L'emmaillotage

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L'emmaillotage

Et il convient de ne pas négliger de le langer et de l'emmailloter même si cela lui est difficile à supporter, jusqu'à ce que son corps soit solide, ses membres forts et qu'il puisse s'asseoir.

 

Quand il devient ainsi souple, on peut sans négligence l'entraîner aux mouvements, à se tenir debout doucement, jusqu'à ce qu'il puisse faire cela de lui-même.

 

Les préceptes islamiques relatifs au nouveau-né - p 73

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و ينبغي أن لا يهمل أمر قماطه و رباطه و لو شق عليه إلى أن يصلب بدنه و تقوى أعضاءه و يجلس على الأرض ؛ فحينئذ يُمَرَّن ، و يُدَرَّب على الحركة و لا يستعجل ، و كذا القيام قليلاً قليلاً إلى أن يصير له ملكة و قوة يفعل ذلك بنفسه

فصول نافعة في تربية الأطفال

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Paroles de sages (vidéo)

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Paroles de sages (vidéo)


source: Hassan Al-basrî de l'imam Ibn Al-jawzî
Al-Aqd al-farîd, vol.2 p.243
.

 

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

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La ligature des trompes

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La ligature des trompes

Question :

 
Une femme est âgée d’environ 29 ans, elle a eu dix enfants et elle a dû subir une intervention chirurgicale de procéder à la ligature des trompes afin de ne plus avoir d’autre enfants à cause de sa santé.

Si elle utilise les pilules contraceptives, cela aura également un effet néfaste sur sa santé.

Son mari lui a autorisé de faire cette opération.

Commet-elle un péché en cela ?

Réponse :

 

Il n’y a aucun mal à procéder à l’intérvention en question si les médecins proclament que l’enfantement lui cause du tort, après l’autorisation de son mari.

L’opération consiste à plier les trompes équivaut à la castration pour les hommes.
Par ce type d’opération, la femme ne peu plus en effet plus jamais tomber enceinte.

Une telle intervention ne lui est donc permise que par extrême urgence estimée à sa juste valeur.

Ainsi, dès lors qu’il ya la preuve médicale que la femme sera atteinte d’un préjudice majeur en cas de grossesse, il lui est permis d’empêcher celle-ci par cette opération mais sous deux conditions :

 

 La première

 

Qu’il n’existe pas d’autre moyen de contraception provisoire, au lieu de la restriction totale qui équivaut à la castration.

 

En effet, lorsque cette opération est pratiquée, il est difficile pour la femme de revenir à sa nature première. Bien plus qu’il lui est impossible de tomber enceinte.

 

Cette condition doit être prise en compte vu qu’il est possible que le mal disparaisse de la femme après un certain temps et qu’il ne soit alors plus nécessaire de recourir à aucun moyen de contraception.

 

 La seconde

 

L’accord du mari, l’enfantement étant un de ses droits sur la femme qui en est capable.
 

Fatawas concernant Les femmes 

copié de oummietmoi.net

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Reprendre les prières après salat witr

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Reprendre les prières après salat witr

Question :

 

Si j’ai effectué le witr au début de la nuit puis désirais reprendre les prières par la suite, que faudrait-il faire ?

 

Réponse :

 

Si vous avez effectué le witr au début de la nuit et si Allah vous a facilité la reprise des prières à la fin de la nuit, effectuez autant de chaf’a qu’Allah vous en aura donné la possibilité, mais n’y ajoutez pas de witr compte tenu de la parole du Prophète صلى الله عليه و سلم :

 

« Il ne peut pas y avoir deux witr au cours de la même nuit »

 

Et compte tenu encore de ce hadith rapporté par Aïcha رضي الله عنها selon lequel le Prophète صلى الله عليه و سلم accomplissait deux raka’a après le witr en restant assis.

 

Ceci visait mais Allah le sait mieux – de montrer aux gens la permission de prier après avoir effectué le witr. 

 

Voir Madjmou’ fatawa Cheikh Ibn Baz, 11/311

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La dissection des cadavres par les étudiants en médecine

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La dissection des cadavres par les étudiants en médecine

Question :

 

Est-il licite de faire la dissection pour les étudiants en médecine, cela impose-t-il de faire les ablutions ou la douche rituelle ?

 

Réponse :

 

Louange à Allah et prière et salut sur le Prophète ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Après ce préambule :

 

La réunion du Comité des Grands Oulémas a édité une décision à propos de l'avis religieux sur la dissection, sous le numéro (47) en date du 20/8/1396.

 

Voici son contenu : 

 

Louange à Allah, l'Unique, et que la prière et le salut soient sur le Prophète ultime, Mohammad ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Après ce préambule :

 

Au cours de la neuvième édition de la réunion du Comité des Grands Oulémas qui s'est tenue à la ville de Tâif au mois de Châ`bân 1396, le comité a examiné le discours de son excellence, le ministre de la justice numéro (3231/2/K) suite au courrier du représentant du ministre des affaires étrangères (313446/2/1) du 6/8/1395, qui contenait une copie de la circulaire de l'Ambassade Malaisienne à Djeddah, sur la question de l'avis et de l'attitude du royaume de l'Arabie Saoudite vis-à-vis de la pratique d'opérations médicales sur le cadavre d'un musulman, et ce pour les raisons des services médicaux.

 

On a également exposé l'étude établie par le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ’) à ce propos.

 

Il semble que le sujet se divise en trois parties :

 

Premièrement : l'autopsie ayant pour but la vérification et l'investigation criminelle.

 

Deuxièmement : l'autopsie ayant pour but le diagnostic des maladies contagieuses, pour que des mesures préventives soient mises en place pour s'en protéger.

 

Troisièmement : la dissection (autopsie) pour deux raisons scientifiques d'apprentissage et d'enseignement.

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Après délibération des avis, discussions et études du rapport présenté par la commission déjà mentionnée, le comité a décidé ce qui suit :

 

Pour les deux premiers types : le comité juge qu'ils sont permis vu leurs grands bénéfices dans de nombreux domaines de sécurité, de justice et de prévention contre la propagation de maladie contagieuse dans la société.

 

L'inconvénient de porter atteinte à la dignité du cadavre autopsié est largement surpassé par les bénéfices nombreux et généraux qui sont attendus.

 

De ce fait, le comité décide à l'unanimité : la permission de la pratique de l'autopsie pour ces deux raisons, que le cadavre autopsié soit celui d'un musulman ou pas.

 

Quant au troisième type, l'autopsie ou la dissection pour des raisons scientifiques, vu que la charia islamique qui venu pour atteindre les bénéfices et les rendre membres est aussi pour empêcher les maux et les minimiser, en commettant le minimum de mal pour empêcher le plus grave, et prévu qu' en cas de bénéfices contradictoires le plus important est tenu en compte, vu également que la dissection d'un animal ne peut pas répondre aux mêmes exigences que celle d'un cadavre humain, et vu que les bénéfices de la dissection humaine sont largement démontrés par les différents développements scientifiques dans les différents domaines médicaux, pour toutes ces raisons, le comité juge de permettre la dissection du cadavre humain en général.

 

Cependant, vu que la charia islamique prend énormément soin de la dignité du musulman mort, comme elle préserve celle du vivant, comme le rapporte imam Ahmed et Abou Dâwoud, d'après `A`icha (qu'Allah soit satisfait d'elle) que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :

 

" Casser l'os d'un mort est pareil à le casser de son vivant. "

 

et vu que la dissection constitue une profanation vis-à-vis de sa dignité, il a été donc dit que la nécessité est absente puisqu'il est possible de se procurer des cadavres non protégés, le comité juge alors qu'il est suffisant de faire la dissection de ce genre de cadavres et de ne pas porter atteinte aux cadavres des morts protégés, dans ces circonstances.

 

Deuxièmement : l'autopsie n'impose ni les ablutions ni le bain rituel.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Parmi les Fatwas émises par le Comité Permanent], numéro 8693 question 5.

copié de alifta.com

 

هل يجوز تشريح الجثث لطلاب الطب
س 5 : هل يجوز تشريح الجثث لطلاب الطب، وهل يستوجب ذلك الوضوء أو الغسل؟
ج 5 : الحمد لله وحده والصلاة والسلام على رسوله وآله وصحبه .. وبعد
صدر قرار من مجلس هيئة كبار العلماء في حكم التشريح رقم (47) وتاريخ 20 / 8 / 1396 هـ. هذا مضمونه
(الحمد لله وحده، وصلى الله وسلم على من لا نبي بعده، محمد وعلى آله وصحبه .. وبعد
ففي الدورة التاسعة لمجلس هيئة كبار العلماء المنعقدة في مدينة الطائف في شهر شعبان عام 1396 هـ . جرى الاطلاع على خطاب معالي وزير العدل رقم ( 3231 / 2 /خ) المبني على خطاب وكيل وزارة الخارجية رقم ( 34 / 1 / 2/ 13446 3 ) وتاريخ 6 / 8 / 1395 هـ المشفوع به صورة مذكرة السفارة الماليزية بجدة، المتضمنة استفسارها عن رأي وموقف المملكة السعودية من إجراء عملية جراحية طبية على ميت مسلم، وذلك لأغراض مصالح الخدمات الطبية
كما جرى استعراض البحث المقدم في ذلك من اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء ، وظهر أن الموضوع ينقسم إلى ثلاثة أقسام
الأول : التشريح لغرض التحقق من دعوى جنائية
الثاني : التشريح لغرض التحقق من أمراض وبائية؛ لتتخذ على ضوئه الاحتياطات الكفيلة بالوقاية منها
الثالث : التشريح للغرض العلمي تعلما وتعليما
وبعد تداول الرأي والمناقشة ودراسة البحث المقدم من اللجنة المشار إليه أعلاه - قرر المجلس ما يلي
بالنسبة للقسمين الأول والثاني : فإن المجلس يرى أن في إجازتهما تحقيقا لمصالح كثيرة في مجالات الأمن والعدل ووقاية المجتمع من الأمراض الوبائية، ومفسدة انتهاك كرامة الجثة المشرحة مغمورة في جنب المصالح الكثيرة والعامة المتحققة بذلك، وإن المجلس لهذا يقرر بالإجماع : إجازة التشريح لهذين الغرضين، سواء كانت الجثة المشرحة
جثة معصوم أم لا
وأما بالنسبة للقسم الثالث - وهو: التشريح للغرض التعليمي - فنظرا إلى أن الشريعة الإسلامية قد جاءت بتحصيل المصالح وتكثيرها، وبدرء المفاسد وتقليلها، وبارتكاب أدنى الضررين لتفويت أشدهما ، وأنه إذا تعارضت المصالح أخذ بأرجحها، وحيث إن تشريح غير الإنسان من الحيوانات لا يغني عن تشريح الإنسان، وحيث إن في التشريح مصالح كثيرة ظهرت في التقدم العلمي في مجالات الطب المختلفة - فإن المجلس يرى جواز تشريح جثة الآدمي في الجملة، إلا أنه نظرا إلى عناية الشريعة الإسلامية بكرامة المسلم ميتا كعنايتها بكرامته حيا، وذلك لما روى أحمد وأبو داود وابن ماجه عن عائشة رضي الله عنها، أن النبي صلى الله عليه وسلم قال :  كسر عظم الميت ككسره حيا  ، ونظرا إلى أن التشريح فيه امتهان لكرامته، وحيث إن الضرورة إلى ذلك منتفية بتيسير الحصول على جثث أموات غير معصومة - فإن المجلس يرى الاكتفاء بتشريح مثل هذه الجثث، وعدم التعرض لجثث أموات معصومين والحال ما ذكر)
ثانيا: لا يوجب التشريح وضوءا ولا غسلا
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

( 422 - الصفحة رقم: 423)

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Les piliers de la vente et ses conditions

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Les piliers de la vente et ses conditions

Les piliers de la vente sont

 

-    La formule de la vente qui consiste en l’offre –îjâb- et l’acceptation –qabûl-

 

-     Les deux parties : le vendeur et l’acheteur

 

-     L’objet de l’acte : le prix et la chose vendue

 

La formule de vente

 

Elle consiste en l’offre et l’acceptation et tout ce qui montre qu’il y a consentement, comme quand le vendeur dit : « Je te vends telles chose » ou « Je te donne telle chose » ou « Je te rends propriétaire de telle chose » à tel prix » et l’acheteur dit : « J’accepte » ou « J’achète » ou des formules analogues.

 

La vente est aussi valable juste avec des gestes compréhensibles sans parole.

 

La vente par téléphone

 

La communication téléphonique est considérée comme une réunion pour la conclusion du contrat.

Cette réunion se termine avec la fin de la communication.

 

Les conditions de la validité de la vente sont sept

 

-    Le consentement du vendeur et de l’acheteur ou de leurs représentants

 

   Les deux parties doivent être de condition libre, responsable de leurs actes et habiles –rashid-

 

-        La marchandise doit être d’usage autorisé. Il n’est pas permis de vendre une chose qui fournit aucun service, ni une chose dont l’usage est interdit comme du vin ou un porc, ni une chose dont l’usage n’est permis qu’en cas de nécessité majeur comme une bête morte.

 

-    Le bien destiné à être vendu doit être la propriété du vendeur, ou que ce dernier jouit de l’autorisation de la vente.

 

-    Le bien destiné à être vendu doit être connu par sa description ou visible

 

-    Le prix doit être connu

 

-    Le bien destiné à être vendu doit être un bien qu’il est possible de livrer, on ne vendra pas un oiseau dans l’air par exemple.

 

Les conditions de la vente

 

Les conditions de la vente sont de deux sortes :

 

-     Des conditions valables desquelles s’ensuit nécessairement la validité du contrat de vente, comme la condition qui consiste à payer le prix ou une partie du prix à terme, ou celle qui consiste dans un nantissement ou une garantie bien déterminée, car cela est dans l’intérêt du contrat, ou encore une condition qui porte sur une des qualités du bien vendu. Le Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- a en effet dit : "Les musulmans s'arrangent selon leur stipulations" [Rapporté par Ahmed et Abou Daoud]. Il est en outre permis au vendeur d’émettre comme condition pour la vente d’un bien à l’acheteur, de profiter de ce bien pendants une période fixe, comme par exemple d’habiter dans une maison qu’il a vendue, pendant un mois, avant de la laisser à l’acheteur.

 

-     Les conditions non valables : On distingue :

 

1- Les conditions qui entraînent la nullité de l’acte, comme par exemple quand l’une des deux parties stipule un autre contrat qui peut être soit un emprunt ou un prêt ou une autre vente ou un louage.

 

2- Les conditions qui n’entraînent pas l’annulation de l’acte mais elles sont nulles en elles-mêmes, comme par exemple exiger de l’acheteur de la marchandise de ne pas la vendre avec perte.

 

 

Jurisprudence simplifiée « Taysîr al fiqh selon le Coran et la Sunna authentique

 Publié par Rappel01.fr

                                       

Cheikh Salih Ibn Ghânim As-Sadlân - الشيخ صالح بن غانم السدلان

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La confrérie tîjâniyya

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La confrérie tîjâniyya

Question :

 

Il y a chez nous beaucoup de gens qui adhèrent à la confrérie Tîjâniyya.

 

Or, j’ai entendu dans votre programme radiodiffusé Nûr ‘alad-Darb que cette confrérie est une innovation et qu’il n’est pas permis de la suivre.

 

Cependant, ma famille est très fidèle à la pratique du Wird ( Wird : ensemble d’invocations et de formules de rappel. [N. du T.])  du cheikh Ahmad Tîjânî, Wird qui se nomme Salât ul-Fâtih.

Les membres de ma famille affirment que la Salât ul-Fâtih n’est autre que la prière sur le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui.

 

Est-ce que Salât ul-Fâtih est oui ou non la prière sur le Prophète Muhammad, prière et salut d’Allah sur lui ?

Ils disent que celui qui a l’habitude de lire la Salât ul-Fâtih puis la délaisse est considéré comme un mécréant.

 

Ils disent aussi : « Si tu l’as délaissée parce que tu ne pouvais la supporter, alors point de grief contre toi. Par contre, si tu as pu la supporter puis que tu l’a délaissée, tu es considéré comme mécréant. »

 

J’ai alors dit à mes parents : « Ceci n’est pas permis. »

 

Alors, ils m’ont dit : « Tu es un Wahhabite ! » Et ils se mirent à m’insulter…

 

Quels sont vos conseils ?


Réponse : 
 

Il n’y aucun doute que la confrérie Tîjâniyya est une confrérie innovée.

 

Il n’est donc pas permis aux gens de l’islam de suivre les confréries innovées, qu’elles soient Tîjâniyya ou autre.

 

Il est plutôt obligatoire de suivre (la Sunna) et de s’accrocher à ce avec quoi  le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a été envoyé, car Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Dis : ‘Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux’. » [1]

 

c’est-à-dire (traduction rapprochée) :

 

« Ô Muhammad, dis aux gens : ‘Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi. Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés’. »

 

Allah, exalté et élevé soit-Il, dit aussi (traduction rapprochée) :

 

« Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d’autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu. » [2]

 

Allah le Très-Haut dit encore (traduction rapprochée) :

 

« Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en. » [3]

 

Allah, gloire et pureté à Lui, dit :

 

« Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. » [4]

 

Les sentiers sont les voies inventées, les innovations, les passions, les fausses vérités et les désirs interdits.

Allah nous a donc prescrit de suivre sa voie droite, qui correspond au contenu du Saint Coran et de la Sunna authentique de Son messager, prière et salut d’Allah sur lui.

 

C’est cela la voie que nous devons suivre.

 

Quant aux confréries TîjâniyyaShâdhliyyaQâdiriyya, ou toute autre confrérie inventée par les gens, il n’est pas permis de les suivre sauf dans les actes qui sont en accord avec la loi d’Allah, actes qui doivent donc être pratiqués en raison de leur conformité avec la loi purifiée, et non en raison du fait qu’ils sont issus de la confrérie X ou Y ; la preuve en est dans les versets cités précédemment et dans la parole d’Allah le Très-Haut (traduction rapprochée) :

 

« En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. » [5]

 

ainsi que la parole d’Allah – Exalté soit-Il (traduction rapprochée) :

 

« Les tout premiers [croyants] parmi les Emigrés et les Ansârs et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils l’agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l’énorme succès ! » [6]

 

ainsi que la parole du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

 

« Quiconque innove dans notre religion une chose qui n’en fait pas partie, cette chose sera rejetée. » [7]

 

et sa parole :

 

« Quiconque commet un acte pour lequel un ordre de notre part n’a pas été donné, son acte sera rejeté. » [8]

 

et sa parole lors du prêche du vendredi :

 

« La meilleure des paroles est le Livre d’Allah, et la meilleure des voies est la voie de Muhammad, prière et salut d’Allah sur lui, et les pires choses sont les choses inventées, et toute innovation est un égarement. » [9]

 

Et les hadiths allant dans ce sens sont nombreux.

 

Salat ul-Fâtih est la prière sur le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, comme ils l’ont indiqué.

 

Cependant la formule de cette prière [tels qu’eux la disent] n’a pas été rapporté du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, car ils disent dans cette prière : « Ô Allah ! Bénis et salue notre maître Muhammad, lui qui a ouvert (ou conquis) ce qui était fermé, scellé ce qui a précédé, et a fait triomphé la vérité par la vérité. »

 

Cette formule n’a pas été rapportée de cette manière, lorsque le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a enseigné à ses Compagnons la façon de prier sur lui,  lorsqu’ils lui ont posé la question.

 

Ce qui a été prescrit à la communauté musulmane, c’est de prier sur lui, prière et salut d’Allah sur lui, de la manière qu’il l’a recommandée et qu’il lui a enseignée, non pas de la manière que les gens ont inventée.

 

Parmi les manières correctes, on rapporte de façon certaine dans les deux Sahîh d’Al-Bukhârî et Muslim, d’après Ka’b ibn ‘Ajura, qu’Allah l’agrée, que les Compagnons, ont dit : « Ô Messager d’Allah ! Allah nous a ordonné de prier sur toi. Mais comment prier sur toi ? »

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

« Dites : ‘Ô Allah ! Prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad comme Tu as prié sur Abraham et sur la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louange et de gloire. Ô Allah ! Bénis Muhammad ainsi que la famille de Muhammad comme Tu as béni Abraham et la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louange et de gloire. » [10]

 

De même, on rapporte de façon certaine dans les Sahîh d’Al-Bukhârî et Muslim aussi, selon le hadith d’Abû Hamîd As-Sâ’idî, qu’Allah l’agrée, d’après le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

 

« Dites : ‘Ô Allah ! Prie sur Muhammad, ses épouses et sa progéniture comme Tu as prié sur Abraham. Et bénis Muhammad, ses épouses et sa progéniture comme Tu as béni Abraham et la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louange et de gloire. » [11]

 

Dans un troisième hadith rapporté par Muslim dans son Sahih, selon Ibn Mass’ûd Al-Ansârî, qu’Allah l’agrée, d’après le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

 

« Dites : ‘Ô Allah ! Prie sur Muhammad et la famille de Muhammad comme Tu as prié sur la famille d’Abraham. Et bénis Muhammad ainsi que la famille de Muhammad comme Tu as béni la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louange et de gloire dans tout l’Univers. » [12]

 

Ainsi, ces hadiths et ceux allant dans le même sens clarifient la façon de prier sur le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, façon qu’il a agréée pour sa communauté, à qui il a ordonné de la réciter.

 

Quant à Salât ul-Fâtih, même si son sens général est correct, il ne convient pas de la réciter au détriment de ce qui a été rapporté authentiquement du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, concernant la façon correcte de prier sur lui, celle qu’il a ordonnée de pratiquer.

 

Cependant la phrase :

 

« Celui qui a ouvert (ou conquis) ce qui était fermé » comporte une certaine ambiguïté qui pourrait être interprétée par certains gens de la passion (Ahl ul-Ahwâ) d’une façon incorrecte.

 

Et Allah se charge d’octroyer l’aide.


[1] La Famille d’Imrân, v. 31.
[2] Al A’râf, v. 3.
[3] Al-Hashr, v. 7.
[4] Les Bestiaux, v. 153.
[5] Les Coalisés, v. 21.
[6] Le Repentir , v. 100.
[7] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la réconciliation, n°2697 et Muslim, chapitre des jugements, n°1718.
[8] Rapporté par Al-Bukhârî avec une chaîne de rapporteurs coupée à la base (Mu’allaq), chapitres des ventes et l’attachement ferme au Coran et à laSunna. Rapporté aussi par Muslim avec la chaîne de rapporteurs intégrale, chapitre des jugements, n°1718-18
[9] Rapporté par Muslim, chapitre de la prière du vendredi, n°867.
[10] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre des histoires des prophètesn°3370 et Muslim, chapitre de la prière, n°406.
Les musulmans se doivent de saluer le prophète Muhammad, selon l’injonction coranique contenu dans le verset 56 de la sourate les Coalisés, et les nombreux hadiths qui incitent à le faire. La prière d’Allah n’est bien sûr pas comme celle de Ses serviteurs, mais, c’est, selon l’explication d’Abû Al-’Âliya, l’éloge que fait Allah du Prophète auprès des anges. Et l’explication de Sufyân At-Thawrî de ce verset est que : « La prière d’Allah  est une miséricorde, et la prière des anges est une demande de pardon [pour les croyants auprès d’Allah]. » (Ibn Kathîr, Tafsîr ul-Qur’ân il-Adhîm : 3/668). [N. du T.]
[11] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre des histoires des prophètes, n°2269 et Muslim, chapitre de la prière, n°406.
[12] Rapporté par Muslim, chapitre de la prière, n°405.

 

Revue des Recherches, n°39, pages 145 à 148.

 Publié par fatawaislam.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Citer les noms des innovateurs en religion

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Citer les noms des innovateurs en religion

Question :

 

Nous est-il permis en tant qu'étudiants en Sciences islamique de nous taire à propos des innovateurs en religion, et d'éduquer les étudiants et les jeunes à suivre le Manhaj des salafs sans citer les noms des innovateurs en religion ?

 

Réponse :

 

Par Allah, on les cite en les décrivant et en prononçant leurs noms lorsque le besoin s'impose et ce, lorsqu'une personne devient leader, dirige la communauté et les jeunes afin de les conduire vers le faux, on cite son nom on doit forcément le faire.

 

Saisissant cette occasion, je citerai l'exemple d'un salafi qui enseignait en Egypte.

 

Il traitait les sujets de manière général, et les étudiants ne comprenaient pas.

 

Puis, il commença à préciser les noms des groupes islamique et ceux des personnes.

 

Les étudiants dirent : Cheikh, pourquoi ne nous as-tu pas enseigné cela depui le début ?

Le professeur leur répondit : Je vous disais ceci cela.

Les étudiants lui dirent : Par Allah, nous n'avions rien compris.

 

Nous avions étudié le livre des sectes et des doctrines, nous l'avions mémorisé, les professeurs ne nous parlaient pas des sectes contemporaines comme le groupes des Tablighs, les Frères Musulmans ( Al-Ikhawan Al-Muslimin) ect, les savants ne les citaient pas.

 

Nous pensions pas qu'elles étaient des sectes jusqu'à ce que nous les découvramens et les étudiames.

 

C'est ainsi que nous avons compris la nécessité de les citer.

 

Louange à Allah que les professeurs qui se génaient de citer leurs noms les citent à présent.

 

Louange à Allah, car ceci est une obligation.

 

En ce qui concerne ce qui ne constitue aucun danger au sens qu'ils attirent les jeunes dans leurs milieu, qu'ils les dirigent, qu'ils combattent les Hommes de la Sunna avec eux, ils devient obligatoire de citer leurs noms.

 

On cite leurs noms et ils ne méritent pas le respect.

 

Les partisans des sectes disent : Ô Ibn 'Uthaymin, tes adeptes et toi, allez éternellement en Enfer !

 

Ceci constitue leur point de vue au sujet des savants.

 

Il les considère mécréants ; ceux-là sont des khawarij, leur langage est très brutal.

 

Nous implorons Allah de nous accorder l'intégrité.

 

Explication du traité de la sunna, de L'Imam des partisans de la sunnah et du consensus Abou Abdi Allah Ahmad Ibn Muhammad Ibn Hanbal.

Expliqué par l'Eminent savant Cheikh Rabi' Ibn Hadi Al Madkhali. pages 152, Traduit par Ali Nzibena, Ancien etudient de l'Université Islamique de Medine. 

 
Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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La recherche de la perfection

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La recherche de la perfection

Certaines épouses nagent dans la fiction et exagèrent dans leur recherche de la perfection.

 

L'une d'elles pense que le mariage est un long fleuve tranquille.

 

Elle imagine que le mariage est forcément ainsi, sans aucun problème, entrave ou complication.

 

Mais en se heurtant à la réalité et à ses responsabilités, aux prises de décision, à l'enfantement et aux problèmes, elle ne parvient pas à y faire face.

 

Elle pense alors avoir mal choisi son compagnon dans la vie, voire, elle optera pour la séparation afin de mettre un terme à ces prétendues contraintes.

 

Cette situation est le résultat d'une mauvaise éducation, une négligence dans le fait d'assurer le bien-être de sa fille et une ignorance de la réalité de la vie conjugale.

 

Parmi les plus importantes causes, on relève l'idée véhiculée par certains contes imaginaires, série télévisée ou films, à savoir que la vie conjugale est une voie sans embûches(1)

 

Ainsi, dès que l'épouse s'engage dans la vie conjugale, la réalité n'est pas à la hauteur de ses espoirs et elle se heurte à ce qui ne lui avait même pas traversé l'esprit.

 

Il lui incombe à l'épouse raisonnable de rester les pieds sur terre, de ne pas courir derrière des chimères, de ne pas se noyer dans des rêves de prince charmant, enfin de ne pas exagérer dans la recherche de la perfection.

 

La vie conjugale n'est pas un spectacle représentant un certain laps de temps ni une histoire à travers laquelle voyage l'auteur baigné dans l'imaginaire.

 

C'est une réalité concrète qui renferme des douleurs et des espoirs, des joies et des peines, comme la vie toute entière.

 

Il convient simplement d'y faire face et d'agir convenablement.

 

Cela ne signifie pas que la vie conjugale est un carcan injuste ou un brasier insupportable.

 

Mais elle n'est en fait qu'entraide, miséricorde réciproque et responsabilité mutuelle.

 

Les problèmes et les tourments auxquels il faut faire face n'enlèvent rien à sa beauté, c'est plutôt son piment et le secret de son bonheur.

 

Supporter la responsabilité, les fardeaux et les implications de la vie contribuent grandement au bonheur.

 

Les gens les plus heureux sont ceux qui oeuvrent le plus et ceux qui oeuvrent le plus sont les plus heureux.

 

L'oisiveté et trop de temps libre apportent le tracas et engendrent l'angoisse.

 

(1) Certaines vont à l'opposé de ceci en imaginant que la vie conjugale est un brasier insupportable, inspirant la fuite.

De ce fait, le jugement réel et juste porté sur la vie de couple est faussé.

 

D'après le livre "Mon nouveau départ avec mon mari"

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Muhammad Ibn Ibrahîm al Hamad - الشيخ محمد بن إبراهيم الحمد

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الملخص المفيد في علم التجويد (dossier)

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Le sommeil et l'éveil

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Le sommeil et l'éveil

Le sommeil modéré consolide les forces naturelles, apaise forces psychologiques, augmente la nature de ce qui les porte, au point que son repos empêche la décomposition des âmes.

 

Le sommeil pendant la journée est mauvais car il entraîne des maladies d'humidités et de congestions, gâte le teint, provoque des inflammations de la rate, mollesse et paresse, il affaiblit le désir, sauf en été, pendant les fortes chaleurs.

 

Le plus mauvais sommeil est celui du début de journée, et pire encore le sommeil en fin de journée, aprés la prière du 'Asr.

 

'Abd Allah Ibn Abbâs vit un de ses enfants dormir le matin et lui dit :

 

"Lève-toi ! Dors-tu au moment où la subsistance est distribuée ?"

 

On dit que le sommeil la journée est de 3 types : une bienséance, une perte et une stupidité

 

La bienséance est le somme lors de la forte chaleur et c'était l'habitude du messager d'Allah -salaAllah 'alayhi wa Salam-.

 

- La perte est le somme de la matinée qui détourne le dormeur des affaires de la vie présente et de l'au-delà.

 

- Et la stupidité est le somme après Al 'Asr.

 

Un pieux prédécesseur a dit :

 

"Quiconque dort après Al 'Asr et perd la raison, ne doit blâmer que lui-même."

 

Un poète a dit :

Le somme de la matinée amène au jeune abrutissement 

Et celui de la fin de la journée, folie

 

Le somme de la matinée empêche la subsistance, car c'est le moment où les gens cherchent leur subsistance, et le moment où elle est partagée. 

 

Ce somme est donc une privation sauf en cas d'évènement ou de nécessité. 

 

Il est très nuisible au corps car il le ramollit, corrompt les excédents qui doivent être décomposés par l'exercice, et ainsi provoquent abattement, peine, et faiblesse.

 

S'il survient avant la selle, le déplacement, l'exercice et la mise en activité de l'estomac, c'est la maladie incurable qui provoque plusieurs sortes de maladies.

 

" L'authentique de la médecine prophétique", Chapitre Intitulé "Concernant le sommeil et l'éveil", page 238

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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