Réciter des hadiths ainsi que des invocations avec les règles de récitation du Coran (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Réciter des hadiths ainsi que des invocations avec les règles de récitation du Coran (audio)

Question :

 

Certaines personnes lisent les hadiths du messager d’Allah صلّى اللّهُ عليه وسلّم ainsi que des invocations avec les règles de récitation du coran, ce qui dans beaucoup de cas, provoque une sorte d’incompréhension chez les gens, le commun des musulmans.

 

Réponse :

 

Ceci est une manière de faire innovée.

 

On ne doit faire ressembler aucune parole à la parole d’Allah.

 

Questionneur :

 

Même l’invocation du Qounout ?

 

Cheikh :

 

Il n’y a pas de différence.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

سُئل أبي رَحِمَهُ اللهُ:- هناك مَن يقرأ أحاديثَ رسولِ الله صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ بالتجويد، وكذٰلك الأدعية -بالتجويد-، ففي كثيرٍ مِن الأحيان يَحْدُث شيءٌ مِنَ الخلْطِ على الناسِ.. على العامة
فقال:"يعني بين: قرآن أم حديث؟
لا؛ هٰذا أسلوب مُبْتَدَع، فكلامُ اللهِ لا يُشَبَّهُ به كلامٌ آخر إطلاقًا
حتى في الأدعية كدعاء القنوت؟
"لا فرق"
سلسلة الهدىٰ والنور - ش491 ، د 31:8
 
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Partager cet article

L'innovation comprend à la fois la vérité et le mensonge

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'innovation comprend à la fois la vérité et le mensonge

-Si une innovation ne se composait que de mensonges, alors elle n'aurait pas été acceptée et tout le monde se serait même dépêcher de la condamner et de la réfuter. 

 

-Et si elle se composait que de la vérité, alors elle n'aurait pas été une innovation, mais plutôt, en accord avec la Sunna. 

 

Mais elle (l'innovation) comprend à la fois la vérité et le mensonge dans lequel la vérité est revêtue de mensonges.

 

Sawâ'iqoul Moursalah (3/925)

copié de twitter.com/Minhajsunna

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

Partager cet article

Le salaire du praticien

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le salaire du praticien

Ce point est essentiel, car certains praticiens ne sont, malheureusement, motivés que par l'argent ; et d'autres encore avancent que « tout travail mérite salaire ».

 

Je vais citer quelques avis sur la question puis proposer une conclusion.

 

Ce chapitre se veut avant tout être un conseil destiné à ceux qui ont endossé la responsabilité de la pratique de la hijama :

Ceux qui considèrent que ce salaire est illicite dans l'absolu ou sous conditions

 

Abû Hurayrah et cUthmân Ibn cAffân

 

Abû Hurayrah et cUthmân Ibn cAffân (رضي الله عنهم) étaient d'avis que le salaire de celui qui pratique la hijama est illicite, sans condition, en se basant sur le hadith de cAbd Allah Ibn Mascûd (رضي الله عنه) qui rapporte :

 

« Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a interdit le salaire du Hajjâm. » (1)

 

Se référer à l'ouvrage Al-Muhallâ de l'imam Ibn Hazm.

 

L'imam Ahmad

 

L'imam Ahmad et d'autres émettent une distinction entre l'esclave et l'homme libre.

 

Ils ont autorisé ce salaire pour l'esclave et l'ont interdit pour l'homme libre qui souhaite en tirer profit.

 

Ce dernier a toutefois le droit d'en disposer, si cet argent est destiné à l'entretien de ses bestiaux ou pour nourrir ses servants.

 

Cet avis se base sur un hadith en lequel le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a été interrogé au sujet du salaire du Hajjâm et il répondit :

 

« Entretiens avec tes bestiaux et nourris-en tes serviteurs. » (2)

 

L'imam Ibn Taymiyyah

 

L'imam Ibn Taymiyyah a distingué 4 situations :

 

-si le praticien cherche à s'enrichir par ce biais, alors ce salaire lui est interdit.

 

-s'il espère juste récupérer ce qui lui revient (en ce qu'il a pu dépenser) alors cela est autorisé.

 

-s'il a des animaux à nourrir ou des esclaves à charge et qu'il ne souhaite pas y perdre son argent, alors cela lui est autorisé dans ce contexte.

 

-s'il doit choisir entre demander un salaire pour la hijama et mendier alors ce salaire lui est préférable à la mendicité. (3)

Ceux qui considèrent que ce salaire n'est pas illicite, mais détestable,

l'avis le plus répandu

 

L'imam Ibn Al-Qayyim

 

L'imam Ibn Al-Qayyim est d'avis que le salaire du praticien est licite, et il mentionne le hadith de Ibn cAbbâs (رضي الله عنه) qui rapporte :

 

« Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a subi une hijama, puis a donné une rétribution au praticien, et si cela était interdit, il ne lui aurait rien donné. » (4)

 

 

Il ajoute que le fait que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) ait désigné ce salaire comme étant mauvais (khabîth) est semblable au fait qu'il ait dit que l'ail et l'oignon étaient mauvais (khabîthayn).

 

Ce n'est pas pour autant que leur consommation est interdite. (5)

 

L'imam As-Sancânî

 

L'imam As-Sancânî dit au sujet du salaire du praticien :

 

« Certes, ce qui est mauvais est contraire à ce qui est bon, mais cela suffit-il à l'interdire ? »

 

Il mentionne la Parole d'Allah (سبحانه وتعالى) :

 

يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓاْ أَنفِقُواْ مِن طَيِّبَـٰتِ مَا ڪَسَبۡتُمۡ وَمِمَّآ أَخۡرَجۡنَا لَكُم مِّنَ ٱلۡأَرۡضِ‌ۖ وَلَا تَيَمَّمُواْ ٱلۡخَبِيثَ مِنۡهُ تُنفِقُونَ

 

« Ô vous les croyants ! Dépensez des meilleures choses que vous avez gagnées, et des récoltes que Nous avons fait sortir de la terre pour vous. Et ne vous tournez pas vers ce qui est vil pour en faire dépense » (6)

 

L'argent vil a été décrit comme mauvais, mais n'a pas été interdit. » (7)

 

Cheikh Ibn cUthaymîn

 

Cheikh Ibn cUthaymîn dit :

 

« Le salaire du Hajjam est mauvais et vil sans pour autant être illicite. Mais il importe, en conséquence, au praticien de ne pas demander de salaire et de s'adonner à une activité à but non lucratif.

 

Le hadith de Ibn cAbbâs montre qu'il est permis de donner une rétribution au praticien, mais c'est à ce dernier de se vouer à une activité bénévole, car cela fait partie de la délivrance de ses frères d'un mal qui les atteint.

 

Si malgré tout, il prend un salaire alors ce salaire est vil mais n'est pas illicite. » (8)

 

Cheikh Al-Albânî

 

Cheikh Al-Albânî dit :

 

« Nous disons comme le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit, c'est-à-dire, que le salaire du Hajjam n'est pas illicite mais mauvais.

 

Ainsi, pour suivre son exemple, si tu bénéficie d'une hijama, donne une rétribution au praticien, comme l'a fait le Prophète (صلى الله عليه وسلم).

 

Il incombe ensuite au praticien de ne pas réclamer ni accepter cette rétribution.

 

En effet, tout ce qui se donne ne s'accepte pas forcément.

 

Il est rapporté qu'un homme est venu demander une aumône au Prophète (صلى الله عليه وسلم) alors qu'il n'y avait pas droit, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a pourtant satisfait sa demande.

 

Une fois parti, le Prophète a dit que cet homme n'avait saisi que du feu.

 

On lui demanda alors :

 

« Pourquoi lui avoir donné, ô Messager d'Allah ? »

Il répondit : « Il m'a sollicité et Allah n'aime pas l'avarice. »

 

Dans ce hadith, on voit que des situations peuvent inciter à donner sans qu'il soit permis d'accepter. » (9)

Conclusion

 

Idéalement, la hijama devrait donc être une activité à but non lucratif.

 

Néanmoins, il nous apparaît selon l'avis le plus répandu que demander une rétribution pour la hijama est permis, bien que détestable.

 

L'interdiction formelle de ce salaire n'est ainsi pas l'avis prépondérant au vu des preuves mentionnées.

 

De plus, en interdisant le salaire du praticien, cela pourrait même contribuer à l'abandon de cette pratique.

 

Cheikh Ibn cUthaymîn dit à ce propos :

 

« Pouvons-nous aussi argumenter d'une autre manière, c'est-à-dire, si nous considérons que le salaire du praticien est illicite, cela aurait un effet néfaste de telle sorte que nous n'aurions plus de praticiens de la hijama ?

 

Oui, cela priverait les musulmans d'un bienfait qui est l'accès à la hijama.

 

En effet, si nous disons à un praticien qui a loué un local, acquis divers sièges et divers instruments pour la hijama et qui consacre une grande partie de son temps à la pratiquer sur les gens : « Prends garde à prendre une rétribution auprès d'eux car cela est illicite », que fera-t-il ? Il dira : « J'arrête (de pratiquer la hijama). »

 

Cela empêchera alors une chose dans laquelle se trouve un bienfait qu'est la hijama. » (10)

 

J'ajoute que cette rétribution ne doit pas faire l'objet de convoitises malsaines, au risque de pervertir notre démarche de soin.

 

Le praticien est avant tout un professionnel de santé qui souhaite, à travers sa démarche, participer à l'effort de préservation de la santé.

 

Il espère aussi acquérir la satisfaction de son Seigneur par sa bienséance à l'égard des autres, et des musulmans en particulier.

 

Mes frères et soeurs, ne pervertissez pas cette thérapeutique exemplaire en y mêlant des intérêts personnels, préservez votre intention.

 

Ne sommes-nous motivés pour aider nos semblables que lorsqu'un bien de ce monde est convoité ?

 

Que faites-vous de cette parole de notre Seigneur :

 

إِنَّمَا نُطۡعِمُكُمۡ لِوَجۡهِ ٱللَّهِ لَا نُرِيدُ مِنكُمۡ جَزَآءً۬ وَلَا شُكُورًا -٩

إِنَّا نَخَافُ مِن رَّبِّنَا يَوۡمًا عَبُوسً۬ا قَمۡطَرِيرً۬ا -١٠

« C'est pour le visage d'Allah que nous vous nourrissons, nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons de notre Seigneur un jour terrible et catastrophique » (11)

 

(1) Sahîh Al-Jâmi (6853).

(2) As-Sahîhah (1400).

(3) Al-Ikhtiyârât Al-Fighiyyah, p.136.

(4) Al-Bukhârî (5691) et Muslim (1202).

(5) Zâd Al-Ma'âd (4/63).

(6) Sourate Al-Baqarah, v.267.

(7) Subûl As-Salâm (3/154).

(8) Al-Liqâ' Al-Maftûh (213).

(9) Silsitah Al-Hudâ-wa-Nûr (665).

(10) Voir son commentaire de Bulûgh Al-Marâm (4/220-224).

(11) Sourate Al-Insân, v.9-10.

 

Extrait du livre : « La Hijama, fondements-techniques-conseils » aux éditions Tawbah
Avec l'aimable autorisation exclusive pour 3ilm.char3i de notre frère, qu'Allah le préserve, le Docteur en médecine générale, Ait m’hammed Moloud

 Publié par 3ilmchar3i.net

Dr Ait m’hammed Moloud

Partager cet article

Un mari avec une jalousie extrême !

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Un mari avec une jalousie extrême !

Question :

 

Mon mari est très jaloux vis à vis de moi.

 

Et parfois, cela atteint le stade de la suspicion sachant que je suis une femme musulmane qui se préserve.

 

Que dois je faire avec lui ?

 

Réponse :

 

La base (الأصل al-asl) de la femme musulmane est la justice et l'intégrité.

 

Alors, il n'est pas permis au mari de la femme musulmane de douter d'elle à cause d'obsessions psychologiques sataniques ou en raison de l'information d'un (bavard-jaseur) malveillant.

 

Allah تعالى dit :

 

{يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِنْ جَاءَكُمْ فَاسِقٌ بِنَبَأٍ فَتَبَيَّنُوا أَنْ تُصِيبُوا قَوْماً بِجَهَالَةٍ فَتُصْبِحُوا عَلَى مَا فَعَلْتُمْ نَادِمِينَ}

 

"Ô vous qui avez cru! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait." (Sourate 49 - Al-Hujurât : Les Appartements, verset 6)

 

Et il est du devoir de la femme musulmane dont le mari a été infecté par cette maladie mentale d'être patiente aussi longtemps qu'elle sait au sujet d'elle-même qu'elle est véridique et chaste.

 

Elle ne sera pas lésée par les pensées psychologiques de son mari parce que ces pensées peuvent être le résultat d'une maladie mentale qui s'en ira par la permission d'Allah.

 

مصدر الفتوى: المنتقى من فتاوى فضيلة الشيخ صالح بن فوزان بن عبد الله الفوزان - (ج 4/ ص 177) [ رقم الفتوى في مصدرها: 192]

Traduit par minhaj sunna

 Publié par 3ilmchar3i.net

        

غيرة الزوج الشديدة

السؤال :  زوجي يغار علي كثيرًا يصل في بعض الأحيان الأمر إلى حد الشك مع العلم أنني امرأة محافظة فماذا أعمل تجاهه؟

الجواب : الأصل في المسلمة العدالة والنزاهة فلا يجوز لزوج المسلمة أن يتشكك فيها لمجرد هواجس نفسية شيطانية أو لخبر نمام مفسد، قال تعالى

{يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِنْ جَاءَكُمْ فَاسِقٌ بِنَبَأٍ فَتَبَيَّنُوا أَنْ تُصِيبُوا قَوْماً بِجَهَالَةٍ فَتُصْبِحُوا عَلَى مَا فَعَلْتُمْ نَادِمِينَ} [الحجرات: 6]

وعلى المرأة المسلمة التي يصاب زوجها بهذا المرض النفسي أن تصبر ما دامت تعلم من نفسها الصدق والعفة ولن تضرها خواطر زوجها النفسية لأنه ربما تكون تلك الخواطر ناتجة عن مرض نفسي ويزول بإذن الله

مصدر الفتوى: المنتقى من فتاوى فضيلة الشيخ صالح بن فوزان بن عبد الله الفوزان - (ج 4/ ص 177) [ رقم الفتوى في مصدرها: 192]

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Partager cet article

Le sens du mot «السلام عليكم - As-salâm 'alaykoum» (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le sens du mot «السلام عليكم - As-salâm 'alaykoum» (audio-vidéo)

Question :

 

Quel est le sens d' As-salâmou 'aleykoum, et est il spécifique à l'être humain ?

 

Réponse :

 

Nous disons, As-salâmou 'aleykoum est dérivé du nom d'Allâh : As-salâm.

 

 فَإِذَا دَخَلۡتُم بُيُوتً۬ا فَسَلِّمُواْ عَلَىٰٓ أَنفُسِكُمۡ تَحِيَّةً۬ مِّنۡ عِندِ ٱللَّهِ مُبَـٰرَڪَةً۬ طَيِّبَةً۬‌

 

"Quand donc vous entrez dans des maisons, adressez-vous mutuellement des salutations venant d'Allâh, bénies et agréables." (Sourate 24 - An-Nûr : La Lumière, verset 61)

 

Alors vous invoquez pour la sécurité d'Allâh, qui est As-Salaam, Exalté et glorifié soit-Il, pour celui à qui le Salâm a été passé. 

 

- "As-salâmou 'aleykoum - السلام عليكم", alors tu as invoqué pour lui la sécurité.

- (puis) "Wa rahmatouLlâh - و رحمة الله", tu as invoqué pour lui la miséricorde.

- (puis) "Wa barakâtouh - و بركاته", tu as invoqué pour lui les bénédictions.

 

Et celui-ci contient une trentaine de bonnes actions, et ce n'est pas spécifique à l'être humain.

 

Traduit par minhaj sunna

Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly - الشيخ محمد بن هادي المدخلي

Partager cet article

L'étudiant en science : Peut-il donner son opinion ? Peut-il donner des cours ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'étudiant en science : Peut-il donner son opinion ? Peut-il donner des cours ?

Question :

 

Éminent Cheikh, quand est-ce qu'un étudiant en science a le droit de dire : "ceci est la position dominante pour moi, ceci est ce en quoi je crois"(c'est à dire à partir de quand a-t-il le droit d'avoir sa propre opinion).

 

Et quand est-ce qu'il peut commencer à donner des cours ?

 

Car beaucoup de jeunes parmi les étudiants en science se précipitent devant les assemblées pour donner des cours. 

 

Quel est votre conseil ? 

 

Réponse : 

 

Mon conseil aux jeunes salafis est qu'ils se munissent d'une grande détermination dans l'acquisition de la science, qu'ils apprennent. 

 

Par contre s'il se trouve dans un pays d'ignorants où il n'y a pas de savants et que la population a besoin de sa science, peut soit-il, (dans ce cas) je vois qu'il doit donner ce qu'il a comme science.

 

Ne rendons pas les choses difficiles pour le jeune qui voit le monde (autour de lui) obscurci par l'ignorance, les divagations, l'associationnisme et ne lui disons pas : " ne parle pas jusqu'à ce que tu atteignes le degré de Ibn Al-qayim ou de l'Imam Ahmad" ; cela ne peut pas être. 

 

C'est à dire (Allah dit, traduction rapprochée) : "vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc,....,à moins que vous ne soyez contraints d'y recourir" (1).

 

Aussi : "les contraintes rendent les interdits licites" comme c'est dit dans une règle de la chari'a.

 

S'il (le jeune salafi) se trouve dans son pays où il voit l'association, l'innovation, le délaissement de la prière alors qu'il connaît l'association (à Allah), il sait ce que c'est que les innovations ainsi que les traditions (prophétiques) et tout qui va dans ce sens, qu'il enseigne ce qu'il connaît. 

 

Le Sheik Al-Qar'anwi رحمه الله enseignait à des jeunes une partie de la science : le Qur'an, le tajwid (les règles de récitation du coran), l'héritage, kitab at-tawhid (le livre de l'Unicité), les trois fondements et après l'apprentissage de ces livres, alors que le Sheikh voit la communauté (autour de lui) dans le besoin ardent de ceux-là (les étudiants) et qu'ils sont les meilleurs parmi les gens, il les faisait descendre dans le terrain de la prêche vers Allah et les dispersait dans les villages où ils enseignaient aux gens, leur faisaient mémoriser le Qur'an, ils leur enseignaient le tajwid, l'héritage qu'ils avaient appris ainsi que kitab at-tawhid. 

 

[Néanmoins] je n'encourage pas l'étudiant en science à se prendre coûte que coûte comme un savant.

 

Non !

 

Non !

 

Qu'il n'occupe pas ce rang et je ne suis pas celui qui va lui donner l'autorisation.

 

Par contre s'il est contraint et qu'il ne trouve pas de savant alors qu'il détient quelque chose en science, qu'il donne son savoir.

 

Qu'il ne parle jamais dans la religion d'Allah étant ignorant et même s'il était savant il ne lui est pas licite de dire sur Allah que la vérité [car Allah dit, traduction rapprochée ]:

 

"Dis : «Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, la transgression sans droit et le fait d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas»."

 

Le fait de parler sur Allah sans science est illicite (haram) et constitue le plus grand parmi les grands péchés.

 

Pire que ça, il est plus grand que la mécréance en Allah car la mécréance, l'égarement et les innovations proviennent toutes du fait de parler sur Allah sans science de même cela est la pire des insidies, que se soit de la part d'un savant ou d'un ignorant, certes il a commis la plus grande offense et le plus grand péché. 

 

[Donc] si le jeune voit le besoin, s'il voit les gens dans un besoin ardent du peu de savoir qu'il a, qu'il parle mais seulement dans la limite de ce qu'il connait sans la dépasser car il peut commencer à enseigner et le diable vient lui souffler l'orgueil jusqu'à ce qu'il se met à répondre à toutes les questions qu'on lui pose sans jamais dire : "Allah est Le plus savant" ni "je ne sais pas".

 

Les ténors des ténors et les imams des imams disaient : "je ne sais pas" à tel point qu'un grand élève de l'imam disait :

 

"Si je voulais remplir mon ardoise de paroles de Malik : "je ne sais pas", "je l'aurai fait".

 

On posait beaucoup de questions à l'imam Malik et il disait : "je ne sais pas".

 

Tous les étudiants en science connaissent (l'histoire qui dit) qu'on a posé 40 questions à l'imam Malik, il répondit à environ 4 d'entre elles et dit : "je ne sais pas" pour le reste.

 

A cette époque, l'homme se faisait respecter en répétant : "je ne sais pas" et maintenant, s'il le dit une ou deux fois, on le traite d'ignorant.

 

Ainsi, il est important d'éviter les façons de voir des gens (d'aujourd'hui), de marcher sur la voie des salafs et de valoriser celui qui se préserve d'émettre des fatwas (avis religieux) à tort et à travers, de même qu'il ne faut pas pousser les savants à parler sur Allah sans science. 

 

En résumé, il est dit que le savant doit enseigner à ses étudiants la parole : "je ne sais pas" car cela représente la moitié de la science.

 

Voici mon opinion sur le sujet (de la question posée).

 

(1) : Ici il s'agit de deux bouts de versets regroupés par le Sheikh; la première partie est dans la sourate Al-ma'ida (5) verset 3 et la deuxième partie se trouve dans sourate Al-an'am (6) verset 119

 

copié de sunnaa.com

 

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

Partager cet article

Petite histoire d'un homme qui trouvait sa femme plus belle que la lune...

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Petite histoire d'un homme qui trouvait sa femme plus belle que la lune...

Il y avait un homme qui aimait énormément sa femme, il disait qu'elle était plus belle que la lune... tellement que donc elle était plus belle que la lune.

 

Elle était en désaccord avec lui et elle lui disait qu'elle n'était pas plus belle que la lune, l'homme dit alors :

 

"Si tu n'es pas plus belle que la lune alors tu es divorcée par 3 fois"

 

Donc que devaient ils faire ?

 

Ils allèrent voir les savants afin de clarifier la question.

 

Ils trouvèrent les savants, et tous dirent qu'elle ne pouvait être mieux façonnée (belle, par rapport à la création) que la lune...

 

Sauf pour un des savants, il s'assit, observa par terre en silence, les autres savants lui demandèrent pourquoi restait il muet ?

 

Le savant leva le regard et dit alors : "je ne suis pas d'accord avec vous et elle est plus belle que la lune..."

 

Les savants lui demandèrent quelle était sa preuve.

 

Le savant récita alors :

لَقَدۡ خَلَقۡنَا ٱلۡإِنسَـٰنَ فِىٓ أَحۡسَنِ تَقۡوِيمٍ۬

 

"Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite." (Sourate At-Tîn : Le Figuier, verset 4)

 

Puis le savant expliqua qu'Allah سبحانه وتعالى avait créé l'humanité de la plus belle des manières...

 

Rapporté par l'imam Al Qourtoubi qui place l'histoire sous 3Issa Ibn Mousa Hashimi qui était un grand officier de la cours royale sous le caliphe Abu Ja3far Mansour.

traduit par twitter.com/Minhajsunna

Partager cet article

Les femmes peuvent-elles porter des pantalons ? (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les femmes peuvent-elles porter des pantalons ? (audio)

Question :

 

Qu'Allah soit bienfaisant envers vous, est-il permis à la femme de porter un pantalon, que cela fasse ressembler aux hommes ou pas ?

 

Qu'Allah vous bénisse.

 

Réponse de Cheikh Salih al Fawzan :

 

Il est demandé à la femme de se cacher, elle ne doit porter que ce qui cache son corps.

 

Elle ne doit pas porter de choses serrées qui dévoilent les formes de son corps ni de choses transparentes qui dévoilent la couleur de son corps.

 

Elle doit porter des vêtements longs, recouvrants et larges qui cachent ses traits et cache des gens sa tentation.

 

Ceci est le vêtement de la femme musulmane dans n'importe quel endroit de la terre.  

 

Question :

 

Est-il permis qu'elle le porte devant son mari dans sa maison comme un pyjama par exemple ?

 

Qu'Allah vous bénisse.

 

Réponse :

 

Elle ne porte pas de pantalon devant son mari.

 

Car si elle s'habitue à le porter devant son mari à la maison, elle va s'habituer à sortir avec.

 

Il ne fait pas partie des vêtements des femmes, c'est un vêtement que portent certains hommes.

 

Elle ne doit pas le porter.

 

Quel besoin a-t-elle à le porter devant son mari ?

 

Ce n'est pas un embellissement, ce n'est pas un vêtement fait pour s'embellir.

 

Il lui est demandé de s'embellir pour son mari, et le pantalon n'est pas un vêtement avec lequel on s'embellit. 

 

ماهو لباس المرأة الشرعي ؟

نص السؤال : بارك الله فيكم يا شيخ ، سائل يسأل : أحسن الله إليكم هل يجوز لبس السروال ، أي البنطلون للمرأة سواء أكان تشبها بالرجال أو ليس تشبهًا بارك الله فيكم ؟

الجواب : المرأة المطلوبٌ منها الستر ، ولا تلبس إلا ما يستر جسمها ، ولا تلبس الضيق ، لا تلبس الضيق الذي يُبيِّن أحجام جسمها ، ولا تلبس الشفاف الذي يُرى من ورائه لون جلدها ، ولا تلبس القصير ،  وإنما تلبس الضافي الساتر الواسع ، الذي يُخفي معالمها ويُخفي فتنتها عن الناس ، هذا هو لباس المرأة المسلمة في أي مكان من الأرض . نعم

السائل : يا شيخ أمام زوجها ؛ يعني في بيتها لباس النوم وما شابه ذلك . بارك الله فيكم

الشيخ : أمام زوجها ماتلبس البنطال ، لأنه إذا اعتادت على لبسه في البيت عند زوجها اعتادت الخروج به ، وهو ليس من ملابس النساء ، هو من ملابس بعض الرجال ، فلا تلبسه ، ايش الداعي أن تلبسه أمام زوجها ؟ ما هو بزينة هو ، ما هو من ثياب الزينة ، المطلوب منها أن تتزين لزوجها ، والبنطال ليس من لباس الزينة . نعم

Question :

 

Quel est votre point de vue sur le port du pantalon pour les femmes, car cela s’est répandu à notre époque ?

 

Réponse de Cheikh Abd el Aziz ibn Baz :

 

Alhamdoulillah.

 

Nous conseillons de ne pas porter le pantalon, car il fait partie des vêtements des mécréants.

 

Il convient donc de le délaisser.

 

La femme ne doit porter que ce que portent les filles comme elle, les filles de son pays.

 

Elle ne doit pas se distinguer d'elle, elle doit prendre soin de s'habiller avec un vêtement recouvrant, moyen qui n'est pas serré ni léger.

 

Il doit couvrir, ne pas être serré, ne pas décrire le corps, ne pas ressembler aux mécréants ni aux hommes.  

 

Et elle ne doit pas porter les vêtements de chouhra*

 

*Le vêtement de chouhra est le vêtement qui attire le regard des gens de manière blâmable.

 

لبس المرأة للبنطلون

ما رأيكم في لبس البنطلون بالنسبة للنساء؛ لأنه انتشر في هذه الأزمنة؟

ننصح أن لا يلبس البنطلون؛ لأنه من لباس الكفرة، فينبغي تركه وأن لا تلبس المرأة إلا لباس بنات جنسها، بنات بلدها، ولا تشذ عنه، وتحرص على اللباس الساتر المتوسط الذي ليس فيه ضيق، ولا رقة، بل يستر من غير ضيق، ولا يصف البدن، وليس فيه تشبه بالكفار ولا بالرجال، ولا تلبس ملابس الشهرة

أسئلة موجهة إلى سماحته بعد المحاضرة التي ألقاها بمسجد سمو الأمير متعب بن عبد العزيز في جدة تحت عنوان "الوصية بكتاب الله القرآن الكريم" في 13/8/1416 هـ - مجموع فتاوى ومقالات متنوعة الجزء التاسع

Question :

 

Quel est le jugement du port du pantalon pour la femme, et ce pour n'importe quelle sorte de pantalon ?u

 

Réponse de Cheikh Mohamed ibn Salih al Outheymin :

 

Je vois l'interdiction complète du port du pantalon pour la femme, même s'il n'y a que son mari avec elle, car c'est une ressemblance aux hommes.

 

Ceux qui portent les pantalons sont les hommes et le Prophète  صلى الله عليه وسلم a maudit les femmes qui ressemblent aux hommes. 

 

كما سئل فضيلة الشيخ محمد بن صالح بن عثيمين عن حكم لبس المرأة للبنطلون بجميع أنواعه فأجاب حفظه الله

 أرى منع لبس المرأة للبنطلون مطلقا وإن لم يكن عندها إلا زوجها ، وذلك لأنه تشبه بالرجال ، فإن الذين يلبسون البنطلونات هم الرجال وقد لعن النبي صلى الله عليه وسلم المتشبهات من النساء بالرجال

مجموع فتاوى ورسائل فضيلة الشيخ محمد بن صالح العثيمين ، ج12 ص287

Autre avis de savant

Question :

 

Qu’Allah soit bienfaisant envers vous.

 

Est-il permis à la femme de se mettre en pantalon devant son mari ?

 

Y a-t-il une divergence à ce sujet ?

 

Réponse de  Cheikh 'Outhman Ibn Abdallah As-Sâlimy :

 

Si elle est seule avec son mari et qu’il n’y a personne parmi les gens de la maison qui a plus de sept ans et qui discerne, il n’y a pas de mal à ce qu’elle reste devant son mari en pantalon ou en sarwal.

 

Mais il ne faut pas que ces pantalons soient propres aux mécréantes pour qu'elle ne ressemble pas aux mécréantes.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Cheikh 'Outhman Ibn Abdallah As-Sâlimy - الشيخ عثمان بن عبدالله السالمي

Partager cet article

La séparation entre les hommes et les femmes à la mosquée est-elle légiférée ? (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La séparation entre les hommes et les femmes à la mosquée est-elle légiférée ? (vidéo)

Question :

 

Ô Cheikh, le hadith présent dans le Sahih Mouslim, où le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit, dans le sens :

 

"Le pire des rangs pour les femmes est le premier et le meilleur d'entre eux est le dernier."

 

Alors maintenant, est-ce que le jugement, comme l'indique ce qui est apparent du hadith, est le même dans des pièces fermées qui sont mis en place pour cela. 

 

Dans le sens dans ces lieux fermés, car les femmes sont maintenant totalement séparées des hommes, et il est bien connu que lorsque les savants ont parlé de l'explication du hadith ils ont mentionné que la raison sous-jacente pour laquelle les premières rangées étaient le pire d'entre elles, c'est qu'elles sont les plus proches des hommes, tels que mentionnés par an-Nawawi.

 

Cheikh Al Albani :

 

Oui ? 

 

Questionneur :

 

Alors, ce qui est apparent du hadith s'applique-t-il à ces lieux fermés maintenant ?

 

Cheikh :

 

Selon ma croyance, je ne suis pas capable de répondre à cette question, parce que je pense que le questionneur consent cet enfermement comme étant quelque chose de légiféré, alors que je n'ai pas cet avis.

 

Questionneur :

 

Oui.

 

Cheikh :

 

Parce que c'est une innovation.

 

Enfermer les femmes loin, ou en les cloîtrant dans les mosquées, en particulier dans les mosquées spacieuses, à cause de la corruption dans la société, et les confiner dans une pièce où les mouvements de l'imam leur seront cachés, de sorte qu'ils sont parfois de nature à rendre leur prière déficiente, jusqu'à atteindre le stade de nulle et vacante.

 

Donc, dans ma croyance cloîtrer les femmes loin, dans des salles qui leur sont spécifiques dans les mosquées, est identique comme la ligne coupée en ayant une minbar allongée. 

 

Ces deux éléments sont des affaires nouvellement introduites.

 

Donc, il est obligatoire pour nous de revenir sur quoi étaient les premiers Salafs.

 

Nous avons discuté de cette question en détail hier.

 

Oui, le frère était présent avec nous... 

 

Le frère était avec nous. 

 

Donc, il est dit : Les femmes d'aujourd'hui sont différentes des femmes d'hier, et il peut être ajouté à cela : c'est quelque chose dont nous sommes témoin.

 

Alors cette parole résulte dans la conclusion qu'il est donc digne que nous devions limiter les femmes à ces pièces, afin que les hommes ne viennent pas à voir de ce qui devrait rester caché d'elles.

 

J'ai donc donné une réponse relativement longue, et le temps est court, donc je l'ai dit, dans le cadre d'une longue discussion : que la limitation des femmes à ces pièces ne relève pas d'un cas de masaalihoul-moursalah légiféré (questions établies pour le bien-être des musulmans), car la raison de ce confinement est due à un échec de la société islamique et cela comprend les femmes, pour mener à bien les obligations légiférées .

 

Donc, si les femmes sont entrées dans les mosquées revêtant le jilbab légiféré, alors ceux qui construisent ces pièces, l'idée ne leur viendrait pas à l'esprit de confiner les femmes dans celles-ci. 

 

Cependant, ils ont été témoins.

 

Malheureusement, certaines femmes entrent, certaines peuvent être vêtues d'une veste, ou d'une "tunique", ou ce qu'ils appellent un "jilbab" aujourd'hui, et ce n'est pas un jilbab, descendant mi mollets, ou parfois portant des collants transparents de couleur, et ainsi de suite, de sorte que le regard des hommes était de nature à voir quelque chose qui doit être caché.

 

Ainsi donc, ils ont dit : Nous allons séparer les femmes des hommes dans la mosquée.

 

Alors je dis : Non !  

 

C'est plutôt à nous de mettre en œuvre l'islam, et que nous changions la société islamique dans son ensemble, et pas des parties d'elle, vers ce qu'était la pratique dans le premier temps.

 

Donc nous soutenons la société actuelle (en faisant cela).

 

Nous voulons que les musulmans retournent ainsi que leurs savants, leurs étudiants et leurs gens de la masse, à ce sur quoi étaient les Salaf , de ne pas suivre aveuglements les madhab, mais plutôt : "Allah a dit .., Son Messager a dit ..."

 

Il n'y aura pas de prévention en ayant differents avis, tout comme cela était au commencement, mais nous ne voulons pas qu'il y est un suivi aveugle restrictif des madhab.

 

Nous voulons que les sociétés, l'élite et le peuple en général, reviennent ce sur quoi était les salaf, comme dans le cas des mosquées.

 

Nous ne voulons pas qu'il y est de minbars allongés.

 

Nous ne voulons pas qu'il y est de minbars allongés en forme de ruse pour échapper aux interdictions prévues par la législation. 

 

Ils ont réalisé que les anciens minbar rompaient les rangs (pour la prière), ainsi maintenant, ils viennent à nous à partir d'un minbar où il pénètre par le mihraab, et il monte et il apparaît alors aux gens sur une petite plate-forme surélevée. 

 

Pourquoi tout cette contorsion et détournement ? 

 

Tout ce qui est nécessaire, c'est trois marches, et Allah a suffit aux croyants afin qu'ils n'aient pas besoin de combattre.

 

La meilleure guidée est la guidée de Muhammad صلى الله عليه وسلم.

 

Combien de dirhams et de dinars a coûté pour permettre au prêcheur de monter sur cette plate-forme ?

 

Sur la base de la revendication : "Nous ne voulons pas rompre les rangs."

 

Cette revendication est une bonne chose. 

 

C'est le cas.

 

Cependant, il peut être atteint sans tous ces efforts inutiles : prendre un minbar comprenant trois marches et le problème touche à sa fin.

 

De même, nous ne voulons pas qu'il y ait toute cette décoration.

 

Et enfin, nous ne voulons pas de ces pièces pour les femmes.

 

Nous voulons pour les femmes ce que nous voulons pour les hommes : ce qui était déjà présent : que les femmes entrent revêtant le hijab, et les hommes avancent vers les premières rangées.

 

Alors dans ce cas le hadith précédent s'appliquera :

 

"Le meilleur des rangs pour les femmes est le dernier, et le pire d'entre eux est le premier."

 

Nous ne voulons pas annuler l'indication du hadith en raison de l'aberration qui est apparue avec la construction de ces pièces dans les mosquées.

 

Publié par minhaj sunna

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Partager cet article

Dire : «أعوذ بالله من الشيطان الرجيم - a'oudhou biLlahi mina shaytani rajim» après avoir baillé

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Dire : «أعوذ بالله من الشيطان الرجيم - a'oudhou biLlahi mina shaytani rajim» après avoir baillé

Rechercher protection contre Satan lors du bâillement ?

 

Lors du bâillement, il n’y a pas de preuve à ma connaissance qui légitime le fait de rechercher protection contre Satan.

 

Ceci dit, il est légiféré dans cette situation, pour celui pris de bâillement, de le repousser autant que possible en mettant sa main devant la bouche, et il ne doit pas dire « Hâ », ni de doit parler pendant le bâillement.

 

Il doit au contraire faire l’effort de le repousser et de garder cela en lui, en mettant sa main devant la bouche.

 

Certes, l’Envoyé d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Quant au bâillement, il est provoqué par Satan.

Quand l’un d’entre vous bâille, qu’il le repousse autant qu’il le peut en mettant sa main devant la bouche, et qu’il ne dise pas «Hâ» pendant, car certes Satan rit de lui.»

Rapporté par al-Bukhârî

 

Il est demandé au croyant lors du bâillement de repousser ce dernier en se retenant autant que possible, et en mettant sa main devant la bouche.

 

Quant au fait de dire : «Je recherche protection auprès d’Allâh contre Satan.» après avoir bâillé, je n’en connais pas de preuve.

 

En d’autres termes, si des gens pensent sciemment rechercher auprès d’Allâh protection contre Satan en prononçant cette parole, comme cela est en pratique auprès de beaucoup de personnes du commun, et bien il faut savoir qu’il n’y a pas de preuve dans la Sounnah à ma connaissance à ce sujet.

 

Il n’y a pas de doute que le bâillement provient de Satan.

 

Il est donc légiféré pour le croyant, lors de la fatigue et qu’il est pris par cet état, de repousser ce mal en recherchant protection contre Satan (dans les invocations légiférées), et de multiplier les invocations et les prières sur le Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Autrement dit, il n’y a pas de preuve spécifique sur le fait de rechercher protection lors du bâillement, c’est-à-dire, sur ce point, précisément.

 

Lorsque la recherche de protection est faite contre Satan par la personne, parce qu’elle pense sciemment que le bâillement provient de Satan, en soi, il n’y a pas de mal. Simplement, nous ne disons pas que cela fait partie de la Sounnah en l’absence d’une preuve avérée le soutenant.

 

Fatâwa Noûr ’ala ad-Darb 4/2125-2126

 Publié par manhajulhaqq.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Partager cet article

Ta mère !

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Ta mère !

Ta mère, si tu savais, détient sur toi un droit éternel !

Tout ce que tu as fait pour elle est peu de chose en parallèle.

 

Combien de nuits s'est-elle plainte sous l'effet de la grossesse !

Sa souffrance fit jaillir lamentations et cris de détresse.

 

Tu ne peux t’imaginer l'accouchement dans la douleur, 

Accablée d'atroces tiraillements qui arrachent le cœur !

 

Elle t'a si souvent purifiée de ses propres mains, 

Cette mère dont le giron t'offrit un repos serein.

 

Elle sacrifiait tout pour toi lorsque tu te lamentais,

Et en son sein une boisson pure dont tu te nourrissais.

 

Combien s'est-elle affamée par compassion et tendresse

T'offrant son pain quotidien pendant ta prime jeunesse.

 

Tu l'as perdu lorsque par ignorance tu as mal agi,

Tu as trouvé le temps long, mais si courte est la vie !

 

Misère à celui qui possède toute sa raison et suit son bon vouloir,

Dont le cœur est aveugle et ses yeux ne le privent pas de voir !

 

Prends garde et convoite ses nombreuses prières, 

Car ses invocations te sont plus que nécessaires...

 

" le bon comportement avec la mère " page 23-24.

 

Cheikh Hamad Ibn Abdalmouhsin At-Touwijry - الشيخ حمد بن عبدالمحسن التويجري

Partager cet article

L'association est-elle excusée par l'ignorance ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'association est-elle excusée par l'ignorance ?

Question :

 

Il y a ici un homme qui aurait adoré d'autres en dehors d'Allah, qui aurait invoqué d'autres qu'Allah ou qui aurait sacrifié en faveur d'un Cheikh, comme cela arrive en Egypte.

 

Serait-il excusé pour cause de son ignorance ou non ?

 

Et s’il n'est pas excusé pour son ignorance, quelle serait donc votre réponse en ce qui concerne l'histoire de "Dhât 'Anwâtt" (un arbre ayant des saillies).

 

Donnez-nous votre fatwa et qu'Allah vous récompense.

 

Réponse :

 

La personne qui doit remplir ses obligations religieuses (le Moukalaf) n'a pas d'excuses pour adorer en dehors d'Allah ou se rapprocher par les sacrifices et les vœux faits à d'autres en dehors d'Allah ou par d'autres actes d'adoration consacrés à Allah, à moins que cette personne ne se trouve dans un pays non musulman, et que le message de l'Islam ne lui ait pas été parvenu.

 

Dans ce cas, on pourrait l'excuser pour n'avoir pas été informé, et non pas pour sa simple ignorance, conformément au hadith cité par Mouslim et rapporté par Abou Hourayra, selon lequel le Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :

 

"Par Celui qui détient l'âme de Mohammad entre Ses mains! Toute personne juive ou chrétienne parmi cette nation, qui mourra sans avoir cru en ce qui m’a été révélé, fera partie des damnés de l'Enfer."

 

Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) n'a pas accordé d'excuse à ceux qui ont entendu son Message.

 

Or, celui qui vit dans les pays musulmans a certainement entendu le message du Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam).

 

On ne l'excuserait donc pas pour son ignorance en ce qui concerne les fondements de la foi.

 

Au sujet des gens qui ont demandé au Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) de leur permettre d'avoir un arbre ayant des saillies, pour y accrocher leurs armes, ces gens étaient récemment convertis à l'Islam, et ils ont seulement demandé cela au Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) sans le faire.

 

D'autre part, cette demande contredisait la Charia islamique et le Messager (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) les en avait blâmés.

 

Ils se sont donc abstenus de le faire.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que la paix et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La fatwa numéro (4144)

(Numéro de la partie: 1, Numéro de la page: 136)

Publié par alifta.com

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Partager cet article

Secouer son sexe après avoir uriné ? L'utilisation à la fois de l'eau et d'un solide pour se purifier ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Secouer son sexe après avoir uriné ? L'utilisation à la fois de l'eau et d'un solide pour se purifier ?

-'Isa Ibn Yazdâd rapport d'après son père (radi Allah anhou) que le Messager d'Allah ﷺ a dit :

 

« Lorsque l'un de vous urine, qu'il secoue son sexe trois fois. »

[Da'îf : Silsilatu Ad-Da'îfah (1621) - Cheikh Al Albani]

 

-Cheikh Ar-Rajihi dit :

 

Le hadith est faible et n'est pas une preuve authentique du fait de secouer son sexe après avoir uriné.

 

De plus, cela amène doutes et insufflations diaboliques, et fait revenir l'urine, car le pénis est comme un pis, il coule si on le manipule.

 

Lorsqu'on finit d'uriner, il faut uniquement se purifier avec de l'eau, sans tirer et sans manipuler.

 

[Al Ifhâm (1/64)]

-Ibn 'Abbas (radi Allah anhou) rapporte que le Prophète صلى الله عليه وسلم dit aux habitants de Qubâ' :

 

"Allah fait vos éloges".

Ils répondirent : "Après avoir utilisé les pierres, nous utilisons l'eau".

[Da'îf : Al-Irwâ (83) - Cheikh Al Albani]

 

* Sans la mention des pierres le hadith est authentique :

"Ce verset fut révélé à propos des habitants de Qubâ' (traduction rapprochée) : « On y trouve des gens qui aiment se purifier, et Allah aime ceux qui se purifient continuellement. » [9:108]

Ils utilisaient de l'eau pour se nettoyer, c'est pourquoi le verset fut révélé à leur sujet."

Voir Sahih Abû Dawûd (44).

 

-Cheikh Ar-Rajihi dit :

 

Ce qui est connu est qu'ils utilisaient l'eau, alors que les arabes utilisaient les pierres et disaient : "L'eau est pour les femmes".

 

Il y a trois manières de se purifier des selles :

 

- la meilleure est d'utiliser un solide puis de l'eau,

- la deuxième est d'utiliser uniquement de l'eau,

- et la troisième est d'utiliser uniquement un solide, à condition que ce solide soit pur, nettoyant, et qu'on en ait au moins trois.

 

[Al Ifhâm (1/65)]

 

Commentaire du livre "Boulough Al Marâm" d'Al Hafidh Ibn Hajar Al 'Asqalani

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abder-Rahmân al-Bassâm - الشيخ عبد الله البسام

Partager cet article

Le cas de Ibn Jibrin - عبدالله ابن جبرين (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le cas de Ibn Jibrin - عبدالله ابن جبرين (vidéo)

De même Ibn Jibrin -qu'Allah lui fasse miséricorde-, nous lui avons répliqué lorsqu'il a dit faux en faisant les éloges des "Frères Musulmans" ("ikhwan mouslimine") ainsi que du groupe "Tabligh" et en prenant leur défense, en faisant les éloges d'Oussama Ben Laden et en prenant sa défense.

 

Et dernièrement les frères m'ont rajouté une nouvelle information.

 

Ils m'ont apporté une parole étrange, si je savais que j'allais parler de cela ce soir je l'aurais amené avec moi.

 

Cette parole est sa défense de Mohammed 'Alawi Mâliki, le fabulateur ("khurâfi") et adorateur de tombes.

 

Il [Ibn Jibrin] le défend, le met parmi les gens de science et conseille de lire ses livres.

 

Il dit que personne n'a mis en garde contre lui, alors qu'il y a des gens de science qui l'ont déclaré mécréant et les fatwas sont là.

 

Pareillement Al-Qardâwi.

 

Il défend tous ces gens-là, conseille de lire leurs livres et de profiter d'eux.

 

Quant à Ahmed al-Najmi et cheikh Rabi', il met en garde contre eux.

 

Il dit que cheikh Rabi' ne fait pas partie des gens de science, ni des savants de la critique et l'éloge "al-jarh wal-ta'dil", et que ses livres sont là et témoignent de son ignorance.

 

Par contre, il défend Oussama Ben Laden, Mohammed 'Alawi Mâliki, Al-Qardâwi, le groupe "Tabligh", les "Frères Musulmans", Sayid Qutb, etc...

 

Et il a dit à notre cheikh Ahmed al-Najmi -que la miséricorde d'Allah soit sur lui- : "Ne propage pas ce livre" qui est "al-mawrid al-'azb al-zulâl" [1].

 

C'est alors que notre cheikh [Ahmed al-Nejmi] lui a répliqué avec force et avec le courage des lions, sans avoir peur et sans se soucier de lui, même s'il était membre de l'Ifta.

 

Il lui répliqua [par son livre] "radd al-jawab 'alâ man talaba minni 'adam tab' al-kitab" ("La réponse répliquant à celui qui m'a demandé de ne pas édité le livre").

 

Telles sont nos positions dont les gens ont été témoins...

 

Et notre allié est ton Seigneur !

 

Nous ne nous allions que pour Allah, et nous ne prenons d'ennemis que pour Lui.

 

Quant à vous, citez-nous vos positions !

 

Le salafi prend son essor à partir de la considération de l'ordre d'Allah et de la Sounna du Messager d'Allah -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut-.

 

Il ne se soucie de personne dans cela.

 

Cependant, il sait comment parler et connait les bienséances (le comportement) de la discussion.

 

La dureté à son emplacement est louable, de même que la douceur à son emplacement est louable.

 

Il discute avec chacun selon ce qui lui convient.

 

Lorsqu'il rapporte la parole d'un contrevenant à travers ce qu'il a [lui-même] écrit ou prononcé, puis qu'il lui réplique et le réfute, peut-on dire de lui qu'il est dur ?!

 

[1] Dans ce livre cheikh Ahmed al-Najmi (rahimahoullah) explique la voie des prophètes et des messagers d'Allah dans la prédication (da'wah), et il démontre les erreurs des sectes "ikhwan" et "tabligh" ainsi que leurs contradictions à la voie authentique. [NT]

 

Traduit par Souleyman Abou 'Ali al-Gwadeloupi

Publié par sounnah-publication.com

Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly - الشيخ محمد بن هادي المدخلي

Partager cet article

A propos de 'Abdoullah Al Moutlaq - عبد الله المطلق (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

A propos de 'Abdoullah Al Moutlaq - عبد الله المطلق (audio-vidéo)

Question :

 

Ô Cheikh Sâlih !

 

Sachant que ces films contiennent des ressemblances aux femmes !

 

Quel est votre avis sur cette parole Cheikh !

 

Réponse :

 

Qui a dit çà ?

 

Le questionneur :

 

C'est Cheikh 'Abdoullah Al Moutlaq !

 

Qu'Allâh me guide ainsi que lui !

 

Réponse :

 

Non... Laisse le lui c'est tout !

 

Le questionneur :

 

Très bien Cheikh.

 

Une deuxième question, bârak Allâhou fik...

 

Cheikh :

 

Oui...

 

Le questionneur :

 

Il a aussi dit ('Abdoullah Al Moutlaq) :

 

"Nous, mes frères en Allâh... Il faut qu'on trouve une (solution) aux jeunes, çà ne signifie pas qu'on dise :

"Les films sont haram, les anachids sont haram, les chansons sont haram...

Ô jeunes, restez assis, prenez le coran et lisez les hadiths, ce n'est pas juste !"

 

Cheikh :

 

D'où tiens tu çà ?

 

Le questionneur :

 

C'est enregistré avec sa voix, Cheikh, je l'ai en ma possession.

 

Cheikh :

 

Où il l'a dit ?

 

Le questionneur :

 

Je l'ai, c'est sur internet.

 

Cheikh :

 

Où il l'a dit, je t'ai dit ?

 

Le questionneur :

 

Je l'ai questionné à ce sujet dans une émission sur "MBC" en direct.

 

Cheikh :

 

Ah...

 

Le questionneur :

 

Je voulais conseiller les gens...

 

Qu'Allâh me guide ainsi que lui...

 

Cheikh :

 

Tu n'as trouvé personne à qui demandé à part lui !

 

Le questionneur :

 

Par Allâh, je voulais conseiller, c'est tout !

 

Cheikh :

 

Non, non... Ne lui demande pas à lui.

 

Il est connu !

 

La secte des "frères musulmans" sont tous sur cette voie !

 

 Traduit et publié par Méthodologie Salafi - @AbdullahBeqiri

 

Appel téléphonique enregistré.

La conversation a durée 3 minutes et 10 secondes, mais seulement la partie de 1mn25 à 2mn15 a été retranscripte en vidéo

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Partager cet article

Prendre une seconde épouse alors que l'on a de richesse que pour la première famille (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Prendre une seconde épouse alors que l'on a de richesse que pour la première famille (vidéo)

Question :

 

Celui ci dit qu'il a une femme et des enfants, mais il ne possède pas de maison, il est locataire, et il épouse une autre femme alors qu'il n'a rien mis en place pour ses enfants et sa première épouse, la personne devient-elle pêcheur?

 

Réponse :

 

Oui, il est tout d'abord de son devoir de mettre en place ce qui est actuellement obligatoire pour lui.

 

Quand Allah le Glorifié et le très haut a autorisé la polygamie, IL, le Glorifié et l'Exalté, dit (traduction rapprochée) :

 

"Mais si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule" (Sourate 4 - An-Nissa : Les Femmes verset3)

 

Donc, la justice est une chose.

 

Cependant, ce qui est obligatoire en termes de dépenses, c'est autre chose, ce qui est obligatoire pour toi en termes de dépenses envers eux, c'est autre chose.

 

Donc, si tu ne leur donne pas leur droit ou que tu n'as pas de richesse hormis avec laquelle tu établis leur droit et que tu veux épouser une autre femme alors nous disons : leur droit prend à ce moment la priorité.

 

Et si Allah te bénit (avec plus de richesses) alors épouse, épouse une autre femme. 

 

Il n'y a rien du tout qui t'empêche de cela.

 

Ce qui est visé par la justice entre les épouses est en ce qui concerne les affaires de la dounya avec laquelle la personne est capable de partager. 

 

Quant à celui qui n'est pas capable de partager, alors c'est l'inclination du cœur.

 

Ceci est dans la main d'Allah le Béni et très haut. 

 

Allah rend le cœur incliné vers celle-ci et à l'écart de celle-là; ou vers celle-là et loin de celle-ci.

 

Le Prophète salallahou 'aleyhi wa sallam avait l'habitude de dire:

 

"Ô Allah, ceci est mon partage envers ce sur quoi j'ai le contrôle. 

Donc, ne me punir pas pour ce sur quoi que je n'ai pas de contrôle."

 

Et c'est l'inclination du cœur.

 

Na3am, il n'y a pas de mal (à cela).

 

traduit par minhaj sunna

 

 

Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly - الشيخ محمد بن هادي المدخلي

Partager cet article