Ceci est dû à son amour pour ce bas-monde...

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Ceci est dû à son amour pour ce bas-monde...

Al-Marwadhî a rapporté qu’un homme se prononça sur une chose et Abû ‘Abdillah [l'imam Ahmad] le désapprouva :

 

«Ceci est dû à son amour pour ce bas-monde :

On l’interroge sur un domaine qu’il ne maîtrise pas et il répond quand même. »

 

Îqâdh uli-Himam de cheikh Abdul-'Azîz As-Salmân

ونقل المروذي: أن رجلاً تكلم بكلام أنكره عليه أبو عبدالله، قال

هذا من حبه الدنيا يُسئلُ عن الشيء الذي لا يحسن فيحمل نفسه على الجواب

 إيقاظ أولي الهمم العالية إلى اغتنام الأوقات الخالية – الشيخ عبدالعزيز السلمان

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Qu'est-ce que la salafiyyah ? - ما هي السلفية ؟ (audio)

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Qu'est-ce que la salafiyyah ? - ما هي السلفية ؟ (audio)

1- بعثــة النبــي عليــه الصــلاة والســلام و دعوتــه

2- بيــان معنــى لفــظ السلــف

3- مــن هــم السلــف إصطلاحــا و مــاهــي السلفيــة

4- بعــض المسميــات الشرعيــة للسلــف و السلفيــة

5- حكــم إتبــاع و الانتســاب إلــى السلــف و السلفيــة

6- فضــل إتبــاع السلــف و السلفيــة

7- سمــات و معالــم المنهــج السلفــي أو السلفيــة

8- الخاتمــة وفيهــا كلمــات مضيئــة تخــص الموضــوع

 

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Cheikh Abdoullah ibn AbderRahim Al-Boukhâry - الشيخ عبدالله بن عبد الرحيم البخاري

 

 

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Le jugement concernant le mariage avec une fornicatrice et le fait de s’attribuer son enfant d’elle

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Le jugement concernant le mariage avec une fornicatrice et le fait de s’attribuer son enfant d’elle

La question :

 

Peut-on appliquer, dans des cas particuliers, la fatwa des deux Imams Abou Hanîfa et Ibn Taïmia رحمهما الله portée sur le fait qu’il est permis à la fornicatrice de se marier avec le fornicateur (avec lequel elle a commis le péché), et a été enceinte de lui seulement et non pas d’un autre homme ; Sachant que cette opinion contredit celle de la majorité des ulémas ?

 

La réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh a envoyé comme miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

Cette question comprend deux parties :

 

-la première : le jugement concernant le mariage avec une fornicatrice.

-la deuxième : le jugement concernant le fait que le fornicateur s’attribue son enfant qui est issu d’un acte de fornication.

Quant à la première partie :

Ibn Taïmia, de même qu’un groupe d’ulémas des prédécesseurs et des successeurs, exige le repentir en premier lieu

 

Ceci est l’opinion qu’a adoptée l’Imam Ahmed [1].

 

De ce fait lui qui a commis le péché avec elle ou un autre, car Allâh عز وجل dit :

 

الزَّانِي لاَ يَنكِحُ إلاَّ زَانِيَةً أَوْ مُشْرِكَةً وَالزَّانِيَةُ لاَ يَنكِحُهَا إِلاَّ زَانٍ أَوْ مُشْرِكٌ وَحُرِّمَ ذَلِكَ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ - النور: 3

 

Le sens du verset :

 

﴾Le fornicateur n'épousera qu'une fornicatrice ou une associatrice. Et la fornicatrice ne sera épousée que par un fornicateur ou un associateur ; et cela a été interdit aux croyants.﴿ [En-Noûr (La Lumière) : 3].

 

Donc, après le repentir, le fait d’être « Fornicatrice » s’annule à l’égard de la femme, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Celui qui se repent d’un péché est comme celui qui n’a pas de péché» [2].

 

En plus, le sens précédent est renforcé par le hadith du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«Le fornicateur qui est fouetté ne se marie qu’avec son semblable» [3].

 

Ech-Chewkâni a dit :

 

«Ceci prouve qu’il n’est pas permis à la femme de se marier avec celui qu’on sait qu’il a forniqué et ne s’est pas repenti, de même qu’il n’est pas permis à l’homme de se marier avec celle qu’on sait qu’elle a forniqué et ne s’est pas repentie, comme le prouve le verset mentionné précédemment» [4].

 

Quant à l’opinion d’Abou Hanîfa, d’Ech-Châfi`i et de Mâlik ; Ceux-ci n’exigent pas la condition du repentir pour que le mariage soit permis [5] ; Quoiqu’on sous-entend cette condition dans El-Moudawwana [6].

 

De là, il vous est possible de distinguer que l’opinion d’Ibn Taïmia diffère de celle d’Abou Hanîfa concernant cette condition.

 

D’ailleurs, Cheikh El-Islâm Ibn Taïmia ajoute à cette condition le fait d’éprouver la fornicatrice afin de s’assurer de la sincérité de son repentir.

 

Ce jugement s’appuie sur le verset dans lequel Allâh عز وجل dit :

 

إِذَا جَاءكُمُ الْمُؤْمِنَاتُ مُهَاجِرَاتٍ فَامْتَحِنُوهُنَّ - الممتحنة: 10

Le sens du verset :

 

﴾Quand les croyantes viennent à vous en émigrées, éprouvez-les﴿ [El-Moumtahana (L'Eprouvée) : 10].

 

D’ailleurs, le mot «Emigré» désigne [en arabe] aussi le repentant, comme le démontre le hadith du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«L’émigré est celui qui abandonne ce qu’Allâh a interdit» [7]

 

ainsi que le hadith :

 

«L’émigré est celui qui abandonne le mal» [8].

 

Donc, tant que les gens prétendent abandonner le mal il est, alors, obligatoire de les mettre à l’épreuve, conformément au verset précédent.

 

La deuxième condition exigée par Ibn Taïmia, est que la femme qui n’est pas enceinte attende jusqu’à ce qu’elle ait ses règles, et celle qui est enceinte attende jusqu’à ce qu’elle accouche.

 

Telle est l’opinion de Mâlik et d’Ahmed [9], contrairement à Abou Hanîfa qui juge qu’il est permis de contracter mariage avec celle qui est enceinte avant qu’elle accouche.

 

Sur ce point, Mohammed Ibn El-Hassane Ech-Cheybâni partage l’opinion d’Abou Hanîfa, contrairement à Abou Yoûssouf [10].

 

Vu cette condition et celle citée avant, nous distinguons la différence entre l’opinion d’Abou Hanîfa et le choix d’Ibn Taïmia.

 

Quant à Ech-Châfi`i, il est absolument permis de contracter mariage et de le consommer parce que le sperme du fornicateur n’est point respecté [11].

 

Cependant, la preuve rationnelle avancée par Ech-Châfi`i et celle d’Abou Hanîfa sont d’une fragilité apparente par rapport aux textes rapportés au sujet de cette condition, qui est le fait de s’assurer de la vacuité de l’utérus.

 

Parmi ces textes, le hadith du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«On ne doit avoir des rapports avec une femme enceinte qu’après qu’elle ait accouché, ni avec celle qui n’est pas enceinte qu’après qu’elle ait ses règles» [12]

 

et le hadith :

 

«Il est interdit à celui qui croit en Allâh et au Jour Dernier d’avoir des rapports avec une femme enceinte d’un autre homme ; et il est interdit à celui qui croit en Allâh et au Jour Dernier d’avoir des rapports avec une femme captive qu’après qu’il s’assure de la vacuité de son utérus (en accouchant si elle est enceinte, et en ayant ses règles si elle ne l’est pas)» [13]

 

ainsi que le hadith :

 

«On ne doit pas avoir des rapports avec une femme enceinte qu’après qu’elle ait accouché, ni avec celle qui n’est pas enceinte qu’après s’être assurée de la vacuité de son utérus (c’est-à-dire en ayant ses règles)» [14].

Pour ce qui est de la deuxième partie :

le jugement concernant le fait que le fornicateur s’attribue son enfant qui est issu d’un acte de fornication

 

L’accord entre Abou Hanîfa et Ibn Taïmia se manifeste clairement dans le jugement.

 

Puisque Abou Hanîfa ne voit aucun inconvénient si l’homme épouse une femme, qui est illégitimement enceintée par lui, et dissimule son état ; Et, dans ce cas, l’enfant serait le sien.

 

En effet, le choix d’Ibn Taïmia a pour fin le même jugement ; Car si l’homme s’attribue son enfant qui est issu d’un acte de fornication avec une femme ni mariée ni esclave d’un autre homme, l’enfant serait le sien [15].

 

Cependant, la différence de leurs propos réside dans la deuxième condition citée dans la première partie de la question, soit le fait d’exiger que la femme accouche si elle est enceinte ou qu’elle ait ses règles si elle n’est pas enceinte pour s’assurer de la vacuité de l’utérus ; contrairement à Abou Hanîfa.

 

Aussi, l’avis annonçant que l’homme s’attribue son enfant qui est issu d’un acte de fornication n’est pas seulement celui des deux Imams (Ibn Taïmia et Abou Hanîfa), mais il est également adopté par Ishâq Ibn Râhawayh, Souleymâne Ibn El-Yassâr, Ibn Sîrîne, El-Hassane El-Basri, Ibrâhîm En-Nakha`i et bien d’autres.

 

Toutefois, cet avis est contredit par la majorité des ulémas dont font partie les trois Imams (Mâlik, Ech-Châfi`i et Ahmed) qui disent que si l’homme veut s’attribuer son enfant qui est issu d’un acte de fornication, celui-ci n’est pas attribué à lui ; qu’il soit issu d’un acte de fornication avec une femme mariée ou esclave d’un autre homme ou ni mariée ni esclave d’un autre homme [16].

 

La cause de la divergence des opinions quant à cette question est due à l’interprétation du hadith :

 

«L'enfant appartient au (possesseur du) lit [17] et le fornicateur n’aura que la pierre (la déception)» [18].

 

Ibn Taïmia رحمه الله considère que le jugement contenu dans ce hadith ne concerne que la femme qui est mariée à un autre homme ou qui est son esclave ; Et dans ce cas, l’enfant est attribué au mari ou au maître, sauf si le mari le nie par El-Li`âne [19].

 

Par ailleurs, le fornicateur n’aura que la pierre ; C’est-à-dire qu’il n’obtiendra que la déception [20].

 

Mais, dans le cas où la femme n’est pas l’épouse ou l’esclave d’un autre homme; le jugement contenu dans le hadith ne concernera pas le fornicateur.

 

De même, selon les linguistes et les connaisseurs d’usage, il ne faudrait attribuer le nom de «Lit» à la femme qu’après la consommation de son mariage.

 

Pour ce, Ibn Taïmia juge que la femme ne peut être considérée comme un «Lit» qu’après avoir réellement consommé le mariage et non pas juste par le contrat de mariage ; Et ce, contrairement à Abou Hanîfa رحمه الله.

 

Ainsi, l’enfant n’est pas attribué au fornicateur si celui-ci a forniqué avec une femme mariée qui a consommé son mariage.

 

Par contre, si elle n’est pas mariée, elle n’est pas considérée comme un «Lit» et le jugement contenu dans le hadith ne s’applique pas sur elle ; Et si elle accouche d’un enfant issu d’un acte de fornication ; puis son père (le fornicateur) se l’attribue, l’enfant lui sera attribué.

 

En outre, nous avons déjà mentionné que la majorité des ulémas, basant sur leur interprétation du hadith, n’attribue pas l’enfant à son père (le fornicateur), qu’il soit né d’une mère mariée ou esclave d’un autre homme, ou ni mariée ni esclave d’un autre homme.

 

Visiblement, la raison pour laquelle le hadith est rapporté s’accorde pleinement, dans son contexte, avec la distinction établie par Cheikh El-Islâm Ibn Taïmia.

 

Car, dans l’histoire du fils de la femme esclave de Zam`a Ibn El-Aswad, qui a été enceintée par `Outba Ibn Abi El-Waqqâs ; et où l’enfant a été un sujet de dispute entre Sa`d [Ibn Abi Waqqâs] et `Abd Ibn Zam`a.

 

Sa`d avait dit :

 

«C’est le fils de mon frère. Mon frère m’avait confié que le fils de la femme esclave de Zam`a était son fils».

Puis, `Abd avait dit : «C’est mon frère et c’est la femme esclave de mon père qui l’a engendré».

Le Prophète صلى الله عليه وسلم avait dit alors : «Il est à toi Ô `Abd. L’enfant appartient au (possesseur du) lit et le fornicateur n’aura que la pierre (la déception)».

Puis s’adressant à Sawda bint Zam`a : «Ô Sawda, voile-toi devant cet enfant» [21].

 

Dans cette histoire, le jugement rendu par le Prophète صلى الله عليه وسلم était uniquement en faveur de celui dont la femme esclave était son lit, et pourtant la ressemblance entre l’enfant et `Outba était flagrante.

 

Ceci démontre, d’une part, que le hadith concerne seulement la femme quand elle est mariée ou esclave d’un autre homme ; Et d’une autre part,  que le jugement [contenu dans le hadith] est nul vis-à-vis de la femme qui n’est ni mariée ni esclave d’un autre homme.

 

De plus, Ibn Taïmia رحمه الله a soutenu le fait d’attribuer l’enfant illégitime à son père (le fornicateur) si celui-ci le revendique et sa mère (la fornicatrice) n’étant ni mariée ni esclave d’un autre homme, par ce qu’a rapporté Malîk dans El-Mouwatta' que :

 

«`Omar Ibn El-Khettâb رضي الله عنه attribuait les enfants nés dans l’ère préislamique à ceux qui les revendiquaient en Islam» [22] ; C’est-à-dire qu’il les attribuait à eux, même si ces enfants étaient issus d’un acte de fornication.

 

Aussi, `Îssa a rapporté d’Ibn El-Qâssim (une question) concernant un groupe de gens qui embrassent l’Islam et s’attribuent des enfants illégitimes.

 

[À cette question, on répondit que] si ces enfant étaient libres et que personne (étant le mari d’une femme libre ou le maître d’une femme esclave) ne les revendiquaient ; ces enfants, alors, seraient les leurs.

 

En effet, `Omar Ibn El-Khettâb رضي الله عنه attribuait les enfants nés dans l’ère préislamique à ceux qui les revendiquaient en Islam ; Sauf dans le cas où le maître de la femme esclave ou le mari de la femme libre le revendique aussi ; Car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«L'enfant appartient au (possesseur du) lit et le fornicateur n’aura que la pierre (la déception)».

 

Donc, le mari et le maître (les possesseurs du lit) sont prioritaires quant à l’attribution de l’enfant [23].

 

Finalement, si la prépondérance des deux opinions est établie en étant soutenue par la preuve ; Il incombe, alors, à El-Moudjtahid [24] d’émettre sa fatwa, en concordance avec l’opinion prépondérante.

 

De même qu’il doit l’émettre d’une façon absolue et dans toutes les situations, et ne doit pas la changer dans des cas particuliers, étant donné que les ulémas sont unanimes à ce qu’El-Moudjtahid ou celui qui a le même statut (tel qu’El-Moudjtahid El-Moutadjazzi' [25]) doit suivre le résultat de son Idjtihâd [26] et sa fatwa doit être conforme à ce résultat.

 

En plus, il ne doit pas renoncer à cette opinion sauf s’il trouve qu’elle est fausse ; Dans ce cas, il doit y renoncer pour adopter l’autre opinion de manière à observer la preuve ; Et ce, si la vérité qui est conforme au Coran et à la Sounna réside clairement dans cette autre opinion. Donc, le mufti doit émettre sa fatwa conformément à la vérité et suivant ce qu’implique la preuve, même si cela contredit l’opinion de son école jurisprudentielle [27].

 

Pour ainsi dire, si la preuve est en faveur de l’opposant, le mufti ne doit point délivrer sa fatwa en se basant sur l’opinion qui est faible.

 

Tandis que dans le cas des questions inhérentes à El-Idjtihâd et dont les preuves sont équivalentes, le mufti peut délivrer la fatwa comme il peut ne pas la délivrer selon la prépondérance des opinions chez lui; et ceci conformément à la classification établie par Ibn El-Qayyim [28]

 

Et dans cette dite classification il n’a pas mentionné que le mufti pourrait émettre sa fatwa dans des cas particuliers et ne pas l’émettre dans d’autres cas.

 

Tel est mon point de vue quant à cette question.

 

Le savoir parfait appartient à Allâh عز وجل, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes soit Loué, et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au jour de la résurrection.

 

[1] Voir : «El-Moughni» d’Ibn Qoudâma (6/601,602) et «Medjmoû` El-Fatâwa» d’Ibn Taïmia (32/109,110).

[2] Rapporté par Ibn Mâdjah, chapitre de «L’ascétisme» (hadith 4391) et par El-Beyhaqi (hadith 21070) par l’intermédiaire d’Ibn Mess`oûd . Ce hadith est jugé Hassane (bon) par El-Albâni dans «Sahîh El-Djâmi`» (hadith 3008) et dans «Sahîh Et-Targhîb Wet-Tarhîb» (hadith 3145).

[3] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre du «Mariage» (hadith 2052), par El-Hâkim dans «El-Moustadrak» (hadith 2784), par Ahmed (hadith 8101) et par El-Beyhaqi (hadith 14197) par l’intermédiaire d’Abou Hourayra . Ibn Kathîr a dit dans «Irchâd El-Faqîh» (2/149) : «Sa chaîne de transmission est forte et très bonne». El-Albâni l’a jugé authentique dans «Es-Silsila Es-Sahîha» (hadith 2444). Mouqbil Ibn Hâdi El-Wâdi`i l’a jugé Hassane (bon) dans «Es-Sahîh El-Mousnad» (hadith 1451).

[4] Voir : «Neyl El-Awtâr» d’Ech-Chewkâni (7/320).

[5] Voir : «El-Hidâya» d’El-Marghinâni (1/194). Voir : «Takmilat El-Majmoû` Charh El-Mouhadheb» (16/220, 221).

[6] Voir : «El-Moudawwana» d’Ibn El-Qâssim (2/187).

[7] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre de «La foi» (hadith 10), par En-Nassâ'i, chapitre de «La foi et ses prescriptions» (hadith 5013), par Ahmed (hadith 6671) et par El-Houmaydi dans son «Mousnad» (hadith 623), par l'intermédiaire de `Abd Allâh Ibn `Amr Ibn El-`Âs .

[8] Rapporté par El-Hâkim (hadith 25), par Ahmed (hadith 12151) et par Abou Ya`lâ dans son «Mousnad» (hadith 4187), par l'intermédiaire de Anas . Rapporté aussi par Ahmed (hadith 6886) par l'intermédiaire de `Abd Allâh Ibn `Amr Ibn El-`Âs . Ahmed Châkir l’a jugé authentique dans sa recension de «Mousnad Ahmed» (11/190). El-Albâni aussi l’a jugé authentique dans «Sahîh Et-Targhîb» (hadith 2555).

[9] Voir : «Medjmoû` El-Fatâwa» d’Ibn Taïmia (32/109,110).

[10] Voir : «El-Hidâya» d’El-Marghinâni (1/194).

[11] Voir : «El-Moughni El-Mouhtâdj» d’Ech-Chirbîni (3/187).

[12] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre du «Mariage» (hadith 2159), par Ahmed (hadith 11911), par Ed-Dârimi dans ses «Sounane» (hadith 2350), par El-Hâkim dans «El-Moustadrak» (hadith 2790), par El-Beyhaqi (hadith 11105) par l’intermédiaire d’Abou Saïd El-Khoudri. Ce hadith est jugé Hassane (bon) par Ibn `Abd El-Bar dans «Et-Tamhîd» (3/143) ainsi que par Ibn Hadjar dans «Et-Telkhîs El-Habîr» (1/275). El-Albâni l’a jugé authentique dans «Sahîh El-Djâmi`» (hadith 7479).

[13] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre du «Mariage» (hadith 2160), par Ahmed (hadith 17435), par El-Beyhaqi (hadith 16002) par l’intermédiaire de Rouweyfi`Ibn Thâbite El-Ansâri . Ibn Kathîr l’a jugé authentique dans «Irchâd El-Faqîh» (2/236). El-Albâni l’a jugé Hassane (bon) dans «El-Irwâ'» (5/140).

[14] Rapporté par `Abd Er-Rezzâq dans «El-Moussannaf» (hadith 12903). El-Albâni dans «El-Irwâ'» (1/200) a dit : «Ibn Abi Cheyba a rapporté dans «El-Moussannaf», tel qu’il est mentionné dans «Nasb Er-Râya» (4/252) qu’Ech-Cha`bi a dit : le Prophète صلى الله عليه وسلم a interdit, le jour de la conquête de Awtâs, d’avoir des rapports avec une femme enceinte qu’après qu’elle ait accouché, ou avec celle qui n’est pas enceinte qu’après s’être assurée de la vacuité de son utérus (c’est-à-dire en ayant ses règles). Aussi, `Abd Er-Rezzâq l’a rapporté, alors que la chaîne de transmission du hadith est jugée Moursel (hadith rapporté par Et-Tâbi`î et attribué directement au Prophète صلى الله عليه وسلم sans mentionner le compagnon) et authentique ».

[15] Voir : «Medjmoû` El-Fatâwa» d’Ibn Taïmia (32/112, 113, 139).

[16] Voir : «El-Moughni» d’Ibn Qoudâma (6/266).

[17] Le mot « Lit » est employé ici par métaphore pour signifier la femme. Note du traducteur.

[18] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre des «Ventes» (hadith 2053), par Mouslim, chapitre de «L’allaitement» (hadith 3686), par Abou Dâwoûd, chapitre du «Divorce» (hadith 2275), par En-Nassâ'i, chapitre du «Divorce» (hadith 3497), par Ibn Mâdjah, chapitre du «Mariage» (hadith 2082), par Mâlik (hadith 1424), par Ahmed (hadith 25717) et par Ed-Dâraqoutni (hadith 3895) par l’intermédiaire d’Aïcha .

[19] Quand un mari accuse sa femme de fornication ; le gouvernant (le juge), alors, l’ordonne de faire une quadruple attestation en disant : «J’atteste par Allâh que je suis du nombre des véridiques» et à la cinquième [attestation] il dit : «Que la malédiction d'Allâh tombe sur moi si je suis du nombre des menteurs». Puis, le gouvernant (juge) ordonne à la femme de faire une quadruple attestation en disant : «J’atteste par Allâh qu'il [son mari] est certainement du nombre des menteurs» et à la cinquième attestation elle dit : «Que la colère d'Allâh soit sur moi, s'il était du nombre des véridiques». Puis, on les sépare. Note du traducteur.

[20] L’expression «Il n’aura que la pierre» signifie en Arabe : la déception, c’est-à-dire qu’il n’a aucun droit à l’enfant. Les Arabes disent : «Il a la pierre et dans sa bouche il y a la terre» signifiant qu’il n’acquiert que la déception. On a dit aussi que «La pierre» signifie la lapidation en raison de la fornication qu’il a commise. Néanmoins, on ne lapide que celui qui est marié (voir : « Neyl El-Awtâr » d’Ech-Chewkâni (8/88)).

[21] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre de « L’affranchissement » (hadith 2533), par Mâlik dans «El-Mouwatta'» (hadith 1424), par Ed-Dârimi dans ses «Sounane» (hadith 2292), par Ed-Dâraqoutni dans ses «Sounane» (hadith 4652) et par El-Beyhaqi (hadith 11795) par l’intermédiaire d’Aïcha .

[22] Rapporté par Mâlik dans «El-Mouwatta'» (hadith 1426), par El-Beyhaqi (hadith 21799) par l’intermédiaire de Souleymâne Ibn Yassâr. El-Albâni dans « El-Irwâ' » (6/25) a dit : «Les hommes de la chaîne de transmission de ce hadith sont dignes de confiance, sauf qu’elle (la chaîne de transmission) est interrompue, vu que Souleymâne Ibn Yassâr n’a pas rencontré Omar. Toutefois, la chaîne de transmission est attachée dans une autre version par l’intermédiaire de Souleymâne Ibn Yassâr…».

[23] Voir : «El-Mountaqâ» d’El-Bâdji (6/11).

[24] El-Moudjtahid est le savant en matière du Coran et de la Sounna, qui est doté d’une vue compréhensive des fins de la Charia et qui comprend correctement le langage arabe. Note du traducteur.

[25] Celui qui fait de l’Idjtihâd sur certaines questions de la religion. Note du traducteur.

[26] L’effort qu’on fait afin de déduire les jugements à partir des preuves de la Charia. Note du traducteur.

[27] Par exemple, l’une des grandes Écoles jurisprudentielles : l’École Hanafite, l’École Malikite, l’École Chaféite et l’École Hanbalite. Note du traducteur.

[28] Voir : «I`lâm El-Mouwaqqi`îne» (4/237).

 

Alger, le 20 Djoumâdâ El-'Oûlâ 1427 H, correspondant au 16 juin 2006 G.

Publié par ferkous.com

 في حكم نكاح الزانية واستلحاق ولده منها

السؤال: هل فتوى الإمامين أبي حنيفة وابن تيمية -رحمهما الله تعالى- بجواز نكاح الزانية ممن زنى بها، وقد حملت منه فقط لا من غيره، وهذا خلاف قول جماهير العلماء، هل هذه الفتوى يؤخذ بها في حالات معينة؟

الجواب: الحمد لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله الله رحمة للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمَّا بعد

فهذا السؤال يتضمن مسألتين وهما

- الأولى: في حكم نكاح الزانية

- والثانية: في حكم استلحاق الزاني ولده من الزنا

 أما المسألة الأولى:  فقد اشترط ابن تيمية وفاقًا لطائفة من السلف والخلف التوبة أولاً وهو مذهب أحمد(١)، فيحرم نكاح الزانية قبل التوبة سواء كان هو الذي زنى بها أو غيره لقوله تعالى

 الزَّانِي لاَ يَنكِحُ إلاّ زَانِيَةً أَوْ مُشْرِكَةً وَالزَّانِيَةُ لا يَنكِحُهَا إِلاّ زَانٍ أَوْ مُشْرِكٌ وَحُرِّمَ ذَلِكَ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ -  النور: 3

ويزول عنها وصف الزنا بعد التوبة لقوله صلى الله عليه وآله وسلم

 التَائِبُ مِنَ الذَّنْبِ كَمَنْ لاَ ذَنْبَ لَهُ

(٢)

، ويؤيد المعنى السابق قوله صلى الله عليه وآله وسلم

 لاَ يَنْكِحُ الزَّانِي المَجْلُودُ إِلاَّ مِثْلَهُ

(٣)

، قال الشوكاني:" وفيه دليل على أنه لا يحل للمرأة أن تتزوج من ظهر منه الزنى، وكذلك لا يحل للرجل أن يتزوج بمن ظهر منها الزنى، وتدل على ذلك الآية السابقة"

(٤)

أمَّا مذهب أبي حنيفة والشافعي ومالك فلا يشترطون للجواز شرط التوبة(٥) وإن كان في المدوّنة ما يشعر بهذا الشرط(٦)، ومن هنا يتبين لك اختلاف ابن تيمية مع مذهب أبي حنيفة في هذا الشرط، بل يزيد شيخ الإسلام ابن تيمية لهذا الشرط امتحانَ الزانية حتى يُتأكد من صدق توبتها، ومستند هذا التقرير قوله تعالى:

﴿ إِذَا جَاءكُمُ الْمُؤْمِنَاتُ مُهَاجِرَاتٍ فَامْتَحِنُوهُنَّ ﴾[الممتحنة: 10]

ويُطلَق المهاجِر على التائب أيضا، ودليل تناوله قوله صلى الله عليه وآله وسلم

 المُهَاجِرُ مَنْ هَجَرَ مَا نَهَى اللهُ عَنْهُ (٧) وَالمُهَاجِرُ مَنْ هَجَرَ السُّوءَ

(٨)

، فما دامت دعوى هجر السوء قائمةً فيشرع فيها الامتحان للآية السابقة

والشرط الثاني: الذي اشترطه ابن تيمية هو الاستبراء بحيضة للحائل، وأمَّا الحامل فحتىّ تضع وهو مذهب مالك وأحمد(٩) خلافًا لأبي حنيفة الذي يرى جواز العقد قبل الاستبراء إذا كانت حاملاً ووافقه عليه محمد بن الحسن الشيباني خلافًا لأبي يوسف(١٠)، ومن منطلق هذا الشرط والذي قبله يتبين اختلاف مذهب أبي حنيفة واختيار ابن تيمية، أمَّا عند الشافعي فيجوز العقد والوطء مطلقًا لأنَّ ماء الزاني غيرُ محترم(١١)، ولا يخفى ضعف هذا الدليل العقلي للشافعي والذي قبله من النصوص الواردة في مضمون هذا الشرط وهو الاستبراء ومنها قوله صلى الله عليه وآله وسلم

 لاَ تُوطَأُ حَامِلٌ حَتَّى تَضَعَ وَلاَ غَيْرُ ذَاتِ حَمْلٍ حَتَّى تَحِيضَ حَيْضَةً

(١٢)

وبقوله صلى الله عليه وآله وسلم

 لاَ يَحِلُّ لاِمْرِئٍ يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ أَنْ يَسْقِىَ مَاءَهُ زَرْعَ غَيْرِهِ وَلاَ يَحِلُّ لاِمْرِئٍ يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ أَنْ يَقَعَ عَلَى امْرَأَةٍ مِنَ السَّبْي حَتَّى يَسْتَبْرِئَهَا

(١٣)

وبقوله صلى الله عليه وآله وسلم

 لاَ تُوطَأُ حَامِلٌ حَتَّى تَضَعَ وَلاَ حَائِلٌ حَتىَّ تَسْتَبْرِئ

(١٤)

 أمَّا المسألة الثانية: في حكم استلحاق الزاني ولده من الزنا، فإنَّ التوافق بين أبي حنيفة وابن تيمية رحمهم الله ظاهر في النتيجة والحكم، حيث إنَّ أبا حنيفة لا يرى بأسًا إذا زنا الرجل فحملت منه أن يتزوجها مع حملها ويستر عليها، والولد ولد له، واختيار ابن تيمية ينتهي إلى هذا الحكم، فالرجل إذا استلحق ولده من الزنا ولا فراش لحقه(١٥)، غير أنَّ الفرق بين كلاميهما هو ما تقدم في الشرط الثاني من المسألة الأولى وهي اشتراط وضع الحامل أو الاستبراء بحيضة للحائل خلافًا لأبي حنيفة، هذا والقول باستلحاق الرجل ولده من الزنا ليس قاصرًا على الإمامين بل قال به أيضًا إسحاق بن راهويه وسليمان بن يسار وابن سيرين والحسن البصري وإبراهيم النخعي وغيرُهم، وقد عارضَ هذا القولَ جمهورُ أهل العلم ومنهم الأئمة الأربعة الذين يقرون بعدم استلحاق ولده من الزنا إن أراد استلحاقه سواءً ولد على فراش أو ولد على غير فراش

(١٦)

وسبب الخلاف في هذه المسألة يرجع إلى تأويل حديث

الوَلَدُ لِلْفِرَاشِ وَلِلْعَاهِرِ الحَجَرُ

(١٧)

، فإنَّ ابن تيمية - رحمه الله- يرى أنَّ الحديث قاصر حكمه على المرأة إذا كانت فراشًا لرجل آخر، فيبقى الولد ملتحقا بصاحب الفراش إلاَّ أن ينفيه باللعان، ويكون للعاهر الحجر، أي أنَّ الزاني ليس له إلاَّ الخيبة(١٨)أمَّا المرأة إذا لم تكن فراشًا فلا يتناوله الحديث، ويتعين تسمية المرأة فراشًا عند أهل اللغة والعرف بعد البناء عليها، ولهذا ذهب ابن تيمية إلى أنَّ المرأة تعد فراشا بعد معرفة الدخول المحقق لا بمجرد العقد عليها خلافًا لأبي حنيفة - رحمه الله -، وعليه فالعاهر لا يلحقه الولد إذا كان للمرأة زوج دخل بها، فإن لم يكن لها زوج فليست فراشًا ولا يتناول الحديث حكمها، فإذا ولد لها ولد زنية واستلحقه أبوه لحقه، وقد تقدم أنَّ مذهب الجمهور لا يستلحقونه سواء ولد على فراش أو على غير فراش بناء على تأويلهم للحديث، والظاهر أنَّ سبب ورود الحديث يساير في سياقه ومضمونه التفريق الذي ذهب إليه شيخ الإسلام، حيث إنَّ قضاء النبي صلى الله عليه وآله وسلم في قصة ابن وليدة زمعة بن قيس، وكان قد أحبلها عتبة بن أبي الوقاص، فاختصم فيه سعد وعبد بن زمعة فقال سعد: ابن أخي عهد إليَّ أنَّ ابن وليدة زمعة هذا ابني، فقال عبدُ: أخي وابن وليدة أبي على فراش أبي، فقال النبي صلى الله عليه وآله وسلم

 هُوَ لَكَ يَا عَبْد بنَ زمعة، الوَلَدُ لِلفِرَاشِ وَلِلْعَاهِرِ الحَجَرُ، احْتَجِبِي مِنْهُ يَا سَوْدَة

(١٩)

، فكان قضاؤه صلى الله عليه وآله وسلم لمن كانت الأمة فراشًا له دون غيره مع شبهه البيِّن بعتبة، فدلَّ ذلك على خصوص الحديث بما كانت المرأة فراشًا، وانتفى الحكم عمن لم تكن فراشًا، وقد أيَّد ابن تيمية -رحمه الله- لحوق ولده من الزنا إذا استلحقه ولا فراش بما رواه مالك في الموطإ:" أنَّ عمر بن الخطاب رضي الله عنه كان يليط أولاد الجاهلية بمن ادعاهم في الإسلام"(٢٠)أي كان يلحقهم بهم وينسبهم إليهم وإن كانوا زنية، وقد روى عيسى عن ابن القاسم في جماعة يسلمون فيستلحقون أولادًا من زنى، فإن كانوا أحرارًا ولم يدعهم أحد لفراش فهم أولادهم، وقد ألاط عمر من ولد في الجاهلية بمن ادعاهم في الإسلام إلاَّ أن يدعيه معهم مَنْ أمّهاتُهم فراشٌ له؛ لأنَّ النبي صلى الله عليه وآله وسلم قال

 الوَلَدُ لِلْفِرَاشِ وَلِلْعَاهِرِ الحَجَرُ

ففراش الزوج والسيد أحق

(٢١)

فإذا تقرر رجحان أحد القولين بدليله وجب الفتوى بما ترجح عند الناظر أو المجتهد ويفتي بما ترجح بها مطلقا في كلِّ الحالات ولا يعدل عنها إلى حالات معينة للإجماع على أنَّ المجتهد أو من في حكمه (كالمجتهد المُتَجَزِّىء) يجب عليه اتباع ما أدَّاه إليه اجتهاده وأن يفتي به، ولا يجوز له ترك ذلك إلاَّ إذا تبين له خطأ ما ذهب إليه أوَّلا، فيتركه إلى القول الآخر اتباعًا للدليل، وهذا إنما إذا كان فيه الحق ظاهرًا بيٍّنًا موافقًا للكتاب والسنة فيجب على المفتي أن يفتي بالحق وما اقتضاه الدليل ولو خالف مذهبه، فإن كان الدليل مع مخالفه فلا يجوز له أن يفتي بالمرجوح، أمَّا في مسائل الاجتهاد التي الأدلة فيها متجاذبة، فهذا قد يفتي به وقد لا يفتي حسب النظر كما قرر هذه الأقسام ابن القيم رحمه الله(٢٢)ولم يرد في أقسامه أنه يفتي في حالات معينة دون حالات أخرى.

 هذا ما ظهر لي في هذه المسألة، والعلم عند الله تعالى، وآخر دعوانا أن الحمد لله ربِّ العالمين، وصلى الله على نبينا محمد وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين وسلم تسليما

الجزائر في:20 جمادى الأولى 1427ﻫ

المـوافـق ﻟـ:16 جـوان 2006م 

١- انظر المغني لابن قدامة: 6/601، 602. مجموع الفتاوى لابن تيمية: 32/109، 110

٢- أخرجه ابن ماجة في الزهد(4391)، والبيهقي(21070)، من حديث عبد الله بن مسعود رضي الله عنه. وحسنه الألباني في صحيح الجامع(3008)، وفي صحيح الترغيب والترهيب(3145).

٣- أخرجه أبو داود  في النكاح (2052)، والحاكم في المستدرك (2784)، وأحمد (8101)، والبيهقي (14197)، من حديث أبي هريرة رضي الله عنه.قال ابن كثير في "إرشاد الفقيه" (2/149): "إسناده جيد قوي". وصححه الألباني في "السلسلة الصحيحة"(2444)، وحسنه مقبل الوادعي في "الصحيح المسند" (1451)

٤- نيل الأوطار للشوكاني: 7/320

٥- الهداية للمرغناني: 1/194. تكملة المجموع شرح المهذب: 16/220، 221

٦- المدونة لابن القاسم: 2/187

٧- أخرجه البخاري في الإيمان (10)، وأبو داود في الجهاد (2483)، والنسائي في الإيمان وشرائعه (5013)، وأحمد (6671)، والحميدي في مسنده (623)، من حديث عبد الله بن عمرو بن العاص رضي الله عنهما.

٨- أخرجه الحاكم (25)، وأحمد (12151)، وأبو يعلى في مسنده (4187)، من حديث أنس رضي الله عنه،  وأحمد (6886)، من حديث عبد الله بن عمرو رضي الله عنه. وصححه أحمد شاكر في تحقيقه لمسند أحمد(11/190)، والألباني في صحيح الترغيب (2555)

٩- مجموع الفتاوى لابن تيمية: 32/109، 110

١٠- الهداية للمرغناني: 1/194

١١- المغني المحتاج للشربيني: 3/187

١٢- أخرجه أبو داود في النكاح (2159)، وأحمد (11911)، والدارمي في سننه (2350)، والحاكم في المستدرك (2790)، والبيهقي (11105)، من حديث أبي سعيد الخدري رضي الله عنه. وحسنه ابن عبد البر في "التمهيد"(3/143)، وابن حجر في تلخيص الحبير (1/275)، وصححه الألباني في صحيح الجامع (7479).

١٣- أخرجه أبو داود في النكاح (2160)، وأحمد (17435)،  والبيهقي (16002)، من حديث رويفع بن ثابت الأنصاري رضي الله عنه. وصححه ابن كثير في "إرشاد الفقيه" (2/236)، وحسنه الألباني في الإرواء (5/140).

١٤- أخرجه عبد الرزاق في المصنف (12903)، قال الألباني في الإرواء (1/200): "فقد روى ابن شيبة في "المصنف" كما في "نصب الراية"(4/252) عن الشعبي أنّه قال: نهى رسول الله صلى الله عليه وآله وسلم يوم أوطاس أن توطأ حامل حتى تضع، أو حائل حتى تستبرئ. وكذلك رواه عبد الرزاق وإسناده مرسل صحيح"

١٥- مجموع الفتاوى لابن تيمية: 32/112، 113، 139

١٦- المغني لابن قدامة: 6/266

١٧- أخرجه البخاري في البيوع(2053)، ومسلم في الرضاع(3686)، وأبو داود في الطلاق(2275)، والنسائي في الطلاق(3497)، وابن ماجة في النكاح(2082)، ومالك(1424)، وأحمد(25717)، والدارقطني(3895)، من حديث عائشة رضي الله عنها

١٨- ومعنى له الحجر: الخيبة أي لا شيء له في الولد، والعرب تقول: له الحجر وبفيه التراب: يريدون ليس له إلاَّ الخيبة، وقيل المراد بالحجر أنه يرجم بالحجارة إذا زنى ولكنه لا يرجم بالحجارة إلاَّ المحصن فقط ( نيل الأوطار للشوكاني: 8/88)

١٩- أخرجه البخاري في العتق (2533)، ومالك في الموطإ (1424)، والدارمي في سننه (2292)، والدارقطني في سننه (4652)، والبيهقي (11795)، من حديث عائشة رضي الله عنه.

٢٠- أخرجه مالك في الموطإ (1426)، والبيهقي (21799)، من رواية سليمان بن يسار. قال الألباني في الإرواء (6/25): "ورجاله ثقات رجال الشيخين، ولكنه منقطع، لأن سليمان بن يسار لم يدرك عمر، لكن جاء موصولا من طريق أخرى عنه..."

٢١- انظر المنتقى للباجي: 6/11 

٢٢- إعلام الموقعين: 4/237

Cheikh Abou Abdil-Mou'az Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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Adil Al-Jattari - Moustapha Kastit - Ahmad Belqaddid - Abdessalam Al Kharraz (vidéo)

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Adil Al-Jattari - Moustapha Kastit - Ahmad Belqaddid - Abdessalam Al Kharraz (vidéo)

-Adil Al-Jattari

-Moustapha Kastit

-Ahmad Belqaddid

-Abdessalam Al Kharraz

 

... des hisbis chez l'innovateur, le takiri Abou Ishaq Al Houwayni lors de son passage à Bruxelles

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Paroles d'Al-Hassan Al-Basri

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Paroles d'Al-Hassan Al-Basri

Il disait :

 

"Celui qui accuse son frère (d'avoir commis) un péché, alors qu'il s'en est repenti auprès d'Allah, Puissant et Grand, ne mourra pas avant de se faire éprouver par ce péché."

(page 50)

ffdsff

On rapporte qu'un jour il tint un sermon, alors un homme respira avec difficulté, il dit alors:

 

"Ô fils de mon frère !

Que désires-tu par ce que tu as fait ?

Si tu es sincère, tu t'es dévoilé et si tu mens, tu t'es détruit.

Certes, les gens faisaient des efforts lorsqu'ils faisaient des invocations et pas un son n'était entendu de l'un d'eux.

Certes, il y avait parmi ceux qui étaient avant vous, celui qui lisait le Coran en entier sans que son voisin ne l'entende.

Il y avait celui qui s'instruisait dans la religion sans que son ami ne le sache."

On a dit à l'un d'entre eux: "Comme tu te tournes peu lors de ta prière et comme ton recueillement est admirable!"

Il répondit: "Ô fils de mon frère! Et qui peut te dire où était mon coeur?".

(page 119)

ffdsff

Il disait:

 

"On rapporte qu'Abû ad-Dâr a dit: Trois choses me font rire, et trois (autres) me font pleurer;

Me font rire :

celui qui espère en la vie terrestre alors que la mort le demande,

le distrait qui est constamment surveillé

et celui qui rit à pleines dents alors qu'il ne sait pas si son Seigneur est satisfait de lui ou s'Il est en colère contre lui;

Me font pleurer :

les terreurs du Jour de la résurrection,

la rupture des actes

et le fait d'être debout face à Allah, Puissant et Grand, sans savoir si on va ordonner (de me conduire) au Paradis ou en Enfer."

(page 126)

ffdsff

(Traduction rapprochée)

 

"Mais non! Vous saurez bientôt!" (Coran 102/3) et dit:

 

"Ô vous les gens!

Si une créature vous menaçait, vous ne seriez pas tranquille alors, comment en serait-il si le Souverain des rois, Le Vivant qui ne meurt pas, vous menaçait?"

 

Lorsqu'il lisait le Coran et qu'il arrivait à cette sourate, il ne passait pas à la suivante et ne cessait de la répéter et de pleurer jusqu'à ce que finissent ses pleurs, que la miséricorde d'Allah soit sur lui et qu'Il l'agrée.

(page 143)

 

Al-Hassan Al-Basri, sa piété, sa sagesse, sa dévotion son ascétisme et ses sermons

Retranscription: oumomeya

copié de rappel01.fr

 

Imam Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

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Éclaircissement du cas de Hicham Al Bayli - هشام البيلي (vidéo)

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Éclaircissement du cas de Hicham Al Bayli - هشام البيلي (vidéo)

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Cheikh Hassan Ibn Abdel Wahab Al Banna - الشيخ حسن بن عبدالوهاب البنا

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân - الشيخ محمد سعيد رسلان

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Dire d'un gouverneur décédé qu'il est mécréant (vidéo)

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Dire d'un gouverneur décédé qu'il est mécréant (vidéo)

Questionneur :

 

Ô noble Cheikh, que dites vous de ceux qui déclarent certains gouverneur mécréant après leur mort du fait qu'ils ne jugeaient pas avec ce qu'Allah a révélé et qu'ils faisaient de l'injustice et que cela était connu d'eux.

 

Est ce que cela est permis ?

 

Réponse :

 

Il n'est pas permis de déclarer mécréant des musulmans, sauf avec preuve provenant du livre (d'Allah) et de la Sounna.

 

De plus, déclarer mécréant un individu précis... il existe une divergence sur cela, et tu ne sais pas sur quoi il est mort, même si il est prouvé qu'il a accompli quelques mécréances, tu ne sais pas si il s'est repenti ou si il ne s'est pas repenti.

 

Donc tu ne le déclare pas mécréant avec certitude.

 

Par contre tu dis :

 

Celui qui a fait telle chose et telle chose, de manière générale, il est mécréant.

 

Mais le fait de spécifier des gens sans que tu ne connaisses leur état lors de leur déces, ceci n'est pas permis.

 

Dans tous les cas, l'Homme préserve sa langue du Takfir, Tafsiq, Tabdi3.

 

Allah ne lui a pas assigné cela.

 

Il doit bonifié sa propre âme, il apprend, il appel à Allah et réconcilie entre les cœurs, et unis les paroles des musulmans, et il propage l'amour entre les musulmans.

 

Quant au fait qu'il se préoccupe qu'untel soit mécréant, qu'untel soit innovateur, qu'untel et qu'untel, ceci est une catastrophe.

 

Na3am.

 

Sauf pour une personne qui séduit les gens et qui leur à laisser des livres qui contiennent de l’égarement, alors toi tu montres l’égarement que contient ces livres.

 

Mais lui tu ne le juges pas, tu ne sais rien sur lui, mais tu dis : "tel livre contient telle chose et telle chose et il est obligatoire pour les musulmans de faire attention  d’être tromper par cela et ainsi de suite".

 

Il n'y a pas de mal en cela.

 

Quant aux personnes laisses les...

 

Laisses les à Allah azza wa jel.

 

Na3am.

 

copié de دورة العلوم - Les cercle des sciences

 

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Mise en garde contre Salâh Abou 'Arafa (صلاح أبو عرفة), imam de la mosquée Al-Aqsâ en Palestine (vidéo)

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Mise en garde contre Salâh Abou 'Arafa (صلاح أبو عرفة), imam de la mosquée Al-Aqsâ en Palestine (vidéo)

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Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - الشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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Les chiens de l'enfer

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Les chiens de l'enfer

Rapporté dans l'ouvrage As-Sunnah de 'AbdiLlah fils de l'Imâm Ahmad, rahimahomâ Llah :

 

Sa'îd bno Djohmân a dit :

 

"Les khawâridjs m'invitaient à rejoindre leur rang au point où j'allais presque le faire, puis la soeur d'Abî Bilâl vit en songe Abâ Bilâl en chien noir hirsute avec des larmes qui coulaient de ses yeux.

 

Elle dit donc : « Je donnerais mon père en rançon pour toi Ô Abâ Bilâl ! Que t'arrive t-il, pourquoi te vois-je dans cet état ? »

 

Il répondit : « Après vous, nous avons été rendu des chiens du feu [de l'enfer]. »

 

Abô Bilâl était l'un des leaders des khawâridjs."

 

Traduit par إلياس البيضاوي

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

حَدَّثَنِي أَبِي نا أَبُو كَامِلٍ ، نا حَمَّادٌ يَعْنِي ابْنَ سَلَمَةَ ، عَنْ سَعِيدِ بْنِ جُهْمَانَ ، قَالَ

: " كَانَتِ الْخَوَارِجُ تَدْعُونِي حَتَّى كِدْتُ أَنْ أَدْخُلَ مَعَهُمْ فَرَأَتْ أُخْتُ أَبِي بِلالٍ فِي النَّوْمِ أَنَّ أَبَا بِلالٍ كَلْبٌ أَهْلَبُ أَسْوَدُ عَيْنَاهُ تَذْرِفَانِ ، قَالَ

: فَقَالَتْ بِأَبِي أَنْتَ يَا أَبَا بِلالٍ ، مَا شَأْنُكَ أَرَاكَ هَكَذَا ؟

قَالَ : جُعِلْنَا بَعْدَكُمْ كِلابَ النَّارِ ، وَكَانَ أَبُو بِلالٍ مِنْ رُءُوسِ الْخَوَارِجِ

رقم الحديث: 1369

(حديث مقطوع)

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Éclaircissement de la vérité concernant la réponse de Sofiane Abou Ayoub (audio)

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Éclaircissement de la vérité concernant la réponse de Sofiane Abou Ayoub (audio)

Annexe

Réponse de cheikh Wasiyoullah sur la parole de Sakhawi

dont s'est servie Bachir ibn Hassan (la même dont s'est servie Sofiane Abou Ayoub)

pour dire que l'on n'a pas le droit de citer plusieurs choses dans la critique

 

 

Le questionneur cite la parole suivante de Bachir ibn Hassan at-Tounsi :

 

« L'imam as-Sakhawi, qui est un élève d'Ibn Hajar al-'Asqalani, a dit que s'il y a plusieurs choses par lesquelles on peut critiquer le rapporteur, on ne doit citer qu'une seule chose. 

 

Pourquoi ? Parce que la base est de préserver l'honneur du croyant. 

 

S'il en est ainsi dans la science du jarh wat-ta'dil (la critique et l'éloge), alors que dire de ce qui est appelé aujourd'hui al-jarh wat-ta'dil ! 

 

En fait ce n'est pas al-jarh wat-ta'dil (la critique et l'éloge), mais c'est al-jarh wat-tajrih (la critique et la diffamation)! 

 

Et ce qui est étonnant, c'est que c'est une attaque envers les symboles de la communauté qui ont excellé dans les domaines de la science et de la prédication ! 

 

Tu trouves un homme qui travaille dans le champ de la da'wa depuis plus 20 ans, et grâce à qui des gens de tous les coins du monde ont été guidés… 

 

Mais comment cela apparaît ? 

 

Il veut monter sur les épaules des hommes ! Il se met dans un coin ou derrière internet, et il rapporte "Il a dit telle chose dans telle cassette et dans tel livre". Tout ça en application de la parole "Oppose-toi et tu seras connu". 

 

Ainsi, il se construit une distinction sur le compte de ses maîtres !" ». 

 

Réponse de cheikh Wasiyoullah :

 

« Celui qui dit "il se construit une gloire sur le compte de ses maîtres", il apparaît de la parole de cette personne, en réalité, comme s'il a en lui de la haine pour cheikh Rabi' ! 

 

(NT : cheikh Wasiyoullah dit cela car dans les questions précédentes, le frère lui avait cité les paroles graves et les mensonges que Bachir a prononcé sur cheikh Rabi' et sur les salafis qu'il appelle "madkhalistes") 

 

Nous disons toujours que, parmi les obligations du savant qui craint Allah, le fait de démontrer les erreurs des gens, et il n'y a aucun doute là-dessus !…

 

Par la grâce d'Allah le Loué, le Glorieux, il [cheikh Rabi'] a une distinction wal-hamdou lillah !

 

Allah l'a honoré par la science de la Sunna, et le jarh wat-ta'dil doit rester jusqu'au Jour de la Résurrection pour protéger la religion et la croyance [de toute altération]. 

 

Quant à la parole de as-Sakhawi qu'il a pris comme argument, en réalité, toi aussi c'est comme si tu avais considéré l'imam as-Sakhawi infaillible. Les savants l'ont contredit dans cela ! 

 

Aujourd'hui, nous trouvons un "isnad" (chaine de transmission) qui contient un rapporteur faible, qui contient du "tadliss" et du "irsal". Alors les savants citent tous ces défauts et disent :"Cette chaine de transmission est faible car il contient 3 ou 4 défauts". 

 

Donc la parole d'as-Sakhawi, en réalité, dans la pratique, ce n'est pas l'avis des savants ! 

 

Ce n'est pas l'avis des savants ! 

 

Maintenant, si nous regardons dans la biographie de n'importe quel rapporteur critiqué, on voit qu'adh-Dhahabi et d'autres peuvent dire dans plusieurs passages :"C'était un chiite, qadarite. Tous les problèmes étaient en lui !". 

 

Donc, ils ne se limitent pas à un seul défaut. 

 

Et ceci est l'obligation du musulman envers l'honneur du Prophète Mohammed (sallAllahou 'alayhi wa sallam), même s'il y a dans cela l'atteinte à l'honneur d'une personne de la communauté ! 

 

L'honneur du Prophète (sallAllahou 'alayhi wa sallam) et lui attribuer une chose mensongère ou faible, c'est pour préserver ces aspects de la place du Prophète (sallAllahou 'alayhi wa sallam) que les savants parlent sur les gens et leur honneur en fonction de ce qu'ils méritent. 

 

En revanche, si la personne exagère et dépasse les limites dans ses paroles, alors il est possible de dire ce genre de choses. 

 

Mais tant qu'il dit la vérité, il n'est pas permis de reprocher cette chose du jarh wat-ta'dil. »

 

Traduit par Souleyman Al-Gwadeloupi

Publié par sounnah-publication.com

 

Cheikh WassiouLlah ibn Mohamed 'Abbas - الشيخ وصي الله بن محمد عباس

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Le vinaigre contenant de l'alcool

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Le vinaigre contenant de l'alcool

Question :

 

Quel est l'avis religieux sur celui qui vend du poulet vivant dans la balance et vend le vinaigre contenant 6% d'alcool ?

 

Réponse :

 

-Premièrement

 

Il est permis d'acheter le poulet vivant pesé dans la balance ; c'est cela l'origine, et nous ne connaissons pas une preuve le contredisant.

 

-Deuxièmement

 

Il a été authentiquement rapporté que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :  

 

"Toute boisson bue en quantité et qui enivre, il est également prohibé d'en boire un peu"

 

Si boire une grande quantité de vinaigre enivre, en boire une petite quantité est alors illicite, et son jugement est le même que celui du vin.

 

Et si en boire une grande quantité n'enivre pas et le taux d'alcool est insignifiant, il n'y a pas de mal à l'acheter, à le vendre et à le boire.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie: 13, Numéro de la page: 291)

La question 4 de la Fatwa numéro (4306)

 Publié par alifta.com

 

بيع الدجاج حيا بالميزان وبيع الخل وفيه كحول

س4: بيع الدجاج حي في الميزان، وبيع الخل وفيه 6% كحول ما حكم الدين فيها؟

ج4: أولاً: يجوز شراء الدجاج في الميزان؛ هذا هو الأصل، ولا نعلم دليلاً يخالفه

ثانيًا: ثبت عن رسول الله صلى الله عليه وسلم أنه قال:  ما أسكر كثيره فقليله حرام  فإذا كان هذا الخل يسكر كثيره فقليله حرام، وحكمه حكم الخمر، وإذا كان لا يسكر كثيره، بحيث إن نسبة الكحول تكون في غير الكحول فلا يظهر لها أثر، فلا مانع من بيعه وشرائه وشربه

(الجزء رقم : 13، الصفحة رقم: 291)

السؤال الرابع من الفتوى رقم ( 4306

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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