Voici 2 questions qui se répètent concernant le terme "manhag"!
[Les 2 questionneurs] demandent au sujet du terme "manhag" et [ils disent] que c'est un terme innové et qu'il fait partie des terminologies innovées!
Ils demandent quelle est la définition du [terme] "manhag"?
Réponse :
Premièrement, c'est une hardiesse dans la parole; le fait de qualifier le manhag comme étant un terme innové.
Celui qui qualifie le manhag de cette manière a contredit ce qui est formellement mentionné dans les textes et le Consensus.
Allah Ta'âlâ dit (selon la traduction du sens du verset):
{A chacun de vous, nous avons assigné une législation et une voie à suivre (minhâg)} [Sourate Al-Maida, verset 48]
Ibn 'Abbas (Qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : "un chemin et une voie" c'est à dire pour chaque communauté un manhag (une voie) qui expose les règles d'Allah.
Quant à sa définition, le manhag linguistiquement signifie : le chemin à emprunter.
Et le sens voulu dans la législation est: ce qui expose les règles énoncées par Allah que ce soit dans les adorations ou les relations à travers le Livre et la Sounnah selon la compréhension des pieux prédécesseurs.
Traduction relue et corrigée par Abdu-Rahman Colo
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تعريف المنهج والرد على من قال أنه كلمة محدثة
السؤال:هذان السؤالان تكرَّرا عن كلمة المنهج، يسألان عن كلمة المنهج وأنها محدثة أو أنها من المصطلحات البدعية - هكذا-، ويسألان ما تعريف المنهج؟
الجواب:أولًا: هذه مجازفة من القول؛ وصف المنهج بأنه كلمةٍ مُحدثة، والذي يصف المنهج هذا الوصف خالفَ النَّصَّ والإجماع، قال تعالى: ﴿لِكُلٍّ جَعَلْنَا مِنكُمْ شِرْعَةً وَمِنْهَاجًا﴾، قال ابن عباس - رضي الله عنهما-: ((سبيلٌ وسنة)) يعني لكلِّ أمة منهاجًا تُقَرَّر به فيها أحكام الله
وأما تعريفه؛ فالمنهج لغة: الطريق المنتهج الذي يُسلك
والمراد به شرعًا: ما تُقَرَّر به أحكام الله عبادة ومعاملة، وفق الكتاب والسنة وعلى فهم السلف الصالح
Il n'y a pas une voie qu'emprunte l'enfant d'Adam sans que le diable n'y soit assis, que ce soit une voie de bien ou une voie de mal.
- Ainsi, si c'est une voie de bien, il s'y assoit pour l'empêcher d'y passer.
- Et si c'est une voie de mal, il s'y assoit pour l'inciter à y passer.
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :
«Le diable s’est certes assis pour l’enfant d’Adam sur toutes ses voies.»
Nous devons donc être sur nos gardes, qu'Allah nous protège contre lui.
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
الشيطان قاعد لابن آدم بأطرقه
ما من طريق يسلكه ابن آدم إلا والشيطان قاعد فيه سواء كان الطريق طريق خير أو طريق شر ؛ فإن كان طريق خير قعد فيه ليصده عن المضي فيه ، وإن كان طريق شر قعد فيه ليستحثه على المضي فيه ، قال صلى الله عليه سلم
Je fais tijara sur le site Facebook et je travaille qu'avec des femmes, des musulmanes et des non musulmanes.
Je ne vends pas de produits non char3i.
Est-ce autorisé de travailler sur ce site ?
Réponse :
Un vrai salafi ne doit pas avoir une page ou un compte dans Facebook.
La plupart des savants, les grands, les salafi ont dit :"fassadbook" ou bien "fisqbook".
"Fisq" ça veut dire perversité.
Car dans ce site 98 % de choses ne sont pas bien et 2 choses sont bien.
2 sur 100.
En islam, toujours il y a cette balance, quand le mal est beaucoup plus grand que le bien, ça devient interdit.
C'est pour ça que vous allez chercher les vrais salafi, vous trouvez qu'ils n'ont pas de sites Facebook biidhnillah ta3ala.
Je demande à cette personne si c'est possible de changer de forum, d'aller dans un forum que Allah ta3ala ne déteste pas pour qu'Allah soubhanahou wa ta3ala te fasse la baraka, la bénédiction dans ce que tu vends.
Et si Allah soubhanahou wa ta3ala fait la bénédiction dans une chose que l'on vend, elle rapporte peu et avec ce peu tu peux faire beaucoup de projet.
Si c'est par contre dans un endroit qu' Allah soubhanahou wa ta3ala n'aime pas, tu vas faire entrer beaucoup d'argent etne faire aucun projet avec et peut être, qu'Allah ta3ala ne lui fasse pas çà, peut être même les acheter en médicaments, tomber malade et les acheter en médicaments.
Qu'Allah ta3ala nous préserve.
Na3am, tafadal.
Le questionneur :
Na3am barakAllahou fik Ya Cheikh.
Juste pour rajouter par rapport à Facebook, je me rappelle qu'il y a de cela 2 ans, j'avais vu sur internet sur un journal ils avaient mis que Facebook était entré dans une ville européenne, le fassad, le zina avait augmenté de 70 % ou plus et c'était quelque chose de vraiment véridique.
[...]
Par rapport à la question sur Facebook on me demande par rapport à Twitter, est ce que c'est pareil que Facebook ?
Réponse :
Moi personnellement j'écris sur Twitter, si j'avais entendu ou lu que c'était interdit, je serai le premier à l'avoir effacé.
Si je sais bien ce que c'est le Twitter, car je ne le connais pas bien... c'est juste pour dire voilà ce qui se passe, demain un cours etc, il y a X qui est mort, pour donner les nouvelles, les nouvelles fraîches comme on dit, et informer...
Je ne pense pas que c'est un site où on va se rencontrer, se donner rendez-vous, etc
Allahou a3lam.
Jusqu'à présent je n'ai pas encore entendu que le Twitter était interdit, le jour où j'entendrai, je lirai que c'est interdit, je commence inshaa Allah ta3ala par l'enlever et vous informer biidhnillah ta3ala.
Réponse donnée sur Paltalk lors des questions/réponses Retranscription par une soeur de l’équipe du site 3ilmchar3i.net
Dans le domaine du jarh wa at ta'dil, il te suffit, Ô toi l'étudiant en science, d'être un transmetteur.
Dis :
"Cheikh Rabî', qu'Allah lui accorde la réussite, a dit telle et telle chose à propos d'untel",
ou bien "Cheikh Mouqbil, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit telle et telle chose à propos d'untel",
ou bien "Cheikh Boura'î, qu'Allah lui accorde la réussite, a dit telle et telle chose à propos d'untel",
ou bien "Cheikh Ibnou Bâz, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit telle et telle chose à propos d'untel",
Transmets, aucun problème.
Mais n'occupe pas ton temps [avec cela] en prétextant que tu transmets des paroles alors que tu négliges la mémorisation, la révision, l'écriture des points importants et les œuvres pieuses.
Ceci [le fait de transmettre les paroles des savants concernant la critique et l'éloge] a ses limites.
Quant à ce que tu sois toi-même, Ô étudiant en science, celui qui émet les critiques et les éloges...
De qui as-tu obtenu l'autorisation d'émettre toi-même des critiques et des éloges ?!
Quel savant a reconnu cette capacité en toi ?!
Nous n'acceptons pas cela !
Dans notre domaine, nous considérons qu'un tel individu est un saboteur !
copié de albounyane.com
نصيحة لطالب العلم الذي يشغل نفسه بالجرح والتعديل
باب الجرح والتعديل بالنسبة لك -ياطالب العلم- حَسبُكَ أن تكون ناقلاً ؛ تقول
: " قال الشيخ ربيع -وَفَّقَهُ الله- في فلان الفلاني كذا وكذا "، أو " قال الشيخ مقبل -رَحْمَةُ الله عَلَيْهِ- في فلان الفلاني كذا وكذا "، أو "قال الشيخ البرعي -وَفَّقَه الله- في فلان الفلاني كذا وكذا"، أو "قال الشيخ بن باز -رَحْمَةُ الله عَلَيْهِ- في فلان الفلاني كذا وكذا "، ناقل لاحرج لكن لاتشغل وقتك وتقول أنا ناقل ! وتُضيِّع الحفظ والمراجعه، وكتابة الفوائد ، والأعمال الصالحة هذا بحدوده ، أمَّا أن تكون يا طالب العلم أنت المعدّل، وأنت المجرّح ! ممن أخذت الشهادة أنَّك تستحق أن تكون مُجرِّحاً ومُعدِّلاً ؟! من شَهِدَ لك من العلماء ؟! هذا مانقبله ؛ هذا في أوساطنا نعتبره مُخرِّباً
من شريط / "نَصيحَةٌ للمَشايخِ وَطُلابِ العِلْمِ في 21/04/1435ه
Est-il correct de dire qu’Ahl El Sounna sont les gens les plus proche de la vérité ?
Réponse :
Ahl El Sounna sont les gens de la vérité et on ne dit pas : "les plus proches" (de la vérité).
Il faut dire : "Ce sont les gens de vérité, ce sont les gens qui sont sur la vérité".
Celui qui est le plus proche (de la vérité) c'est celui qui a de l’égarement alors (qu’Ahl El Sounna) n’ont rien comme égarement, et eux ils disent : "le plus proche" !
Par contre, les gens d’Ahl El Sounna n’ont pas d’égarement car ce sont, par la grâce d’Allah, les gens de la vérité.
✅ Publié par ahloul-hadith.fr
سئل شيخنا العلامة صالح الفوزان -حفظه الله- السؤال التالي يقول السائل: فضيلة الشيخ وفقكم الله هل يصح أن يقال عن أهل السنة إنهم أقرب الطوائف إلى الحق ؟
الجواب : هم أهل الحق، ما يقال: أقرب يقال: هم أهل الحق هم الذين على الحق. الأقرب هذا الذي عنده ضلال ولا شئ من الضلال، يقال: أقرب. أما أهل السنة ما عندهم ولله الحمد ضلال فهم أهل الحق أ.هــ
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), un homme est venu auprès du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) pour récupérer un chameau qu'il lui avait prêté.
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a alors dit:
«Donnez lui un chameau plus âgé que l'âge de son chameau.
Le meilleur d'entre vous est le meilleur dans la manière de rendre ses dettes».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1601)
عن أبي هريرة رضي الله عنه جاء رجل يتقاضى رسول الله صلى الله عليه وسلم بعيرا
فقال: أعطوه سنا فوق سنه. وقال: خيركم أحسنكم قضاء
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٦٠١)
Nous pouvons tirer de ce hadith que la sounna lorsque l'on rend une dette est de donner plus que ce qui nous a été prêté.
Par contre il ne faut absolument pas que le rajout ai été convenu au départ entre les deux parties sinon il s'agit d'usure (الربا) ce qui est interdit formellement dans le Coran et dans la sounna authentique.
Au Nom d’Allah Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux
Louanges à Allah Seul. Que Ses éloges et le salut soient sur celui après qui il n'y aura plus de prophète. Ceci dit :
Voici quelques enseignements de base relatifs aux règles régissant les prosternations de la distraction qui ont pour but de corriger les distractions qui ont lieu pendant la prière. Ils vous sont présentés sous forme de questions-réponses.
Ce modeste travail est basé sur le livret intitulé : "Risala fi sujudi-sahwi" du cheikh Muhammad Ibn Salih Al-‘Uthaymin -Qu’Allah lui fasse miséricorde- traduit en français sous le titre : "Les prosternations de la distraction".
Certains points seront ajoutés et accompagnés de leurs sources.
Soulignons que ces quelques pages n'ont pour vocation que de simplifier l'assimilation de ce sujet important par le public francophone et ne dispensent en rien du livret et de sa traduction qui contiennent des développements supplémentaires ainsi que la mention des preuves textuelles étayant les avis soutenus.
Il est donc impératif d'y revenir car comme le disait Ibn Al-Qayyim - Qu’Allah lui fasse miséricorde - :
Le savoir c'est connaitre la Vérité, de sa preuve, étayée
Cela ne pourra jamais, par le suivi aveugle, être égalé
Demandant à Allah de rendre tout cela bénéfique à la communauté.
Qu'Allah couvre d'éloges et salue notre prophète Muhammad, et les louanges reviennent à Allah Le Seigneur de l'Univers.
Votre frère 'Abdur-Rahmân,
À Montpellier, le 27/07/1435
Question 1 :
Quelle est la définition des prosternations de la distraction ?
Quelle importance revêtent-elles dans la religion ?
Quelles sont les causes qui les provoquent ?
Réponse :
Il s’agit de deux prosternations qui ont pour but de corriger les distractions qui ont eu lieu pendant la prière.
Il en va de la validité même de la prière, d’où leur importance.
Elles sont effectuées avant ou après les salutations finales selon la cause qui les motive.
Ces causes sont au nombre de trois :
- L’ajout
- La diminution
- Le doute
L’ajout
Question 2 :
Quelles sont les différents cas de figure envisageables concernant celui qui ajouterait quelque chose dans sa prière ?
Réponse :
Avant toute chose, l’ajout est de deux sortes :
- Volontaire
- Involontaire
Concernant l’ajout volontaire, il invalide la prière.
Quant à l’ajout involontaire, les répercussions seront différentes selon le moment où la personne prend conscience de cet ajout.
Trois cas sont possibles :
- Si la personne se rend compte de son ajout pendant qu’elle effectue ce dernier, elle le délaisse dès lors, revient à la position précédant cet ajout, termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction, puis salue de nouveau.
- Si la personne ne prend conscience de son ajout qu’après avoir effectué ce dernier, alors elle termine sa prière et procède aux prosternations de la distraction après les salutations finales, puis salue de nouveau.
- Enfin si elle ne se souvient de son ajout qu’après les salutations finales (autrement dit après l’accomplissement complet de la prière), alors dès qu’elle s’en souvient, elle effectue les prosternations de la distraction et salue de nouveau.
Question 3 :
Quels sont les différents cas de figure qui se présentent à la personne qui a salué avant l’accomplissement totale de la prière ?
Réponse :
Si la personne salue volontairement avant l’accomplissement total de la prière alors cette prière est invalide.
Si par contre, la personne salue involontairement avant l’accomplissement total de la prière, alors deux cas de figure peuvent se présenter :
- Si elle s’en souvient après un court laps de temps, elle complète sa prière et effectue les deux prosternations de la distraction, puis salue de nouveau.
- Mais si elle ne s’en rend compte qu’après une longue période, elle doit alors refaire entièrement la prière.
L’appréciation de la durée est renvoyée au principe « d’usage » en religion (al ‘urf ). (1)
(1) L'usage (al 'urf ) c'est ce qui est établi de manière courante dans l'esprit des gens sans être rejeté par la raison saine.
Le cheikh 'Abdur-Rahmân Ibn Nasir Sa’di a dit :
L'usage est pris en compte lorsqu'est mentionné
Un verdict de la noble Législation non déterminé
Question 4 :
Pour le cas des retardataires(2): comment réagissent ceux qui se sont levés pour compléter leur prière et qui voient que l’imam se lève pour corriger la sienne ?
Réponse :
Deux possibilités s’offrent à eux :
- Soit ils continuent sans se préoccuper de l’imam et terminent leurs prières puis effectuent les prosternations de la distraction et saluent de nouveau.
- Soit ils suivent l’imam, terminent leurs prières et effectuent les prosternations de la distraction. Et c‘est l'avis le plus juste selon le cheikh Muhammad Ibn Salih Al-‘Uthaymin car la base dans la prière en commun est le suivi de l’imam.
(2) On vise par retardataire celui qui rejoindrait l'imam dans la prière qu'il dirige après que ce dernier se soit relevé de l'inclinaison de la première unité de prière (rak'ah).
La diminution
Question 5 :
Quels sont les piliers de la prière et quelles sont ses obligations ?
Quelle est la différence entre un pilier et une obligation ?
Réponse :
Les piliers de la prière sont au nombre de 13 :
- Se tenir debout si possible.
- Prononcer le premier takbîr (takbîratu-l-ihrâm).
- Réciter la sourate Al-Fâtihah.
- S’incliner.
- Se redresser de l’inclinaison.
- Se prosterner sur les sept membres.
- Se redresser après la prosternation.
- S’asseoir entre les deux prosternations.
- Réciter le dernier Tachahhud.
- Être assis pour le prononcer.
- Accomplir les deux salutations finales.
- Faire preuve de quiétude dans chaque mouvement
- Accomplir ces piliers dans l’ordre cité.
Les obligations de la prière sont au nombre de huit :
- Prononcer tous les takbîr en dehors du premier (qui lui est un pilier).
- Dire : « Sami‘a-llâhu liman hamidah » pour l’imam et le prieur seul.
- Dire : « Rabbanâ wa laka-l-hamd » pour tous les fidèles.
- Dire : « Subhâna Rabbi Al-‘Azhîm » pendant l’inclinaison.
- Dire : « Subhâna Rabbi Al-A‘la » pendant la prosternation.
- Dire : « Rabbi-ghfirlî » entre les deux prosternations.
- Réciter le premier Tachahhud.
- Être assis pour le prononcer.
Le pilier, ainsi que l’obligation, fait partie intégrante de la prière, à la différence que l’oubli d’un pilier ne peut être réparé par le simple fait d'effectuer les prosternations de la distraction.
En effet, le prieur doit obligatoirement s'être, au final, présenté avec ce pilier pour que sa prière soit valide.
L’obligation quant à elle, lorsque le prieur l’a oubliée, il ne lui incombe pas de se présenter avec. Il lui suffira de corriger cet oubli par deux prosternations de la distraction.
Question 6 :
Si une personne délaisse un pilier dans la prière, quels sont les différents cas qui peuvent se présenter à elle ?
Réponse :
Le premier cas concerne le délaissement du premier takbîr qui annule la prière, que la personne l’ait délaissé volontairement ou pas, car en réalité sa prière n’aura, dans tous les cas, pas commencé.
Le second cas concerne les douze autres piliers, en délaisser de manière volontaire invalide la prière.
Le troisième cas concerne l’oubli d’au moins un des douze piliers précédents, alors deux cas de figure se présentent à la personne :
- Soit la personne s’en souvient avant d’atteindre ce même pilier dans l’unité de prière (rak‘ah) suivante, auquel cas elle revient au pilier oublié, termine sa prière et fait deux prosternations de la distraction après les salutations et salue de nouveau.
- Soit il s’en souvient après avoir atteint ce même pilier dans la rak’ah suivante, auquel cas la rak’ah incomplète sera annulée et la suivante prendra sa place. Le prieur continuera donc sa prière sans comptabiliser la rak'ah incomplète, corrigera sa prière par deux prosternations après les salutations et saluera de nouveau.
Question 7 :
Si une personne délaisse une obligation dans la prière, quels sont les différents cas qui se présentent à elles ?
Réponse :
Si le délaissement est volontaire alors la prière est nulle.
Cependant, si le délaissement est involontaire alors trois cas de figure peuvent se présenter à la personne :
- Si elle se rend compte de ce délaissement avant de quitter la position de l’obligation, alors elle accomplit son obligation et n’aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.
- Si elle s’en rend compte après avoir quitté la position de l’obligation mais avant d’atteindre le pilier suivant, elle revient, accomplit son obligation et termine sa prière. Puis elle effectue les deux prosternations de la distraction après les salutations finales et salue de nouveau.
- Si elle ne s’en rend compte qu’après avoir atteint le pilier qui suit l’obligation omise, alors elle ne revient pas vers cette obligation mais plutôt termine sa prière et effectue deux prosternations de la distraction juste avant les salutations finales.
Le doute
Question 8 :
Quelle est la définition du doute ?
Dans quels cas le doute n’est-il pas pris en compte dans la religion ?
Réponse :
Le doute c’est l’hésitation entre deux situations sans pouvoir déterminer laquelle s’est produite, il s’oppose à la certitude.
Le doute n’est pas pris en considération dans la religion dans trois cas :
- Lorsqu’il est furtif, semblable à une fausse impression.
- Lorsque la personne doute tout le temps, au point que cela en devienne quasi-maladif.
- Lorsque le doute survient après l’adoration, tant qu'il n'y a pas de certitude.
Question 9 :
Quels sont les différents cas de figure envisageables entrant dans le cadre du doute pris en compte ?
Comment réagir dans chacun de ces cas ?
Réponse :
Soit la personne arrive à faire prévaloir une éventualité sur une autre, soit la personne doute sans pouvoir faire prévaloir une situation sur une autre.
Dans le premier cas, elle se base sur ce qu’il lui parait le plus juste, termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction après les salutations finales.
Dans le second cas, elle se base sur la certitude (correspondant au minimum) termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction avant les salutations finales.
Question 10 :
Pour le retardataire qui arrive lorsque l’imam est en position d’inclinaison, prononce correctement le premier takbîr en position debout, s’incline ensuite, mais doute sur le fait d’avoir rejoint l’imam avant qu’il ne se relève ?
Réponse :
Si une situation prévaut sur l’autre, la personne termine sa prière en conséquence et fait les prosternations de la distraction après les salutations finales.
Si aucune situation ne prévaut dans l’esprit de la personne, elle se base sur la certitude (c’est à dire qu’elle n’a pas rejoint l’imam à temps), termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction avant les salutations finales.
Question 11 :
Quel est l’avis le plus juste concernant la manière d'agir d'une personne qui doute puis agit en conséquence, et se rend compte avant la fin de sa prière, avec certitude, qu’elle n’a, au final, rien diminué ni ajouté ?
Réponse :
Le cheikh Al ‘Uthaymin fait prévaloir l’avis selon lequel la personne en question effectue quand même les deux prosternations de la distraction après les salutations finales du fait qu'elle aura effectué une partie de sa prière en doutant et que ces prosternations de la distraction seront une humiliation pour le diable.
Celui qui prie derrière l’imam
Question 12 :
Comment doit réagir une personne qui a prié avec l’imam depuis le début, si cet imam effectue les prosternations de la distraction ?
Réponse :
Le fidèle accomplira les prosternations de la distraction avec l’imam car ce dernier a été placé afin d’être suivi.
Question 13 :
Comment doit réagir un retardataire dans cette même situation ?
Réponse :
Deux cas de figure se présentent à lui :
- Si l’imam se prosterne avant les salutations finales le prieur retardataire le suit dans cela.
- Si l‘imam se prosterne après les salutations finales, deux éventualités sont envisageables :
a- Si l'imam s'est distrait après que le retardataire se soit joint à lui dans la prière, alors ce dernier doit dans un premier temps terminer sa prière, puis effectuer les prosternations de la distraction après ses salutations finales. En effet, il ne peut pas saluer avec l’imam avant d’avoir terminé sa prière.
b- Si l'imam s'est distrait avant que le retardataire ne se soit joint à lui dans la prière, alors il n'est pas obligatoire à ce dernier d'effectuer les prosternations de la distraction (3).
(3) Voir A-Charh al mumti' 'ala zad al mustaqni' du cheikh Muhammad Ibn Salih Al-‘Uthaymin -Qu’Allah lui fasse miséricorde- (3/389-390).
Question 14 :
Comment doit réagir le fidèle qui prie derrière l’imam depuis le début, si ce fidèle se trompe ? Et s’il s’agit d’un retardataire ?
Réponse :
Si le fidèle a prié derrière l’imam depuis le début alors il n’a rien à faire s’il commet une erreur dans sa prière.
Cela concerne les obligations, quant aux piliers, nous avons vu qu’en cas d’omission, il est obligatoire d’effectuer ce pilier manquant, y compris pour celui qui prie derrière l’imam depuis le début (4).
S’il est retardataire, il doit réparer son erreur par deux prosternations de la distraction qui seront effectuées avant ou après les salutations finales selon les règles abordées précédemment.
(4) Comme on peut le retrouver dans certaines fatwas du cheikh Muhammad Ibn Salih Al-‘Uthaymin -Qu’Allah lui fasse miséricorde-.
Récapitulatif
Question 15 :
Dans quels cas de figure les prosternations de la distraction doivent-elles être effectuées avant les salutations finales ?
Et dans quel cas doivent-elles être effectuées après ?
Réponse :
Les prosternations de la distraction doivent être accomplies avant les salutations finales dans deux cas de figure :
- Lors d’une diminution.
- Lors d’un doute dans lequel aucune situation ne prévaut dans l’esprit de la personne.
Et ces prosternations doivent être accomplies après les salutations finales dans deux autres cas de figure :
- L’ajout.
- Le doute dans lequel une situation prévaut sur l’autre dans l’esprit de la personne.
Question 16 :
Comment agir si deux distractions surviennent dans la prière, que l’une d’elles implique deux prosternations de la distraction avant les salutations finales et que l’autre entraîne deux prosternations après ?
Réponse :
Le cheikh Muhammad ibn Salih Al-’Uthaymin est d’avis qu’il suffit d’accomplir les deux prosternations de la distraction avant les salutations finales, car celles-ci prennent le dessus sur les prosternations après les salutations.
Ainsi se terminent ces quelques questions-réponses autour des prosternations de la distraction.
Louanges à Allah par qui s'achèvent les bonnes oeuvres.
Compilé et rédigé par ‘Abdur-Rahmân Colo
✅ Publié par sounnah-publication.com
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine -الشيخ محمد بن صالح العثيمين