La prière des femmes derrière les hommes

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La prière des femmes derrière les hommes

Question : 

 
Il y a quelques masjids dans lesquels les femmes prient au-dessous du masjid (sous-sol), ou à l’étage supérieur.

Nous, les femmes, prions dans ces 
masjids, en suivant l'imam d'un lieu où nous ne le voyons pas, ni ceux (les hommes) qui le suivent.

Parfois, il a dans le 
masjid un lieu de prière pour les hommes qui contient un grand espace vide.

Notre prière est-elle correcte si nous ne voyons pas l'imam ou quelqu’un de ceux (les hommes) qui le suivent ?

Sachant que parfois nous entrons au 
masjid et nous ne savons pas dans quelle rak'a (unité de la prière) il est.

Aussi, est-ce qu’il est permis dans cette situation de suivre le microphone seulement ?

Est-il correct pour nous de suivre l'imam à l’étage supérieur ou inférieur, sachant que parfois le 
masjid contient un lieu de prière assez grand (c'est-à-dire pour que les femmes puissent y aller) ?
 
Réponse : 
 
La réponse est dans deux parties :
 
Première partie
 
La prière dans cette situation est correcte tant que les femmes prient dans le masjid, que cela soit à l’étage supérieur ou inférieur.

Tant qu'elles peuvent entendre les Takbirat (Allahu Akbar) quand l’imam change de position.
 
Deuxième partie
 
Il n’est pas désirable que les femmes prient comme cela à moins que la place des hommes ne soit bondée d’hommes qui prient et que les femmes ne puissent y trouver de place pour elles derrière les rangées (des hommes).

Dans cette situation il leur est permis de prier - comme nous l’avons dit auparavant – au niveau supérieur du masjid ou au niveau inférieur.

Cependant, s'il y a un secteur vide dans le masjid (derrière les hommes) dans lequel l’imam prie avec les hommes derrière lui, alors il n'est pas permis aux femmes de monter au niveau supérieur ou de descendre au niveau inférieur où elles ne peuvent pas voir les mouvements de l'imam ou les mouvements de ceux qui le suivent.

Ceci en raison de deux choses :
 
La première est que le prophète (sallallahu alayhi wa sallam) a dit :

« les meilleurs rangs des hommes sont les premiers rangs et les plus mauvais pour eux sont les derniers rangs et les meilleurs rangs des femmes sont les derniers rangs et les plus mauvais pour elles sont les premiers rangs. » 

Cela signifie seulement le niveau sur lequel le prophète et ses compagnons, qui étaient derrière lui, priaient.

Les femmes n'étaient pas à un niveau supérieur ou inférieur.

Le point subtil réside en ce que parfois on peut ne pas entendre le microphone et d'autres fois il peut ne pas marcher du tout.

Dans ce cas, la prière des femmes qui suivent la prière au niveau supérieur ou inférieur et duquel elles ne voient pas la prière des hommes qui prient derrière l’imam, leur prière peut être annulée.

Donc, la conclusion à cette réponse est que la prière au niveau supérieur ou inférieur est correcte.

Cependant, il n'est pas permis aux femmes de chercher intentionnellement à prier en ce lieu, s'il y a un espace dans le lieu de prière des hommes où les femmes puissent prier à l'arrière de ce lieu de prière.

Ceci est en résumé la conclusion de cette question.


Traduit par Abu Sumayyah Aqil Walker
copié de salafs.com

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Publié dans Prière - الصلاة

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Les biens de la femme

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Les biens de la femme

Cheikh Al-Albani dit dans son livre, Silsilat ul-Ahadith As- Sahiha :

 
Il a été rapporté de Wathila Ibn Al-Asqa رضي الله عنه que le messager d'Allâh صل الله عليه وسلم a dit :
 
«Il n'est pas (permis) à la femme d’utiliser quoi que ce soit de sa richesse sans la permission de son mari.»
Sahih (authentique). As-Sahiha, n°775.
 
Je (Al-Albani) dis :

Ce hadith et ce à quoi nous avons fait allusion parmi les narrations qui ont la même signification, prouvent qu’il n'est pas permis à la femme d’employer (c'est-à-dire de dépenser) sa richesse personnelle sans la permission de son mari.

Cela fait partie de la perfection de la tutelle et de l'autorité que notre Seigneur- Glorifié soit-Il- lui a donné (au mari) sur elle.

Cependant, il n’est pas préférable pour le mari - s'il est un vrai musulman – de profiter de cette règle, et de devenir un tyran pour sa femme et de l’empêcher de dépenser sa richesse en ce qui n'est pas nuisible pour eux.

Ce droit est très semblable à celui du Waly de la fille qui ne peut être épousée sans la permission de son Waly.

Ainsi, s'il (le Waly) l'empêche injustement de se marier, elle porte la question au juge islamique pour qu'il puisse lui rendre justice.

De même pour la richesse de la femme si son mari l’oppresse et l'empêche de dépenser sa richesse en ce qui est licite et légiféré.

Dans un tel cas, le juge s'assure aussi qu'elle est traitée équitablement.

Donc, la règle en elle-même n'est la cause d'aucun problème, plutôt le problème vient seulement des façons inopportunes de l’aborder.

Donc, tenez-en compte.


Article tiré du site assalafi.com

Nuthum ul-Fara'id mimma fiSilsilatay il-Albani min Fawa'id, Vol. 2, pp.24-25.
Traduit par Abu Sumayah Aqil Walker

 Publié par salafs.com

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Ainsi se réalise pleinement la sincérité

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Ainsi se réalise pleinement la sincérité
L'homme ne doit pas se réjouir que les gens acceptent sa parole parce que c'est sa parole, mais plutôt parce que c'est la vérité.
 
De même, il ne doit pas s'attrister que les gens rejettent sa parole parce que c'est sa parole - sa situation serait alors celle de quelqu'un qui appelle à sa propre personne - mais plutôt parce que c'est la vérité qui est rejetée.
 
Et ainsi se réalise pleinement la sincérité.

En effet, la sincérité est très difficile à acquérir, sauf s'il prend le chemin qui le conduit à Allâh d'une manière véridique, en suivant la voie droite, car Allâh l'aidera et lui facilitera.

 

Explication de Kitab At Tawhid
Chapitre de la peur du chirk
 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Questions mariage (vidéo)

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Questions mariage (vidéo)

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

 

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«Que seuls ceux qui sont purifiés touchent le coran»

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«Que seuls ceux qui sont purifiés touchent le coran»

D’après ‘Abdullâh Ibn Abî Bakr (rahimahullâh) - Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a adressé à ‘Amr Ibn Hazm une lettre qui dit : 

 
«Que seuls ceux qui sont purifiés touchent le Qor’ân» 
Rapporté par Mâlik avec une chaîne de transmission «Moursal» [1]
Le degré d’authenticité du hadîth
 
Il y a certes une divergence de la part des spécialistes sur ce hadîth et son authentification. 
 
Abû Dâwoud a dit : La chaîne de transmission de ce hadîth n’est pas authentique […]
 
Ce hadîth a été authentifié par al-Hâkim, Ibn Hibbân, al-Bayhaqî – Et l’Imâm 
 
Ahmed a dit : J’espère que ce hadîth est authentique […]
Les mots utilisés dans le hadîth
 
Seuls ceux qui sont purifiés : Purifié est un mot qui a plusieurs sens.
Il englobe la purification de ce qui est considéré comme une impureté majeure, et il englobe ce qui est considéré comme une impureté mineure.
Comme il englobe celui qui porte sur lui une impureté.
Le dire prédominant dans ce qui est voulu en cela, c’est ce qui est considéré comme une impureté mineure, comme cela sera expliqué dans la clarification de la parole dans la jurisprudence du hadîth – Insha Allâh.
 
Al-Qor’ân : Son origine à comme synonyme la lecture.
Ensuite son déplacement.
Et il a été transmis en tant que Parole miraculeuse descendue sur le Prophète Muhammad (sallallahu ‘alayhi wa sallam) liée au chapitre de ce qui englobe l’origine sur l’exécutant [Bâb itlâq al-masdar ‘ala maf’oûlihi].
Ce qu’il y a à prendre du hadîth
 
-Lorsque le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a envoyé à Najrân ‘Amr Ibn Hazm al-Ansârî afin qu’il leur apprenne la religion, il lui a écrit ce livre énorme qui rassemble de nombreuses traditions [Sounans] acceptées par la Communauté.
Al-Hâkim a dit : Le hadîth de ‘Amr Ibn Hazm fait parti des bases de l’Islâm.
 
-Dans ce livre : « Que seuls ceux qui sont purifiés touchent le Qor’â», l’auteur a développé l’explication de l’interdiction de celui en état d’impureté mineure de le toucher [le Qor’ân], de même pour celui en état d’impureté majeure, à plus forte raison.

-Le sens apparent du hadîth interdit de toucher le Qor’ân sans une barrière et sans être en état d’ablution.

-Le ministre Ibn Habîrah [2] a dit :
Il y a un consensus sur le fait qu’il n’est pas permis de toucher le Qor’ân sans une barrière.
SHeikh al-Islâm [Ibn Taymiyyah] a dit : selon les 4 dogmes de pensées, il n’est pas permis de toucher le Qor’ân sans être en état de pureté.
Ce qu’indiquent le Qor’ân et la Sounnah est qu’il n’est pas permis à la personne en état d’impureté de toucher le Qor’ân ; et cela est le dire de la majorité [des savants] et ce qui est bien connu chez les Compagnons.

-Et pour ce qui est de le toucher en état d’impureté mineure, ceci se présente de deux façons :
 
  • Le premier : L’interdiction, qui a le même jugement que pour l’état d’impureté majeure.

  • Le deuxième : La permission par nécessité.


Il est dit dans « al-Insâf » : Il est rapporté deux versions du dogme [de l’Imâm Ahmed].

SHeikh ‘Abdullâh Abâbatîn a dit : Ce qui est bien connu du dogme [de l’Imâm Ahmed] est que cela n’est pas permis.
Et il est rapporté dans l’une des deux versions d’après Ahmed la permission.

-Seuls ceux qui sont purifiés : Ce terme a plusieurs sens qui sont au nombre de quatre :
 
  •  Ce qui est voulu par le terme « Purifié », c’est le musulman.
Comme Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) : « Les associateurs ne sont qu’impureté » [3]
Ce qui est voulu par cela, c’est la purification au niveau du sens dogmatique.

 
  •  Ce qui est voulu, c’est la purification de l’impureté.
    Comme ce que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit de la chatte :

      « Elle n’est pas impure. »
 
  •  Ce qui est voulu, c’est la purification de l’état d’impureté majeure après un rapport intime.
    Ce qui a été rapporté d’après Ahmed, Abû Dâwoud, at-Tirmidhî, an-Nassâ-î, Ibn Mâdja d’après ‘Alî, est que le Prophète a dit : 

    « Ceci est permis [lire le Qor’ân] à celui qui ne traîne pas une souillure majeure. »
 
  •  Ce qui est voulu par la purification, ce sont les ablutions.
    Il a été rapporté, d’après al-Bukhârî et Muslim, que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : 

    « Allâh n’accepte pas la prière de l’un d’entre vous s’il est en état d’impureté, jusqu’à ce qu’il fasse ses ablutions. » 

    Tous ces sens de la purification entrent dans ce qui peut être voulu dans législation de ce hadîth.
    Et nous n’avons pas de prédominance particulière qui l’emporterait sur l’autre.
    Car l’un porte l’autre, l’impureté mineure, et c’est une certitude.
    C’est donc l’avis de la majorité [des savants] des quatre dogmes [de pensée] et ceux qui les ont suivit.

Ceci dit, ils ne donnent pas de preuve forte sur la question de l’interdiction pour la personne en état d’impureté de toucher le Qor’ân. Le doute quant à l’authenticité de cet avis est bien présent, et certes le fait de s’en abstenir par précaution est ce qui prédomine.

Ibn Ruchd a dit : La raison de leur divergence [aux savants] est due à la compréhension qu’ils ont eu de la Parole d’Allâh – Ta’âla (traduction rapprochée) :

« que seuls les purifiés touchent » [4] entre « les purifiés » qui sont les enfants de Âdam [au sens général du terme donc l’être humain], et entre les Anges. Et entre cette interprétation comprise comme une interdiction et celle qui est comprise comme n’étant pas une interdiction.

Ceux qui ont compris  « les purifiés » comme étant les enfants de Âdam [au sens général du terme] disent : Il n’est pas permis de toucher le Qor’ân si ce n’est en état de pureté. Et ceux qui ont pris cela comme une information seulement, comprennent le terme « les purifiés » comme étant les Anges et disent : Il n’y a pas dans ce verset une preuve qui conditionne la purification pour celui qui touche le Qor’ân.

Et donc, il n’y a pas de preuve du Livre ou de la Sounnah attestant ce dire pour qui n’accepte pas ce hadîth.

-Dans ce hadîth, il y a le fait d’honorer le Qor’ân.

Il doit être obligatoirement sacralisé et il n’est pas permis de toucher le Qor’ân avec une impureté, comme de l’emporter dans un endroit inapproprié, d’accrocher des versets sur les murs. ou de le réciter en un endroit de divertissement ou auprès d’un chanteur, ou auprès d’une personne qui fume la cigarette, ou en un endroit à vacarme où les gens lèvent leur voix, et tout ce qui peut ressembler à cela dans le manque de respect et de considération à l’égard du Livre d’Allâh – Ta’âla.

[1] Le hadîth moursal : est un hadîth altéré - soit il manque un compagnon dans la chaîne, soit il s’arrête au niveau d’un des suivants des compagnons.
[2] Son nom complet est Ibn Habîrah Ibn Habîrah al-Wazîr al-Kâmil, érudit et éminent savant hanbalite réputé pour son équitablilité – auteur de « at-Tassânif » - Abû al-Moudhfar Yahya Ibn Muhammad Ibn Habîrah Ibn Sa’d Ibn Hassan Ibn Djahm ach-Chaybânî al-Hanbalî al-‘Irâqî.
[3] Coran, 9/28
[4] Coran, 56/79

 
Kitâb «Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm» 1/349-353
Publié par manhajulhaqq.com
 
Cheikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abder-Rahmân al-Bassâm - الشيخ عبد الله البسام

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Les invocations du matin et du soir (audio)

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Les invocations du matin et du soir (audio)
Le musulman a besoin de l’invocation à chaque instant pour obtenir un bien qui lui servira dans ce monde et dans l’autre, et pour repousser un mal qui lui nuira dans ce monde et dans l’autre ; Celui à qui Allâh donne la capacité de toujours l’invoquer, Allâh lui aura alors ouvert une porte vers le paradis !

De nombreux hadiths exhortent à cela dont ces mots du Prophète (sur lui la paix) :

«N’aimeriez-vous pas que je vous informe de la meilleure œuvre, celle qui est la plus pure auprès de votre Seigneur, celle qui élève le plus haut en degré, celle qui est meilleure pour vous que le don de votre or et de votre argent, meilleure pour vous que de confronter vos opposants au cours d’après combats ?
«Mais oui ! Ô Messager d’Allâh» répondirent-ils.
Il dit : «C’est l’évocation d’Allâh»

At-Tirmidhi

Cheikh Al-Islam Ibn Taymiya a dit :

«L’évocation d’Allâh est pour le cœur ce qu’est l’eau pour le poisson.
Quel serait l’état du poisson si on le sortait de l’eau ?»
 

 

 

 

Invocations du matin et du soir
 
Attention : Authentifiés par Cheikh Albany (صحيح)
            Déclarés faibles par Cheikh Albany (ضعيف)

 

-La louange est à Allâh Seul et la prière et le salut sur le dernier des prophètes.
 
Je cherche protection auprès d’Allâh contre Satan le maudit (traduction rapprochée) :
 
"Allâh ! Nulle divinité autre que Lui, le Vivant qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il sait tout leur passé et tout leur futur. Et ils ne savent de sa science que ce qu’Il veut. Son Koursy (Chaise, Siège) déborde les cieux et la terre dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. "
 

اللهُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لاَ تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلاَ نَوْمٌ لَّهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مَن ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلاَ يُحِيطُونَ بِشَىْءٍ مِّنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاء وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ وَلاَ يَؤُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ

 
Au Nom d’Allâh le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux :
 
«Dis : C’est Lui Allâh Seul et Unique ; Allâh le Seul à être imploré pour ce que nous désirons ; Il n’a jamais engendré ni n’a été engendré ; et nul n’est égal à Lui.»" (Sourate Al-Ikhlâs)
 
Au Nom d’Allâh le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux :
 
«Dis : Je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante ; contre le mal des êtres qu’Il a créés ; contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit ; contre le mal de celles qui soufflent sur les nœuds et contre le mal de l’envieux quand il envie.» (Sourate Al-Falaq)
 
Au Nom d’Allâh le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux :
 
«Dis : Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes ; le Souverain des hommes ; Dieu des hommes ; contre le mal du mauvais conseiller furtif ; qui souffle le mal dans les poitrines des hommes ; qu’il soit djinn ou être humain.» (Sourate An-Nâss)

[trois fois chaque sourate]

 

قُـلْ هُـوَ اللهُ أَحَـدٌ... - الإِخْـلاصْ
قُـلْ أَعـوذُ بِرَبِّ الفَلَـقِ... - الفَلَـقْ
قُـلْ أَعـوذُ بِرَبِّ النّـاسِ... - ​الـنّاس

 

- "Nous voilà au matin [ou au soir] et le règne appartient à Allâh. Louange à Allâh, Il n'y a pas d'autre divinité sauf Allâh Seul, sans associé. A Lui la royauté, à Lui la louange et Il est capable de toute chose. Seigneur ! Je Te demande le bien de ce jour [ou qui se trouve en cette nuit] et le bien qui vient après. Et je me mets sous Ta protection contre le mal de ce jour [ou qui se trouve en cette nui] et le mal qui vient après. Ô Seigneur ! Je me mets sous Ta protection contre la paresse et les maux de la vieillesse. Je demande Ta protection contre le châtiment de l'Enfer et contre les tourments de la tombe."
 

أَمْسَيْـنا وَأَمْسـى المـلكُ لله وَالحَمدُ لله ، لا إلهَ إلاّ اللّهُ وَحدَهُ لا شَريكَ لهُ، لهُ المُـلكُ ولهُ الحَمْـد، وهُوَ على كلّ شَيءٍ قدير ، رَبِّ أسْـأَلُـكَ خَـيرَ ما في هـذهِ اللَّـيْلَةِ وَخَـيرَ ما بَعْـدَهـا ، وَأَعـوذُ بِكَ مِنْ شَـرِّ هـذهِ اللَّـيْلةِ وَشَرِّ ما بَعْـدَهـا ، رَبِّ أَعـوذُبِكَ مِنَ الْكَسَـلِ وَسـوءِ الْكِـبَر ، رَبِّ أَعـوذُبِكَ مِنْ عَـذابٍ في النّـارِ وَعَـذابٍ في القَـبْر

 

- "Le matin :
 
Ô Seigneur ! C'est par Toi que nous nous retrouvons au matin [ou au soir] et c'est par Toi que nous nous retrouvons au soir [ou au matin]. C'est par Toi que nous vivons et c'est par Toi que nous mourons et c'est vers Toi que se fera la résurrection [ou c'est vers Toi que se fera notre destinée].
 
Le soir:

Ô Seigneur ! C'est par Toi que nous nous retrouvons au soir et c'est par Toi que nous nous retrouvons au matin. C'est par Toi que nous vivons et c'est par Toi que nous mourons et c'est vers Toi que se fera notre destinée."

 

اللّهُـمَّ بِكَ أَصْـبَحْنا وَبِكَ أَمْسَـينا ، وَبِكَ نَحْـيا وَبِكَ نَمـوتُ وَإِلَـيْكَ النِّـشور اللّهُـمَّ بِكَ أَمْسَـينا، وَبِكَ أَصْـبَحْنا، وَبِكَ نَحْـيا، وَبِكَ نَمـوتُ وَإِلَـيْكَ المَصـير

 
- "Ô Seigneur ! Tu es mon Dieu. Il n’y a de divinité digne d'adoration en dehors de Toi. Tu m'as créé et je suis ton esclave, je me conforme autant que je peux à mon engagement et à ma promesse vis-à-vis de Toi. Je me mets sous Ta protection contre le mal que j'ai commis. Je reconnais Ton bienfait à mon égard et je reconnais mon péché. Pardonne-moi car Il n'y a que Toi qui pardonne les péchés."

 

اللّهـمَّ أَنْتَ رَبِّـي لا إلهَ إلاّ أَنْتَ ، خَلَقْتَنـي وَأَنا عَبْـدُك ، وَأَنا عَلـى عَهْـدِكَ وَوَعْـدِكَ ما اسْتَـطَعْـت ، أَعـوذُبِكَ مِنْ شَـرِّ ما صَنَـعْت ، أَبـوءُ لَـكَ بِنِعْـمَتِـكَ عَلَـيَّ وَأَبـوءُ بِذَنْـبي فَاغْفـِرْ لي فَإِنَّـهُ لا يَغْـفِرُ الذُّنـوبَ إِلاّ أَنْتَ

 

Allâhumma anta rabbî, lâ ilâha illâ anta.
Khalaqtanî wa anâ cabduka, wa anâ calâ cahdika wa wacdika mâ stata'tu.
Acûdhu bika min sharri mâ sana'tu. Abû'u laka bi-nicmatika calayya wa abû'u bi-dhanbî.
Fa-ghfir lî fa-innahu lâ yaghfiru dh-dhunûba illâ ant.

 
- "Ô Seigneur ! Me voici au matin [ou au soir], je Te prends à témoin et je prends à témoins les porteurs de Ton Trône ainsi que Tes anges et toutes tes créatures, que c'est Toi Allâh, Il n’y a de divinité digne d'adoration en dehors de Toi, Tu es Seul et sans associé, et que Mohammed est Ton esclave et Ton messager."
[quatre fois]

 

اللّهُـمَّ إِنِّـي أَصْبَـحْتُ أَُشْـهِدُك ، وَأُشْـهِدُ حَمَلَـةَ عَـرْشِـك ، وَمَلائِكَتِك ، وَجَمـيعَ خَلْـقِك ، أَنَّـكَ أَنْـتَ اللهُ لا إلهَ إلاّ أَنْـتَ وَحْـدَكَ لا شَريكَ لَـك ، وَأَنَّ ُ مُحَمّـداً عَبْـدُكَ وَرَسـولُـك - أربع مرات حينَ يصْبِح أوْ يمسي

 

- "Ô Seigneur ! Tout ce qui m'arrive comme bienfaits en ce jour qui se lève [ou ce soir], à moi ou à l'une de Tes créatures, provient de Toi Seul, sans associé. A Toi la louange ainsi que la gratitude."

 

اللّهُـمَّ ما أَصْبَـَحَ بي مِـنْ نِعْـمَةٍ أَو بِأَحَـدٍ مِـنْ خَلْـقِك ، فَمِـنْكَ وَحْـدَكَ لا شريكَ لَـك ، فَلَـكَ الْحَمْـدُ وَلَـكَ الشُّكْـر

 
- "Ô Seigneur ! Accorde-moi la santé (ou le salut). Ô Seigneur ! Accorde la santé à mon ouïe. Ô Seigneur ! Accorde la santé à ma vue. Il n’y a de divinité digne d'adoration en dehors de Toi. Ô Seigneur ! Je cherche protection auprès de Toi contre la mécréance, la pauvreté et je me mets sous Ta protection contre les tourments de la tombe. Il n’y a de divinité digne d'adoration en dehors de Toi."
[trois fois]
 

اللّهُـمَّ عافِـني في بَدَنـي ، اللّهُـمَّ عافِـني في سَمْـعي ، اللّهُـمَّ عافِـني في بَصَـري ، لا إلهَ إلاّ اللّه أَنْـتَ . اللّهُـمَّ إِنّـي أَعـوذُبِكَ مِنَ الْكُـفر ، وَالفَـقْر ، وَأَعـوذُبِكَ مِنْ عَذابِ القَـبْر ، لا إلهَ إلاّ أَنْـتَ - ثلاثاً


-  "Allâh me suffit, Il n’y a de divinité digne d'adoration en dehors de Allâh, c'est en Lui que je place ma confiance et Il est le Seigneur du Trône immense."

[sept fois]
 

حَسْبِـيَ اللّهُ لا إلهَ إلاّ هُوَ عَلَـيهِ تَوَكَّـلتُ وَهُوَ رَبُّ العَرْشِ العَظـيم - سبع

 

Hasbiya l-lâhu lâ ilâha illâ huwa calayhi tawakkaltu, wa huwa rabbu-l-carshi-l-cazîmi. (7fois)

 
- "Ô Seigneur ! Je te demande le pardon et la santé dans cette vie et dans l'au-delà. Ô Seigneur ! Je Te demande le pardon et la paix dans ma religion, ma vie, ma famille et mes biens. Ô Seigneur ! Cache mes défauts et mets-moi à l'abri de tous mes effrois. Ô Seigneur ! Protège-moi devant moi, derrière moi, sur ma droite, sur ma gauche et au-dessus de moi et je me mets sous la protection de Ta grandeur pour que je ne sois pas assassiné par en dessous de moi."

 

اللّهُـمَّ إِنِّـي أسْـأَلُـكَ العَـفْوَ وَالعـافِـيةَ في الدُّنْـيا وَالآخِـرَة ، اللّهُـمَّ إِنِّـي أسْـأَلُـكَ العَـفْوَ وَالعـافِـيةَ في ديني وَدُنْـيايَ وَأهْـلي وَمالـي ، اللّهُـمَّ اسْتُـرْ عـوْراتي وَآمِـنْ رَوْعاتـي ، اللّهُـمَّ احْفَظْـني مِن بَـينِ يَدَيَّ وَمِن خَلْفـي وَعَن يَمـيني وَعَن شِمـالي ، وَمِن فَوْقـي ، وَأَعـوذُ بِعَظَمَـتِكَ أَن أُغْـتالَ مِن تَحْتـي

 

- "Ô Seigneur ! Le Connaisseur de l'invisible et du visible, le Créateur des cieux et de la terre, Seigneur et Maître de toute chose. J'atteste qu'il n’y a de divinité digne d'adoration en dehors de Toi. Je me mets sous Ta protection contre le mal de mon âme, contre le mal du diable et son polythéisme et contre le fait que je ne me nuise à moi-même ou que je ne nuise à un musulman."

 

اللّهُـمَّ عالِـمَ الغَـيْبِ وَالشّـهادَةِ فاطِـرَ السّماواتِ وَالأرْضِ رَبَّ كـلِّ شَـيءٍ وَمَليـكَه ، أَشْهَـدُ أَنْ لا إِلـهَ إِلاّ أَنْت ، أَعـوذُ بِكَ مِن شَـرِّ نَفْسـي وَمِن شَـرِّ الشَّيْـطانِ وَشِـرْكِه ، وَأَنْ أَقْتَـرِفَ عَلـى نَفْسـي سوءاً أَوْ أَجُـرَّهُ إِلـى مُسْـلِم


-  "Au nom d'Allâh, nul ne peut nuire en présence de Son nom sur terre et dans le ciel et Il est l'Audient, l'Omniscient."

[trois fois]
 

بِسـمِ اللهِ الذي لا يَضُـرُّ مَعَ اسمِـهِ شَيءٌ في الأرْضِ وَلا في السّمـاءِ وَهـوَ السّمـيعُ العَلـيم - ثلاثاً


-  "J'ai agréé Allâh comme mon seigneur, l'Islam comme ma religion et Mohammed (sws) comme mon prophète."

[trois fois]
 

رَضيـتُ بِاللهِ رَبَّـاً وَبِالإسْلامِ ديـناً وَبِمُحَـمَّدٍ نَبِيّـاً - ثلاثاً

 

- "Ô le Vivant, Celui qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose, j'implore secours auprès de Ta miséricorde. Améliore ma situation et ne me laisse pas à mon propre sort ne serait-ce le temps d'un clin d'œil."

 

يا حَـيُّ يا قَيّـومُ بِـرَحْمَـتِكِ أَسْتَـغـيث ، أَصْلِـحْ لي شَـأْنـي كُلَّـه ، وَلا تَكِلـني إِلى نَفْـسي طَـرْفَةَ عَـين

 

- "Nous voilà au matin [ou au soir] et le règne appartient à Allâh, le Seigneur de l'univers. Ô Seigneur ! Je Te demande le bien de ce jour [ou de ce soir] : ce qu'il contient comme conquêtes, victoires, lumière, bénédiction et guidée. Je me mets sous Ta protection contre le mal de ce jour [ou de ce soir] et le mal qui vient après lui."

 

أَصْبَـحْـنا وَأَصْبَـحْ المُـلكُ للهِ رَبِّ العـالَمـين ، اللّهُـمَّ إِنِّـي أسْـأَلُـكَ خَـيْرَ هـذا الـيَوْم ، فَـتْحَهُ ، وَنَصْـرَهُ ، وَنـورَهُ وَبَـرَكَتَـهُ ، وَهُـداهُ ، وَأَعـوذُ بِـكَ مِـنْ شَـرِّ ما فـيهِ وَشَـرِّ ما بَعْـدَه / أَمْسَيْـنا وَأَمْسـى المُـلكُ للهِ رَبِّ العـالَمـين ، اللّهُـمَّ إِنِّـي أسْـأَلُـكَ خَـيْرَ هـذهِ اللَّـيْلَة ، فَتْحَهـا ، وَنَصْـرَهـا ، وَنـورَهـا وَبَـرَكَتَـهـا ، وَهُـداهـا ، وَأَعـوذُ بِـكَ مِـنْ شَـرِّ ما فـيهـاِ وَشَـرِّ ما بَعْـدَهـا

 

- "Nous voici au matin [ou au soir], et en nous se trouve la nature première qui est l'Islam, en nous, la parole du monothéisme ; nous sommes dans la religion de notre Prophète Mohammed (sws) et sur la voie de notre père Abraham qui vouait son culte exclusivement à Allâh, soumis à Lui, et n'était point du nombre des associateurs."

 

أَصْـبَحْنا [أَمْسَـينا] علـى فِطْـرَةِ الإسْلام ، وَعَلـى كَلِـمَةِ الإخْـلاص ، وَعلـى دينِ نَبِـيِّنا مُحَـمَّدٍ وَعَاـى مِلَّـةِ أبينـا إِبْـراهيـمَ حَنيـفاً مُسْلِـماً وَمـا كـانَ مِنَ المُشـرِكيـن


-  "Gloire et pureté à Allâh et à Lui la louange."

[100 fois]
 

سُبْحـانَ اللهِ وَبِحَمْـدِهِ . (مائة مرة

 

- "Il n'y a d'autre divinité qu'Allâh Unique, sans associé. A Lui la royauté, à Lui la louange et Il est capable de toute chose."
[dix fois]

 

لا إلهَ إلاّ اللّهُ وحْـدَهُ لا شَـريكَ لهُ، لهُ المُـلْكُ ولهُ الحَمْـد، وهُوَ على كُلّ شَيءٍ قَدير .

 

- "Il n'y a d'autre divinité qu'Allâh Unique, sans associé. A Lui la royauté, à Lui la louange et Il est capable de toute chose.3
[100 fois le matin]

 

لا إلهَ إلاّ اللّهُ وحْـدَهُ لا شَـريكَ لهُ، لهُ المُـلْكُ ولهُ الحَمْـد، وهُوَ على كُلّ شَيءٍ قَدير . (مائة مرة

 

- "Gloire et pureté ainsi que louange à Allâh autant de fois (que l'univers compte de) Ses créatures, autant de fois pour Le satisfaire, égal au poids de Son Trône et au nombre indéterminé de Ses paroles."
[trois fois le matin]

 

سُبْحـانَ اللهِ وَبِحَمْـدِهِ عَدَدَ خَلْـقِه ، وَرِضـا نَفْسِـه ، وَزِنَـةَ عَـرْشِـه ، وَمِـدادَ كَلِمـاتِـه . (ثلاثاً


-  "Ô Seigneur ! Je Te demande un savoir utile, une bonne subsistance et des œuvres agréées (par toi)."

[une fois après salat fajr (rapporté hidâyat ar-ruwâh (2432) et authentifié par cheikh el Albany)]"

 

اللهم أسألك علماً نافعاً ورزقاً طيباً وعملاً متقبلاً

 

- "Je demande pardon à Allâh et je me repens à Lui."

[100 fois par jour]
 

أَسْتَغْفِرُ اللَّهَ وَأَتُوبُ إِلَيْهِ


-  "Je me mets sous la protection des paroles parfaites d'Allâh contre le mal qu'Il a créé."

[trois fois le soir]
 

أَعـوذُبِكَلِمـاتِ اللّهِ التّـامّـاتِ مِنْ شَـرِّ ما خَلَـق . (ثلاثاً إِذا أمسى


-  "Ô Seigneur ! Prie et salue sur notre Prophète Mohammed."

[dix fois]
 

اللَّهُمَّ صَلِّ وَ سَلِّمْ عَلَى نَبِيِّنَا مُحَمَّدٍ

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La politique (vidéo)

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La politique (vidéo)

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Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La manière de conseiller et d’interdire le mal

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La manière de conseiller et d’interdire le mal
Question : 

Nous constatons que beaucoup de jeunes sont fervents à interdire le mal.
 
Cependant, ils ne le font pas correctement. 

Quel conseil pourriez-vous leur donner et quelle est la meilleure manière d’interdire le mal ?

Réponse :
 
Je leur conseille d’agir avec clairvoyance ;

Qu’ils étudient tout d’abord, de manière à être certains que cette chose (qu’ils ont vu) est soit une bonne action soit une mauvaise ;

Ceci en se basant sur une preuve de la loi islamique (la charia) de sorte à ce que leur réprobation soit fondée sur la science car Allah (qu’Il soit exalté) dit (traduction rapprochée) :

 


« Dis: "Voici ma voie, j'appelle les gens à (la religion) d'Allah, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. Gloire à Allah! Et je ne suis point du nombre des associateurs. » (Sourate Youssouf verset 108)

 

De plus je leur conseille de réprouver en faisant preuve de douceur, en employant un langage agréable ainsi qu’une bonne manière de faire.

Cela pour qu’on accepte d’eux et pour qu’ils améliorent plus qu’ils ne détériorent car Allah (exalté soit-Il) dit 
(traduction rapprochée) :

 

 

« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon.» (Sourate 'les abeilles' verset 125)

 

ainsi que Sa parole (exalté soit-Il) (traduction rapprochée) :

 

« C’est par une miséricorde d’Allah que tu as été doux vers eux. Et si tu étais rude au cœur dur ils se seraient enfuis de ton entourage » (sourate 'la famille d'Imran' verset 158)

 

de même le prophète (que la paix et la prière soient sur lui) a dit :

 

 « Celui qui a été privé de la douceur a été privé de tout bien »

 

(rapporté par Mouslim) ainsi que sa parole (que la paix et la prière soient sur lui) :

 

« Certes, la douceur ne se trouve pas en une chose sans que cela l’embellisse et elle n’est pas retirée d’une chose sans que cela ne l’enlaidisse »

 

(rapporté par Mouslim) et les hadiths à ce sujet sont nombreux et authentiques.

Et parmi les choses par lesquelles le prêcheur à Allah (qu’Il soit exalté) doit se distinguer, celui qui ordonne le bien et reprouve le mal : le fait d’être parmi les premiers à appliquer ce qu’il ordonne ainsi que d’être le plus éloigné de ce dont il interdit pour qu’il ne soit pas comme ceux qu’Allah a blâmé dans Sa parole (exalté soit-Il) 
(traduction rapprochée) :

 

« Commanderez-vous aux gens de faire le bien, et vous oubliez vous-mêmes de le faire, alors que vous récitez le Livre ? Etes- vous donc dépourvus de raison ? » (Sourate ‘la vache’ verset 44)

 

ainsi que dans Sa parole (exalté soit-il) (traduction rapprochée) :

 

«Vous qui avez cru! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas? 3- C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas » (sourate ‘le rang’ verset 2 et 3) 

 

Ceci dans le but qu’il serve d’exemple en cela, pour que les gens profitent de sa parole tout comme de ses actes, et Allah est Celui qui accorde la réussite.

Le recueil des fatwas du cheikh Abdel Aziz Ben Baz
Tome 5, page 76, fatwa 3

copié de fatawaislam.com

 
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Justifier ses péchés par : « Certes Allah est Pardonneur »

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Justifier ses péchés par : « Certes Allah est Pardonneur »

Question :


Que pensez-vous, votre éminence, de certaines personnes qui, lorsque nous les conseillons de cesser de commettre des péchés, argumentent en citant le verset :
 

 فَإِنَّ ٱللَّهَ غَفُورٌ۬ رَّحِيمٌ۬

 
« Certes, Allah est Pardonneur est Miséricordieux. » (La Vache, v. 192.) ?


Réponse :
 

Si cette personne emploie ce verset, nous argumenterons de notre côté par le verset dans lequel Allah le Très-Haut dit :
 
 نَبِّئۡ عِبَادِىٓ أَنِّىٓ أَنَا ٱلۡغَفُورُ ٱلرَّحِيمُ وَأَنَّ عَذَابِى هُوَ ٱلۡعَذَابُ ٱلۡأَلِيمُ
 

« Informe à mes serviteurs que c’est Moi le Pardonneur, le Très-Miséricordieux. Et que Mon châtiment est un châtiment douloureux. » (Al-Hijr, v. 49, 50.)

 

Et celui où Il dit :       

ٱعۡلَمُوٓاْ أَنَّ ٱللَّهَ شَدِيدُ ٱلۡعِقَابِ وَأَنَّ ٱللَّهَ غَفُورٌ۬ رَّحِيمٌ۬

 

« Sachez qu’Allah est très sévère en punition, mais aussi qu’Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (La Table Servie, v. 98.)
      

Donc s’il avance les versets de l’espérance, on lui opposera les versets du châtiment et de la menace.


L’argumentation de cette personne n’est que l’argumentation de quelqu’un de négligeant.

Et nous lui disons :

 
«Crains Allah le Très-Haut et fais ce qu’Il t’a imposé, implore Son pardon, car ce n’est pas tout le monde qui accomplit ses obligations de façon complète.»


 

Expressions et compréhensions dans la balance de la Sharî’a, pages 10 et 11.

 Publié par fatawaislam.com

 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Le comportement des salafs : leur pureté dans l’intention (إخلاص) et véracité (صدق)

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Le comportement des salafs : leur pureté dans l’intention (إخلاص) et véracité (صدق)
D’après Bakr ibn Mâ’iz :


« On a jamais vu Ar-Rabî’ [ibn Khuthaym] accomplir de prières surérogatoires dans la mosquée de son village, sauf une seule fois [i.e : il préférait les faire chez soi conformément à la Sounna du Prophète et pour éviter d’être vu des gens] » 

Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.3 p.61

Sufiân rapporte d’après la femme d’Ar-Rabî’ ibn Khuthaym :

« Toutes les actions qu’Ar-Rabî’ accomplissaient étaient secrètes, au point où lorsqu’une personne venait le voir alors qu’il lisait le coran, il cachait le coran avec son vêtement » 
Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.3 p.61
Abû Hamzah Ath-Thumâlî a dit :

« ’Alî ibn Al-Husayn avait l’habitude de porter un panier de pain sur son dos de nuit et le distribuait en aumône.

Il disait : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il » »
 
Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96. Quant à la phrase : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il », il s’agit d’un hadith authentifié par Cheikh Al-Albânî. Voir As-Silsilah As-Sahîhah n° 1908
’Amru ibn Thâbit a dit :

« Lorsque ’Alî ibn Al-Husayn mourut, on le lava et les personnes présentes virent des traces sombres sur son dos. Certaines personnes demandèrent : « Qu’est-ce que cela ? ».


D’autres répondirent : « Il avait l’habitude de porter un sac de blé sur son dos de nuit, et le distribuait aux pauvres de la ville de Médine »

Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96

Muhammad ibn Mâlik ibn Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit :

« Abû Mâlik me dit un jour : « Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin. Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ».

Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] ! Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! »
 
[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ? Comment [être sûr d’]être sauf ? »
 
Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes... pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! » 
Ibn Al-Djawzî Sifat As-Safwah v.3 p.360
D’après Dja’far ibn Burqân :

« J’entendais parler de Yûnus ibn ’Ubayd comme étant une personne de mérite et pieuse. Je lui écrivis donc une lettre en ces termes : 

« On t’a décrit à moi comme étant une personne de mérite et pieuse. C’est pourquoi j’ai décidé de t’écrire afin que tu m’informes à ton sujet ».
 
Sa réponse fut : 

« Ta lettre dans laquelle tu me demandes de t’informer à mon sujet m’est bien parvenue.

Je t’informe donc de ce qui suit : j’ai proposé à mon âme d’aimer pour les gens ce qu’elle aime pour elle-même, et de détester pour eux ce qu’elle déteste pour elle-même.

Je me suis rendu compte alors qu’elle était très loin de tout cela. Une autre fois je lui ai proposé de ne parler des gens qu’en bien... et je me suis alors rendu compte qu’il était plus facile pour elle de jeûner un jour de grande chaleur, à Basrah, lorsque le soleil est à son zénith, plutôt que de ne parler des gens qu’en bien. Voilà ma situation cher frère, et que la paix soit sur toi »
Adh-Dhahabî Siyar A’lâm An-Nubalâ’ v.6 p.19.


 Publié par sounna.com

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La croyance des ahl sounna au sujet des compagnons

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La croyance des ahl sounna au sujet des compagnons
Les mérites des Sahabas, la croyance nécessaire à leur sujet et l’attitude des Ahl-Sunna Wal Jamâ’a sur ce qui s’est passé entre eux.
 
La signification du terme Sahabah et la croyance nécessaire à leur sujet

Sahâbah (Compagnons) est le pluriel du mot Sahâbî, qui signifie une personne qui a rencontré le Prophète (صلى الله عليه وسلم), a cru en lui, et est mort croyant.

Il est nécessaire de croire que les  Sahâbas sont les meilleures personnes de la communauté musulmane, et la meilleure des générations, car ils sont les premiers à avoir accepté l’Islam et parce qu’ils ont eu l’honneur d’accompagner le Prophète (صلى الله عليه وسلم), en participant au Djihad à ses côtés, et en transmettant sa Shari’a à ceux qui les ont succédés.

Allah, Exalté soit Il, les a comblés d’éloges dans des versets explicites de Son Livre.

Allah, Exalté soit Il, a dit (traduction rapprochée) :

"Les tout premiers ( croyants ) parmi les Emigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils L’agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l’énorme succès ! " [1]

Et Il a dit 
(traduction rapprochée) :

« Muhammad est le Messager d’Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux ; Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d’Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l’image que l’on donne d’eux dans l’Evangile est celle d’une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s’épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l’émerveillement des semeurs. (Allah) par eux ( les croyants) remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d’entre eux qui croient et font les bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense." [2]

Et Il a dit 
(traduction rapprochée) :

"( Le butin appartient aussi ) aux émigré besogneux qui ont été expulsés de leurs demeures et de leurs biens ( de La Mecque), tandis qu’ils recherchaient une grâce et un agrément d’Allah, et qu’ils portaient secours à ( la cause d’ ) Allah et à Son Messager. Ceux-là sont les véridiques. Il ( appartient également) à ceux qui, avant eux, se sont installés dans le pays ( Médine) et dans le foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, et ne ressentent dans leurs cœurs aucune envie pour ce que ( ces émigrés) ont reçu, et qui ( les) préfèrent à eux-mêmes, même s’il y a pénurie chez eux. Quiconque se prémunit contre sa propre avarice, ceux-là sont ceux qui réussissent." [3]

Dans les versets ci-dessus, Allah, Exalté soi Il, loue les  Muhâjirîn (Les Emigrés de La Mecque) et les Ansâr ( Auxiliaires, habitants de Médine).

Il les décrit comme des gens se précipitant à accomplir de bonnes actions, certifiant qu’Il est satisfait d’eux, et qu’Il leur prépare des jardins paradisiaques.

Il les décrit comme étant cléments entre eux et durs envers les mécréants.

Il les décrit aussi comme des gens qui s’inclinent et se prosternent souvent, ayant des cœurs d’une grande pureté.

Ils sont reconnaissables par les signes d’obéissance et de foi.

Les versets ci-dessus nous renseignent aussi sur le fait qu’Allah les a choisis pour accompagner Son Prophète ( صلى الله عليه وسلم) afin d’enrager ses ennemis, les mécréants.

Allah a aussi décrit les  Muhajirîn comme des personnes ayant quitté leurs demeures et propriétés pour la cause d’Allah et pour le soutien de Sa religion, recherchant Sa miséricorde et Satisfaction, et comme des personnes véridiques et sincères dans leurs actes.

D’autre part, Allah décrit les  Ansâr comme habitants de la ville de la Hijrah (Hégire, exode de la Mecque vers Médine), et comme des personnes alliées de la vérité et de la foi sincère.

Il les a caractérisés par leur amour porté à leurs frères émigrants, en les préférant à eux mêmes, en leur fournissant ce dont ils avaient besoin, et comme étant purs de toute avarice... et c’est ainsi qu’ils ont atteint le succès.

Voilà donc quelques-uns de leurs mérites généraux, bien qu’il existe aussi des mérites particuliers inhérents à chaque compagnon, chacun d’eux occupant une place différente des autres.

Qu’Allah les agrée et ce en fonction de leur ancienneté dans l’Islam, dans le Djihad et la  Hijrah.

Et les meilleurs des  Sahâbas sont les quatre Califes : Abû Bakr‘Umar‘Uthmân et ‘Ali, suivi par le reste des dix qui ont reçu la promesse du paradis, qui sont : Talha Ibn ‘UbaydAllah, Zoubayr Ibn Al-‘Awwam‘Abder-Rahman Ibn ‘AwfAbou ‘Ubaydah Ibn Al-JarrahSa’d Ibn Abi WaqqasSa’id Ibn Zayd.

Et les  Muhâjirins sont supérieurs aux Ansârs, puis viennent ceux qui ont combattu à Badr, ensuite ceux qui étaient présents lors du serment d’allégeance d’Ar-Ridwan.

Et en général, ceux qui ont accepté l’Islam avant la conquête de la Mecque et ont participé au Jihad avec le Prophète (صلى الله عليه وسلم) sont supérieurs à ceux qui l’ont accepté plus tard.
 

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Les causes des troubles

 

Les juifs ont comploté contre l’Islam et les musulmans, par le biais d’un homme abominable et maléfique, dont le nom était ‘Abdallah Ibn Saba’, un juif du Yémen, qui prétendait - par mensonge et fausseté - être musulman. Il commença à insuffler haine et poisons contre le troisième Calife bien guidé, ‘Uthman Ibn ‘Affan ([ra]).

Des accusations fabriquées de toutes pièces furent dirigées à l’encontre du Calife.

Des gens ignorantes et bornées, possédant une foi très faible, et aimant les troubles, se sont ralliées au juif, ce qui a abouti à l’assassinat injuste du calife  ‘Uthman Ibn ‘Affan , qu’Allah l’agrée.

Suite à cela, la désunion et les disputes ont émergé chez les musulmans, discorde initiée et nourrie par ce Juif et ses adeptes, qui aboutirent aux luttes entre les  Sahabas par effort d’interprétation (Idjtihâd).
 
Le commentateur de "At-Tahawiyia" ( Ibn Abil ‘Izz Al-Hanafi ) a dit : " Le concept de Rafdh (ou rejet) a été inventé par un hypocrite hérétique qui voulait détruire l’Islam et porter atteinte au Messager (صلى الله عليه وسلم), comme l’ont affirmé les savants. 

‘Abdallah Ibn Saba’, en prétendant adhérer à l’Islam, recherchait par ce moyen à abimer l’Islam à travers ses stratagèmes et sa traîtrîse, comme l’a fait Paul à l’égard du Christianisme.

Il manifestait une fausse piété, prétendait encourager le bien et interdire le mal, jusqu’à créer les troubles qui aboutirent à l’assassinat de  ’Uthman. Lorsqu’il se rendit à Koufa‘Abdallah Ibn Saba’ promu des croyances déifiant ‘Ali, et recruta des partisans pour accomplir son but précité. Lorsque ‘Ali entendit cela, il ordonna que ’Abdallah ibn Saba’ soit exécuté, mais celui-ci s’enfuit vers Qarqis.

Et ces détails sont connus dans les livres d’histoires."

Shaykh Al-Islam Ibn Taymiyah, a dit :

"Lorsque ‘Uthman, qu’Allah l’agrée, a été assassiné, il y a eu une fissure dans la communauté, et les musulmans ont souffert de grands maux et soucis ; les mauvaises gens prévalaient et les pieux ne dominaient pas. Ceux qui par le passé étaient dans l’incapacité de faire du mal, ont profité des troubles, alors que ceux qui désiraient le bien et la réforme ont été dépassés par les événements.

Les gens ont prêté serment d’allégeance au Chef des Croyants (Amîr Al Mu’minîn), ‘Ali Ibn Abî Tâlib, qui était celui qui le méritait le plus et le meilleur des Sahâbas restants. Cependant, les coeurs étaient désunis et le feu de la discorde était toujours ardent. C’est pourquoi, l’unité fut difficile a établir, et la solidarité disparut.

Par conséquent, Le Calife et les autres éminences de la communauté ne purent accomplir tout le bien qu’ils voulaient. Divers groupes de gens entrèrent alors dans la divergence et la discorde, et il se produisit ce qui arriva" 
 [4]

Shaykh Al-Islam Ibn Taymiya a clarifié les excuses des deux parties belligérantes, qui se sont combattues dans la lutte confrontant ‘Ali et Mou’awiya disant :

" Et Mu’âwiyah n’a manifesté aucune ambition pour le califat, et personne ne lui avait prêté serment d’allégeance comme Calife lorsqu’il combattit ‘Ali. D’ailleurs il ne combattait pas pour devenir Calife, ou parce qu’il pensait le mériter. Et c’est ce que Mu’âwiyah affirmait lorsqu’on l’interrogeait à ce sujet. De même, Mu’âwiyah et ses partisans n’ont jamais pensé à initier le combat contre ’Ali et ses alliés ou à le rabaisser. Cependant, étant donné que ’Ali (qu’Allah l’agrée) - ainsi que ses alliés - pensaient qu’il était nécessaire pour Mu’âwiyah et ses adeptes d’obéir (à ’Ali) et lui prêter serment d’allégeance - car il ne peut exister qu’un seul Calife pour les musulmans - ; et compte tenu du fait que ces derniers étaient rebelles à son autorité, refusaient de lui obéir et représentaient une certaine force militaire, ’Ali décida de les combattre afin qu’ils se soumettent, et que l’obéissance et l’entente règnent.

Quant à 
Mu’âwiyah et ses alliés, ils affirmaient : "Cette obéissance ne nous est pas obligatoire, et si on nous combat pour cette raison ce serait nous faire injustice. En effet,’Uthmân a été tué injustement - chose sur laquelle tous les musulmans sont d’accord - ; or les assassins de ce dernier - nombreux et armés - se sont infiltrés dans les rangs de l’armée de ’Ali, et par conséquent, si nous refusons le combat, ces assassins s’attaqueraient à nous et nous oppresseraient. De plus, ’Ali ne pourrait les en empêcher, de la même façon qu’il n’a pu empêcher l’assassinat de ’Uthmân. C’est pourquoi nous ne prêterons allégeance qu’à un Calife capable d’être juste avec nous."

Et l’attitude des  Ahl Sunnah Wal Djamâ’ah concernant cette dispute et les troubles qui ont conduit aux luttes entre les Sahabas peut être résumée en deux points principaux :

Premièrement : ils s’abstiennent de discuter ou de rentrer dans les détails des troubles et disputes qui se sont déroulés entre Sahabas, car c’est la voie la plus sure concernant ce sujet, et les Ahl Sunnah Wal Djamâ’ah disent (traduction rapprochée) : 

"« Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ; et ne mets dans nos coeurs aucune rancoeur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux »" Sourate 59 : Al-Hasr (L’EXODE) ; V 10]]

Deuxièmement : ils répondent à toutes les traditions qui énumèrent leurs erreurs et cela pour plusieurs raisons :

La première raison : certaines de ces traditions sont forgées contre les Sahabas par leurs ennemis et ce afin de nuire à leur réputation.

La deuxième raison : certaines de ces traditions ont subi retraits et ajouts et le sens en a été altéré, et par conséquent le mensonge s’y est introduit. En d’autres termes, elles ont subi des distorsions et ne doivent pas être prises en considération.

La troisième raison : Les traditions authentiques à ce sujet sont peu nombreuses, et - dans tous les cas - les Sahabas sont excusés à ce sujet, car ils sont soit desMujtahidûns ( i.e. ils ont fait un effort d’interprétation) qui ont atteint la vérité, soit desMujtahidûns qui ont manqué au bon jugement.

Dans les deux cas, ils seront récompensés, d’après le Hadith du Messager d’Allah ( صلى الله عليه وسلم) : 

« Si un juge fait un effort et atteint le bon jugement, il aura deux récompenses, et si il fait un effort et manque le bon verdict, il aura une bonne récompense. » [5]

La quatrième raison : les Compagnons sont des êtres humains capables de commettre des erreurs, car ils ne sont pas infaillibles en tant qu’individus, et pour les choses qu’ils ont pu commettre, ils bénéficient de nombreuses causes d’expiation, dont : 

 
  • 1) Ils se sont repentis, et le repentir efface tous les péchés, quels qu’ils soient, conformément aux preuves claires.
 
  • 2) Leurs passés glorieux et leurs mérites engendrent le pardon d’Allah concernant leurs erreurs - si erreur il y a - car Allah, L’Exalté, a dit : 

    « Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. » [6]
 
  • 3) Leurs bonnes actions sont bien plus multipliées que celles des autres musulmans, et personne ne les égalera jamais en excellence et mérites.

    Car il a authentiquement été rapporté du Prophète ( صلى الله عليه وسلم) qu’il les a décrits comme étant la meilleure génération de musulmans, et que la valeur d’une poignée de nourriture donnée en aumône par l’un d’eux est plus grande encore que l’équivalent en or du mont Uhud donné en aumône par un autre musulman.

    Qu’Allah les agrée et les comble de satisfaction.

Shaykh Al-Islam Ibn Taymiyah (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit :

Les Ahl Sunnah Wal Djamâ’ah et les Imams de l’Islam ne croient pas en l’infaillibilité desSahabas, ni en celle de la famille du Prophète (صلى الله عليه وسلم), ni des premiers musulmans, ni de quelqu’un d’autre.

Ils affirment plutôt qu’il est possible qu’ils aient commis des pêchés, et Allah, L’Exalté, leur pardonne leurs péchés par leur repentir et élève leur rang, et Il pardonne aussi leurs pêchés pour leurs actions méritoires , ou pour tout autre raison semblable.


Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

« Tandis que celui qui vient avec la vérité et celui qui la confirme, ceux-là sont les pieux. Ils auront tout ce qu’ils désireront auprès de leur Seigneur ; voilà la récompense des bienfaisants, afin qu’Allah leur efface les pires de leurs actions et les récompense selon ce qu’ils auront fait de meilleur » [7]

Et Il a dit - Elevé soit Il - (traduction rapprochée) :

« ...Puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit : « O Seigneur ! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m’as comblé ainsi qu’à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne action que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine. Auprès de Toi je me repens et je suis du nombre des soumis ( musulmans). Ce sont ceux-là dont Nous acceptons le meilleur de ce qu’ils œuvrent et passons sur leurs méfaits, ( ils seront ) parmi les gens du Paradis, selon la promesse véridique qui leur était faite. » [8] [9]

Les ennemis d’Allah utilisent les événements qui se sont produits entre les  Sahabas au moment des troubles, disputes et combats comme moyen pour les dénigrer et ternir leur honneur.

Or, certains écrivains contemporains - qui parlent de choses dont ils n’ont aucune connaissance - ont suivi ce stratagème maléfique consistant à critiquer les  Sahabas du Prophète (صلى الله عليه وسلم).

Ils se sont établis comme arbitres pour juger les  Sahabas du Messager d’Allah, classant certains d’entre eux comme ayant raison et d’autres tort, sans aucune preuve si ce n’est l’ignorance et le suivi des passions.

Ils ont répété les allégations des orientalistes haineux et de leurs adeptes au point de semer le doute dans la jeunesse musulmane possèdant une connaissance superficielle de l’histoire glorieuse de leur communauté, et de leurs pieux prédécesseurs, qui sont les meilleures générations.

Par ce moyen, ils cherchent à dénigrer l’Islam, à semer la discorde parmi les musulmans, et à planter les racines de la haine dans les cœurs des générations contemporaines à l’encontre des premières générations, alors qu’ils devraient suivre leurs pieux prédécesseurs en appliquant le verset 
(traduction rapprochée) :

" Et ( il appartient également) à ceux qui sont venus après eux de dire : « Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux. » " [10]
 
tadj
 
De l’interdiction d’insulter les Compagnons

La pureté de coeur et de langue à l’égard des Compagnons du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) est un des fondements des Ahl Sounna Wal Djamâ’ah, car Allah - le Très Haut - les a décrits ainsi dans Sa Parole (traduction rapprochée) :

"Et [il appartient également] à ceux qui sont venus après eux en disant : "Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ; et ne mets dans nos coeurs aucune rancoeur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux." [11]

Ainsi que par obéissance au Prophète ( صلى الله عليه وسلم) qui a dit : 

"N’insultez pas mes Compagnons ! Car je jure par Celui qui détient mon âme entre Ses Mains, si l’un d’entre vous donnait en aumône l’équivalent en or de la montagne de Uhud, cela n’équivaudrait pas à une poignée - ou une demi-poignée - donnée en aumône par l’un d’eux"  [12].

Et les Ahl Sounna wal Djamâ’ah se désolidarisent de la voie des  Râfidah (Chiites Imâmites) et des Khawâridjs qui insultent les Compagnons (qu’Allah les agrée), les détestent et nient leurs mérites tout en considérant comme apostats la majorité d’entre eux.

De même les  Ahl Sounna acceptent ce qui émane du Coran et de la Sounna au sujet de leurs mérites et croient au fait qu’ils sont la meilleure des générations comme l’a dit le Prophète (صلى الله عليه وسلم) : 

"Les meilleurs d’entre vous sont ma génération"
[Bukhârî et Muslim].

Et lorsque le Prophète ( صلى الله عليه وسلم) mentionna la division de sa communauté en 73 sectes dont une seule sera sauvée de l’Enfer, on le questionna au sujet de cette dernière et il répondit : 

"Ce sont ceux qui sont sur ma voie et celle de mes Compagnons" [13].

Abû Zar’ah - un des plus grands maîtres de l’Imâm Muslim - a dit :

"Si tu vois une personne dénigrer un des Compagnons du Prophète (صلى الله عليه وسلم), sache que c’est un hérétique (Zindîq), car le Coran est vérité, et le Messager est Vérité, et ce avec quoi il est venu est vérité.

Et ce sont les Compagnons qui nous ont transmis tout cela.

Quiconque donc les dénigre cherche à annuler la légtimité du Coran et de la Sounna. Cette personne est donc plus en droit d’être dénigrée, et elle est plus à même d’être considérée comme hérétique et égarée."


Le grand savant  Ibn Hamdân a dit dans Nihâyat-ul-Mubtadi’în :

"Quiconque insulte les Compagnons en considérant qu’il est permis de le faire est un mécréant.S’il ne considère pas cela permis, c’est un pervers."

Il a d’ailleurs aussi rapporté de lui qu’il considérait mécréante toute personne insultant les Compagnons (qu’elle considère cela permis ou non).

Et quiconque traite les Compagnons de pervers, doute de leur piété ou les excommunie est un mécréant.  [14].

 
tadj
 
De l’interdiction d’insulter les Imâms de la guidée parmi les savants de cette communauté

Les Imâms de la guidée parmi les Tâbi’îns et leurs successeurs durant les premières générations bénies ainsi que ceux qui les ont suivis en prenant comme exemple les Compagnons avec perfection succèdent à ces derniers en mérite, honneur et degré, comme l’a dit Allah le Très Haut (traduction rapprochée) : 

" Les tout premiers [croyants] parmi les Emigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils l’agréent." [15]. 
 
Il n’est donc pas permis de les rabaisser ou des le insulter, car ce sont les repères de la guidée. Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

"Et quiconque fait scission d’avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s’est détourné, et le brûlerons dans l’Enfer. Et quelle mauvaise destination !" [16]

Le commentateur du Crédo de l’Imâm Tahawî (Ibn Abi-l-’Izz Al-Hanafî) a dit : 

"Il est donc nécessaire pour tout musulman - après avoir pris Allah et Son Messager comme alliés - d’adopter les croyants en tant qu’alliés, comme l’a cité le Coran.

Et en particulier les héritiers des Prophètes, qu’Allah a élevé au niveau des étoiles par le moyen desquelles on trouve son chemin dans l’obscurité de la terre ou dans la pénombre de la mer.

En outre, il y a consensus de la part des musulmans concernant leur guidée et leur compréhension.

En effet, ce sont les successeurs du Prophète dans sa communauté, et les revivificateurs de ce qui s’est éteint de sa Sounna.

C’est par eux que le Coran s’éleva et par lui qu’ils s’élevèrent.

Et chacun d’entre eux est d’accord d’une façon certaine qu’il est obligatoire de suivre le Prophète (
صلى الله عليه وسلم).

Cependant, s’il s’avère que l’opinion de l’un d’entre eux soit en désaccord avec un hadith authentique, ce savant a donc nécessairement une excuse valable concernant le délaissement de ce hadith."


Et ces excuses sont de trois sortes :

Ce savant ne croit pas au fait que le Prophète ( صلى الله عليه وسلم) ait dit ce hadith

 
  • Il pense que ce hadith n’a rien à voir avec le problème posé
  • Il pense que ce hadith a été abrogé

Ils ont plus de mérites que nous, nous leur devons beaucoup et ils nous ont précédés dans le bien, la transmission du message du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et l’explication de ce qui en était ambigu.

Qu’Allah les agrée et les satisfasse (traduction rapprochée) :

"Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ; et ne mets dans nos coeurs aucune rancoeur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux" [17].

Et le fait de rabaisser l’honneur des savants en raison d’une erreur d’ Idjtihâd (effort d’interprétation) de leur part fait partie de la voie des innovateurs, et c’est une planification des ennemis de la communauté afin de remettre en cause l’Islam, de semer la discorde dans les rangs de la communauté, d’éloigner les musulmans contemporains de leurs prédecesseurs et de provoquer la scission entre la jeunesse musulmane et les savants comme c’est le cas aujourd’hui.

Que prennent garde donc les étudiants débutants qui se permettent de rabaisser le rang des juristes et de la jurisprudence islamique, délaissant son étude et refusant de tirer profit de la vérité et de la justesse qui s’y trouvent.

Qu’ils soient donc fiers de leur jurisprudence et qu’ils respectent leurs savants, sans être dupes des prétentions égarées et fausses.

Et c’est d’Allah que provient l’aide.
 
[1] Sourate 9 At-tawbah (Le désaveu ou Le repentir ; V.100
[2] Sourate 48 Al-Fath (la Victoire éclatante) ; V.29
[3] Sourate 59 : Al-Hasr (L’EXODE) ; v 8-9
[4] Majmû’ El Fatâwâ » vol 25 p 304-305
[5] Rapporté par Bukhari et Muslim d’après ’Amru ibn El ’Âs
[6] Sourate 11 : HOUD ; v 114
[7] Sourate 39 : AZ-ZUMAR (LES GROUPES) ; v 33-35
[8] Sourate 46 : AL-AHQAF ; v 15-16
[9] Voir Madjmû’ Al Fatâwâs 35/69
[10] Sourate 59 : Al-Hasr (L’EXODE); v 10
[11] Sourate 59 : Al-Hasr (L’EXODE) ; v.10
[12] Rapporté par Bukhârî et Muslim
[13] Rapporté par l’Imâm Ahmad et d’autres
[14] Sharh ’Aqîdat As-Safârînî (2/388-389)
[15] Sourate 9 : AT-TAWBAH (LE DÉSAVEU ou LE REPENTIR) ; v.100
[16] Sourate 4 : AN-NISA’ (LES FEMMES) ; v.115
[17] Sourate 59 : Al-Hasr (L’EXODE) ; V 10
 
Source : Kitâb At-Tawhîd
Publié par sounna.com
 
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Hadith de l'empressement au repentir

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Hadith de l'empressement au repentir

Voici un hadith (et son explication), qui a fait l’objet d’interrogation quant à son authenticité durant nos cours déjà dispensés concernant le repentir et la croyance aux anges : 

 
" D’après Abou Oumamah, qu’Allah l’agrée, l’envoyé d’Allah, sallahou alayhi wa salam, a dit :
 
"celui qui se trouve à gauche positionne la plume au-dessus (du feuillet) durant six heures lorsque le serviteur musulman tombe dans l'erreur, le péché. 
S'il regrette et demande le pardon d'Allah (se repent), alors il (l'ange de gauche) relâche la plume, sinon il ecrit une mauvaise action".
 
[Rapporté par Tabarani dans le mousnad des chamiyines (1/301 - 526) et abou nou`aim dans al-hiliyah (6/124) et al-bayhaqi dans chou`ab al-imane (5/391 - 7051) et al-Albani l`a jugé hassan dans la silsilatou -a-sahihah (3/210 - hadith 1209)]
- Pour ce qui est du contenu du hadith l’auteur de "faydh-al-qadir bi charh al-djami` a-sahih" (2/579) nous rappelle que "six heures"  signifie un temps qui peut-être l’heure communément connue ou autre (on sait que le terme en arabe - ساعة "saa`atoun" ne signifie pas forcément soixante minutes mais un temps ou une période).  

 

- "Celui qui se trouve à gauche" : c’est l’ange qui se trouve à gauche de chaque homme et qui prend note de ses mauvaises actions. 

 

"Lorsque le musulman tombe dans l’erreur, le péché" : on ne lui écrit donc pas une mauvaise action dés qu’il l’accomplit, mais on lui laisse du temps. "S’il regrette.." : son acte qu’il vient d’accomplir, puis il demande pardon et accomplit un repentir authentique et sincère. 


-  "Une mauvaise action" : donc une seule contrairement à la bonne action qui elle est multipliée.  
 

L’imam al-haythami, rahimahou Allah, dans son livre "madjma`a-zawaaid" (10/207) a donné comme titre à ce hadith " chapitre : s'empresser à se repentir"  


Traduction Abdelmalik abou adam al-firansi - 12/10/1431 - Joubail -
 Publié par dourouss-abdelmalik.com

Abdelmalik Abou Adam Al-Firansi

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La différence qu’il y a entre le polythéisme et la mécréance

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La différence qu’il y a entre le polythéisme et la mécréance

Entre le polythéisme et la mécréance, il y a des généralités et des particularités.


Le polythéisme est plus général que la mécréance.

Et tout polythéiste est mécréant, alors que tout mécréant n’est pas forcément polythéiste.

Le polythéiste est celui qui adore Allâh et adore aussi autre que Lui.

Le mécréant est celui qui nie l’existence d’Allâh – Djalla wa ‘Ala, il ne connaît pas Allâh, il ne connait pas ce qu’est la religion parmi les religions, tel est le mécréant renégat (incroyant).

Le polythéiste lui connait et croit, ceci dit, il adore Allâh et adore autre que Lui.

Tel est donc le polythéiste mécréant.

Tout polythéiste est mécréant, alors que tout mécréant n’est pas forcément polythéiste.

Certes, le mécréant est un athée renégat. Allâh -Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :
 
«Certes Allâh ne pardonne pas qu’on Lui donne quelqu’associé.» [Coran, 4/48]
 
Ce verset indique que le polythéisme est le plus grave des péchés, au point qu’Allâh ne pardonne pas celui qui se donne à ce péché, en dehors de celui qui se repent (traduction rapprochée) :
 
«En dehors de cela»
 
Ce qui veut dire, en dehors du polythéisme, comme la fornication, la consommation du vin, le vol, l’usure, tout cela est en dehors du polythéisme.

Cela entre en dessous de la volonté d’Allâh, et leurs auteurs sont des gens qui commettent les grands péchés, ils sont jugés comme des pervers.

Ceci dit, à travers ces péchés, ils ne sont pas tombés dans le polythéisme, ils tombent dans les grands péchés.

C’est ce qui diminue la foi, et nous les jugeons comme étant des pervers.

Et s’ils meurent ainsi sans s’être repentis, ils entrentsous la volonté d’Allâh – si Allâh le veut, à savoir soit Il leur pardonne s’ils sont des gens du Tawhîd, et s’Il le veut, Il les châtie pour leurs péchés, puis ensuite Il leur accorde le Paradis de part le fait que le Tawhîd restait présent en eux .

Cela est donc la finalité des gens auteurs des grands péchés en dehors du polythéisme.

Et dans la parole d’Allâh – Ta’âla : «En dehors de cela» Cela indique l’ensemble des péchés en dehors du polythéisme.

Car le polythéisme est le plus grave et le plus dangereux des péchés.

Et cela indique donc la dangerosité du polythéisme, qui constitue le plus grand des péchés. 


Kitâb « Silsilatu Charh ir-Rassâ-îl »
Publié par manhajulhaqq.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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