sur son trône.

 

-Ces deux noms incluent un attribut qui est "الرحمة" "a-rahmah" la miséricorde, donc ici on voit bien apparaître l’inclusion.

 

-Ces deux noms vont impliqués d’autres attributs de manière implicite, car Allah s’il est le tout miséricordieux il est par implication vivant, donc on extrait ici du nom Le Tout Miséricordieux la vie (الحياة) (al-hayah) par implication, de même on extrait de la même façon la puissance (القدرة) (al-qoudrah).

 

Donc par conséquent Allah ne peut être "Le Tout Miséricordieux" que s’il possède vie et puissance, et cela est impératif.

 

Et ainsi on peut déduire de ce nom et d’autres noms des attributs qui sont inhérents les uns aux autres.

 

Autre exemple : Le savant (العليم) "al-’alim"

 

-Il indique l’entité d’Allah par correspondance

 

-Il inclut l’attribut de la science.

 

-Il implique l’attribut de la vie, de la puissance, de la vue, de l’ouie et autres, car Allah ne peut être savant s’il n’est pas vivant, s’il n’a pas de puissance, s’il ne voit pas, s’il n’entend pas.

 

La différence entre ces deux noms : "a-rahmaane" et "a-rahime"

 

L’attribut qui est inclus dans ces deux noms est la miséricorde.

 

Mais il faut savoir que dans le détail la miséricorde de "a-rahaame" est différente de la miséricorde de "a-rahime" et ceci de deux aspects :

 

-pour ce qui est du nom "a-rahmane" sa miséricorde englobe tous les êtres, qu’ils soient mécréants ou croyants, elle est donc générale, ne vois-tu pas qu’Allah, dans cette vie d’ici-bas, pourvoit les mécréants de nourritures, d’enfants et de toutes sortes de bien, ceci est de par la miséricorde de "a-rahmane".

 

Par contre la miséricorde de "a-rahime" est uniquement pour les croyants et dans l’au-delà, lors du jour des comptes. Allah dit dans son livre :

 

وَكَانَ بِالْمُؤْمِنِينَ رَحِيماً

"Et Il est envers les croyants très miséricordieux (rahimane)" (2)

 

-Le nom "a-rahmane" inclut l’attribut de la miséricorde, cet attribut est propre à l’être divin (a-sifatou a-dhatiyah) par contre l’attribut de "a-rahime" est propre à l’acte divin.

 

Nous allons voir dans ce qui suit la différence entre ces deux catégories d’attributs et nous reviendrons plus en détail sur cette différence insha Allah.

 

Ensuite le cheikh va donner une précision qui est la suivante

 

Ces trois catégories d’indication sont propres aux noms d’Allah uniquement, car dans le cas de l’homme, on s’aperçoit de manière claire qu’il peut être nommé par "le sage" alors qu’en réalité c’est un ignorant, ou par "le puissant" alors que c’est un faible, ou par le "vertueux" alors que c’est un pervers et ainsi de suite.

 

Question :

 

De combien sont les catégories d`indication des noms parfaits du point de vue de l`inclusion ?

 

Réponse :

 

-Le nom propre d’Allah : Allah (الله) – Ce nom inclut toutes les autres significations des noms parfaits, donc ce nom est le nom regroupant tous les attributs parfaits, la preuve de cela est que tous les noms cités dans le coran en même temps que le nom d’Allah viennent à chaque fois à la suite de ce dernier, il devance donc tout autre nom.

 

Les exemples dans le coran sont très nombreux, à titre d`exemple :

 

هُوَ اللَّهُ الَّذِي لا إِلَهَ إِلاَّ هُوَ عَالِمُ الْغَيْبِ وَالشَّهَادَةِ هُوَ الرَّحْمَنُ الرَّحِيمُ (22) هُوَ اللَّهُ الَّذِي لا إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْمَلِكُ الْقُدُّوسُ السَّلامُ الْمُؤْمِنُ الْمُهَيْمِنُ الْعَزِيزُ الْجَبَّارُ الْمُتَكَبِّرُ سُبْحَانَ اللَّهِ عَمَّا يُشْرِكُونَ (23) هُوَ اللَّهُ الْخَالِقُ الْبَارِئُ الْمُصَوِّرُ

22. C’est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, le Connaisseur de l’Invisible tout comme du visible. C’est Lui, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 23. C’est Lui, Allah. Nulle divinité que Lui ; Le Souverain, le Pur, L’Apaisant, Le Rassurant, le Prédominant, Le Tout Puissant, Le Contraignant, L’Orgueilleux. Gloire à Allah ! Il transcende ce qu’ils Lui associent. 24. C’est Lui Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur" (3)

 

Ici, tous les noms cités viennent à la suite du nom "Allah" ce qui prouve que leur sens est compris dans le nom propre d’Allah  (4)

 

-Les noms qui incluent un attribut propre à l’être divin "الصفة الذاتية" (a-sifatou a-thaatiya), la définition est la suivante :

 

" Ce sont les attributs dont Allah n’a cessé d’être et ne cesse d’être caractérisé comme l’audition et la vue" (5)

 

Exemples :

 

السميع (a-sami’) : celui qui entend, ce nom inclut l’attribut de l’audition ou l’ouie, cette audition est absolue et parfaite, Allah entend les voix hautes et basses, toutes à la fois. Cette attribut est directement lié à l’entité divine car cet attribut Allah en est qualifié de manière continuelle et éternelle et nullement lié à sa volonté.

 

البصير (al-bassir) : celui qui voit, Le Voyant, ce nom inclut l’attribut de la vue, Allah voit tout, ce qui est minuscule comme ce qui est grandiose, rien n’échappe à sa vue, sa vue est absolue et parfaite contrairement à celle de ses créatures.

 

C’est également un attribut propre à l’être divin.

 

العليم (al-’alim) : Le Savant, le verset suivant traduit l’attribut absolu et parfait qu’est la science 

 

لا يَعْزُبُ عَنْهُ مِثْقَالُ ذَرَّةٍ فِي السَّمَوَاتِ وَلا فِي الأَرْضِ وَلا أَصْغَرُ مِنْ ذَلِكَ وَلا أَكْبَرُ

"Rien ne Lui échappe fût-il du poids d’un atome dans les cieux, comme sur la terre" (6)

 

القدير (al-Qadir) : Le Tout Capable, Allah a une capacité parfaite et absolue, cet attribut compris dans ce nom par inclusion n’est pas lié à la volonté d’Allah, Allah est capable de toute chose, de tout ce que l’on peut s’imaginer et de ce qui sort de notre imagination, Il est capable absolument de tout, pas de limite à sa capacité. Allah est donc qualifié par cet attribut de manière continuelle, Pureté à Lui.

 

Remarque :

 

La différence fondamentale entre ces deux catégories d’attributs, c’est la volonté divine, l’une y est subordonnée, dépendantes (attribut propre à l’acte divin), l’autre indépendante d’elle (attribut propre à l’acte divin).

 

-Les noms qui incluent un attribut propre à l’acte divin "الصفة الفعلية" (a-sifatou al-fi`liyah), la définition est la suivante :

 

"Ce sont les attributs qui se rattachent à la volonté divine, s’il veut il les accomplit, et s’il veut il ne les accomplit pas comme l’élévation sur le trône, la venue (d’Allah le jour du jugement)" (7)

 

Exemples :

 

الخالق (Al-khaliq) : le créateur, l’attribut extrait par inclusion de ce nom est la création, Allah crée quand il veut, cet attribut est donc subordonné à sa volonté, donc il est propre à l’acte divin, et sans doute, la création représente un des actes d`Allah.

 

الرازق (a-Raziq) : celui qui pourvoit, il donne la subsistance à ses créatures : croyantes et mécréantes, humaines, animales et végétales. Cette subsistance est octroyée selon sa volonté, c’est un acte divin, donc sa catégorie est celle des attributs propres à l’acte divin.

 

-Les noms qui comprennent son éloignement, son exemption et son élévation de toutes imperfections, défauts et faiblesses.

 

Exemples :

 

Le cheikh en cite deux qui sont les suivants :

 

القدوس (al-Qouddous), Le Très sanctifié : ce nom parfait que l’on peut également traduire par Le Pur, vient du terme al-qoudss (القدس) qui a pour signification au niveau de la langue a-taharah (الطهارة), la pureté.

 

Donc Allah, Le Très Haut, est pur de toutes imperfections et défauts.

 

السلام (a-salam), le pacifique, l’apaisant c’est ainsi que ce nom est habituellement traduit en langue française, son sens est :

 

Celui qui est sain de toutes imperfections dans son entité, dans ses attributs et dans ces noms.

 

L’imam, l’exégète du coran Al-Qourtoubi, nous informe dans son tafsir (8) , de la parole de Ibn al-’Arabi al-maliki, qu’Allah leur fasse miséricorde :

 

"Les savants, qu’Allah leur fasse miséricorde, sont d’accord pour dire que le sens de notre parole en rapport à Allah "a-salam" est relatif au salut dont le sous-entendu est : "thou a-salam" (ذو السلام) (celui qui possède le salut), ensuite ils ont divergé quant au sens de ce qui est relatif à Allah (c’est à dire le sens du terme : "le salut" qui provient d’Allah, Le Très Haut) en trois avis :

 

Celui qui est sain de toutes imperfections et de toutes faiblesses.

 

Celui qui annonce la paix (a-salem), c’est à dire qui annonce la paix à ses créatures dans le paradis :

 

سَلامٌ قَوْلاً مِنْ رَبٍّ رَحِيمٍ

"Paix : Parole d’un Seigneur très Miséricordieux" (9)

 

Celui qui a épargné ses créatures de son injustice  (10)

 

Je (al-Qourtoubi) dis :

 

"ceci est la parole de al-Khattaabi, et donc cet avis et celui d’avant l’attribut (a-salam : la paix) est propre à l’acte (divin).

Et d’après l’avis disant qu’il est sain de toutes imperfections et de toutes faiblesses (le premier avis), l’attribut (a-salam : la paix) est propre à l’entité divine"  (11)

 

A titre de complément, nous citons le hadith suivant, qui est rapporté par al-Bazzar (hadith 1999)et a-Tabarani (hadith 10392) avec une chaîne de transmission authentique (sahih)  (12)  dans son livre intitulé al-mou`djam al-kabir : d’après Abdallah Ibn Massou’d, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

"a-Salam est un des noms d’Allah, il l’a placé sur la terre, alors passez vous le salam, le musulman lorsqu’il passe devant des gens puis leur passe le salam (il leur souhaite la paix" et qu’ils lui répondent, il a le mérite d’un degré sur eux et s’ils ne lui rendent pas le salam alors le lui rendra celui qui est meilleur qu’eux  (13) ".

 

[1] Sourate Taha – verset 5

[2] Sourate les coalisés – verset 43

[3] Sourate l’exode – verset 22 à 24

[4] L’avis le plus authentique est celui désignant le nom d’Allah comme étant dérivé du terme "الإله " qui veut dire divinité puis après avoir été défini par la particule correspondante "ال" (al), al-ilah est devenu alors Allah (al[-i]lah = allah).

[5] Définition de cheikh Mohammed Al-’Otheimine dans son livre "charh loum’ati al-’itiqade" (page 25).

[6] Sourate Saba – verset 3

[7] Définition de cheikh Mohammed Al-’Otheimine dans son livre "charh loum’ati al-’itiqade" (page 25).

[8] Al-djami’ li-ahkam al-qour ane

[9] Sourate Yassin - verset 58

[10] C’est à dire qu’Allah, s’il voulait, il sera capable de faire injustice à ses créatures, mais comme il est juste, Pureté à lui, il ne commet d’injustice fut-ce le poids d’un atome à l’une de ses créatures.

[11] En regroupant ces différents avis qui ne sont aucunement contradictoires entre eux, nous pouvons affirmer que cet attribut (a-salam) est à la fois propre à l’entité divine et propre à l’acte divin à la fois, et on va voir a la suite des cours, que certains attributs ont la caractéristique d’appartenir aux deux catégories en même temps à l’exemple de la parole (al-kalam).

[12] Voir a-silsilatou a-sahihah (4/578 – hadith 1894) et également al-djami’ a-sahih (hadith 3697) de cheikh al-Albani, qu’Allah lui fasse miséricorde.

[13] C’est à dire les anges.

 

Source :  أعلام السنة المنشورة لاعتقاد الطائفة المنصورة

Traduction : Cours dispensés par le frère Abdelmalik Abou Adam Al-fransi

Publié par sounna.com

 

Cheikh Hâfidh bnou Ahmad al Hakamî - الشيخ حافظ أحمـد بن علي الحكمي

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Les repas caritatifs

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les repas caritatifs

Question :

 
Que pensez-vous des repas caritatifs que l'on prépare à domicile et que l'on vend dans les écoles ou les instituts de Mémorisation du Qur'an, en sachant que cet argent sert à financer les oeuvres de bien et soutenir les écoles de Qur'an réservées aux femmes ?
 
Qu'Allah vous récompense
 
Réponse : 
 
Je dis que celui qui veut faire du bien aux pauvres , qu'il le fasse directement sans passer par ces dîners caritatifs ou toute autre imitation de ce genre .
 
Donc, que celui qui possède un bien , qui veut faire une sadaqa, le fasse directement auprès des pauvres !

Donne leur de l'argent directement à eux !

Pourquoi aller acheter - lors de ces dîners - avec ce même argent qui par la suite deviendra sadaqa ?

Donnes directement cet argent car au départ il s'agit bien d'une sadaqa que tu veux faire, et affranchis toi de ces détours !
 
"Les réponses importantes sur les points obscurs" - P.202 , question n° 166
Traduit par Oum Mohamed

 Publié par 3ilmchar3i.net

(166) السؤال : ما رأيكم فيما يسمى بالطبق الخيري ، بحيث يعد في المنزل ويباع في المدارس أو في مدارس التحفيظ وريعه يصرف في أعمال البر ودعم مدارس التحفيظ النسائية وجزاكم الله خيراً
الجواب: أنا أقول من أراد أن يحسن إلى الفقراء والمساكين فإنه يتصدق عليهم مباشرة بدون طبق خيري وبدون هذه التقاليد ، وهذه التعسفات
فالذي عنده خير وعنده صدقة وعنده هذه الطرق تصدق عليهم مباشرة ، ادفع المال مباشرة لماذا تذهب وتشتري بها والثمن يصبح صدقة لماذا؟ ادفعها من الأول على أنها صدقة واسترح من هذه الالتواءات والملفات
المرجع (الإجابات المهمة في المشاكل المدلهمة لمعالي الشيخ/ صالح بن فوزان الفوزان ،ص202-وهو السؤال رقم (166) ، قام بإعدادها وجمها محمد بن فهد الحصين - الجزء الأول ط1-1425هـ - مطابع الحميضي )

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Ecouter le coran pendant que l'on fait autre chose

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Ecouter le coran pendant que l'on fait autre chose
Question :
 
Parfois je passe quelques heures dans la cuisine pour préparer à manger à mon mari et pour profiter de ce temps j’écoute le Qur’an.

Donc, mon acte est-il correct ou faire cela est-il incorrect si l’on se réfère à la Parole d’Allâh
تعالى (traduction rapprochée) :

« Et quand on récite le Coran, prêtez-lui l'oreille attentivement, et observez le silence » (al-A’râf, 204)
 
Réponse :
 
Il n’y a aucun mal dans le fait d’écouter le Qur’an tout en faisant autre chose et cela ne contredit pas la parole d’Allâh (traduction rapprochée) :
 
« …prêtez-lui l'oreille attentivement, et observez le silence» (al-A’râf, 204)
 
(...)

 

Kitâb al-Muntaqa Min Fatawâ (3/298)

Publié par darwa.com

 

السؤال: أقضي بعض الأوقات الساعات الطوال في المطبخ، وذلك لإعداد الطعام لزوجي، وحرصًا مني على الاستفادة من وقتي؛ فإنني أستمع إلى القرآن الكريم، سواء كان من الإذاعة، أو من المسجل؛ فهل عملي هذا صحيح أم أنه لا ينبغي لي فعل ذلك؛ لأن الله تعالى يقول ‏

‏وَإِذَا قُرِىءَ الْقُرْآنُ فَاسْتَمِعُواْ لَهُ وَأَنصِتُواْ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ‏ - ‏‏سورة الأعراف‏:‏ آية 204‏ ‏‏؟‏

الإجابة: لا بأس باستماع القرآن الكريم من المذياع أو من المسجل والإنسان يشتغل، ولا يتعارض هذا مع قوله‏:‏

‏فَاسْتَمِعُواْ لَهُ وَأَنصِتُواْ‏ -‏ ‏‏سورة الأعراف‏:‏ آية 204‏

لأن الإنصات مطلوب حسب الإمكان، والذي يشتغل ينصت للقرآن حسب استطاعته‏.‏

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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